Quel rôle peut jouer le secteur des affaires dans l’éducatio
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Quel rôle peut jouer le secteur des affaires dans l’éducatio
Quel rôle pourrait jouer le secteur des affaires dans l’éducation en Haïti ?
Par Kesner Pharel
kesnerpha...@lematinhaiti.com
Des leaders du secteur des affaires en Haïti, réunis durant le week-end du 2 au 4 février dernier au Carter Center à Atlanta à l’invitation de la Fondation canadienne pour les Amériques (FOCA), ont réfléchi sur les multiples défis auxquels le secteur de l’éducation est confronté actuellement et ont promis d’apporter leur contribution dans la recherche de solutions. Cet intérêt du secteur local des affaires pour le monde de l’éducation est compréhensible quand on connaît l’importance de ce dernier dans cette ère dominée par l’économie du savoir. L’éducation et la formation continue représentent des facteurs cruciaux pour le renforcement de la productivité et de la compétitivité devant assurer la prospérité d’une nation. Ont également participé à la réunion le ministre de l’Éducation nationale, M. Gabriel Bien-Aimé et le sénateur du Nord-Est, M. Rudolph Boulos.
Deux études préparées en la circonstance par l’experte de la Banque interaméricaine de développement (BID), Mme Claudia Uribe et le président de l’Université Quisqueya (UNIQ), M. Jacky Lumarque, ont permis de voir l’unicité du système éducatif haïtien dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. Citant une précédente étude de la BID, Mme Uribe a souligné que l’offre de l’éducation est dominée par le secteur non public contrairement aux autres pays de la zone. En fait, 95 % des enfants en âge préscolaire, 82 % des élèves enregistrés dans le secteur primaire et 75 % des élèves du cycle du secondaire ou troisième cycle fréquentent le secteur non public de l’éducation en Haïti. La situation est tout à fait différente dans la région de l’Amérique latine et dans les Caraïbes avec seulement 20 % des élèves du primaire et 24 % du secondaire enrôlés dans des écoles privées.
L’experte de la BID a indiqué que l’explosion des écoles privées a eu lieu en Haïti durant les 40 à 50 dernières années, car le secteur non public de l’éducation en Haïti représentait à la fin des années 50 seulement 20 % de l’offre de l’éducation en Haïti. Mme Uribe a expliqué que l’offre de l’éducation en Haïti par le secteur non public ne représente pas une alternative à l’offre du secteur public, mais elle résulte plutôt d’une certaine négligence des responsables gouvernementaux. Ces derniers n’ont pas pu mettre en place une véritable politique de l’éducation et allouer les fonds nécessaires à travers le budget de la République pour supporter les dépenses de l’éducation. Elle a précisé que les dépenses publiques dans l’éducation en Haïti sont estimées à 1,5 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2005-2006, tandis que dans les autres pays de l’Amérique latine et des Caraïbes elles ont atteint le niveau de 4,3 %. Elle a ajouté que les dépenses privées effectuées dans les pays de l’Amérique latine et des Caraïbes, soit les dépenses réalisées par les familles pour l’éducation des enfants accusent une moyenne de 1%, et en Haïti 3,5 %. Il importe de souligner qu’une étude de la Banque mondiale a révélé qu’Haïti représente l’un des principaux pays du monde où les parents octroient une partie substantielle de leur maigre budget à l’éducation de leur progéniture. Les parents haïtiens ont la réputation d’avoir une confiance aveugle dans l’éducation qu’ils considèrent comme le seul moyen pour sortir leur famille de la pauvreté.
Selon de récentes évaluations du ministère de l’Éducation nationale, le coût pour envoyer un enfant à l’école en Haïti – frais scolaires, uniformes, transport, nutrition… – est estimé à 109 dollars américains en moyenne par an, ce qui constitue un poids financier assez élevé pour une famille vivant dans un pays où plus de 70 % des ménages vivent avec moins de 2 dollars américains par jour. En dépit de sacrifices financiers énormes réalisés par des familles haïtiennes pour donner le pain de l’instruction à leurs enfants, la qualité du service d’éducation offerte généralement en Haïti laisse beaucoup à désirer. En effet, ce secteur souffre d’une gouvernance inefficace et inefficiente en raison d’un manque de respect des fonctions de gestion notées dans l’administration des écoles en Haïti. En ce sens, un représentant du Fonds Global pour lutter contre le sida, la malaria et la tuberculose, M. Wolfgang Munar, invité à la rencontre a eu à présenter le modèle de gestion adopté pour garantir des résultats dans le secteur de la santé. Ce modèle qui fonctionne en Haïti sous le contrôle de la Fondation Sogebank a affiché une bonne performance et a contribué à la réduction du taux de prévalence du Sida dans le pays, a déclaré M. Munar.
M. Lumarque a révélé dans son document la proposition de plusieurs entreprises du secteur des affaires haïtien consistant en la mise en place d’un crédit éducatif pour le financement de l’enseignement supérieur et la formation technique. Ce mécanisme novateur en Haïti pourrait être élargi avec le support du secteur des affaires, des bailleurs internationaux et d’organisations de la diaspora aux autres secteurs de l’éducation afin d’accroître non seulement le taux de scolarisation, mais aussi d’améliorer la qualité de l’éducation en Haïti. Le secteur des affaires haïtien fortement représenté à la rencontre d’Atlanta devrait jouer un important rôle de leader dans le cadre du renforcement de la qualité de l’éducation à travers un support financier et le partage des techniques de gestion pour assurer une meilleure gouvernance dans le système éducatif national. Ceci permettra aux entreprises privées évoluant dans l’économie nationale
d’obtenir une main d’œuvre beaucoup plus qualifiée pour faire face à a brutale concurrence causée par la mondialisation et pour garantir une croissance « pro-pauvre » indispensable pour l’amélioration de l’environnement des affaires.
LE MATIN vendredi 9 février 2007
Par Kesner Pharel
kesnerpha...@lematinhaiti.com
Des leaders du secteur des affaires en Haïti, réunis durant le week-end du 2 au 4 février dernier au Carter Center à Atlanta à l’invitation de la Fondation canadienne pour les Amériques (FOCA), ont réfléchi sur les multiples défis auxquels le secteur de l’éducation est confronté actuellement et ont promis d’apporter leur contribution dans la recherche de solutions. Cet intérêt du secteur local des affaires pour le monde de l’éducation est compréhensible quand on connaît l’importance de ce dernier dans cette ère dominée par l’économie du savoir. L’éducation et la formation continue représentent des facteurs cruciaux pour le renforcement de la productivité et de la compétitivité devant assurer la prospérité d’une nation. Ont également participé à la réunion le ministre de l’Éducation nationale, M. Gabriel Bien-Aimé et le sénateur du Nord-Est, M. Rudolph Boulos.
Deux études préparées en la circonstance par l’experte de la Banque interaméricaine de développement (BID), Mme Claudia Uribe et le président de l’Université Quisqueya (UNIQ), M. Jacky Lumarque, ont permis de voir l’unicité du système éducatif haïtien dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. Citant une précédente étude de la BID, Mme Uribe a souligné que l’offre de l’éducation est dominée par le secteur non public contrairement aux autres pays de la zone. En fait, 95 % des enfants en âge préscolaire, 82 % des élèves enregistrés dans le secteur primaire et 75 % des élèves du cycle du secondaire ou troisième cycle fréquentent le secteur non public de l’éducation en Haïti. La situation est tout à fait différente dans la région de l’Amérique latine et dans les Caraïbes avec seulement 20 % des élèves du primaire et 24 % du secondaire enrôlés dans des écoles privées.
L’experte de la BID a indiqué que l’explosion des écoles privées a eu lieu en Haïti durant les 40 à 50 dernières années, car le secteur non public de l’éducation en Haïti représentait à la fin des années 50 seulement 20 % de l’offre de l’éducation en Haïti. Mme Uribe a expliqué que l’offre de l’éducation en Haïti par le secteur non public ne représente pas une alternative à l’offre du secteur public, mais elle résulte plutôt d’une certaine négligence des responsables gouvernementaux. Ces derniers n’ont pas pu mettre en place une véritable politique de l’éducation et allouer les fonds nécessaires à travers le budget de la République pour supporter les dépenses de l’éducation. Elle a précisé que les dépenses publiques dans l’éducation en Haïti sont estimées à 1,5 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2005-2006, tandis que dans les autres pays de l’Amérique latine et des Caraïbes elles ont atteint le niveau de 4,3 %. Elle a ajouté que les dépenses privées effectuées dans les pays de l’Amérique latine et des Caraïbes, soit les dépenses réalisées par les familles pour l’éducation des enfants accusent une moyenne de 1%, et en Haïti 3,5 %. Il importe de souligner qu’une étude de la Banque mondiale a révélé qu’Haïti représente l’un des principaux pays du monde où les parents octroient une partie substantielle de leur maigre budget à l’éducation de leur progéniture. Les parents haïtiens ont la réputation d’avoir une confiance aveugle dans l’éducation qu’ils considèrent comme le seul moyen pour sortir leur famille de la pauvreté.
Selon de récentes évaluations du ministère de l’Éducation nationale, le coût pour envoyer un enfant à l’école en Haïti – frais scolaires, uniformes, transport, nutrition… – est estimé à 109 dollars américains en moyenne par an, ce qui constitue un poids financier assez élevé pour une famille vivant dans un pays où plus de 70 % des ménages vivent avec moins de 2 dollars américains par jour. En dépit de sacrifices financiers énormes réalisés par des familles haïtiennes pour donner le pain de l’instruction à leurs enfants, la qualité du service d’éducation offerte généralement en Haïti laisse beaucoup à désirer. En effet, ce secteur souffre d’une gouvernance inefficace et inefficiente en raison d’un manque de respect des fonctions de gestion notées dans l’administration des écoles en Haïti. En ce sens, un représentant du Fonds Global pour lutter contre le sida, la malaria et la tuberculose, M. Wolfgang Munar, invité à la rencontre a eu à présenter le modèle de gestion adopté pour garantir des résultats dans le secteur de la santé. Ce modèle qui fonctionne en Haïti sous le contrôle de la Fondation Sogebank a affiché une bonne performance et a contribué à la réduction du taux de prévalence du Sida dans le pays, a déclaré M. Munar.
M. Lumarque a révélé dans son document la proposition de plusieurs entreprises du secteur des affaires haïtien consistant en la mise en place d’un crédit éducatif pour le financement de l’enseignement supérieur et la formation technique. Ce mécanisme novateur en Haïti pourrait être élargi avec le support du secteur des affaires, des bailleurs internationaux et d’organisations de la diaspora aux autres secteurs de l’éducation afin d’accroître non seulement le taux de scolarisation, mais aussi d’améliorer la qualité de l’éducation en Haïti. Le secteur des affaires haïtien fortement représenté à la rencontre d’Atlanta devrait jouer un important rôle de leader dans le cadre du renforcement de la qualité de l’éducation à travers un support financier et le partage des techniques de gestion pour assurer une meilleure gouvernance dans le système éducatif national. Ceci permettra aux entreprises privées évoluant dans l’économie nationale
d’obtenir une main d’œuvre beaucoup plus qualifiée pour faire face à a brutale concurrence causée par la mondialisation et pour garantir une croissance « pro-pauvre » indispensable pour l’amélioration de l’environnement des affaires.
LE MATIN vendredi 9 février 2007
Dernière édition par le Lun 19 Fév 2007 - 19:03, édité 1 fois
gwotoro- Super Star
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Jeu de rôle: le balancier
Re: Quel rôle peut jouer le secteur des affaires dans l’éducatio
Cet article de Kesner Pharel a suscite de multiples reactions toutes recensees dans Le Matin
ÉDUCATION/ Quel rôle pourrait jouer le secteur des affaires dans l’Éducation en Haïti ? / Un regard plus critique
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=4886
ÉDUCATION/ Quel rôle pourrait jouer le secteur des affaires dans l’Éducation en Haïti ? / Le point de vue de l’ambassadeur français Christian Connan
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=4888
ÉDUCATION/ Quel rôle pourrait jouer le secteur des affaires dans l’Éducation en Haïti ? / Plaidoyer pour un bac haïtien moderne
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=4894
Toutes ces interventions sont aussi rassemblees dans un thread
http://groups.google.com.br/group/soc.culture.haiti/browse_thread/thread/de5e149dffc54ae7/f80bb0104e557c34#f80bb0104e557c34
ÉDUCATION/ Quel rôle pourrait jouer le secteur des affaires dans l’Éducation en Haïti ? / Un regard plus critique
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=4886
ÉDUCATION/ Quel rôle pourrait jouer le secteur des affaires dans l’Éducation en Haïti ? / Le point de vue de l’ambassadeur français Christian Connan
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=4888
ÉDUCATION/ Quel rôle pourrait jouer le secteur des affaires dans l’Éducation en Haïti ? / Plaidoyer pour un bac haïtien moderne
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=4894
Toutes ces interventions sont aussi rassemblees dans un thread
http://groups.google.com.br/group/soc.culture.haiti/browse_thread/thread/de5e149dffc54ae7/f80bb0104e557c34#f80bb0104e557c34
gwotoro- Super Star
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Jeu de rôle: le balancier
Re: Quel rôle peut jouer le secteur des affaires dans l’éducatio
Une autre intervention sur le sujet
Ezili Dantò's Note on all these meetings of the coup d'etat internationals (OAS/Canada/CIDA/FOCAL"IDB/WB et al) including this recent one entitled "Regarding the Private Sector in Improving Educational Outcomes in Haiti" held
Feb. 3 -4, in Atlanta, Georgia with Haiti's morally repugnant economic elites to"educate" future Haitians to further "develop" Haiti:
As we've maintained since the beginning of coup d'etat Haiti in 2004, those who destroyed democracy and justice in Haiti are not qualified to now talk about building democracy and justice in Haiti. Until non-coup d'etat Haitians are at the table where decisions over the majority's fate are made; until the poor folks affected are duly in the conversations with these deep-pocketed-profit-over-people-IFIs, their affiliates and subcontracted agents; until Haitians are the ones DESIGNING and IMPLEMENTING the poor Haitian majority's desires for health, wealth and perfect-self expresion, Haitianist-reform-agenda, there will be no sustainable advancement in Haiti. (See references below).
http://www.cifalatlanta.org/workshops/partnerships/02072007/Agenda%20and%20invitees.pdf
Unfortunately, the Internationals and their IFI's keep doing the same things and expecting different results. Check out the list of coup d'etat invitees who the Internationals (UN/OAS/FOCAL) are plotting with to "educate" future Haitians.
The same private sector, morally repugnant, always-killing-with-impunity Haitian economic elites who have neither class, nor know how to rule anyone, including their selves.
The sub-contracted Haitians meeting with Mulet, Luis Moreno, Robert Greenhill, Peter Hakim, Peter Bell, Carl Braun, Reginald Boulos, Joe Clark of FOCAL, et al to continue the underdevelopment and containment in poverty and endless debt of Haiti.
http://www.cifalatlanta.org/workshops/partnerships/02072007/Agenda%20and%20invitees.pdf
These folks love their own ilk, don't they? Educational Outcomes? Let's see now:
What's the colonial blueprint: Conduct a foreign-financed-sponsored-and carried-out-coup d'etat. Call it "a popular uprising" with the complicity of the international media. Then, send in the UN as proxy army to slaughter resisters, rig elections for Boulos/Baker who can't even after all the political opposition has been slaughtered and divided, get ten percent of the popular vote. Send in the Boca Raton "technocrat regime" from Florida to fire supreme court justices and pack the judicial and police system with corrupt coup d'etat syncophants. Call drug dealer, like Phillip, "freedom fighter". Have Wolf Blizer interview him on CNN as "liberator." Remobilize the bloody Haitian army as "police." Reactivate FRAPH in the guise of Lame Timanchet and other san manman paramilitaries. Give the subcontracted Haitians three years tax break and the bloody Haitian army 10-years back pay, then cut the minimum wage in half....Close all the schools in the poor neighborhood. Require curfews and checkpoints. Rape, imprison and slaughter. Then, come abroad to tell their ilk of the wonderful job that the Internationals have done in Haiti and how the three piece-suited mafia families are ready to take the Senate positions they've gotten by the barrel of a gun and how Boulos and his "private sector", will work to "educate" future Haitians the way the elites have used their education.
Have we got it all? Now, we're educated in perversity. the perfidity of it all. The Machiavellian maliciousness. Yes indeed, coup d'etat folks attending this FOCAL group " The Role of the Private Sector in Improving Educational Outcomes in Haiti " in Atlanta, Georgia , you've captured our minds and hearts. That's forever.
Tout se lave men siye l a tè. Nou pakapab mete Ayisyen lan Neocon esklavaj ditou. (All is for nought)
Ezili Dantò
Feb. 5, 2007
Ezili Dantò's Note on all these meetings of the coup d'etat internationals (OAS/Canada/CIDA/FOCAL"IDB/WB et al) including this recent one entitled "Regarding the Private Sector in Improving Educational Outcomes in Haiti" held
Feb. 3 -4, in Atlanta, Georgia with Haiti's morally repugnant economic elites to"educate" future Haitians to further "develop" Haiti:
As we've maintained since the beginning of coup d'etat Haiti in 2004, those who destroyed democracy and justice in Haiti are not qualified to now talk about building democracy and justice in Haiti. Until non-coup d'etat Haitians are at the table where decisions over the majority's fate are made; until the poor folks affected are duly in the conversations with these deep-pocketed-profit-over-people-IFIs, their affiliates and subcontracted agents; until Haitians are the ones DESIGNING and IMPLEMENTING the poor Haitian majority's desires for health, wealth and perfect-self expresion, Haitianist-reform-agenda, there will be no sustainable advancement in Haiti. (See references below).
http://www.cifalatlanta.org/workshops/partnerships/02072007/Agenda%20and%20invitees.pdf
Unfortunately, the Internationals and their IFI's keep doing the same things and expecting different results. Check out the list of coup d'etat invitees who the Internationals (UN/OAS/FOCAL) are plotting with to "educate" future Haitians.
The same private sector, morally repugnant, always-killing-with-impunity Haitian economic elites who have neither class, nor know how to rule anyone, including their selves.
The sub-contracted Haitians meeting with Mulet, Luis Moreno, Robert Greenhill, Peter Hakim, Peter Bell, Carl Braun, Reginald Boulos, Joe Clark of FOCAL, et al to continue the underdevelopment and containment in poverty and endless debt of Haiti.
http://www.cifalatlanta.org/workshops/partnerships/02072007/Agenda%20and%20invitees.pdf
These folks love their own ilk, don't they? Educational Outcomes? Let's see now:
What's the colonial blueprint: Conduct a foreign-financed-sponsored-and carried-out-coup d'etat. Call it "a popular uprising" with the complicity of the international media. Then, send in the UN as proxy army to slaughter resisters, rig elections for Boulos/Baker who can't even after all the political opposition has been slaughtered and divided, get ten percent of the popular vote. Send in the Boca Raton "technocrat regime" from Florida to fire supreme court justices and pack the judicial and police system with corrupt coup d'etat syncophants. Call drug dealer, like Phillip, "freedom fighter". Have Wolf Blizer interview him on CNN as "liberator." Remobilize the bloody Haitian army as "police." Reactivate FRAPH in the guise of Lame Timanchet and other san manman paramilitaries. Give the subcontracted Haitians three years tax break and the bloody Haitian army 10-years back pay, then cut the minimum wage in half....Close all the schools in the poor neighborhood. Require curfews and checkpoints. Rape, imprison and slaughter. Then, come abroad to tell their ilk of the wonderful job that the Internationals have done in Haiti and how the three piece-suited mafia families are ready to take the Senate positions they've gotten by the barrel of a gun and how Boulos and his "private sector", will work to "educate" future Haitians the way the elites have used their education.
Have we got it all? Now, we're educated in perversity. the perfidity of it all. The Machiavellian maliciousness. Yes indeed, coup d'etat folks attending this FOCAL group " The Role of the Private Sector in Improving Educational Outcomes in Haiti " in Atlanta, Georgia , you've captured our minds and hearts. That's forever.
Tout se lave men siye l a tè. Nou pakapab mete Ayisyen lan Neocon esklavaj ditou. (All is for nought)
Ezili Dantò
Feb. 5, 2007
gwotoro- Super Star
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Jeu de rôle: le balancier
Re: Quel rôle peut jouer le secteur des affaires dans l’éducatio
Se pousa genyen moun ki pa vle dako ak anpil sam di sitou lè mwen kritike gouvenman ki dirije peyi ya pandan 50 lane ki sot pase yo.mEN SHAK MOUN GENYEN EKSPERYANS YO NAN LA VI.
menmsi youn moun ka repwoshe Paul magloire de tout bagay men fok ou rann li omaj tou paske nan adminstratyon peyi ya li pa kanmarad tout sa ki vinn deyè l yo.Mwen sonje ant 1950 e 1953 lè mwen finn pran sertifika mwen rantre Port-auPrince nan vil o Cap la selman Paul Magloire te kreye twa nouvo lekol e se ansyen profèsè tankou Jacques Georges ak Melory li te bay dirije de nan yo ki te bati sou youn teren devan lopital Justinyen an .Li te bati youn lot sant pou Vinsantyen yo epi li te kreye youn lekol tankou Eli Dubois pou ti jenn fi O kap.Li te rebati lekol ka frè yo fè li vinn pi modern.Mwen kwè a lepok ou te ka konte sou dwet youn men konbyen lekol prive ki te genywen o Kap pou klass prime ak sekondè yo.Men tande ki sa ki fet nan peyi ya pandan 50 lane ki sot pase yo.tandis ke popilatyon an double ,bidej edikatyon diminye paske politisyen ayisyen pou yo ba politisyen parey yo job deivise peyi ya nan youn paket ti depatman ki pa represante anyen.nou te genyen 5 koulyè ya nou genyen 10 epi 1/2 milyon ti moun pa ka al lekol.
Mwen parye ak youn moun kantite diplomat ke yap peye pou grate santi dwe triple pandan 50 lane ki sot pase yo.Men bagay ki fè nou nan eta nou ye. sa ki enpotan tankou edikatyon bon jan edikatyon ki fome moun ki pou pwodwi byen ak servis se pa sa nou okipe ,nou pito ap plede mete 8 Charles Oska nan youn lame ki te dirije pa youn Brigadye General nou vinn mete 8 nouvo genral men solda yo pa genyen remed lè yo malad pa genyen moyen lojistik menm pou nou fè kanpay kont 13 ti jenn gason.Nanpren lekol pou nou edike jenesse la api koulyè ya nou etonne ke peyi ya vinn twouve nan eta li ye. Alo lè mwen ap pale de lelit sankoutya eske se egri mwen egri. youn moun pat beswen fè gwo klass pou depi ou te genyen bon sans pou te wè depi lontan ke peyi saa se bak li ap fè bak.
menmsi youn moun ka repwoshe Paul magloire de tout bagay men fok ou rann li omaj tou paske nan adminstratyon peyi ya li pa kanmarad tout sa ki vinn deyè l yo.Mwen sonje ant 1950 e 1953 lè mwen finn pran sertifika mwen rantre Port-auPrince nan vil o Cap la selman Paul Magloire te kreye twa nouvo lekol e se ansyen profèsè tankou Jacques Georges ak Melory li te bay dirije de nan yo ki te bati sou youn teren devan lopital Justinyen an .Li te bati youn lot sant pou Vinsantyen yo epi li te kreye youn lekol tankou Eli Dubois pou ti jenn fi O kap.Li te rebati lekol ka frè yo fè li vinn pi modern.Mwen kwè a lepok ou te ka konte sou dwet youn men konbyen lekol prive ki te genywen o Kap pou klass prime ak sekondè yo.Men tande ki sa ki fet nan peyi ya pandan 50 lane ki sot pase yo.tandis ke popilatyon an double ,bidej edikatyon diminye paske politisyen ayisyen pou yo ba politisyen parey yo job deivise peyi ya nan youn paket ti depatman ki pa represante anyen.nou te genyen 5 koulyè ya nou genyen 10 epi 1/2 milyon ti moun pa ka al lekol.
Mwen parye ak youn moun kantite diplomat ke yap peye pou grate santi dwe triple pandan 50 lane ki sot pase yo.Men bagay ki fè nou nan eta nou ye. sa ki enpotan tankou edikatyon bon jan edikatyon ki fome moun ki pou pwodwi byen ak servis se pa sa nou okipe ,nou pito ap plede mete 8 Charles Oska nan youn lame ki te dirije pa youn Brigadye General nou vinn mete 8 nouvo genral men solda yo pa genyen remed lè yo malad pa genyen moyen lojistik menm pou nou fè kanpay kont 13 ti jenn gason.Nanpren lekol pou nou edike jenesse la api koulyè ya nou etonne ke peyi ya vinn twouve nan eta li ye. Alo lè mwen ap pale de lelit sankoutya eske se egri mwen egri. youn moun pat beswen fè gwo klass pou depi ou te genyen bon sans pou te wè depi lontan ke peyi saa se bak li ap fè bak.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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