FINANCEMENT SCOLARISATION GRATUITE Les Transferts moins malléables que les appel

FINANCEMENT SCOLARISATION GRATUITE
Les Transferts moins malléables que les appels


PORT-AU-PRINCE, 28 Mai – On doit s'attendre que les choses se passeront moins facilement avec les transferts qu'avec les appels téléphoniques.

Le président Michel Martelly a entrepris d'opérer un prélèvement sur les appels entrants ainsi que les transferts d'argent adressés par les compatriotes expatriés à leurs parents en Haïti, cela pour financer un programme de scolarisation gratuite devant entrer en application dès la prochaine rentrée scolaire qui a lieu désormais au mois de septembre. Ledit programme vise à atteindre 1,5 million d'enfants dans les 5 prochaines années.

5 cents sur chaque appel entrant et 1 dollar 50 américain par transfert dans les deux sens.

Aucune plainte n'a été enregistrée du côté des compagnies de téléphone qui sont toutes aujourd'hui de grosses entreprises privées. Ce sont par ordre chronologique de leur arrivée sur le marché haïtien la Haitel, Voilà, Digicel et Natcom (celle-ci résultant de la prise de possession de 60% des actions de la vieille compagnie nationale Teleco par une multinationale vietnamienne, la Viettel).

Facile donc de contrôler la situation avec 4 opérateurs téléphoniques puissants financièrement et solidement implantés.

Par contre au niveau des transferts, c'est tout autre.



Un argent difficilement gagné …

Précisons pour commencer : ce ne sont pas les compagnies ou maisons de transfert qui sont appelées à financer la scolarisation, ce sont nos compatriotes expatriés eux-mêmes sur l'argent qu'ils envoient à leurs proches en Haïti. Et de l'argent difficilement gagné en ces temps de crise économique aigue au pays d'accueil. Etats-Unis en tête.


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Il faudrait essayer de mieux les sensibiliser à cet égard. Nous n'avons pas l'impression que c'est le cas.

Ensuite, le président et son équipe (car ni l'Administration, ni les lois, encore moins le Parlement ne semblent avoir été interrogés à ce sujet) ont calculé de faire un prélèvement de 1 dollar 50 américain par transfert.

Cela voudrait dire que, quel que soit le montant du transfert, l'autorité compétente est chargée d'y prélever 1, 50 dollar.

Que ce soit un transfert de 100 petits dollars, ou un transfert de 50.000 dollars ou plus.

Aussi la réaction est immédiate: ce sont les petits qui vont trinquer.



Pourquoi pas un calcul en pourcentage? …

On entend d'ici les commentaires: En Haïti ce sont depuis toujours les petites gens qui supportent tout le poids de la charge fiscale.

Ce qui n'est pas faux. Au lieu de partir à la recherche des grosses fortunes, on pratique l'impôt direct. Donc ce sont le riz et le pois vendus au marché public qui supportent le gros de la fiscalité. Tandis que les parfums se glissent en cachette dans les valises au retour d'un week-end à Santo Domingo.

Aux Etats-Unis on se serait tout de suite souvenu du New Deal du président Roosevelt. Pourquoi au lieu d'un montant fixe sur tous les transferts, ne pas utiliser en effet la méthode du pourcentage. Un tarif dégressif au fur et à mesure que les revenus baissent. Au contraire, plus un transfert est gros, plus le prélèvement le serait aussi.

Mais à cela on peut répondre: est-ce que la fortune de celui qui achète un billet d'avion détermine le prix du billet?

D'accord, mais dans ce cas il faudrait que l'entité créée par le président Martelly pour gérer la scolarisation gratuite ne soit pas un organisme de l'Etat mais une entreprise privée ou semi privée!!!



Fonds national pour l'Education …

Le FNE (Fonds national pour l'Education) est-il un organisme public, semi-public ou une fondation? Une ONG? Où et sous quelle rubrique est-il enregistré? Ce n'est pas clair jusqu'à présent.

Si c'était une fondation, il ne s'agirait plus de prélèvement mais d'un don et celui-ci serait facultatif, volontaire.

Ce qui n'est pas non plus le cas. L'argent est prélevé d'office.

Mais on refuse d'admettre que c'est une taxe. En effet, si c'était le cas, il devrait atterrir au service central de la taxation, la Direction Générale des Impôts. Or ici la Banque centrale a pour mission de le reverser directement au FNE.

Dans une circulaire, la BRH (Banque de la République d'Haïti ou banque centrale) l'assimile à des 'frais' collectés pour services divers aux entreprises financières privées. Des frais vraiment spéciaux!



D'où proviennent les 2 milliards de dollars US? …

Mais la vraie raison pour laquelle on n'emploie pas une formule à la Roosevelt mais le prélèvement direct, c'est parce qu'on sait que la majorité des transferts sont de l'ordre de quelques dizaines ou centaines de dollars, pas davantage. Et que c'est leur addition qui arrive petit à petit jusqu'aux 2 milliards de dollars US que la diaspora (à en croire les statistiques de la Banque mondiale) envoie annuellement en Haïti.

Elémentaire, mon cher Watson. Mais dur à avaler. Du fait que ce soit en effet les plus petits qui en supportent la charge.

A cause aussi qu'aucune campagne de motivation ouverte n'ait été menée. Sinon les SMS si chers au candidat Martelly.

En tout cas, contrairement aux opérateurs téléphoniques qui sont incontournables, l'initiative soulève la grogne des compagnies de transferts. Pour la bonne raison (et c'est tout à fait compréhensible) qu'elle peut provoquer un net ralentissement de leurs activités, qui ne sont déjà pas au beau fixe en raison des difficultés économiques au pays d'accueil dont nos compatriotes expatriés sont parmi les premières victimes.



Sans utiliser les filières habituelles …

Un président haïtien avait tenté autrefois de contrôler les transferts (c'était le général-président Prosper Avril qui a dirigé le pays dans les années 1988-1989), automatiquement leur nombre avait diminué de manière drastique. Les gens avaient trouvé d'autres moyens pour faire parvenir le 'ti tchotcho' à leurs proches en Haïti sans passer par les filières habituelles.

Donc si l'on n'y prend garde, au lieu d'en tirer profit pour la scolarisation de nos enfants, on risque au contraire de provoquer un assèchement des transferts.

L'ironie est que ce soit les mêmes transferts qui paient déjà la scolarisation mais dans des institutions privées et de moins en moins performantes, tandis que l'initiative du président Martelly vise à en faire profiter davantage d'enfants et une éducation de meilleure qualité.

Mais dans ce domaine comme tout autre, il importe de bien préparer le terrain.



Haïti en Marche, 28 Mai 2011

Pourquoi nos compatriotes doivent payer 1.50 de frais pour scolarisation des enfants en plus du frais de transfert pour envoyer le petit chocho mensuel.Si j'avais encore des parents en haiti je trouverai un autre moyen pour faire parvenir mon argent à mes parents soit par l'envoi chaque 6 mois d'un montant ou par des personnes qui voyagent en haiti.On doit se rappeler que la valeur de la gourde fluctue proportionnellement avec la somme des transferts que les expatriés envoient en haiti.

Mezanmi! Kisa ki $1.50 sou yon transfè?

Se pa pou gran mèsi ke yo rele de seri de nèg "Ti Koulout"?

Pou $1.50 transfè pral diminye, oubyen y ap pase pa avyon. Komabo! Pito se yon lòt bagay ke w te di.

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Les Transferts moins malléables que les appels

PORT-AU-PRINCE, 28 Mai – On doit s'attendre que les choses se passeront moins facilement avec les transferts qu'avec les appels téléphoniques.

Le président Michel Martelly a entrepris d'opérer un prélèvement sur les appels entrants ainsi que les transferts d'argent adressés par les compatriotes expatriés à leurs parents en Haïti, cela pour financer un programme de scolarisation gratuite devant entrer en application dès la prochaine rentrée scolaire qui a lieu désormais au mois de septembre. Ledit programme vise à atteindre 1,5 million d'enfants dans les 5 prochaines années.

5 cents sur chaque appel entrant et 1 dollar 50 américain par transfert dans les deux sens.
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Un président haïtien avait tenté autrefois de contrôler les transferts (c'était le général-président Prosper Avril qui a dirigé le pays dans les années 1988-1989), automatiquement leur nombre avait diminué de manière drastique. Les gens avaient trouvé d'autres moyens pour faire parvenir le 'ti tchotcho' à leurs proches en Haïti sans passer par les filières habituelles.


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se komsi ou ta dim sa pa fè anyen si o lye mwen te konn peye 40 dola pou full tank mwen jodya mwen blije peye 41.50 ;yon epok kote enflatyon ap manje lajan moun san ke w pa wè sa w achte ak lajan nenpot ti montan genyen valè yo sou kou panye menajè ya.Mwen pa di pou moun pa voye lajan mwen di sim ta genyen paran an ayiti o lye mwen te voye lajan chak mwa men tap bat poum voyel chak 3 mwa.e sim ta jwen okasyon yon moun ki ap pral an ayiti mwen ta prefere voyel konsa pito.sim ka ekonomise 5 dola sou 100 dola ke map voye sa fè 5% mwen fè sou lajanm sa ke bank pa peye m nan kont kouran.tout jan w vire l se yon taks ke martelly mete sou dyaspora a.kisa nou jwen pou sa anyen ,mwen pa tande li monte taks sou reveni gwo boujwa yo non.Konbyen taks li mete sou bigio?eske li menm li diminye apwentman e frè per diem presidan ak premye Minis.konbyen li ogmante enpo lokatif an ayiti?Se nou ki konstituye welfare an ayiti e se nou li ap fè peye po kase ya.lèw ti koulout ou pa janm nan move zafè paske ou pa pt pi wo pase deyè w.poukisa yo pa reitre pos Premye Minis la ;olye de yon Palman bikameral poukisa yo pa aboli sena?se malere ki toujou ap kofre pou fè gwo zouzoun ak politisyen souse san pep la.san ke yo pa jwen anyen an retou.martelly te dwe komanse pa diminye apwentman gwo anploye leta; fèmen en pe anbasad e konsila initil.po kase ya se nou tout ki pou peye pou reparel se pa sel malere ki pou pote chaj la.Men anpil chaj pa lou se vre men se nou nout tout ki pou mete men pou chaj la pa lou.

Ou vle mete mo nan bouch mwen sa pa etonem non.sim ta di mwen se pov se pou bon dye ta pinim.men tou mwen panse ak moun ki ap trime di a 7 dola a lè ke pri tout bagay ap ogmante pou yo voye yon ti chocho an ayiti ki genyen pou yo peye mezon transfè ya lè fini ki gen pou peye yon lot 1.50 dola sou chak transfè li fè e chak fwa li rele ou byen yo relel.pouvwa dacha li ap diminye akos enflatyon epi yo mete yon lot taks sou li, se pou sa mwen di ke o lye de 1.50 sou chak transfè li te dwe pwogresif petet 50 santim sou 100 dola ,1.25 sou 150 dola, e 1.50 sou 200 dola.konsa moun ki genyen plis moyen ta peye plis e moun ki pi pov yo ki ap bat dlo pou fè bè ta peye mwens.kombyen yon moun peye poul voye 100 dola an ayiti jodya ?siposon li peye 3 dola chak mwa sa vle di chak ane li peye 36 dola pou 1200 dola kel voye sa vle di le peye 3% pou lajan kel voye ya ;si o lye de 3 dola li te kon peye koulye ya li vinn peye 4.50X12=54dola pou 1200 dola ki donk li vinn peye 4.5% sa ke la bank pa peye l sou lajanl ke li ekonomise ki donk martelly vinn rann enflatyon pi red pou ti malere ki ap touche 7 dolla 15 a lè yo nan florida..nou pa ka pa vle separe gato antre tout moun epi nou vle se malere ki peye po kase ya selman.

Monchè, sanble ke mwen p ap janm rich nan lavi m paske ekonomi ti bout chandèl sa yo, mwen pa ka fè yo.

Mwen pa wè rezon pou yon monnen konsa ta dwe progresif. Mwen te ka konprann sou lòt pi gwo bagay tankou lwa sou enpo sou revni ak lokatif, men pa sou $1.50 kanmenm.

Mwen pa kwè ke genyen moun isit lan ki voye lajan pi souvan an Ayiti pase m. Donk si genyen youn moun ke bagay saa pral afekte an patikilye konn se mwen. Men, lè mwen kalkile ke sa ap pran m tout yon lane anvan pou m ta peye anviwon 50 ou 60 dola ak nouvo tarif saa, pou yon bagay ki si enpòtan konsa, monchè sa p ap fè m mal vre. E mwen pa wè ki jan ke l pral fè yon lòt Ayisyen mal menm si ke moun saa t ap travay pou salè minimòm. Saa se mwen, tout moun pa oblije panse menm jan ak mwen.

Maximo a écrit:Thunder,

Gen de nèg se kolenkent andisi yo ye, se nomal pou yo ap kriye pou 1.50 dola e ki mele dada yo se ti ayisyen yo pa ka ale lekol.

Maximo,

Wou genyen rezon. Gade poukisa ke y ap plenyen. Men yo toujou pare pou lonje dwèt sou vwazen an ah ah ah!

Roseau fenk bay vrè definisyon konsèp ke yo rele "tilolism".