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Washington et les grandes compagnies pétrolières se sont battus contre PetroCari

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Message  piporiko Mer 1 Juin 2011 - 11:47


De nouveaux câbles divulgués par WikiLeaks révèlent:
Comment Washington et les grandes compagnies pétrolières
se sont battus contre PetroCaribe en Haïti

Par Kim Ives
Dans un câble diplomatique du 1er juin 2009 publié par WikiLeaks en décembre dernier, René Préval, qui a passé l’écharpe présidentielle à Joseph Michel Martelly le 14 mai, a été décrit par l’ambassadrice des É.-U., Janet Sanderson, comme « l’homme indispensable d’Haïti ».

Sanderson l’estimait « toujours modérément populaire et probablement le seul politicien capable d’imposer sa volonté sur Haïti, si telle est son intention ». Toutefois, « traiter avec Préval s’avère un défi, parfois frustrant et parfois fructueux, » poursuivait-elle. « Il se méfie du changement et soupçonne les intrus, même ceux qui cherchent sa réussite. »

Les soupçons de Préval quant aux « intrus » qui veulent sa « réussite » se sont avérés justifiés. À l’occasion des deux tours des élections présidentielles et législatives tenues en novembre et en mars, Washington est agressivement intervenu, écartant du scrutin de ballotage Jude Célestin, le candidat du parti de Préval, Inite (Unité), pour le remplacer par Martelly, un chanteur de konpa néoduvaliériste qui soutint haut et fort les coups d’État de 1991 et 2004 contre l’ancien président Jean-Bertrand Aristide.

À présent, les États-Unis ont été jusqu’à contester les élections législatives qui auraient donné à Inite le contrôle quasi total du Parlement, et de ce fait, l’approbation ou non du Premier ministre désigné par le président, le poste de l’exécutif le plus puissant d’Haïti. Avec l’appui des É.-U., les victoires d’Inite furent contestées dans 17 élections de députés et deux élections sénatoriales. Le Conseil électoral provisoire (CEP) a statué en faveur de seulement 15 contestations, laissant quatre sièges aux gagnants d’origine d’Inite. Les É.-U., refusent même de laisser passer ne serait-ce que cette légère et relative impertinence, ôtant les visas d’entrée aux É.-U., de six des huit membres du CEP

Comment « l’homme indispensable » d’Haïti est-il devenu superflu ? Pourquoi Washington est-il si effrontément intervenu dans les élections haïtiennes pour limiter le pouvoir du parti de Préval et écarter le candidat à la présidentielle d’Inite du ballotage ?

Des indices quant à la réponse se trouvent dans les câbles secrets de l’ambassade des É.-U., que le groupe de défense de la transparence WikiLeaks a mis à la disposition d’Haïti Liberté. Les câbles révèlent que les États-Unis ont été principalement irrités par les rapports qu’entretenait Préval avec Cuba et le Venezuela, où l’ancien président haïtien a été incapable de « s’empêcher d’exhiber une forme d’indépendance ou de désinvolture en transigeant avec [le président vénézuélien Hugo] Chavez », de pester Sanderson dans un câble du 2007.

L’agacement des É.-U. a débuté lorsque Préval a signé – le jour même de son inauguration – un accord pour rejoindre l’alliance PetroCaribe du Venezuela, en vertu duquel Haïti achèterait du pétrole en ne payant dans l’immédiat que 60 % au Venezuela avec le solde payable sur 25 ans à 1 % d’intérêt. Les câbles provenant de l’ambassade des É.-U. offrent une vue prenante sur la manière dont Washington a cherché à décourager, torpiller et saboter l’accord PetroCaribe, malgré ses avantages indiscutables, accord en vertu duquel le gouvernement haïtien « économiserait 100 millions de dollars US par année grâce aux paiements différés », tel que l’ambassade l’a elle-même reconnu dans un câble du 7 juillet 2006. Une analyse de la genèse de PetroCaribe et la réaction de l’ambassade en la matière offrent une piste pour comprendre l’acharnement mis par les É.-U. à appuyer la clique inféodée aux É.-U. de Martelly, plutôt que la coterie à deux faces de Préval.

Le ballon d’essai vénézuélien abattu

Le Venezuela a d’abord offert un accord PetroCaribe à Haïti sous le gouvernement de facto du Premier ministre Gérard Latortue, installé par Washington en mars 2004 après le coup d’État du 29 février contre Aristide. « Le gouvernement du Venezuela avait prévu l’envoi d’une équipe de négociation en Haïti (le moment exact n’est pas spécifié) pour négocier la vente de pétrole à un taux préférentiel via PetroCaribe, » rapportait le chargé d’affaires de l’ambassade, Timothy Carney, dans un câble du 19 octobre 2005. « À son retour d’un récent voyage au Venezuela, la ministre de la Culture et des Communications, Magali Comeau Denis confiait au chargé d’affaires qu’elle rapportait du pétrole vénézuélien avec elle en Haïti. »

Avant cette visite, Carney « et son conseiller économique avaient parlé avec le Premier ministre par intérim, Henri Bazin, qui affirmait que le gouvernement provisoire d’Haïti [GPH] était à la recherche de conditions préférentielles pour l’achat de pétrole du Mexique et du Nigeria, mais pas du Venezuela, n’a pas tardé à souligner ce dernier, » de poursuivre Carney. « Lors d’une conversation subséquente, le chargé d’affaires a réitéré les aspects négatifs d’un tel accord avec le Venezuela. Bazin a écouté et compris le message », que Washington verrait d’un très mauvais oeil tout accord pour du pétrole avec le Venezuela.

Pour s’assurer de s’être bien fait comprendre, « le conseiller économique a rencontré le 13 octobre un contact au ministère des Finances, qui a confirmé que le GPH ne prévoyait nullement prendre part à un quelconque accord PetroCaribe, » explique Carney. « Il a ajouté que notre message à Bazin a eu un effet : Bazin avait vu une ébauche des commentaires qui devaient être faits par le représentant d’Haïti au FMI [Fonds monétaire international], qui comprenait une vague référence à l’achat de pétrole du Venezuela à des prix préférentiels, et Bazin avait fait supprimer la phrase, le seul changement qu’il apporta au texte. » C’est le genre de réponse ultra-servile que Washington attendait d’un régime fantoche en Haïti.

Mais Carney avait compris que le Venezuela ne s’attendait pas vraiment à parapher un accord avec le gouvernement de facto de Latortue. « Nous soupçonnons que les récents efforts du Venezuela sont plutôt destinés à mettre la question à l’ordre du jour, et que les efforts plus sérieux de Chavez viendront après les élections, lorsqu’un nouveau gouvernement haïtien sera inauguré en février 2006, » conclut Carney.

Dans un câble du 7 novembre 2007, Carney remarque que « le GPH subit encore une pression pour convenir d’un accord avec le Venezuela » alors que « des organisations qui ont organisé des manifestations par le passé contre les prix élevés en Haïti ont publiquement sommé le GPH d’accepter l’offre du Venezuela de négocier un accord préférentiel. » Toutefois, Bazin rassure l’ambassade qu’« Haïti était loin de convenir un quelconque accord avec le Venezuela » et que « des discussions étaient plutôt en cours avec le gouvernement du Mexique pour obtenir un accord spécial de sa part pour les importations de pétrole ». (Le ministre des Affaires étrangères dominicain, Morales Troncoso, déclara à l’ambassadeur des É.-U. en République dominicaine et au sous-secrétaire d’État adjoint pour les Affaires de l’hémisphère occidental en visite, Patrick Duddy, que « le président du Mexique, Fox, proposait un ‘Plan Puebla Panama’ pour contrer le ‘PetroCaribe’ de Chavez », d’après un câble du 23 janvier 2006 de l’ambassade de Santo Domingo.)

René Préval fait son entrée et les problèmes émergent

Les élections présidentielles d’Haïti ont dû attendre jusqu’au 7 février 2006, et elles ont été remportées par René Préval. Même avant son inauguration du 14 mai 2006, Préval était manifestement soucieux d’apaiser les inquiétudes de Washington quant à se ranger du côté des adversaires sud-américains. « Il souhaite, une fois pour toutes, enterrer les soupçons dont il fait l’objet en Haïti, à l’effet que les États-Unis se méfient de lui, » rapporte l’ambassadrice Sanderson, alors nouvellement nommée, dans un câble du 26 mars 2006. « Il cherche à accroître son statut à domicile et sur la scène internationale par une visite réussie aux États-Unis. » Ceci était tellement important que « Préval a décliné des invitations de la France, de Cuba, et du Venezuela afin de pouvoir se rendre à Washington en premier », fait remarquer Sanderson d’un ton approbateur. Le nouveau président s’est donné beaucoup de mal pour infirmer la notion qu’il arborait quelque sympathie politique à l’égard des régimes socialistes d’Amérique latine. « Préval a des liens personnels étroits avec Cuba, du fait qu’il y a été soigné pour le cancer de la prostate, mais il a affirmé à l’ambassade qu’il gérerait les relations avec Cuba et le Venezuela uniquement pour le bénéfice du peuple haïtien et que celles-ci ne seraient fondées sur aucune affinité idéologique envers ces gouvernements. »

Cependant, en avril, peu après sa visite à Washington, Préval s’est rendu à La Havane; le résultat confirma les craintes de Washington. « Le président Préval a annoncé à la presse le 18 avril qu’Haïti se joindrait bientôt à l’initiative énergétique du président vénézuélien Hugo Chavez, PetroCaribe, » rapporte Sanderson dans un câble du 19 avril 2006. « Préval a fait cette annonce après son retour d’un voyage de cinq jours à Cuba, où il a discuté du sujet de PetroCaribe avec l’ambassadeur vénézuélien à Cuba. » Cependant, Sanderson a clairement indiqué que l’ambassade – sa « Mission » – n’abandonnerait pas sans se battre. « La Mission continuera d’exercer une pression sur Préval pour qu’il renonce à se joindre au PetroCaribe », écrit-elle. « L’ambassadrice rencontrera le conseiller spécial de Préval, Bob Manuel, aujourd’hui. Lors de réunions précédentes, il s’est montré réceptif à nos préoccupations et est conscient qu’un accord avec Chavez risque de causer des problèmes avec nous. » »

Dans un câble neuf jours plus tard, Sanderson reconnaît que « Préval subit une pression croissante pour apporter des changements immédiats et tangibles à la situation désespérée d’Haïti ». Elle souligne également qu’« en privé, Préval a exprimé aux représentants de l’ambassade un certain dédain à l’endroit de Chavez, et a tardé à accepter l’invitation de Chavez jusqu’à ce qu’il ait rendu visite à Washington et à plusieurs autres partenaires clé d’Haïti. Néanmoins, l’occasion de marquer des points politiques [avec le peuple haïtien] et de générer des revenus sur lesquels il aurait le contrôle s’est avérée trop belle pour la laisser passer ».

Les câbles de l’ambassade signalent toujours « l’indépendance » tel que celui dans lequel la possibilité qu’a Préval « de générer des revenus sur lesquels il aurait le contrôle » est décriée. Sanderson émet par la suite une mise en garde à l’effet que Préval serait en mesure « de réaffecter les 40 % qui auraient été dépensés pour du carburant à des projets de développement ‘présidentiels spéciaux’ » et que « nous nous méfions de la création d’une caisse présidentielle spéciale.... Nous encouragerons Préval à attribuer les fonds aux programmes existants », c’est à dire ceux financés par l’Agence de développement international du Département d’État des États-Unis (USAID) et, de ce fait, sous contrôle.

Dans un câble d’avril 2006, Sanderson fait allusion à une remarque, qu’elle articulera, un an plus tard, à l’effet que « Préval et compagnie exagèrent probablement leur aversion pour Chavez pour nous faire plaisir, mais Préval a toujours exprimé sa méfiance envers Chavez lors de conversations avec les représentants de l’ambassade qui remontent aux premiers stades de la campagne présidentielle en 2005 ».

En apparence, René Préval feint l’ignorance concernant le conflit hémisphérique entre les États-Unis et le Venezuela. « Un journaliste a demandé à Préval à son retour de Caracas s’il y aurait des ‘conséquences’ pour Haïti du fait qu’elle tisse des liens avec le Venezuela, que Washington perçoit de plus en plus comme une menace dans la région » , peut on lire dans le numéro du 3 mai 2006 d’Haïti Progrès. « Les problèmes entre les États-Unis et le Venezuela sont des problèmes que ces deux pays doivent résoudre eux-mêmes », répondit Préval. « Ceci n’a aucune incidence sur Haïti. » Ceci est manifestement faux. Dans un câble du 15 mai 2006, dans le cadre d’un portrait d’ensemble du président à présent inauguré, Sanderson souligne le fait que « malgré l’inconfort des États-Unis en regard des relations qu’il entretient avec Cuba et le Venezuela, Préval semble déterminé à exploiter ces relations pour ce qu’il peut en tirer ». Ce « pragmatisme » allait devenir la source de l’insatisfaction des É.-U. avec Préval.

Les grandes pétrolières s’en prennent au PetroCaribe en Haïti

Le 14 mai 2006, aussitôt après son inauguration, Préval convie la presse au Palais où il signe de manière ostensible l’accord PetroCaribe avec le vice-président vénézuélien José Vincente Rangel (« de toute évidence, la signature ... lors de l’inauguration le 14 mai était cérémonieuse... et la première expédition constituait une subvention, en sus de l’accord de prêt », écrirait par la suite Sanderson dans un câble du 10 août 2006.) Pourtant, près de deux années s’écoulent avant que le pétrole de PetroCaribe commence à couler en Haïti, à cause d’une myriade d’obstacles politiques et idéologiques. Le premier obstacle était que le Venezuela était tenu de fournir le pétrole à une société pétrolière d’État, qui n’existe pas en Haïti. Il a donc été proposé que le pétrole soit confié à Électricité d’Haïti (EDH), la compagnie d’électricité de l’État.

Michel Guerrier, directeur de l’unique entreprise de distribution de pétrole haïtienne, Dinasa ou National (qui appartient à l’homme le plus riche d’Haïti, Gilbert Bigio), a dit à l’agent chargé des affaires économiques qu’une « possibilité est que PetroCaribe vende le pétrole à Électricité d’Haïti... qui la vendrait à son tour aux quatre entreprises pétrolières qui ont pignon sur rue en Haïti: Texaco, Esso (a.k.a. Exxon), National (formellement Shell), et [l’entreprise française] Total, » selon un câble du 12 mai 2006. Guerrier affirmait également que PetroCaribe « est une bonne affaire pour le gouvernement haïtien » et « opinait que le gouvernement, dans le but de garder le contrôle absolu sur l’approvisionnement du marché du pétrole (il en contrôle déjà le prix), peut mettre fin aux arrivages aux trois semaines des pétroliers ne transportant pas du pétrole de Petro- Caribe ».

Sanderson, naturellement, s’opposa à cette idée, qualifiant EDH d’« entité publique inefficace et corrompue », tout en admettant que « le fait de faire passer le pétrole par EDH assurerait un approvisionnement suffisant en carburant pour alimenter les centrales électriques, sans avoir à compter sur les pétrolières comme un onéreux plan B ».

Il n’est pas surprenant que les trois pétrolières étrangères s’opposaient également au plan du gouvernement haïtien. Sanderson rapporte dans un câble du 17 mai 2006 que « la Dinasa, fournisseur de la pétrolière haïtienne, National, est la seule voix à s’élever en faveur de la proposition de Préval qu’EDH contrôle l’approvisionnement en pétrole. Les autres pétrolières internationales s’inquiètent de plus en plus – Texaco et Esso rencontreront sous peu l’ambassadeur – de ce qu’elles auront à acheter leur pétrole du gouvernement d’Haïti ». Pour le compte des compagnies pétrolières et contre les avantages évidents pour Haïti, Sanderson d’indiquer: « Nous continuerons d’exprimer nos préoccupations quant à l’accord PetroCaribe auprès des plus hautes instances du gouvernement... » Dans un câble du 1er juin, Sanderson rapporte que « les haïtiens on remarqué que... l’électricité s’est améliorée à Port-au-Prince depuis l’inauguration de Préval avec 6 à 8 heures par jour, habituellement tard dans la nuit jusqu’à tôt le matin dans les zones résidentielles », mais l’ambassade a continué à s’opposer à la livraison du pétrole vénézuélien.

Dans un câble du 7 juillet, elle affirme que le président de Dinasa Edouard Baussan lui a dit que « les trois compagnies pétrolières internationales en Haïti s’estiment mal informées sur le plan PetroCaribe d’Haïti et se méfient de l’incidence qu’aura PetroCaribe sur leurs opérations ». Baussan ne savait pas que « de son côté, l’ambassadrice avait rencontré des représentants d’ExxonMobil et Texaco (détenue par Chevron) », comme l’a expliqué Sanderson à Washington. « Les deux entreprises étaient soucieuses et curieuses quant à la façon que Préval comptait mettre en oeuvre le PetroCaribe. » Sanderson conclut en exprimant un voeu pieux : « PetroCaribe semble indéfiniment bloqué, et il est possible qu’Haïti n’ira pas de l’avant avec l’accord. Le premier et jusqu’à présent le seul navire, qui constituait une victoire mineure pour la campagne caribéenne du Venezuela et un signe concret de la part de Préval à ses électeurs qu’il apportera des changements, peut marquer à la fois le début et la fin de PetroCaribe en Haïti. »

Le pétrole vénézuélien commence à couler

Toutefois, ce n’était pas la fin, comme l’ambassade allait rapidement s’en rendre compte. Trois semaines plus tard, le 28 juillet, Sanderson allait devoir écrire que « le pétrole de PetroCaribe ... a finalement abouti sur le marché local. Le gouvernement haïtien

piporiko
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Message  Joel Mer 1 Juin 2011 - 13:12

Est ce que ,le nouveau gouvernement va prendre ses distances avec CUBA et le VENEZUELA dont l'aide était incommensurable pour HAITI.
Ce serait le premier coup que ce gouvernement apporterait au peuple haitien.

Joel
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Message  Invité Mer 1 Juin 2011 - 15:58

Triste que nous avons pas même une trace d'indépendance

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