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MENTOR ANTILLES ET MODERNITE

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MENTOR ANTILLES ET MODERNITE Empty MENTOR ANTILLES ET MODERNITE

Message  Edpoete Ven 17 Juin 2011 - 15:12

MENTOR DES ANTILLES

Même si les faits tires de la réalité di contexte international et des erreurs politiques commises par les dirigeants haïtiens ne le favorisaient et ne le favorisent pas, idéalement Haïti de par son ancienneté dans le cortège des nations, devrait être dans les Antilles, ce que l’Angleterre est dans la Couronne britannique ou le commonwealth.

Cela exigerait une seule condition fondamentale, a savoir A) l’adoption d’une attitude de discipline bien déterminée donnant refus catégorique a tout le monde de l’underground qui pousse les autorités comme gens a vouloir fonctionner en dehors du rail de la politique comme action qui s’écarte du politique comme pensée ou discipline.

Comme disait Edgar De la Selves, pour mériter l’estime il n’est pas nécessairement de faire de grandes choses, il suffit de les avoir tentées.

Allez les Haïtiens, tentez la chance de devenir le Mentor des Antilles, l’Angleterre de la couronne Britannique. La chance sourit aux audacieux. Osez convertir le devenir du peuple haïtien en un meilleur destin dans une meilleur avenue pour un plus riche et prometteur avenir. Tenter la chance, oser prendre le risque de devenir le mentor des Antilles équivaut au fait d’élever le statut de la Nation d’un barreau plus haut dans l’échelle de l’honneur, de la dignité, du respect, du mérite et de l’estime. Ce qui nous revient et convient en tant que première république noire du monde.

Tenter la chance, oser prendre le risque de devenir un mentor est aussi une attitude par laquelle nous chercherons en tant que peuple, humanité définie comme conscience éclairée par opposition a la brute, de nous élever au-dessous de nous même, au-dessus du monde fragile du primal vivere, de nous dépasser, de nous transcender, d’aller au-delà de nous de nous.

L’honneur ainsi conquise nous conférera le mérite réserve aux grands hommes qui ne s’enferment pas dans le petit cocon univers de son ventre pour remplir l’estomac juste dans le but d’atteindre la satiété ni pour contempler son beau nombril. Pas de temps pour s’amuser ainsi. Trop de chats a fouetté dans la réalité sociale, politique et économique.

Le premier pas a faire serait de divorcer avec la pensée cachée qui donne trop souvent des patriopoches ou opportunistes comme arrivistes incarnant le renard par la ruse et le truc
Comme seul moyen de faire de la politique, ou avec la pensée qui donne souvent naissance a des bourreaux ou despotes incarnant le lion (force) ou le tigre (cruauté). De 1804 a 2011, le renard, le lion et le tigre ne nous apportent rien de positif si bien que la nation ne fait que reculer, redresser, de guingois au point d’être mise sous la protection de la generosite internationale même quand l’aide n’est pas une potion mais un poison, un poisson vénéneux.

Nous sommes fatigue avec le poison et les poissons vénéneux que nous offrent des renards, des lions et tigres pour nous endormir. Nous l’essayons plus d’une centaine de fois, et de toutes les cent fois aucune ne marche pas, ne fonctionne pas. On nous dit que la Marmotte et l’abeille offre une potion comme ration, de meilleurs plats bien garnis, sanitaires, donc sécuritaires; nous aimerons y goûter. Je vous souhaite tous bon appétit, bonne digestion dans l’esprit de la marmotte et de l’abeille en l’honneur de la nation haïtienne et du peuple haïtien. Bonne chance. Tentez! Osez. Avek pasyans wou ap we trip foumi. Toutan kou pa koupe tet espere mete chapo. Jou ale jou vini, sezon chanje pou pote ane yon nouvo chaje bon nouvel.


FILLE DES ANTILLES
Surprise! Une image se projette sur la lentille
Magie! C’était la silhouette d’une fille
Splendeur! C’était une beauté des Antilles
Attraction! C’était une étoile qui scintille
Séduction! La magie fait vibrer la pupille

Magie! Fille des Antilles
Séduction! Beauté des Antilles
Magie! Ça fait vibrer la pupille
Attraction! Étoile qui scintille




FROMES DE PENSÉES


On peut ramener approximativement par économie intellectuelle pour le salut de la mémoire, tous les processus de la pensée humaine enregistré dans l’histoire de l’évolution des civilisations, de la société et de l’humanité sous quatre formes distinctes tenant compte de leurs natures différentes :

1) La pensée croisée : une approche linéaire ou directe selon laquelle un homme ou une groupe d’hommes impose son propre regard sur les autres réduits à l’obéissance sous l’influence de la force, de la coercition, de la persuasion, de la dissuasion, de la répression ou des représailles. Dans la pensée croisée, l’aveu du dominé ne compte pas. La pensée croisée incarne le lion ou le tigre

2) La pensée inter positionnelle ou symbiotique : renvoie à une approche qui se veut une démarche compréhensive ou réciproque où l’un ou chacun se met à la place de l’autre avant d’émettre son aveu sur son compte, ou de prendre des décisions qui le concerne. La pensée inter positionnelle cherche à comprendre l’autre de l’intérieur en se mettant à sa position pour entrer sans sa peau, son univers, pour mieux saisir sa réalité. Là on part des faits et non des présuppositions

3) La pensée triangulaire ou interceptionniste : une démarche ou une approche de l’esprit où les deux locuteurs se réunissent sur un troisième terrain neutre, déposent leurs bagages (aveux) sur une même table pour pouvoir mieux en discuter ou débattre. Mon cœur, mon âme et ma tête sont devant vous sur la table. Pas de spéculation ni présupposition sujette à des interprétations fausses. Chacun est à même d’être au courant de l’avis de l’autre. La pensée triangulaire incarne la franchise par opposition à la pensée cachée fondée sur la ruse ou le truc de l’esprit et fournit le terrain propice à l’entente, le compromis, la négociation

4) La pensée cachée ou scélérate : une démarche, une approche fondée sur la ruse où l’un cache ses vraies opinions profondes en émettant de fausses pour tromper, berner son adversaire. Une sorte de jeu de cache cache, du chat et de la souris, où chacun par sa ruse cherche à se montrer comme étant, le plus habile, le plus savant, le meilleur pour gagner le parti. La spéculation se marie à la psychologie en faisant aussi alliance à la flatterie du renard devant le corbeau. Tous ces trucs sont utiles pour percer le mystère du cœur ou de l’âme de l’autre ou de l’adversaire qui n’entend pas révéler à grand jour son secret qui sécurise ses intérêts personnels. Ici que le plus rusé, astucieux gagne. La pensée cachée incarne le renard par sa ruse.

FROMES DE VOCABULAIRES
On peut résumer les vocabulaires tirés de l’évolution historique de l’humanité à partir de quatre éléments :
1) La Cachette (secret) : connote l’idée de secret, de mystère qui renvoie aux époques où la société se laissait gouverner par la magie ou la religion
2) La Gâchette (main) : renvoie aux époques où l’État détrône la religion dans la gouvernance des sociétés et remplace la foi par la force qui sera mieux matérialisée par la flèche, l’arc, le fusil, le revolver. Mettre la main sur la gâchette.
3) Pochette ou mallette (fric) : aux périodes ou époques ou l’argent, le capital domine. Le règne de César
4) Gadgette (clic) : marque l’ère de la navigation par l’internet où l’on a le bout du monde avec nous à partir d’un seul clic.



CAUSE DU MAL

À fixer là où ne réside pas la cause
Nul ne peut espérer à l’avenue rose
Vouloir fixer le problème en dehors de la cause
Fantasme qui n’améliore ni arrange les choses

Pourquoi je dois épouser une cause
Sans avoir même une minute de pause
Quand après l’atteinte de la réussite
Je ne serai pas de ceux qui en profitent

Si je dois rester à jamais le laquais
Pour vivre non en cause mais en effet
La loi de la reconnaissance qui célèbre la fête
N’a pas une clause qui exige que je vis à la toilette

La maison si grande dispose assez de place
Pour contenir l’ensemble des têtes de la face
Si certains parmi eux demeurent tant malheureux
C’est la maison qui distribue qui fait un partage vicieux

Dans la maison s’il existe des cœurs malheureux
C’est que le patron ne fait pas un partage judicieux
Certains ont assez trop, d’autres trouvent trop peu
Comme Job et Lazare la maison pousse de miséreux

Non! Ce n’est pas tant qu’ils ont les bras paresseux
Qu’ils n’ont pas les cœurs vigoureux et courageux
C’est parce que le destin qui promet des avantages
N’éclaire point l’horizon ouvert à leur hommage

Parce que le destin qui distribue les ouvrages
Ne s’incline pas vers l’horizon de leurs avantages
Il se fonde sur des préjugés ensorcelant de discrimination
Où la victime vit sous le règne cruel de l’exploitation

Parce que le destin qui distribue les ouvrages
Ne s’incline pas vers l’horizon de leurs avantages
Il se fonde sur des préjugés ensorcelant de discrimination
Où la victime vit sous le règne cruel de l’oppression

Parce que le destin qui distribue les ouvrages
Ne s’incline pas vers l’horizon de leurs avantages
Il se fonde sur des préjugés ensorcelant de discrimination
Où la victime vit sous le règne cruel de la domination

Parce que le destin qui distribue les ouvrages
Ne s’incline pas vers l’horizon de leurs avantages
Il se fonde sur des préjugés ensorcelant de discrimination
Où la victime vit sous le règne cruel de la répression

Quand le sociologue met la main sur les failles
La magie des mots du poète met feu dans la paille
Pour réduire le destin en broussaille ou pagaille
Aussitôt le lion tient la manche des représailles

Quand le sociologue met la main sur les failles
La magie des mots du poète met feu dans la paille
Pour réduire le destin en broussaille ou pagaille
Aussitôt le lion tient la manche de la mitraille

Parce que le dé est pipé avant les semailles
Même si du système on connaît les ouailles
Non ne pourra jamais gagner la bataille
Car il condamne la critique en gros et détail

Parce que le dé est pipé avec grosse maille
Même si du système on connaît les ouailles
Non ne pourra jamais gagner la bataille
Car il condamne la critique en gros et détail

Parce que le dé est pipé avant les semailles
Même si du système on reste dans le rail
La balance trahira votre voix sans taille
Tu vivras toujours au statut de la caille

Même quand tu chantes pour apaiser les entrailles
Les goéties du système toujours te gouaillent
Pas de goguette ni ripaille car tu es la canaille
Peine et faim doivent te ronger comme à la tenaille

Si par hasard tu te retrouves aux fiançailles
Les goéties soupçonnent que tu viens du détail
Elles se tâchent de t’épier de l’ongle à l’émail

Malgré tout elles veulent te garder en Ville
Refusent que tu fuies, que tu partes en exil
Même si tu ne dois que te loger dans la toilette
Leur sens de dignité que tu es mieux que la bête

Si dans le temps qui se meut, qui passe où la vie s’agite
Tu constates que tu ne peux faire bouillir la marmite
Rappelle toi que la nature a été généreuse dès la naissance
Pour entretenir tous les vivants dans le train de l’existence

Si dans le temps qui se meut, qui passe où la vie s’agite
Tu constates que tu ne peux faire bouillir la marmite
Pense que Dieu a créé dans la nature tout en abondance
Pour entretenir tous les vivants dans le train de l’existence

Si tu constates que l’homme souffre de l’insuffisance
Alors que le voisin à côté se réjouit dans la bombance
Cherche pour voir s’il n’y a pas une cave de goéties
Qui envahissent l’existence pour saccager la vie

Si dans le temps sous le règne qui prévaut
Sous tes yeux surpris tu constates un défaut
Pense que la nature est immense générosité
Dont la source peut arroser toutes les destinées

Si dans le temps sous le règne qui s’érige
Sous tes yeux tu constates un estomac vide
Pense que la nature est un grand champ fertile
Pouvant fournir à tous, tout ce qui leur est utile

Si dans le temps sous le système en vigueur
Sous tes yeux tu constates des yeux en pleurs
Pense Dieu a fait la nature une riche fontaine
Dont le flux et reflux n’apportent que d’aubaine

Si dans le temps en perpétuelle motion
Sous tes yeux tu constates dans la maison
Que des individus se logent dans la toilette
Demande si la loi permet de changer cul en tête

Si dans le temps en perpétuelle motion
Sous tes yeux tu constates dans la maison
Que des démunis se nourrissent de la poubelle
Demande si la charogne est une ration nouvelle

Car Dieu a créé la nature en abondante source
Capable d’approvisionner toutes les bouches
Si l’un vit de déficience, l’autre de la bombance
N’impute pas le crime ni à la nature ni à la providence





DE PROMÉTHÉE
ESSAI DE SOCIOLOGIE DE NOTRE TEMPS
CHRONIQUE SOCIALE DE France
JOSEPH FOLLIET
LYON-TOUSSAINT 1950


Difficile aux hommes de comprendre leurs temps, car selon le mouvement naturel de la pensée, qui va du plus au moins connu, ils ramènent le présent au passé de leurs souvenirs ou de l’histoire.
Ils sentent leur temps, le respirent, le portent en eux, plus qu’ils ne le connaissent.

La difficulté s’accroît dans les époques révolutionnaires de changements brutaux et radicaux, où s’accélèrent les mouvements de la durée, précipitées en cataractes. Seul le retour à la tranquillité, le recul du jugement permet d’apprécier les transformations accomplies.



Guerre de 1914
Frontière sanglante entre deux mondes :
1) Un monde qui meurt
2) Un monde qui naît, avec ses
3) Observateurs, tels que esprits aussi divers que Arnold Toynbee, Daniel Halévy et René Guénon, faisant le constat
4) Une accélération de l’histoire sans précédent, avec étonnement
5) De Stendal devant l’œuvre prodigieuse de quelques décades semble naïf a`qui se réfère aux bouleversements effectués en moins de 30 années, avec allure intenable
6) Dépassés, débordés, entraînés par des courants vertigineux qu’ils suivent passivement comme les animaux qu’emportent sur une épave les grands eaux, nos contemporains en oublient de manifester une quelconque surprise. Pourquoi?
7) Pas de temps ni même la possibilité de réfléchir, pris par les exigences d’une action qui se mue en agitation, voire en frénésie, accaparés par les nécessités matérielles qu’impose la simple conservation de leur existence, d’où
Cool Cette accélération : 1) progrès technique déchaîné, qui va d’une telle allure que les hommes ont à peine le loisir de l’enregistrer, moins encore d’en supporter les conséquences. A peine ont-ils pris conscience des conditions nouvelles qu’elles retombent dans le passé pour faire place à d’autres 2) rétrécissement de la planète par le progrès des communications multiplie, intensifie, accélère les interactions des masses, des peuples et des cultures, 3) la réaction universelle suit presque instantanément l’action et provoque, à son tour, avec la même rapidité, des réactions nouvelles 4) la course de l’aviation engage avec le son, du même coup, avec le temps, prend valeur de symbole 6) La terre se rapetisse, le temps se rétrécit, l’histoire s’accélère.

L’homme moderne tel que Faust a troqué la sagesse contre un verre de jouvence où les barbons s’évertuent à rivaliser avec les coquebins; envoûtés par le désir de rester jeunes et prêts. Pourtant la sagesse humaine des vieux pourrait rendre service aux jeunes à la recherche des renseignements pratiques et une sagesse Nestor et Mentor, il transmettait les secrets et les mots de la tribu. Mais dans un monde qui prend à cœur de justifier le philosophe fluente d’Héraclite, l’expérience encombre au moins autant qu’elle sert, car elle perpétue un passé mort.

Quand aux jeunes s’ils vivent leur temps, s’ils le sentent dans leurs nerfs et leurs viscères, ils ne possèdent point encore assez de connaissance et de compétences pour le pénétrer, datant qu’il étale une complexité fourmillante à décoder les spécialistes même de l’histoire et de la sociologie.

Projetant leurs espoirs ou leurs vœux sur l’Avenir, ils s’imaginent connaître leur époque, les déceptions qui accueillent leurs projets se chargent de les déniaiser. De sorte qu’entre la vision stéréotypée des anciens, qui reclasse le présent dans les catégories du passé et les imaginations futuristes des jeunes, qui brouillent le présent et l’avenir, ce présent, qui seul importe, demeure inconnu ou mal connu


Substituer l’espoir à l’analyse


Les contemporains laissent aux histoires le soin de comprendre et de juger ce qu’ils ont fait, ainsi que jamais, quand l’histoire subit une loi d’accélération

Elle s’affole comme une locomotive lancée à toute vapeur dont le mécanicien s’évanouit. Elle emporte des voyageurs qui savent vaguement d’où ils viennent et croient savoir où ils vont, mais ne savent jamais où ils se trouvent. L’humanité présente ressemble au fou qui courait à toutes jambes. Un passant l’arrêta : «où allez-vous si vite ?» « Je ne sais pas, répond le maniaque, mais j’y vais vite!». Si bien que, plus l’histoire s’accélère, plus elle paraît déterminée par sa propre masse, échappant au libre arbitre des hommes. Naguère, les hommes faisaient l’histoire. Maintenant, l’histoire fait les hommes. C’est peut-être pourquoi le sens de l’histoire apparaît à certains comme un succédané du fatum, divinité inexorable et implacable.

Un minimum de connaissances claires s’impose et plus précises que le sens de l’histoire de l’histoire, deus ex machina du panthéon contemporain.

Il nous faut connaître notre temps, notre époque, exige le pont aux ânes de toute action efficace : rien ne sert de connaître le monde, il suffit de le transformer, clament les pragmatistes. Mais hélas!

1) comment changerez-vous ce que vous ne voyez pas!
2) Est-ce par une marche d’aveugles la nuit qui va se terminer dans le fossé?


Certes l’Action est outil de connaissance et, pour connaître le réel autrement que par des notions, il convient de se mesurer avec lui. Mais Un minimum de connaissances claires s’impose et plus précises que le sens de l’histoire de l’histoire, deus ex machina du panthéon contemporain.

À mon sens, le mal de la société moderne s’apparente au cancer comme maladie, ou pathologie de la multiplication des cellules




INDIEN
Train Précolombien
Funeste destin
Post colombien
Lugubre destin

Précolombien
Puisqu’on a trop, on vous enlève tout
Oh rapine! Quelle vie de chien!
Rien détrône l’Atout

Post colombien
Celui qui n’a rien, ne mérite d’avoir rien
Oh! Quelle vie de chien!
Atours réduits à rien

L’indien vit dans ce régime
De crime que Civilisation légitime
Oh! Cette vie qui convient
À la faune digne de chien

L’indien vit dans ce régime
De crime que Civilisation légitime
Mode de vie de l’indien
Où crime est maître du destin

Quand l’oreille se ferme aux cris de douleur
Pour ne pas voir les larmes de l’œil en pleurs
L’homme se dépouille de toute son humanité
Libre cours au trouble des âmes traumatisées

Quand l’œil ne voit pas le bout de l’existence
Que se meurt dans la trappe de la souffrance
L’homme se dépouille de son humanité
Libre cours au trouble des âmes traumatisées

Hélas! L’absurdité ne se lit pas l’œil de la victime
Qui subit les agressions criminelles du régime
Non, non! Aucune société lucide douée d’une claire conscience
Ne se montra solidaire au bourreau voulant détruire l’existence

Est-ce une loi quand l’étranger voisin
Vient dans la maison de son prochain
Fait et dicte la loi a toute la maisonnée
Loi qui doit a tous guidé la destinée

Loi qui dicte comment se coucher
Loi qui dicte quand se coucher
Loi qui dit quand se lever
Loi qui dit quand se promener

Loi qui dit comment fixer le lit pour dormir
Loi qui dit comment surtout quand rire
Quand on doit pisser dans la toilette
Interdit a tous de hocher la tête

Cette loi qui octroie au voisin force magnanime
Demeure-t-elle sur un tel toit un droit légitime
A quel titre quelqu’un venant droit de l’extérieur
Peut dicter la loi à tous les sujets de l’intérieur

Comment légitimer en droit un tel statut
Qui enlève tout aux résidents individus
Pour l’accorder a des étranger soit des intrus
Et souvent demeures totalement inconnus

Est-ce qu’il existe la loi des intrus
Qui octroie le droit aux inconnus
Si une telle loi existe sous le ciel
Sa nature n’incarne pas le bordel

Est-ce qu’il existe la loi des intrus
Qui octroie le droit aux inconnus
Si une telle loi existe sous le soleil
Ou la trouver pour jeter un coup d’oeil




L’ABSURDITE
L’Absurdité reste et demeure une grande pénombre
Qui ne se lit pas sur le visage des vieillards sombres
Acculés par la force des choses à l’aide sociale
Comme moyen de dernier recours! Salut social !

L’absurdité reste et demeure une compacte obscurité
Qui ne se lit pas sur la joue sombre des handicapés
Qui grossissent le rang de la lie dans la psychiatrie
Ayant l’aide sociale comme seul salut de leur vie

L’absurdité reste et demeure une masse de ténèbres
Qui ne se lit pas sur le front des assistés formant la plèbe
La classe des chômeurs, malades, inactifs, des invalides
Dont l’aide sociale comme salut garde leur âme placide

L’absurdité reste et demeure un gros nuage d’obscurantisme
Qui ne se lit point sur les victimes d’un système d’égoïsme
La classe formant la galère, la lie de la gang des invalides
Vivant à partir de l’aide sociale, le salut apaisant l’homicide

L’absurdité reste et demeure une ombre, un voile ténébreux
Qui ne se lit pas dans les yeux des grands accidentés miséreux
Formant la lie de la création, la chapelle des inactifs invalides
Dont l’aide sociale reste le salut qui arrête ou freine le suicide

Hélas! L’absurdité se lit dans l’idéologie précolombienne
Stipulant : «tu as trop, je t’enlève tout! Puis pas d’aubaine!»
Où la rapine prédatrice au quotidien
Consacre la routine de la vie de chien

Hélas! L’absurdité se lit dans l’idéologie post colombienne
Stipulant : «tu n’as rien tu ne mérites rien! Point d’aubaine»
Où l’égoïsme mercantile au quotidien
Célèbre la routine de la vie de chien

Hélas! L’absurdité se lit dans le système mis en place
Dont la monstruosité reste à l’humanité une menace
Dont le mouvement toujours mis en mode d’expansion
Oh! Horizons sans limite! Vitesse en toute accélération !

Hélas! L’absurdité se lit dans la logique sans limite
Sur une planète ayant une frontière qui la délimite
Hélas! L’absurdité se lit dans la logique «toute bouline»
Où tout se meut au rythme toujours accéléré de la machine

Hélas! L’absurdité réside dans la logique sans limite
Par laquelle tout se privatise au profit du capitaliste
Qui enlève à tous leurs propres moyens de production
Les forçant de se vendre en vivant à même la consommation

Hélas! L’absurdité réside dans la logique «toute bouline»
Où cerveau est réduit au robot et corps a la machine
Où l’exploitation vécue comme un supplice dans l’entreprise
Où tout se rentabilise à grand coup de profit qui se maximise

Hélas! L’absurdité ne se lit pas l’œil de la victime
Qui subit les agressions criminelles du régime
Non, non! Aucune société lucide douée d’une claire conscience
Ne se montra solidaire au bourreau voulant détruire l’existence

Hélas! L’absurdité se lit dans la face pleine d’audace
Osant un jour mettre un monstrueux système en place
Hélas! L’absurdité réside dans la tête de l’auteur du système
De celui qui cause le mal, à l’origine de tous nos problèmes

La façon que tu fixes ton lit pour te coucher à loisir
C’est la façon même que tu vas devoir aussi dormir
Si tu conçois l’humanité comme un astre en expansion
Attends que l’organe d’émotion arrive à son explosion

Tu conçois la courbe de ton bonheur, de ton allégresse
Dans la grande sphère de la performance et de la vitesse
Alors Apprends à emmagasiner toujours davantage de stress
Pour battre le record monial de la dépression et de la détresse


ART PLUS
La modernité doit sa naissance, son émergence
Au droit à la liberté jouissant de la prévalence
Remplaçant la suprême divinité de la providence
Qui dirigeait destin humain et son train d’existence

La révolution américaine en prélude inaugure
Vers l’exploit de la démocratique aventure
Tirant de l’abîme du néant, la souveraine existence
De la première nation conquérant son indépendance

Aussi par la prise spectaculaire et célèbre de la Bastille
La France reste la deuxième étoile qui pointe et scintille
Dans le monde de la souveraine liberté et existence
Où une nation nouvelle revendique son indépendance

La troisième révolution moderne qui célèbre sa victoire
Ne demeure pas moins Haïti, la première république noire
Sur une toute Petite Île figurant parmi les Grandes Antilles
Au sein des nations géantes et sous le feu des projectiles

Malheureusement la bourgeoisie a fini par changer la donne
En s’octroyant après, le droit absolu du statut de Patronne
Soit le maître exclusif gardant le monopole de la production
Acculant le peuple au régime destructeur de la consommation

Ainsi le droit finit par céder la place au capital, à César, l’argent
Pour établir le régime arrogant et fastueux de prestige et de rang
Oui! Le sang cesse son règne de la Noblesse et de la domination
Mais le capital le continue par le biais du profit garant des millions

La prédiction présomptueuse moderne faillit dans sa promesse
Le rêve du paradis sur terre par l’accumulation de la richesse
Ne venait pas à sa réalisation vue l’infimité de ses prouesses
On rate l’Eldorado! L’Exploitation n’a jamais bonne presse

Après quoi, on impute le tort, le mal, le blâme au Poète
Taxé de cigale libertine dont les hymnes gâchent la fête
Qu’on accuse d’être responsable, à l’origine de la paresse
En le condamnant comme auteur du crime de la détresse

Devant l’Économie qui lui attribue le statut de cendrillon
Il devient un moins qu’un brimborion, la lie de la création
Certes les vers de la Poésie n’ont pas les pieds assez puissants
Pour se convertir en profit ou produit rentable aux marchands

Mais l’insulte accentué de ridicule de l’Économie
N’importune point chez le poète la vague du dépit
Plus que le profit de l’argent qui le sous-estime
Le poète s’assume, se valorise en aimant ses rimes

Même si la fortune manque, fait défaut à son existence
La poésie lui procure sérénité garantissant l’assurance
Il mène son existence en quête du bonheur dans la modération
Cette vie qui est pour le poète divine célébration et constellation



CIVILISATION MODERNE

Ah! Cette civilisation qu’est la modernité
Qui dépouille la société de son humanité
Qui se met au service du ventre aspirant à la satiété
Qui se confie au quotidien à travers toute sa vanité

Ah! Cette civilisation qu’est la modernité
Qui dépouille la société de son humanité
Qui se met au service du ventre aspirant à la satiété
Qui se confie au quotidien à travers toute sa banalité

Ah! Cette civilisation qu’est la modernité
Qui dépouille la société de son humanité
Qui se met au service du ventre aspirant à la satiété
Qui se confie au quotidien à travers toute sa frivolité

Ah! Cette civilisation qu’est la modernité
Qui dépouille la société de son humanité
Qui se met au service du ventre aspirant à la satiété
Qui se confie au quotidien à travers toute sa fugacité

Ah! Cette civilisation qu’est la modernité
Qui dépouille la société de son humanité
Qui se met au service du ventre aspirant à la satiété
Qui se confie au quotidien à travers toute sa vélocité

Ah! Cette civilisation qu’est la modernité
Qui dépouille la société de son humanité
Qui se met au service du ventre aspirant à la satiété
Qui se confie au quotidien à travers toute sa fragilité

Ah! Cette civilisation qu’est la modernité
Qui dépouille la société de son humanité
Qui se met au service du ventre aspirant à la satiété
Qui se confie au quotidien à travers toute sa faillibilité

Où l’individu vit pour la machine
Où l’individu vit pour l’usine
Où l’argent, le capital, l’économie domine
La main d’œuvre dont le genou s’incline


Où l’individu vit pour la machine
Où l’individu vit pour l’usine
Où l’argent César et Crésus dominent
La main d’œuvre dont le genou s’incline

Pourra-elle briser la limite de la machine
Avec l’humanité qui sans cesse décline
Où plus le profit presse l’ouvrier qu’il s’accélère
Corrompt l’homme dans la société qui dégénère

Dans son accélération ira-t-elle vers un nouveau berceau
Ou vers le point de précipitation qui l’amènera au tombeau
À quel angle elle va freiner l’aventure de son expansion guerrière
Ou qu’elle va tout simplement recevoir le baiser fatal du cimetière

Non! je ne suis pas prophète pouvant prédire l’avenir
Mais je cultive la sagesse qui enseigne sur le devenir
Que : « tout qui vit, naît grandit et meurt, loi de la nature
L’entropie la dispose, la sagesse la saisit au prisme de la culture

Quand la souveraine ’idéologie précolombienne
Incarne le slogan : «tu as trop, je t’ôte tout! Plu d’aubaine! »
Quand la rapine prédatrice motive les malins esprits
Dont le ventre aspirant à la satiété courtise les génies

Quand la souveraine idéologie post colombienne
Incarne le slogan : « tu n’as rien, tu mérites rien! Zéro d’aubaine!
Quand l’égoïsme mercantile mobilise toutes les âmes
Dont le ventre aspirant à la satiété courtise les infâmes

Quand on réussit à mettre un monstrueux système en place
Qui fonctionne dans la peur à coup de criminelles menaces
Où le profit devient le monopole exclusif d’une classe
En privant tout idéal et tout moyen à la grande masse

Quand ce système s’accroche à la logique «sans limite»
Par laquelle tout se privatise au seul profit du capitaliste
Quand ce système s’accroche à la logique « toute bouline»
Où la société se meut au rythme accéléré de la machine

Quand l’humanité se prend pour l’Univers en expansion
Où la société comme un moteur se soumet à l’accélération
Quand l’homme s’entraîne à fonctionner comme la machine
Où il se dépouille de toute son humanité jusqu’à la racine

Alors la société dans le profit devenant une ultime fin
L’humanité n’a plus besoin de se donner un dessein
Puisque la fin sublime réside dans l’entreprise, l’usine
Et le moyen efficace se loge dans le robot, la machine

Ainsi le cœur humain répugne à toute purge morale
Malheur du pauvre, bonheur du riche, droit au mal
Ainsi l’âme humaine répugne à toute piqûre morale
Malheur du pauvre, bonheur du riche, droit au mal

Ainsi le cœur humain répugne à tout exorcisme moral
Malheur du pauvre, bonheur du riche, droit au mal
Ainsi l’âme humaine répugne à toute conjuration morale
Malheur du pauvre, bonheur du riche, droit au mal

Ainsi le cœur humain répugne à toute pilule morale
Malheur du pauvre, bonheur du riche, droit au mal
Ainsi l’âme humaine répugne à tout vaccin moral
Malheur du pauvre, bonheur du riche, droit au mal

Droit à la liberté des virus, droit à la licence des bactéries
Droit à l’égalité des microbes, droit suprême à la maladie
Malheur du pauvre, bonheur du riche, droit au mal
La vertu et vice, le bien et mal sont de valence égale

Hélas! La mort devient occasion de se libérer de toute charge sociale
Moins de bouche au service du ventre, plus grande sera l’assiette fiscale
La destruction devient salut, détient licence pour prêcher la vertu du mal
Le crime est permis surtout s’il peut multiplier le profit, la rente, le capital

Certes! Oui! Si la réalité est telle dans le contexte de la nature
Que le bien et le mal se reconnaissent dans l’humaine aventure
Mais rien ne prouve que l’homme doive se résigner à cette fatalité
Car l’Amour demeure le moyen par lequel se conserve l’humanité

Toute société qui se donne pour salut une conscience éclairée
Reconnaît que le bien et le mal n’appartiennent à l’animalité
Que la brute soumise à la loi de la jungle dans la faune, la forêt
Ne saisit point le sens de la destruction, du crime, du décès

Dans la guerre de tous contre tous qui dans la jungle prévaut
Dans l’assaut la bête ne saisit sens et profondeur des maux
Le lion doit courir plus vite que la gazelle pour assurer sa satiété
La gazelle doit courir plus vite que le lion pour ne pas être mangée

La sauvagerie ne garantit pas la sécurité ni la santé ni la moralité
Toutes les brutes de la faune vivent sous la loi de son instinct inné
Le salut de la bête réside dans ses pieds spécialisés pour la course
Ou dans ses cornes pour la défense qui toutes les attaques repoussent


La jungle ne dispose ni loi ni juge ni tribunal
Pour rapporter les abus afin de réparer le mal
Hélas! Le crime le meurtre se passe dans le muet silence
On subit l’assaut de la cruauté sans droit à la résistance

Dans le système planétaire où le soleil brille dans la voie lactée
La moralité n’appartient qu’aux vivants qui forment l’humanité
Dotée d’une conscience comme boussole pour guider son avenir
Un esprit dont la lumière se projette sur les détours du devenir

La vie humaine n’est pas le fruit ni de l’accident ni hasard
Dans la nature la chance contribue peu par ses normes étendard
La vie humaine a un rêve, un idéal, un but, un objectif, un dessein
Même si le destin ramène la vie du berceau au tombeau de la fin

Je ne suis pas sûr si la vie reste un destin tout programmé
Ni si l’existence se soumet à la loi de la chance, de la fatalité
La seule chose que je sais, l’humanité est consciente de son destin
Elle sait où elle vient, elle est, elle va même si futur reste incertain

Je ne suis pas sûr si la vie reste un destin programmé
Ni si l’existence se soumet à la loi de la chance, de la fatalité
Mais la sagesse humaine comme patrimoine tant renseigne sur la vie
Que tout qui vit, naît, grandit et meurt : loi universelle de l’entropie

La planète terre est ouverte à tous les vivants à tous les êtres humains
En particulier et surtout ceux qui sont conscients de leur divin destin
Le destin qui s’écarte d’égoïsme et revendique l’amour et le partage
Qui sanctionne le mal, le tort et revendique le bien comme héritage

L’humanité se conserve dans la vertu, le bien, la charité, donc l’amour
Dans le temps qui passe ou la vie se soumet au rythme fugitif des jours
A travers cette immense voûte ou la moralité demeure un sauvetage
Qui condamne la destruction, le crime, le mal, la violence, le carnage

Ici ce n’est nullement une révolte mais une invitation toute sage
Sur la nécessite impérieuse d’incarner un fort esprit de partage
Car le crime n’est jamais un lieu de salut sécurisant le voyage
Si ce n’est que la licence a l’agression, au vice, mal, carnage

Si certains en ayant trop pour assurer le train de l’existence
Vivent dans la démesure du luxe, du confort, de l’aisance
Et d’autres crèvent de faim, incapables de joindre les deux bouts
Réduits à demander pitié aux démons les forçant à incliner le genou

Preuve évidente et manifeste que la nature dispose tout a l’humanité
Pour vivre sans se détruire, dans le cercle de l’amour teinte de moralité
Preuve évidente et manifeste que la nature dispose tout pour survivre
Mais les hommes par égoïsme distribuent mal les ressources et les vivres

Quand la malsaine vanité du quotidien nous force à devenir criminel
L’histoire est la, qui manifeste la sagesse enseignant bien des modèles
Le ventre aspirant à la satiété nous invite à tout détruire pour se satisfaire
Mais la conscience étant lumière et boussole conseille toujours à bien faire



Maladie moderne
On m’a tellement ensorcelé avec la pression du profit
Que la dépression m’assoit au banc de la schizophrénie
Pour grossir le rang des assistés invalides
Pour former la masse de la lie des lucides

Le monde moderne soumis au rythme accélérant de l’Argent
M’a mis hors jeu, je ne suis pas élu de la ligue sélective du rang
Je dois vivre à même la générosité de la grande classe ouvrière
Avec laquelle je partage la souffrance sous la croix de leur calvaire

Si la schizophrénie affecte au travail la concentration
M’empêchant d’être élu de la main d’œuvre en motion
Le cerveau qui tourne souvent comme une manivelle
Peut toujours convertir le génie en astre qui constelle

Oh espoir! De la chaleur du jour au silence de la nuit
Je profite d’attirer les muses pour faire de la poésie
Je peux offrir à l’humanité une graine de sagesse
Pouvant lui inspirer partout la recette de l’allégresse

Aux esprits malins qui accusent de paresse
Tous les assistés sociaux dans la détresse
Je dirai qu’il est temps d’accuser votre scélératesse
Pour remplacer votre maladresse par la sagesse

Que je suis sociologue, du système je connais les failles
Que je suis poète ayant magie des mots pour la pagaille
Allumette en main je peux mettre feu à la paille
Transformant la jungle humaine en broussaille

Le sociologue connaissant du système les failles
Le poète dont la magie peut mettre feu à la paille
Ah! Il est temps arrêter d’ajouter l’insulte au ridicule
La vie n’est pas une bulle sur laquelle qu’on spécule

Pensez aux biens qu’on vous ôte dans tout qu’on privatise
À l’avantage du capitaliste, au profit égoïste de l’entreprise
Vous comprendrez la trame du fond de la ruse du système
Qui nous enfonce dans l’abîme nous ensorcelant de problèmes

Pourquoi accuser l’innocent du vicieux mal du crime
Est-ce pour mieux savourer le sang de la victime
Pourquoi accuser la victime du vicieux mal du crime
Est-ce pour ériger la violence en règne légitime

Pourquoi accuser l’innocent du vicieux mal du crime
Est-ce pour mieux savourer le sang de la victime
Pourquoi accuser la victime du vicieux mal du crime
Est-ce pour ériger la violence en régime légitime

Pourquoi accuser l’innocent du vicieux mal du crime
Est-ce pour mieux savourer le sang de la victime
Pourquoi accuser la victime du vicieux mal du crime
Est-ce pour ériger la violence en système légitime

Pourquoi accuser l’innocent du vicieux mal du crime
Est-ce pour mieux savourer le sang de la victime
Pourquoi accuser la victime du vicieux mal du crime
Est-ce pour ériger la violence en hégémonie légitime

Pourquoi accuser l’innocent du vicieux mal du crime
Est-ce pour mieux savourer le sang de la victime
Pourquoi accuser la victime du vicieux mal du crime
Est-ce pour ériger la violence en royauté légitime

Pourquoi accuser l’innocent du vicieux mal du crime
Est-ce pour mieux savourer le sang de la victime
Pourquoi accuser la victime du vicieux mal du crime
Est-ce pour ériger la violence en trône légitime

Pourquoi accuser l’innocent du vicieux mal du crime
Est-ce pour mieux savourer le sang de la victime
Pourquoi accuser la victime du vicieux mal du crime
Est-ce pour ériger la violence en puissance légitime

Pourquoi accuser l’innocent du vicieux mal du crime
Est-ce pour mieux savourer le sang de la victime
Pourquoi accuser la victime du vicieux mal du crime
Est-ce pour ériger la violence en pouvoir légitime

Pourquoi accuser l’innocent du vicieux mal du crime
Est-ce pour mieux savourer le sang de la victime
Pourquoi accuser la victime du vicieux mal du crime
Est-ce pour ériger la violence en autorité légitime

Pourquoi accuser l’innocent du vicieux mal du crime
Est-ce pour mieux savourer le sang de la victime
Pourquoi accuser la victime du vicieux mal du crime
Est-ce pour ériger la violence en chef prince légitime

Pourquoi accuser l’innocent du vicieux mal du crime
Est-ce pour mieux savourer le sang de la victime
Pourquoi accuser la victime du vicieux mal du crime
Est-ce pour ériger la violence en chef roi légitime

Crime non! Si le citoyen n’a pas droit à la vengeance
Au nom de l’humanité souveraine par la conscience
Nulle personne ne doit non plus cautionner la violence
Pouvant entretenir la spirale du crime en permanence

C’est l’Amour qui doit guider et régner en permanence
Qui procure à l’humanité sa pérennité, sa transcendance
C’est l’Amour qui doit à jamais tenir la gouvernance
Pour diriger à bon port la barque de l’existence

Si ce n’est que la méfiance, alors quel type de confiance
Que l’homme peut se faire à un régime de violence
Même si l’État doit avoir le privilège de son monopole
Violence ou crime n’est pour la vie jamais un symbole

L’armée en tant qu’institution suprême de toute société
Se définit non sous l’angle de la peur mais de la sécurité
Les dieux noirs se faisaient aimer pour le temple protégé
Et non pour le nombre de vie qu’ils savaient massacrer

Le sang de l’ami comme de l’ennemi est néfaste pour l’humanité
Plus on peut en causer moins, plus la vie reste un don plus sacré
Plus on manifeste du respect à l’endroit de la nature, de la création
La vie est une divine construction contraire à l’humaine destruction

Celui qui croit au vice du crime à la violence comme excellence
S’écarte de la loi naturelle et générale qui doit guider l’existence
Loi autant divine, sublime, suprême, magnanime qu’est l’Amour
Célébration de l’émotion au temps qui se meut au rythme du jour

Ah! Quand par ton argent, ta fortune ou ta richesse
Au rythme croissant du profit s’accélérant sans cesse
Que tu cherches à posséder, à conquérir toute la terre
Pour convertir le monde en bien dont tu restes propriétaire

Quand dans la course folle de l’argent, de la richesse
Tu gravis l’existence tout au sommet de l’allégresse
En cherchant à se rendre seul maître souverain de la terre
De l’humanité convertie en bien dont tu es propriétaire

Quand tu atteins le maximum de la dérivée de l’allégresse
Par le moyen souvent vicieux de la fortune, de la richesse
En cherchant de t’approprier de l’humanité, de la terre
Pour transformer tout en bien dont tu restes propriétaire

Dans le temps qui passe ne revenant pas à la vie aussi en fuite
Comment comptes-tu parvenir à rester là où tu habites
Quand la vie récuse l’infini comme limite
Préférant s’incliner au mortel sort qui l’agite

Quand tu consommes ton bonheur au point d’obsession
Comment comptes-tu par tes désirs refaire la moisson
Quand la vie récuse l’infini comme limite
Préférant s’incliner au mortel sort qui l’agite

Souvent nous recherchons à travers les nuages du ciel
La solution des problèmes qui nous trappe et martèle
Alors que cette solution réside à nos pieds sur la surface
À même la terre à notre propre portée, à notre en face

On définit l’individu dans l’optique de la vocation de l’entreprise
En lui imposant des responsabilités solidaires à une expertise
La seule façon moderne d’exercer une emprise exercée
Sur le cours de la vie, de l’existence, de la destinée

On définit l’individu dans l’optique de la vocation de l’entreprise
En lui imposant des responsabilités solidaires à une expertise
La seule façon moderne d’exercer une maîtrise exercée
Sur le cours de la vie, de l’existence, de la destinée

La profession certifiée nous garantit diplôme et compétence
Il est beau de rendre service au bureau pour assurer son existence
Mais quand le malheur nous frappe en nous soumettant à son égide
Aussitôt vous devez grossir le rang de la lie que forment les invalides

Rendu à ce point, le salut ne peut provenir du génie salvateur
Car le savant ne pèse pas plus que l’acrobate ou l’habile marcheur
Le costaud débrouillard comme bon, grand gaillard de vient le remède
Le génie dont le corps atteste lenteur ne convient point au modèle

Le capital qui exige toujours plus de profit est une chose qui se brasse
Dans la vie en continuelle fuite dans le temps qui se meut et qui passe
Que la révolte contre le système vous procure l’arme pour sa chasse
L’indifférence des riches veut que le chien aboie, la caravane passe

Pourquoi le gaillard qui fonctionne bien en Martinique ou Domincanie
Demeure en occident un handicapé, raté, ou échec certifié de maladie
Au point qu’il est mis au rancart dans le grand silence d’une psychiatrie
Ayant l’aide sociale étant le moyen de derniers recours au salut de sa vie

Hélas! Quand on veut tuer son chien le maître cruel l’accuse de rage
Et Dans la frénésie de la condamnation nul ne peut freiner le carnage
L’homme au pic de l’égoïsme a toujours rendu culte au profit
Dont la hantise le prédispose toujours à massacrer des vies

Souvent des gens qui pensent raisonnent même à la perfection
Ne sont plus bons pour l’usine, l’entreprise devenue religion
Pourquoi la modernité définit le citoyen par la performance
Demeurant parfois contraire à la raison comme à la conscience

En effet l’ouvrier qui travaille pour un salaire dans l’usine
N’a pas besoin de penser où il vient, vers où il s’achemine
Il suffit d’arrimer sa vie au rythme accélérant de la machine
Pour jouir du quotidien sous le grand soleil qui l’illumine

Est-ce que la force qui performe dispose d’une boussole
Ou d’une lumière pouvant guider nos pas sur le vaste sol
Est-ce que l’homme peut survivre encore par ses seuls membres
Dans la trahison de l’humanité, faute de conscience aux membres

Si la machine continue sa motion dans la course des âges
Si l’économie progresse en s’accélérant toujours davantage
Où elle va s’arrêter pour empêcher son inévitable explosion
Quand tout système porte en son sein le germe de sa destruction

Si l’économie progresse en s’accélérant toujours davantage
Dans le temps qui passe au grand mépris de l’usure par l’âge
Où elle va s’arrêter pour empêcher son inévitable explosion
Quand tout système porte en son sein le germe de sa destruction

Peut-on continuer l’aventure folle avec autant de frénésie
Sans penser au risque fatal que doit affronter l’économie
Quel règne ayant son berceau qui ne tend vers le tombeau
La fleur qui s’éclot doit se clore malgré l’attraction au beau

Le matin arrive avec son cortège devant toucher à son déclin
La vie aussi sublime qu’elle soit est un destin sans lendemain
Rythme pression! Pression trop forte pour mon jeune cœur
Aurai-je la chance de pouvoir goûter au grand jour du bonheur

Peut-on continuer l’aventure folle avec autant de frénésie
Sans penser au risque fatal que doit affronter l’économie
Dans ce monde de vitesse livré au soin suprême des gaillards
Où la béatitude du reste est confiée à la vaine fragilité du hasard

La maladie en ce qu’elle comporte comme détresse
Devient lieu de féconde spéculation de toute adresse
Non pas pour apporter une solution qui sécurise l’existence
Mais pour passer sauveur qui doit apporter la délivrance

La maladie en ce qu’elle comporte comme détresse
Devient lieu de féconde spéculation de toute adresse
Non pas pour apporter une solution qui protège l’existence
Mais pour passer sauveur qui doit apporter la délivrance

La maladie en ce qu’elle comporte comme détresse
Devient lieu de féconde spéculation de toute adresse
Non pas pour apporter une solution qui améliore l’existence
Mais pour passer sauveur qui doit apporter la délivrance

Quel salut! Hélas! Un sauveur qui veut devenir maître, Patron
Certifié légalement pour profiter du jeu cruel de l’exploitation
Pour profiter du malheur de la victime, sans scrupule ni gène
La catastrophe devient pour ces sauveurs, occasion d’aubaine

Si on veut tout capitaliser même la peine
Pour rentrer des millions par centaines
Rien que pour mieux rentabiliser l’entreprise
Rien que pour que le profit se maximise

Combien de temps la comédie va durer encore
Ce monde où le travail reste un lassant transport
Où la colonne fléchit et le genou s’incline
Au rythme toujours accélérant de la machine

Est-ce que qu’on va sacrifier le monde de la main d’œuvre
Dans l’usine accomplissant son monstrueux chez d’œuvre
Où le cœur humain se modèle ou se moule au robot
Dans la routine quotidienne du métro boulot dodo

Ou qu’on va laisser aller le système librement à sa ruine
Dont la force incline le régime vers le précipice de l’abîme
Dans l’attente effrontée que tout s’améliore
Que le soleil nous versera toujours son décor

Ou qu’on va laisser tourner tout et tout au gré de la machine
Dont la force incline le régime vers le précipice de l’abîme
Dans l’attente effrontée que tout s’améliore
Que le soleil nous versera toujours son décor

À cette souffrance qui accuse les millions
Non je n’ai pas remède pour apporter guérison
Le mal funeste et moderne dont souffre la société
Ne concerne pas une classe mais toute l’humanité

Ce n’est pas un membre du corps qui est malade
Mais le cœur affectant l’ensemble battant la chamade
Au point que les organes en tout temps s’entrechoquent
À toute entente virant à la collusion qui nous provoque

Choc! Un ami laisse tomber au creux de mon ouïe
Que je critique avec une viscérale aversion extrême
Du seul fait que je n’arrive pas à m’adapter au système
Seul motif de m’acharner sur ma cible avec frénésie

En réponse à ces aveux qui m’accusent de la paresse
Je dresse en leur honneur le grand buste de la sagesse
En mettant en lumière l’expérience du temps passe
Et le quotidien à travers ce qu’il cache de vanité

Rome avait grimpe la courbe de l’empire a la cime
Mais rien que pour retourner à la base à même l’abîme
Autrefois avec faste elle célébrait sa hautaine grandeur
Mais hier elle a constate son déclin dans le déshonneur

Partout dans la nature une loi universelle demeure
L’entropie veut que tout qui vit, naît grandit et meurt
Que tout vivant dont l’acte de naissance attribue un tombeau
Doit se soumettre au destin fatal qui l’attire vers le tombeau

Certes ces critiques traduisent bien un malaise
Comme je soupçonne la société à bord de la falaise
Mais j’ai vécu mon angoisse non avec obsession
Mais avec l’espérance qu’un jour surgira la solution

Au drame du malheur l’homme cherche de solution
L’instinct de conservation est contraire à la destruction
Voila une belle raison pour moi de vivre dans la gaieté
Car je crois fermement dans la bonté de l’humanité

Tu t’amuses comme un vieux fou qui se défoule
Depuis l’employeur passant par le capital a la moule
Ainsi dans tes délires chimériques tu vois que l’usine
Soudain s’incline vers l’abîme, se penche vers la ruine

Au lieu de spéculer sur des fredaines de folles vanités
Qui te hantent l’esprit violemment agité tant obsédé
Des ruminer des bagatelles n’existant pas dans la réalité
Pourquoi ne cherches-tu tant à réussir à bien t’y adapter

L’adage dit que le temps perdu ne se rattrape jamais
Alors cesse donc de convertir vos bonheurs en abcès
Puisque le présent t’offre tant d’occasion d’opportunités
Il serait beaucoup de chercher toujours à en profiter

Tu ne gagneras jamais ni le capital ni la boutique
Avec l’arme par laquelle tu lances tes critiques
Comme la vie se soumet au temps qui passe
Le chien aboie mais toujours la caravane passe

Cesse donc d’épuiser la batterie de ton énergie
Dans des choses futiles ne rapportant pas de profit
Quand viendra le moment nécessaire de la recharger
Seule la frustration sera compagne de ta destinée

Cesse donc d’épuiser la batterie de ton énergie
Dans des choses futiles ne rapportant pas de profit
Le temps c’est de l’argent dans sa course accélérée
Seule la frustration sera compagne de ta destinée

En réponse à ces aveux qui m’accusent de la paresse
Je dresse en leur honneur le grand buste de la sagesse
En mettant en lumière l’expérience du temps passe
Et le quotidien à travers ce qu’il cache de vanité

Quand l’oreille se ferme aux cris de douleur
Pour ne pas voir les larmes de l’œil en pleurs
L’homme se dépouille de toute son humanité
Libre cours au trouble des âmes traumatisées

Quand l’œil ne voit pas le bout de l’existence
Que se meurt dans la trappe de la souffrance
L’homme se dépouille de son humanité
Libre cours au trouble des âmes traumatisées






CAUSE DU MAL

À fixer là où ne réside pas la cause
Nul ne peut espérer à l’avenue rose
Vouloir fixer le problème en dehors de la cause
Fantasme qui n’améliore ni arrange les choses

Pourquoi je dois épouser une cause
Sans avoir même une minute de pause
Quand après l’atteinte de la réussite
Je ne serai pas de ceux qui en profitent

Si je dois rester à jamais le laquais
Pour vivre non en cause mais en effet
La loi de la reconnaissance qui célèbre la fête
N’a pas une clause qui exige que je vis à la toilette

La maison si grande dispose assez de place
Pour contenir l’ensemble des têtes de la face
Si certains parmi eux demeurent tant malheureux
C’est la maison qui distribue qui fait un partage vicieux

Dans la maison s’il existe des cœurs malheureux
C’est que le patron ne fait pas un partage judicieux
Certains ont assez trop, d’autres trouvent trop peu
Comme Job et Lazare la maison pousse de miséreux

Non! Ce n’est pas tant qu’ils ont les bras paresseux
Qu’ils n’ont pas les cœurs vigoureux et courageux
C’est parce que le destin qui promet des avantages
N’éclaire point l’horizon ouvert à leur hommage

Parce que le destin qui distribue les ouvrages
Ne s’incline pas vers l’horizon de leurs avantages
Il se fonde sur des préjugés ensorcelant de discrimination
Où la victime vit sous le règne cruel de l’exploitation

Parce que le destin qui distribue les ouvrages
Ne s’incline pas vers l’horizon de leurs avantages
Il se fonde sur des préjugés ensorcelant de discrimination
Où la victime vit sous le règne cruel de l’oppression

Parce que le destin qui distribue les ouvrages
Ne s’incline pas vers l’horizon de leurs avantages
Il se fonde sur des préjugés ensorcelant de discrimination
Où la victime vit sous le règne cruel de la domination

Parce que le destin qui distribue les ouvrages
Ne s’incline pas vers l’horizon de leurs avantages
Il se fonde sur des préjugés ensorcelant de discrimination
Où la victime vit sous le règne cruel de la répression

Quand le sociologue met la main sur les failles
La magie des mots du poète met feu dans la paille
Pour réduire le destin en broussaille ou pagaille
Aussitôt le lion tient la manche des représailles

Quand le sociologue met la main sur les failles
La magie des mots du poète met feu dans la paille
Pour réduire le destin en broussaille ou pagaille
Aussitôt le lion tient la manche de la mitraille

Parce que le dé est pipé avant les semailles
Même si du système on connaît les ouailles
Non ne pourra jamais gagner la bataille
Car il condamne la critique en gros et détail

Parce que le dé est pipé avec grosse maille
Même si du système on connaît les ouailles
Non ne pourra jamais gagner la bataille
Car il condamne la critique en gros et détail

Parce que le dé est pipé avant les semailles
Même si du système on reste dans le rail
La balance trahira votre voix sans taille
Tu vivras toujours au statut de la caille

Même quand tu chantes pour apaiser les entrailles
Les goéties du système toujours te gouaillent
Pas de goguette ni ripaille car tu es la canaille
Peine et faim doivent te ronger comme à la tenaille

Si par hasard tu te retrouves aux fiançailles
Les goéties soupçonnent que tu viens du détail
Elles se tâchent de t’épier de l’ongle à l’émail

Malgré tout elles veulent te garder en Ville
Refusent que tu fuies, que tu partes en exil
Même si tu ne dois que te loger dans la toilette
Leur sens de dignité que tu es mieux que la bête

Si dans le temps qui se meut, qui passe où la vie s’agite
Tu constates que tu ne peux faire bouillir la marmite
Rappelle toi que la nature a été généreuse dès la naissance
Pour entretenir tous les vivants dans le train de l’existence

Si dans le temps qui se meut, qui passe où la vie s’agite
Tu constates que tu ne peux faire bouillir la marmite
Pense que Dieu a créé dans la nature tout en abondance
Pour entretenir tous les vivants dans le train de l’existence

Si tu constates que l’homme souffre de l’insuffisance
Alors que le voisin à côté se réjouit dans la bombance
Cherche pour voir s’il n’y a pas une cave de goéties
Qui envahissent l’existence pour saccager la vie

Si dans le temps sous le règne qui prévaut
Sous tes yeux surpris tu constates un défaut
Pense que la nature est immense générosité
Dont la source peut arroser toutes les destinées

Si dans le temps sous le règne qui s’érige
Sous tes yeux tu constates un estomac vide
Pense que la nature est un grand champ fertile
Pouvant fournir à tous, tout ce qui leur est utile

Si dans le temps sous le système en vigueur
Sous tes yeux tu constates des yeux en pleurs
Pense Dieu a fait la nature une riche fontaine
Dont le flux et reflux n’apportent que d’aubaine

Si dans le temps en perpétuelle motion
Sous tes yeux tu constates dans la maison
Que des individus se logent dans la toilette
Demande si la loi permet de changer cul en tête

Si dans le temps en perpétuelle motion
Sous tes yeux tu constates dans la maison
Que des démunis se nourrissent de la poubelle
Demande si la charogne est une ration nouvelle

Car Dieu a créé la nature en abondante source
Capable d’approvisionner toutes les bouches
Si l’un vit de déficience, l’autre de la bombance
N’impute pas le crime ni à la nature ni à la providence


























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