Le Prix de l’échec
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Le Prix de l’échec
Le Prix de l’échec
L’objet de cette note est de montrer que la mainmise des ONG internationales, de l’international, en général, sur Haïti, n’est pas le fruit du hasard. C’est le prix payé pour la gestion malhonnête, la gabegie administrative, la mauvaise gouvernance, la mauvaise foi, le désordre de nos dirigeants au cours des dernières décennies. Les mêmes dirigeants qui montent leurs grands chevaux pour dénoncer la perte de souveraineté nationale. Dans un pays où nous avons tendance à tout prendre à la légère, il est important de rappeler le prix de l’échec : « There is no free lunch. You have bad behavior, poor governance, you’ll pay. In 5, 10, perhaps 25 years, but you’ll pay ».
Généralement, l’on parle d’échec lorsqu’on rate les objectifs, ou que l’on obtient de mauvais résultats par rapport à certaines normes, ou à ce qui est attendu normalement, aux points de vue social, économique, politique, moral, international, etc. Ceci est vrai pour un individu, une famille, une organisation, une entreprise, une Institution ou un service à l’intérieur d’une Institution, voire même un État, etc.
L’échec renvoie à une mauvaise performance, à un mauvais rendement, et s’assimile alors soit à de l’inefficacité et/ou à de l’inefficience, soit à des pertes. Dans le cas contraire, l’on parle de réussite.
Dans certains cas, lorsqu’un système accumule des échecs répétés, sur une longue période, il se retrouve en déséquilibre de long terme, et selon la science de la gestion, une telle situation rendrait le système non viable et amènerait irrémédiablement sa perte ou sa disparition à terme. Normalement, lorsque l’équilibre d’un système, quel qu’il soit, est rompu temporairement, le système, à travers ses mécanismes de régulation interne et de résolution de conflit, va tendre ou travailler à retrouver l’équilibre, ou encore s’engager dans une quête vers l’équilibre. De sorte qu’une situation de déséquilibre de long terme serait exceptionnelle et anormale.
Des causes d’échec
L’échec d’une entité peut être causé par des facteurs divers, extrinsèques ou intrinsèques, ou par sa capacité de composer avec ou de gérer ces facteurs. En effet, les facteurs extrinsèques, d’ordre environnemental, contextuel (politique, économique, social, technologique, international/régional, compétitif, commercial[1], etc.), sont souvent à l’origine de menaces, ou d’une situation de risque systématique, donc incontrôlable. La survie d’une entité dépend alors de sa capacité de s’adapter à l’environnement externe. Cette capacité d’adaptation est déterminée par les facteurs internes, eux-mêmes liés à des caractéristiques intrinsèques, propres à l’entité, pouvant l’affecter profondément, à savoir : la clarté de la vision, de la mission, le niveau des ressources, la qualité du management et de la gouvernance (légitimité, crédibilité, qualification des dirigeants, maîtrise des processus de gestion, application de mécanismes administratifs, gestion de l’information, etc.). Au niveau interne, l’absence de vision et de mission claire, la faiblesse des ressources, l’absence de leadership et la mauvaise foi des dirigeants, une gestion déficiente, constituent autant de causes pouvant amplifier les incapacités d’adaptation à l’environnement externe, et mener à des dysfonctionnements, à des situations d’inefficacité et d’inefficience, à la gabegie administrative et au désordre, bref à l’échec.
Des indicateurs d’échec
Qu’il s’agisse d’un individu, d’une famille, d’une organisation, d’une entreprise, d’une Institution ou d’un service à l’intérieur d’une Institution, d’un État, certains indicateurs permettent de reconnaître rapidement une situation d’échec.
Un individu qui échoue sa vie professionnelle, qualifié de « raté », peut être reconnu à partir de l’un des indicateurs suivants : décrochage scolaire ou académique, chômage, accoutumance à la drogue, vagabondage, mendicité, pas de domicile fixe ou dépendance des parents malgré un âge adulte avancé, etc.
La mauvaise performance d’une entreprise peut être appréciée à travers certains paramètres tel que : pertes d’exploitation croissantes, baisse constante du chiffre d’affaires et de parts de marché, sur plusieurs exercices fiscaux, baisse de la valeur des actions sur le marché si l’entreprise est cotée en bourse, problèmes de liquidité, etc.
Le niveau de dysfonctionnement atteint dans la gestion d’une Institution est une dimension centrale qui reflète la faiblesse de sa gouvernance. Parmi les indicateurs importants, il y a lieu de relever : la mauvaise qualité des produits ou services, les délais de livraison des produits ou services relativement importants, la mauvaise culture organisationnelle, un fonctionnement centré sur les activités et très peu sur la clientèle, la faiblesse de la gestion générale des ressources (humaines, matérielles, financières et informationnelles), etc. Sans faire de personnalisation, les Institutions en dysfonctionnement dans l’Administration haïtienne sont nombreuses et se reconnaissent dans cette énumération peu exhaustive.
En ce qui concerne un pays, l’indice du développement humain (IDH) est un indicateur couramment utilisé pour évaluer le niveau et le classement d’un pays. Cet indice synthétise la performance d’un pays dans plusieurs secteurs, tels le niveau d’éducation, la santé et l’espérance de vie, les conditions de vie. En 2010, avec un indice de 0.404, Haïti se classe 145ème sur 169, parmi les pays à bas niveau de développement humain, avec une espérance de vie à la naissance de 61.7 ans, une moyenne de 4.9 ans de scolarité, et un revenu per capita de 949 USD. Le pays a perdu 6 rangs entre 2005 et 2010 dans ce classement mondial. D’autres paramètres permettent d’évaluer le niveau de dégradation des conditions de vie, causé essentiellement par des problèmes chroniques de gouvernance et/ou à des échecs répétés. L’instabilité en est un. La famine actuelle en Somalie met en perspective les conséquences d’une « mal gouvernance ». Le terme « Somalisation » est consacré dans la littérature sur la gouvernance pour marquer le cas d’un pays ayant atteint un niveau avancé de déliquescence menaçant sa viabilité et son existence.
Des échecs répétés et de leurs conséquences
Les échecs répétés peuvent avoir des conséquences multiples. Il y a une dimension, cependant, qui en synthétise plusieurs : c’est la perte de contrôle. J’irai plus loin en avançant qu’à terme des situation d’échecs répétés impliquent presque toujours une perte d’autonomie ou de contrôle partiel ou total de sa destinée.
Dans le cas d’un individu faisant face à une situation d’échec professionnel et demandant de l’aide de sa famille, il aura tout de suite à appliquer des solutions d’ajustement (structurel), à respecter des conditionnalités, parfois draconiennes, imposées par la famille, en vue d’obtenir cette aide. Ce qui peut aller jusqu’à une mainmise complète sur sa vie.
Une entreprise privée, dont les actions sont cotées en bourse ou possédées par plusieurs actionnaires petits et grands, cumulant de mauvais résultats et de pertes de parts de marché sur plusieurs périodes, peut voir le prix de ses actions sur le marché fondre comme beurre au soleil, et faire face à une offre publique d’achat (OPA), pouvant être hostile ou amicale, pour une bouchée de pain. Ce qui amènera l’évincement des propriétaires actuels, la restructuration de l’entreprise, avec disparition de divisions complètes, pertes massives d’emplois, et dans le cas d’une entreprise stratégique nationale, perte pour la société en général. Ces observations valent également pour une entreprise publique. Ce qui peut amener, à terme soit sa disparition, ou sa privatisation. Nous pensons notamment aux cas de la TÉLÉCO, de Ciment d’Haïti, de la Minoterie ayant fait l’objet de privatisation, du cas actuel de l’EDH devant fait l’objet éventuellement d’un contrat de gestion. Qu’on se rappelle la disparition de la Loterie de l’État haïtien ! D’autres entreprises publiques, comme l’Office des Postes d’Haïti, sont condamnées irrémédiablement à disparaître et ce, depuis longtemps.
Dans le cas d’Haïti, le pays est en état de déséquilibre permanent, et fait partie de la catégorie des failed states, non viables. Ceci impliquera, à terme, si la barre n’est pas redressée vigoureusement et de façon résolue, la perte de contrôle de notre destinée en tant que peuple, en tant que nation. L’observateur est surpris de voir que ce pays existe encore de nos jours. Mais nous reconnaissons que la souveraineté nationale est plutôt émiettée et mise à mal. Logiquement, à cause de la gouvernance scandaleuse des dernières décennies, Haïti aurait dû perdre sa souveraineté et passer sous tutelle internationale totale, depuis longtemps déjà. A ce propos, il convient de reconnaître, de façon lucide, que la mainmise des ONG internationales, de l’international, en général, sur Haïti, n’est pas le fruit du hasard. Cette mainmise, et beaucoup de nos compatriotes l’ont répété à satiété, résulte de nos inconséquences. Est-ce que le « Blanc » souhaite voir notre mauvaise situation changée ? Rien n’est moins sûr et je ne parierais pas ma chemise là-dessus. Ce qui est sûr, cependant, est qu’il en profite et en profitera jusqu’à la dernière goutte.
Face à cette impasse, à ce problème existentiel qui se pose à nous Haïtiens, que faut-il faire ? Je vais me jeter à l’eau en faisant cette invitation : profitons de cette période de reconstruction pour trouver ou retrouver la faculté de rêver ensemble, comme haïtiens. C’est le premier pas. Il coûtera si nous sommes de mauvaise foi. Mais ce pas peut être franchi allègrement si nous sommes de bonne foi et conjuguons Haïti avec AMOUR, Amour de Dieu, Amour du pays, Amour de nos compatriotes.
Daniel ALTINÉ
27 juillet 2011
L’objet de cette note est de montrer que la mainmise des ONG internationales, de l’international, en général, sur Haïti, n’est pas le fruit du hasard. C’est le prix payé pour la gestion malhonnête, la gabegie administrative, la mauvaise gouvernance, la mauvaise foi, le désordre de nos dirigeants au cours des dernières décennies. Les mêmes dirigeants qui montent leurs grands chevaux pour dénoncer la perte de souveraineté nationale. Dans un pays où nous avons tendance à tout prendre à la légère, il est important de rappeler le prix de l’échec : « There is no free lunch. You have bad behavior, poor governance, you’ll pay. In 5, 10, perhaps 25 years, but you’ll pay ».
Généralement, l’on parle d’échec lorsqu’on rate les objectifs, ou que l’on obtient de mauvais résultats par rapport à certaines normes, ou à ce qui est attendu normalement, aux points de vue social, économique, politique, moral, international, etc. Ceci est vrai pour un individu, une famille, une organisation, une entreprise, une Institution ou un service à l’intérieur d’une Institution, voire même un État, etc.
L’échec renvoie à une mauvaise performance, à un mauvais rendement, et s’assimile alors soit à de l’inefficacité et/ou à de l’inefficience, soit à des pertes. Dans le cas contraire, l’on parle de réussite.
Dans certains cas, lorsqu’un système accumule des échecs répétés, sur une longue période, il se retrouve en déséquilibre de long terme, et selon la science de la gestion, une telle situation rendrait le système non viable et amènerait irrémédiablement sa perte ou sa disparition à terme. Normalement, lorsque l’équilibre d’un système, quel qu’il soit, est rompu temporairement, le système, à travers ses mécanismes de régulation interne et de résolution de conflit, va tendre ou travailler à retrouver l’équilibre, ou encore s’engager dans une quête vers l’équilibre. De sorte qu’une situation de déséquilibre de long terme serait exceptionnelle et anormale.
Des causes d’échec
L’échec d’une entité peut être causé par des facteurs divers, extrinsèques ou intrinsèques, ou par sa capacité de composer avec ou de gérer ces facteurs. En effet, les facteurs extrinsèques, d’ordre environnemental, contextuel (politique, économique, social, technologique, international/régional, compétitif, commercial[1], etc.), sont souvent à l’origine de menaces, ou d’une situation de risque systématique, donc incontrôlable. La survie d’une entité dépend alors de sa capacité de s’adapter à l’environnement externe. Cette capacité d’adaptation est déterminée par les facteurs internes, eux-mêmes liés à des caractéristiques intrinsèques, propres à l’entité, pouvant l’affecter profondément, à savoir : la clarté de la vision, de la mission, le niveau des ressources, la qualité du management et de la gouvernance (légitimité, crédibilité, qualification des dirigeants, maîtrise des processus de gestion, application de mécanismes administratifs, gestion de l’information, etc.). Au niveau interne, l’absence de vision et de mission claire, la faiblesse des ressources, l’absence de leadership et la mauvaise foi des dirigeants, une gestion déficiente, constituent autant de causes pouvant amplifier les incapacités d’adaptation à l’environnement externe, et mener à des dysfonctionnements, à des situations d’inefficacité et d’inefficience, à la gabegie administrative et au désordre, bref à l’échec.
Des indicateurs d’échec
Qu’il s’agisse d’un individu, d’une famille, d’une organisation, d’une entreprise, d’une Institution ou d’un service à l’intérieur d’une Institution, d’un État, certains indicateurs permettent de reconnaître rapidement une situation d’échec.
Un individu qui échoue sa vie professionnelle, qualifié de « raté », peut être reconnu à partir de l’un des indicateurs suivants : décrochage scolaire ou académique, chômage, accoutumance à la drogue, vagabondage, mendicité, pas de domicile fixe ou dépendance des parents malgré un âge adulte avancé, etc.
La mauvaise performance d’une entreprise peut être appréciée à travers certains paramètres tel que : pertes d’exploitation croissantes, baisse constante du chiffre d’affaires et de parts de marché, sur plusieurs exercices fiscaux, baisse de la valeur des actions sur le marché si l’entreprise est cotée en bourse, problèmes de liquidité, etc.
Le niveau de dysfonctionnement atteint dans la gestion d’une Institution est une dimension centrale qui reflète la faiblesse de sa gouvernance. Parmi les indicateurs importants, il y a lieu de relever : la mauvaise qualité des produits ou services, les délais de livraison des produits ou services relativement importants, la mauvaise culture organisationnelle, un fonctionnement centré sur les activités et très peu sur la clientèle, la faiblesse de la gestion générale des ressources (humaines, matérielles, financières et informationnelles), etc. Sans faire de personnalisation, les Institutions en dysfonctionnement dans l’Administration haïtienne sont nombreuses et se reconnaissent dans cette énumération peu exhaustive.
En ce qui concerne un pays, l’indice du développement humain (IDH) est un indicateur couramment utilisé pour évaluer le niveau et le classement d’un pays. Cet indice synthétise la performance d’un pays dans plusieurs secteurs, tels le niveau d’éducation, la santé et l’espérance de vie, les conditions de vie. En 2010, avec un indice de 0.404, Haïti se classe 145ème sur 169, parmi les pays à bas niveau de développement humain, avec une espérance de vie à la naissance de 61.7 ans, une moyenne de 4.9 ans de scolarité, et un revenu per capita de 949 USD. Le pays a perdu 6 rangs entre 2005 et 2010 dans ce classement mondial. D’autres paramètres permettent d’évaluer le niveau de dégradation des conditions de vie, causé essentiellement par des problèmes chroniques de gouvernance et/ou à des échecs répétés. L’instabilité en est un. La famine actuelle en Somalie met en perspective les conséquences d’une « mal gouvernance ». Le terme « Somalisation » est consacré dans la littérature sur la gouvernance pour marquer le cas d’un pays ayant atteint un niveau avancé de déliquescence menaçant sa viabilité et son existence.
Des échecs répétés et de leurs conséquences
Les échecs répétés peuvent avoir des conséquences multiples. Il y a une dimension, cependant, qui en synthétise plusieurs : c’est la perte de contrôle. J’irai plus loin en avançant qu’à terme des situation d’échecs répétés impliquent presque toujours une perte d’autonomie ou de contrôle partiel ou total de sa destinée.
Dans le cas d’un individu faisant face à une situation d’échec professionnel et demandant de l’aide de sa famille, il aura tout de suite à appliquer des solutions d’ajustement (structurel), à respecter des conditionnalités, parfois draconiennes, imposées par la famille, en vue d’obtenir cette aide. Ce qui peut aller jusqu’à une mainmise complète sur sa vie.
Une entreprise privée, dont les actions sont cotées en bourse ou possédées par plusieurs actionnaires petits et grands, cumulant de mauvais résultats et de pertes de parts de marché sur plusieurs périodes, peut voir le prix de ses actions sur le marché fondre comme beurre au soleil, et faire face à une offre publique d’achat (OPA), pouvant être hostile ou amicale, pour une bouchée de pain. Ce qui amènera l’évincement des propriétaires actuels, la restructuration de l’entreprise, avec disparition de divisions complètes, pertes massives d’emplois, et dans le cas d’une entreprise stratégique nationale, perte pour la société en général. Ces observations valent également pour une entreprise publique. Ce qui peut amener, à terme soit sa disparition, ou sa privatisation. Nous pensons notamment aux cas de la TÉLÉCO, de Ciment d’Haïti, de la Minoterie ayant fait l’objet de privatisation, du cas actuel de l’EDH devant fait l’objet éventuellement d’un contrat de gestion. Qu’on se rappelle la disparition de la Loterie de l’État haïtien ! D’autres entreprises publiques, comme l’Office des Postes d’Haïti, sont condamnées irrémédiablement à disparaître et ce, depuis longtemps.
Dans le cas d’Haïti, le pays est en état de déséquilibre permanent, et fait partie de la catégorie des failed states, non viables. Ceci impliquera, à terme, si la barre n’est pas redressée vigoureusement et de façon résolue, la perte de contrôle de notre destinée en tant que peuple, en tant que nation. L’observateur est surpris de voir que ce pays existe encore de nos jours. Mais nous reconnaissons que la souveraineté nationale est plutôt émiettée et mise à mal. Logiquement, à cause de la gouvernance scandaleuse des dernières décennies, Haïti aurait dû perdre sa souveraineté et passer sous tutelle internationale totale, depuis longtemps déjà. A ce propos, il convient de reconnaître, de façon lucide, que la mainmise des ONG internationales, de l’international, en général, sur Haïti, n’est pas le fruit du hasard. Cette mainmise, et beaucoup de nos compatriotes l’ont répété à satiété, résulte de nos inconséquences. Est-ce que le « Blanc » souhaite voir notre mauvaise situation changée ? Rien n’est moins sûr et je ne parierais pas ma chemise là-dessus. Ce qui est sûr, cependant, est qu’il en profite et en profitera jusqu’à la dernière goutte.
Face à cette impasse, à ce problème existentiel qui se pose à nous Haïtiens, que faut-il faire ? Je vais me jeter à l’eau en faisant cette invitation : profitons de cette période de reconstruction pour trouver ou retrouver la faculté de rêver ensemble, comme haïtiens. C’est le premier pas. Il coûtera si nous sommes de mauvaise foi. Mais ce pas peut être franchi allègrement si nous sommes de bonne foi et conjuguons Haïti avec AMOUR, Amour de Dieu, Amour du pays, Amour de nos compatriotes.
Daniel ALTINÉ
27 juillet 2011
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Re: Le Prix de l’échec
Ils veulent somaliser Haiti avec l'aide etrangere et le seisme mais le peuple courageux d'Haiti a encore dit non malgre la politique des "Tentes " des camps de concentration de la fraternite internationale .Et nos intelektyouls tiersmondistes veulent faire de nous des africains a cause de leur incompetence identitaire !Haiti sait dire non et c'est l'une des causes de son malheur present aux mains des apatrides .
Invité- Invité
Re: Le Prix de l’échec
Le noeud gordien haitien est de distinguer les apatrides des patriotes.,les voleurs des gens honnètes;les competents des ineptes. le politicien haitien qui critique le gouvernement aujourd'hui fera pire quand il sera au timon des affaires du pays demain .Je me souviens des critiques d'Antoine Rodolphe Herard a l'endroit du President Magloire sur les ondes de radio port-au-Prince durant les années 1955 et 1956.Qu'avait-il fait a la mairie de Port-au-Prince sous le regne de Fracois Duvalier?meme Duvalier fut obligé de le limoger pour corruption.
Le gros roseau- Super Star
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Re: Le Prix de l’échec
Le gros roseau a écrit:Le noeud gordien haitien est de distinguer les apatrides des patriotes.,les voleurs des gens honnètes;les competents des ineptes. le politicien haitien qui critique le gouvernement aujourd'hui fera pire quand il sera au timon des affaires du pays demain .Je me souviens des critiques d'Antoine Rodolphe Herard a l'endroit du President Magloire sur les ondes de radio port-au-Prince durant les années 1955 et 1956.Qu'avait-il fait a la mairie de Port-au-Prince sous le regne de Fracois Duvalier?meme Duvalier fut obligé de le limoger pour corruption.
Gwo koze ou di la vre wi!!! Ayiti se kote ras Konze konn mete rad revolisyone Chalmayperalt wi! Se kote ti neg san lajan konn rive menm chante, chante wi mwen di ke kapitalis se peche motel, lajan pa enterese li, fanm pa, epi alafendefen yo konn tounen milti milyone ki signen nan bank aletranje! Male moun ki koute bri pete nan deye ti mal kote deye won vle pete kare!
Dernière édition par dilibon le Mar 2 Aoû 2011 - 15:56, édité 1 fois
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