Louis-Philippe Dalembert présente son dernier livre.

**Marc H** Ven 22 Sep 2006 - 15:34

Rencontre avec Louis-Philippe Dalembert
Ce samedi 23 à la librairie Anibwé à Paris
Par Rédaction Grioo.com

Le samedi 23 septembre 2006, de 18 à 20h, Louis-Philippe Dalembert présentera, son nouveau roman, Les dieux voyagent la nuit (éditions du Rocher), à la Librairie Anibwe : Quartier Montorgueil, 52 rue Greneta 75002 Paris. M° : Réaumur Sébastopol Tél./Fax : 01 45 08 48 33.

Les dieux voyagent la nuit

Harlem, New York, un soir de novembre. Un sous-sol à l’écart des grandes avenues. Une cérémonie vaudou. Le narrateur regarde. Observateur, et non pas acteur… Son attitude a le don d’exaspérer la prêtresse et, surtout, son amie qui l’y avait entraîné. La nuit qui suit devient rêverie. Va-et-vient inlassable entre Harlem et Port-au-Prince. Le corps interdit de son amie et son enfance lointaine. Au temps où sa grand-mère lui interdisait d’approcher ces “sataneries”, pratiquées plus ou moins ouvertement par les Haïtiens.
Dans une approche semi-autobiographique, Louis-Philip
pe Dalembert retrouve l’un de ses thèmes favoris : l’enfance et ses tabous. La magie du récit, la langue, mélange heureux de gouaille et de détours créoles, de métaphores empruntées au vaudou et à la Bible, font de Les dieux voyagent la nuit le lieu d’une autre initiation : celle du lecteur, prêt à braver avec l’enfant téméraire toutes les peurs.

Louis-Philippe Dalembert est né à Port-au-Prince, Haïti. Un des plus importants écrivains de sa génération, cet ancien pensionnaire de la Villa Médicis est romancier, nouvelliste et poète. Grand voyageur (les Amériques du Nord et du Sud, les Caraïbes, l'Europe, le Maghreb et l'Afrique noire, le Moyen-Orient), Dalembert se définit lui-même comme un vagabond. Son œuvre est d'ailleurs très marquée, entre autres, par la thématique du vagabondage.
Il a publié notamment Le Crayon du bon Dieu n'a pas de gomme (Stock, 1996 ; Serpent à Plumes, 2004), L'Autre face de la mer (Stock, 1998 ; Serpent à Plumes, 2005) salué par le Prix RFO 1999 et la bourse Poncetton de la Société des Gens de Lettres, L'Ile du bout des rêves (Bliophane/Daniel Radford, 2003) ; Rue du Faubourg Saint-Denis (Rocher, 2005), etc. Ses livres sont traduits en plusieurs langues.