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Guy filip,le Miami Herald fait des revelations

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Message  piporiko Mar 24 Juil 2007 - 10:55

DEA/DROGUE/AFFAIRE GUY PHILIPPE / Guy Philippe dénonce un complot derrière l’accusation portée contre lui
Par Alix Laroche
alixlaroche@lematinhaiti.com




Quoique les agents de la Drug Enforcement Administration (DEA) et ceux de la Brigade de lutte contre le trafic des stupéfiants (BLTS) n’aient pas épinglé Guy Philippe à son domicile de Bergeau (Cayes), l’opération qu’ils ont menée a tout de même créé de l’effroi dans les rangs des dealers de drogue haïtiens, selon ce qu’a indiqué le Miami Hérald dans un article paru le vendredi 20 juillet dernier.
Selon les révélations du quotidien de la Floride, Guy Philippe, présentement en cavale, est recherché par les États-Unis depuis le 22 novembre 2005. Il est accusé d’avoir introduit de la drogue aux États-Unis et d’avoir blanchi de l’argent, alors qu’il était encore membre de la Police nationale d’Haïti (PNH), a poursuivi le journal.
« Le chef des rebelles assurait la sécurité des cargaisons de drogue en provenance de la Colombie et destinées au marché américain », écrit le journal, soulignant que Guy Philippe fait partie d’une liste d’environ une dizaine de politiciens et d’officiers de police recherchés par les États-Unis ces dernières années pour trafic de drogue.
Le sénateur démocrate de la Floride de l’Est a estimé que cette opération, même quand elle n’a pas permis la capture de Guy Philippe, chef de file du Front de reconstruction nationale (FRN), témoigne de la volonté du gouvernement haïtien et de la DEA de lutter contre ce fléau, rapporte toujours le Miami Herald. « L’échec de cette opération a été une déception pour le président haïtien, René Préval. Car ce dernier avait du mal à convaincre son ministre de la Justice d’autoriser les agents de la DEA à intervenir en Haïti en vue de la capture de Guy Philippe et d’autres trafiquants de stupéfiants », écrit le journal américain.
D’après le quotidien citant une source anonyme, cette opération aurait été un succès selon le chef de l’État haïtien si elle avait été menée conjointement par les autorités haïtiennes et américaines.
Rappelons que trois (3) présumés trafiquants de drogue, entre autres, Lavaud François, homme d’affaires, de son pseudonyme Chachou, Bernard Piquion alias « Fusil de bois » et Raynald Saint-Pierre, ancien lieutenant des Forces armées d’Haïti, ont été extradés lundi dernier vers les États-Unis. Transférés dans un centre pénitentiaire américain, ils sont accusés d’implication présumée dans le trafic de la drogue, a-t-on appris.

Réserve prudente de la PNH
Le mercredi 18 juillet en cours, lors d’un point de presse, le porte-parole de la Police nationale d’Haïti, Frantz Lerebours, avait déclaré que M. François Lavaud était l’objet d’un mandat d’arrêt international décerné par le gouvernement américain.
Quant à Bernard Piquion, il a été appréhendé récemment par les policiers haïtiens lors de la saisie, rappelons-le, de 420 kilos de cocaïne à Léogâne.
Néanmoins, le porte-parole de la PNH, Frantz Lerebours, s’était montré très réservé par rapport à la descente des lieux effectuée au domicile de l’ex-candidat malheureux à la présidence, Guy Philippe.

Les trafiquants de drogue seront tous traqués…
Par ailleurs, si la Police haïtienne fait de la « rétention stratégique » de certaines informations relatives à cette affaire, le président de la République, René Garcia Préval n’a pas ce souci. « Les trafiquants de drogue soupçonnés seront inévitablement traqués. Il y aura d’autres opérations », a déclaré le chef de l’État, le vendredi 20 juillet dernier, lors d’une conférence de presse conjointe au Palais national avec le Premier ministre canadien Stephen Harper.
Sans citer le nom de Guy Philipe, René Préval a révélé qu’un procureur des États-Unis a participé à la perquisition de la résidence de l’ex-officier. « Les gouvernements doivent s’entendre afin de combattre le trafic de la drogue », avait-il poursuivi. Qualifiant le narcotrafic de facteur important de déstabilisation des pays fragiles, le président Préval a fait allusion aux réunions de travail avec la DEA à Washington et à Port-au-Prince.

La perquisition du domicile de Guy Philippe est illégale
De son côté, Himmler Rébu qui intervenait sur les ondes d’une station de radio privée de la capitale, a qualifié d’illégale la perquisition effectuée au domicile de l’ex-commissaire de police de Delmas sans la présence d’un juge de paix muni d’un mandat. L’ex-colonel des Forces armées d’Haïti a toutefois souligné que la fonction de dirigeant politique ne confère pour autant aucune immunité qui est souvent source d’impunité en Haïti. « Pour un responsable politique, il y a un comportement et une attitude que vous devez avoir et qui, en retour, obligent les gens à avoir une attitude respectueuse vis-à-vis de vous. La position de responsable politique n’implique pas une carte blanche pour d’éventuelles déviations sociales ou quel que soit le type de déviation », a déclaré Himmler Rébu.

Une déclaration enregistrée de Guy Philippe
Dans une déclaration enregistrée diffusée sur les ondes de plusieurs stations de radio privées de Port-au-Prince, hier lundi 23 juillet, Guy Philippe a estimé que la descente effectuée la semaine dernière en son domicile « par un groupe de bandits armés » participe de représailles politiques qui visaient non pas son arrestation, mais plutôt son assassinat.
« Cela n’a rien à voir avec de la drogue. Autrefois, quand on a voulu éliminer un individu, on l’accusait d’être communiste. Aujourd’hui, il n’y a pas de communisme. Donc, soit vous êtes terroriste, soit vous êtes impliqué dans le trafic de la drogue. Moi, je décide de ne pas être victime d’abus ni de me retrouver dans le maquis. J’avise tout le monde, y compris le président René Préval et la Police nationale, que je rentre vivre chez moi à Bergeau (Cayes) paisiblement avec ma famille. Si l’on me reproche quoi que ce soit, je suis prêt à me rendre devant n’importe quel tribunal. Cependant, je ne souhaite pas être victime ni d’abus ni de représailles politiques à cause de mon discours qui serait dérangeant », a déclaré Guy Philippe.
Le leader du FRN s’inscrit en faux contre toute déclaration faisant croire qu’il est impliqué dans le trafic de la drogue. Il met au défi les autorités locales et internationales de fournir des preuves de son implication dans un tel trafic. « La drogue, ce sont les preuves et les faits. Il faut qu’on prouve que mes comptes en banque sont grassement alimentés par de l’argent provenant de la drogue … les lieux de débarquement des cargaisons. Si l’on ne peut pas apporter ces preuves, il faut qu’on me dédommage pour avoir sali ma réputation, les supplices infligés à ma femme, à mes enfants et pour les vagabondages (sic) faits dans ma maison dans le quartier de Bergeau », a déclaré Guy Philippe qui demande au Parlement haïtien de se pencher sur ce cas qu’il estime anormal.

Plus d’une vingtaine de trafiquants auraient été arrêtés de 1997 à nos jours
Notons que, depuis la signature de l’accord entre les gouvernements haïtien et américain en 1997 sur les échanges d’informations relatives aux trafiquants de drogue qui opèrent sur le territoire national, plus d’une vingtaine de trafiquants de drogue auraient été appréhendés sur le sol haïtien puis transférés aux États-Unis pour répondre aux questions de juges américains. Selon une source digne de foi, l’on peut retenir, entre autres, les noms de Stéphanie Ambroise, ancienne responsable de sécurité de l’American Airlines à l’aéroport international Toussaint Louverture, d’Eddy Aurélien, d’Évens Brillant, ancien responsable du BLTS, de Serge Édouard, de Jean Élie Robert Jasmé, de Fourel Célestin, ancien président du Sénat de la République, de Jean Oriel, ancien responsable de sécurité de la présidence, de Hermione Léonard, ancienne haut gradée de la Police nationale, de Romane Lestin, ancien responsable de police à l’aéroport international Toussaint Louverture, de Wista Louis, de Jean Nesly Lucien, ancien chef de la PNH…
Soulignons que cet accord signé entre le président René Préval, lors de son premier mandat présidentiel, et l’ancienne secrétaire d’État américaine, Madeleine Albright, ne mentionne aucun délai d’expiration.
mardi 24 juillet 2007









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