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la lutte des classes en haiti est-elle un mythe ?

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Message  Rodlam Sans Malice Dim 12 Aoû 2007 - 22:25

Est-elle la projection de certains complexes individuels comme le pretendent certains sociologues "sans plume ni encre"pour repeter les mots d'un intellectuel haitien?Ou bien est-elle une realite qui entrave le progrès de notre pays?La composition de cette societé de blancs ,d'afranchis et d'esclaves ;les luttes decrites dans notre manuel d'histoire sont -elles des récits populaires ou litteraires mettant en scène des acteurs surhumains qui n'ont jamais existe à Saint Domingue?

La revolution des esclaves qui voudrait balayer cette structure a-t-elle reellement aboli cette division qui existait entre les blancs ,les afranchis et les escalves,qui aujourd'hui se retouve entre riches, moins riches et pauvres.Si pour des raisons inavouées certains zintelektyels veulent ignorer cette division effacent-ils pour autant cette realite?Cette division n'existe pas seulement en haiti meme dans les pays developpes on parle de riches ,de classe moyenne et des pauvres.

j'aurais pu comprendre l'argutie qui nie l'existence de cette division si elle s'articulait autour de la question de couleur.Oui il y a des mulatres qui sont des proletaires et des noirs qui sont des bourgeois ,mais cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de classes sociales en haiti.Si pour diviser le camp poulaire on veut juxtaposer la bouffonnerie de certains politiciens à la disparition de cette division les esprits epris de justice sociale ne doivent pas marcher aux pas de cet air qui sonne faux.C'est meconaitre l'histoire de ce pays d'avouer qu'il n'y a plus de classes sociales en haiti.Il y a tellemnt de divisions qu'il existe meme des sub-divisions parmis les 3 grandes categories.On peut citer en exemple la division qui existe sur l'origine , le lieu de naissance ,l'education entre les membres de l'une des categories.N'a-t-on pas reproché à une première dame son origine paysanne.bien qu'elle fusse née dans une famille bourgeoise.

Ce n'est pas en niant l'existence de cette division qu'on parviendra à unir le pays .c;est de preference en denoncant ses mefaits et ceux qui la perpetuent qu'on l'abolira.
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la lutte des classes en haiti est-elle un mythe ? Empty Re: la lutte des classes en haiti est-elle un mythe ?

Message  Joel Lun 13 Aoû 2007 - 7:39

Haiti est l'un des pays les plus stratifiés de la planète.
Ceux qui essaient de le diviser en noirs et mulatres ,se trompent.

Car je continuerai à le répéter ;un Manigat et un De Ronceray se mettront du coté d'un Apaid et d'un Boulos mille fois ,avant de se mettre du coté d'un Aristide.

Il a été dit que la grande bourgeoisie du Cap Haitien avait pris partie corps et ame pour Nord Alexis ,car celui ci était un des leurs au lieu de prendre partie pour un Anténor firmin ;"ti nèg Lafosèt " comme ils décrivaient Firmin.

Et puis la ligne tracée par Jean Pierre Boyer continue de nos jours.Après avoir fermé toutes les écoles que Henry Cristophe avaient ouvert dans le Nord ,Boyer ne s'était il pas écrié que "Moun pa bezwen konn li pou yo travay la tè"

Nous continuons de payer chèrement pour cette décision ,l'une des plus obscurantistes de toute l'histoire d'Haiti.

oui ,la ligne est bien tracée .Le gouvernement Préval essaie de mettre sur pied un programme d'alphabétisation.
Dites moi ,quel parti politique s'est mis volontaire dans ce programme qui pourrait transformer l'avenir du pays ?
Pas un.
Dans un pays normal,La Chambre,Le Sénat et les autres secteurs vifs clameraient,battraient la grosse caisse autour de cette campagne.
Oh! Non!
Plutot si le Président n'est pas vigilant ,mème des membres de son gouvernement saboteraient cette campagne ,s'ils le peuvent.

Car il faut que l'analphabétisme continue de régner en Haiti car il faut éviter qu'ils ne perdent pas de sitot l'argument,l'alibi qu'un peuple analphabète ne peut pas choisir ses dirigeants.

Un argument que j'ai entendu pas plus tot qu'il y a environ un mois d'un partisan de Leslie Manigat.

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Dernière édition par le Lun 13 Aoû 2007 - 8:09, édité 1 fois

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Message  Rodlam Sans Malice Lun 13 Aoû 2007 - 7:53

C'est la verité;et il faut rappeler au debut du mandat de Francois Duvalier quand il proposait que l'armée participasse a l'alphabetisation du peuple qu'avaient-ils repondu ,ces militaires de parade?"Ce n'est pas le role de l'armée."Comment peut-on ignorer les actes de ces obscurantistes qui ont gouverné le pays ?

Oui Firmin etait de la Fosette.Mais ce qui chagrine ce sont parfois des gens humbles qui hier encore etaient dans la dèche la plus noire qui maintenant meprisent les moins fortunés.Qu'un Bosinius ,un Novella,un Bennett, un Altieri mepriserait Firmin cela n'aurait pas été si indignant ,mais pas un Noel ,un Alexis,un Guerrier, un Pierrot, un Salnave,un Magloire ,ou un Manigat.A ma connaissance il n'y avait pas d'haitiens dans la noblesse francaise.Nous sommes presque tous d'origine africaine a l'exception de quelques sang- meles et les descendants des blancs mannan.
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Message  piporiko Lun 13 Aoû 2007 - 11:55

Rod,
le manifeste du parti communiste de Marx debutait a peu pres ainsi"L'histoire de toute societe est l'histoire de la lutte des classes".Les Haitiens font partie du genre humain.Non ,la lutte des classes dans le pays n'est pas un mythe au contraire.Au contraire,chaque jour qui passe met a nu les contradictions sociales que la societe haitienne.D'un cote ,tu as une minorite zuit qui s'accapare des 95% de la richesse nationale et la grande majorite qui n'en peut plus.En d'autre terme,rich pa bo isit ap toupizi pov lakay nou menm jan sa ap fet nan gran peyi yo ak tout ti peyi .
Chez nous,la lutte des classes est saupoudree de la question des couleurs.Le plus souvent ,pour semer la confusion,on associe la question des couleurs a celle de la lutte des classes.Des politiciens et des intellectuels(l'Ecole des Griots) ont bien exploite la situation pour conduire le pays dans l'impasse.On a eu des pouvoirs noirs et des pouvoirs mulatres.Epi?

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Message  Rodlam Sans Malice Lun 13 Aoû 2007 - 16:21

Pipo

Epi epi anyen parce qu' après l 'independance il n'y a jamais eu un gouvernement qui s'occupe des vrais problèmes de la majorite nationale.Et ce n'est pas une exageration ;Comment faut-il appeler tous ces gouvernments qui se sont succedés au pouvoir sans rien faire pour eduquer tous les haitiens ;ne sont-ils pas tous responsables de l'etat du pays?

Il faut la solidarité des paysans et des ouvriers pour corriger les erreurs.Et c'est pourquoi je m'attache a ce mouvement qui malgré ses erreurs est le seul capable de reunir tous les fils et filles du pays qui sont prets à consentir les sacrifices nécéssaires pour relever l'honneur et le prestige du pays.Si cette elite persiste a saboter les gouvernements qui veulent donner du pain , de la sante, de l'education,du travail ,des logements a ce peuple et bien elle doit assumer ses responsabilités car il arrivera un moment ou ce peuple aux abois ne tolèrera plus qu'on meprise ses droits. A ce moment la il y aura des pleurs et des grincements de dents.Ap geyen rel ka makorel.

Certains condamnent le populisme ,mais qu'avaient-ils fait d'important avant la prise du pouvoir du populisme.N'ont-ils pas gouverne le pays de 1915 jusqu'à 1946.Estime et magloire ont accompli quelques grands travaux d'urbanisme mais ils n'ont pas attaqué les grands problèmes de la division des classes est-ce pourquoi après leur depart le pays a regrssé.Comment peut-on developper un pays ou la majorité est analphabète?La clé du developpement est l'education ,et je ne parle de cette education qui forme des jacko repet ,je parle d'une education qui forme des faiseurs.des ingenieurs qui peuvent exploiter nos mines ,creer des centrales electriques sans le concours du blanc des ingenieurs qui peuvent construire des chemins de fer.qui peuvent construire des barrages pour arroser nos plaines et produire l'energie elctrique ,des ingenieurs qui peuvents exploiter l'energie solaire et eolienne.des artisans qui peuvent construire des biens pour la communaute.Voila la tache qu'on doit accomplir en haiti.C'est en elevant le niveau de vie de ceux qui se trouvent au bas de l'echelle qu'on parviendra à effacer les sequelles de cette societe de classes.
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Message  Joel Lun 13 Aoû 2007 - 18:02

Sans Malice,

M ap li yon seri de rapò ke gouvènman ameriken an ak lòt enstitisyon ameriken fè sou edikasyon ann Ayiti.

Mesyedam yo di ke sou lokipasyon gouvènman ameriken an te gen plan pou yo te louvri yon seri de sa yo rele lekòl vokasyonel.
Bi an se te diminye zafè de Latin ak Grèk,Literati ke yo wè se sa sèlman Ayisyen t ap aprann nan lekòl segondè yo ,pou yo aprann sa ki gen rapò ak syans e sitou syans vokasyonèl.
Yo te pa BORNO plan an,se yon sèl lekòl mesye Borno yo te ouvri ,se lekòl Agronomi J.B.DAMIEN an e pi apre yo leve okipasyon ,tout pwogram lekòl vokasyonèl retounen nan tiwa e jèn ayisyen yo se Latin,Grèk ak Literati (franse wi ,gwo papa) ke yo retounen montre timoun yo.

Pwogram lekòl vokasyonèl yo ,se yon bagay ameriken yo te enplemante nan Sid etazini apre abolisyon esklavaj lan.

Se konsa de lekòl tankou NORTH CAROLINA A &T,SOUTH CAROLINA A &T,TUSKEGEE etc,etc te louvri pou sèvi Ameriken nwa .Lekòl sa yo ekziste toujou,genyen ladan yo tankou TUSKEEGEE ki se lekòl sou syans Agrikilti ki youn nan sa ki pi avanse sou planèt lan sou domèn agrikilti.

Se TUSKEEGEE (pa egzanp) ki gen kontra pou devlope plant espesyal ke Ameriken yo pral kiltive pou lè y ap konkeri lespas (La lin,Mars elatriye).

Etid lan di tou ,ke youn nan pi gwo kalamite ki tonbe sou peyi Dayiti ,se lè gouvènman an,bay klèje franse an ,responsabilite pou yo edike elit lan.

Mesyedam yo di klèje katolik lan fè ti ayisyen konprann ke tout sa ki franse siperyè e tout sa ki ayisyen pa bon.

kòm yo di peyi Dayiti ap kontinye peye pou sa!

Mwen pa vle twò long!

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Message  Rodlam Sans Malice Lun 13 Aoû 2007 - 20:37

Mon chè

genyen yon moun ki di se yon peyisan ki pou gouverne peyi ya poul soti nan sa li ye.Mon chè ke viej pete je m li pa manti non paske tou tan ayiti gouvène pa sa nou rele elit la se tou tan nou vinn pi mal.Yon moun pa beswen genyen ni yon master ni yon doktora an edikatyon pou rann ou kont ke sa pè ak frè ap montre ti moun nan lekol yo pa itl yo anyen.Yo fè w tounen yon zonbi ki toujou ap panse ke soufrans ou sou tè se pa anyen paske ou pral nan paradi depi ou priye la viej mari chak jou ak bon dye bon.ou rive nan paradi pi vit si w fè ve de povrete (lol) ki jan ak yon edikatyon konsa lè wap pale moun ki jan yo ka fè lajan yo pa di w se kantamwa wap chante yo alerji ak lajan ki rele lajan (lol)

An nou fè yon kou dey sou premye sik detid ti moun ka frè an ayiti.Ou rantre nan syzyem ou 7 eme ki sa yo montreALFABET NAN METOD DE LEKTI li franse ,fè adityon epi katechism,ou monte nan sinkyem ou komanse aprann premye notyon gramè franse ,yo komanse ap fè ou li ou komanse fè adition ak soustraktyon ou komanse etidye tab miltiplikatyon.ak tab division.ou etidye istwa sent .katechism liturji istwa dayiti ou kontinye ap aprann gramè franse.ou komanse pa aprann resoud problem arithmetik.monte an katryem se menm bagay yo.monte nan twasyem menm bagay yo ou komanse ap sevi ak yon ti liv syans ak ijyenn ;instriktyon sivik men toujou katechism .istwa sent liturji nan dengonn w jeyografi istwa dayiti .Monte an sekond menm sije yo jis ou rive nan certifika.Jiska presan ti moun lan pa menm konn rol organn ki nan kol e ki jan pouli manje byen poul genyen sante.nanpren moun ki jam pale de seks.

ou ale lyse ou komanse nan latin ,angle gramè franse , relijyon,istwa jeneral ,geoprafi istwa dayiti.aritmetik ,. prmye notiyon aljeb nan 5 eme se menm bagay yo ou vinn ap pran yon ti kou botanik men se repete wap repete mande w ki non yon pye bwa an ayiti ou pa konen , an katryem ou pral chasi sektyon swa ou ale nan sektion a ou byen c si wale nan sektyon a se menm bagay yo ou komanse etidye grek ou pa menm jwen lexyk grek ni lexik latin pou achte ou komanse etidye geometri istwa jeneral men relijyon ak istwa dayiti still nan dengonn w.monte nan kalss imanitè yo se la yo komanse bay yon ti notyon de chimi ak fizik ak literati franse. istwa general , lang anglewap kontinye tradwi san ou pa janm al na laboratwa pou tande ki jan yo prononse mo yo. si w nan sektyon c ou aprann panyol ou komanse etidye trigonometri ou komanse etidye zoology men tou t bagay sayo se repete wap repete mwen pat janm diseke oken bet pou profèe ap di w men sa se tel organn nan ko bet la e ki fonktyon li ranpli ;laboratwa brandt lan nan lyse petionse a penn sim te ale laf\dann twa ou 4 fwa..Jis rive nan bakolera pou sa ki genyen chans rive jis la pase anpil nan ti moun ki te komanse nan klass primè yo anpil paran yo swa mouri ou byen papa yo ou manman yo perdi travay yo pa ka kontinye anko anpil elev briyan mwen te konnen lyse Petion te blije ale nan lame tankou mwen .mwen genyen yonn nan meye elev ki te nan klass mwen lysee Petion se nan aviyatyon li te blije ale genyen yon lot se la polis li te blije ale e lem di sa se pa kreten non.Se pou sa lè ti boujwa ap pale de solda fok yo konprann genyen solda e solda se pa tout solda ki pa ka kole de mo franse.ou byen ki pa ka kalikile yon koub.Se konsa si jenn gason saa pa kite prejije ridikil anpeche l aprann yon metye li nil pou tout res vil a mwens ke li genyen chans lè li rive nan yon lot peyi li ale lekol pou l swa aprann yon bagay teknik ou byen li rantre nan iniversite.si se pa sa li blije ap netoye nan iniversite mop la nan lopital yo ou byen li nan yo faktory.ou byen li ap fè la liy.men sak te gentan apran yon metye tankou elktrisyen ,mekanisyen, plombye .charpantye ebenist vinn ap pi byen mennen ke anpil sa ki te fini etid sekondè yo men ki pat janm apran anyen itil.se sak fè pami imigran la plipa di tan a pa profesyonel tankou doktè ,injenyè. kontab ,infimyè se ouvriye ki ap pi byen viv .OU JWEN ANPIL ANSYEN OFISYE LAME KI AP MAL BOULE NET . SWA YO SE DELIVERY BOY. OU BYEN YAP TRAVAY NAN PAKING A MWENS KE YO GENYEN YON FANM KI AP OKIPE YO.SI SE PA SA SE GAD NAN MAGASEN YO AP Fè.GENYEN DE TWa KI TE GENYEN KOURAJ POU YO RETOUNEN LEKOL KI TE VINN MENM PROFESE NAN INIVERSITE NOU KA PRAN YON NONM TANKOU PAUL LARAQUE .men sa ki te vini gran moun se vye job nan lopital yo te blije ap fè ;se pa ke mwen pran plezi nan doulè personn map di bagay sa yo pou jenn gason ak jenn fanm an ayiti konpran ke pa genyen so metye se moun intelligent ki genyen.Mwen pito yon pitit mwen ta yon bon elektrisyen elektronisyen ke li se yon avoka met zabelbok bè a chat.

Fok ou genyen chans anpil pou jwen yon boss an ayiti ki konnen ke yon apranti beswen manje tou.Ke se swa yon boss tayè ,yon boss kordonye , ou yon boss chapant li konsidere apranti yo kom yon robo ki pa beswen manje. ki jan pou yon jenn gasoou yon jenn fi ki pa ka manje fè al aprann yon metye an ayiti si se paske paran li pov ki fè li te kite lekol ,mwen sonje lè mwen te kite lekol mwen te ale ka yon boss taye pou m te aprann tayè men mwen pase selman kelk semenn mwen pat ka kontinye ,se sak fè mwen te blije al nan lame pase o mwen nan lame a lepok sim te malad mwen te ka wè yon doktè epi ti apwentman an te pemet ou manje.ou te jwen dlo pou benyen , ou te ka mete yon vye uniform sou wou. menm yon pla manje pa jou ou teka manje.

men si te genyen lekol vokatyonel kote yo ba ti moun lan menm yon pla manje kote leta te bati lekol tankou sa Vincent te kreye o Kap la kote yon te genyen dortwa epi yo te ba yo rad ak manje men yo te ka aprann yon metye la.Depi meriken te finn kreye J.B damiens ak Chata ki lot lekol vokatyonel ke yo kreye an ayiti tandis ke popilatyon ap ogmante de jou an jou. fok nou rekonet ke politisyen ayisyen majorite nan yo se pa peyi vre yo te beswen ede . se poch yo ak fanmi yo yo te beswen rich pou yo al viv nan peyi etranje.

mon chè model lekol sa yo ou site la se yo nou beswen.nan tout depatman nan peyi ya.map gade Florida Institut of technology kote map viv la etidyan yo genyen dortwa pou yo rete tou pre lekol la , librairie yo, sant pou yo fè spor kafeterya pou yo achte manje a yon pri pi ba.etc.
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Message  OBSERVER KEEN Lun 13 Aoû 2007 - 23:27

Joel a écrit:Haiti est l'un des pays les plus stratifiés de la planète.
Ceux qui essaient de le diviser en noirs et mulatres ,se trompent.

Car je continuerai à le répéter ;un Manigat et un De Ronceray se mettront du coté d'un Apaid et d'un Boulos mille fois ,avant de se mettre du coté d'un Aristide.

Il a été dit que la grande bourgeoisie du Cap Haitien avait pris partie corps et ame pour Nord Alexis ,car celui ci était un des leurs au lieu de prendre partie pour un Anténor firmin ;"ti nèg Lafosèt " comme ils décrivaient Firmin.

Et puis la ligne tracée par Jean Pierre Boyer continue de nos jours.Après avoir fermé toutes les écoles que Henry Cristophe avaient ouvert dans le Nord ,Boyer ne s'était il pas écrié que "Moun pa bezwen konn li pou yo travay la tè"

Nous continuons de payer chèrement pour cette décision ,l'une des plus obscurantistes de toute l'histoire d'Haiti.

oui ,la ligne est bien tracée .Le gouvernement Préval essaie de mettre sur pied un programme d'alphabétisation.
Dites moi ,quel parti politique s'est mis volontaire dans ce programme qui pourrait transformer l'avenir du pays ?
Pas un.
Dans un pays normal,La Chambre,Le Sénat et les autres secteurs vifs clameraient,battraient la grosse caisse autour de cette campagne.
Oh! Non!
Plutot si le Président n'est pas vigilant ,mème des membres de son gouvernement saboteraient cette campagne ,s'ils le peuvent.

Car il faut que l'analphabétisme continue de régner en Haiti car il faut éviter qu'ils ne perdent pas de sitot l'argument,l'alibi qu'un peuple analphabète ne peut pas choisir ses dirigeants.

Un argument que j'ai entendu pas plus tot qu'il y a environ un mois d'un partisan de Leslie Manigat.

NOU PRAN!



pa sa selman sa, pitit boirond canal yo ke papa yo te milat e manman yo te blan, te mete kole ak no aleksi tou. se ti mesye yo ki tap ashete zam pou tonton no epi tou se yo ki sove ak no nan bato le bagay te mare. pou yo, yo soti nan menm fanmi gran don avek pe no menmsi te gen diferans koule. kwake majorite timesye liberal yo te milat, yo pat soti nan fanmi gran don ki sahje byen ak te kwake yo te soti nan fanmi komesan.
se menm gabay ak divalye, se milat ki pat genyen yo ke divalye mete kont milat gran don pou denonse yo nan geremi.
apre yo degepi yo, milat ki pat gen kob la vinn makout ak okipe plas milat grand don. milat ki pat gen lajan an yo te rete li grimo.

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Message  Sasaye Mar 14 Aoû 2007 - 0:06

Le problème de couleur, en Haiti, est un mal endemique que par correction politique (political correctness) nous essayons de nier ou de ne pas voir.

Si, comme dans les témoignages précédents, dans certains cas, les considérations économiques ou politiques dépassent la considération épidermique.
Il n'est pas moins vrai que dans la pratique de tous les jours, les actions et les expressions des gens témoignent de l'existence d'une vraie discrimination basée sur la couleur de la peau.

Que ce soit dans les salons ou les bureaux publics, le traitement ou le niveau de courtoisie est proportionel au taux de mélanine que contient l'épiderme de l'individu.

De meme dans les quetes amoureuses.
Plus on est clair, plus on a de la chance avec la demoiselle ou le jeune homme, indépendamment de sa classe sociale.
Meme dans les bordels, la Dominicaine fait meilleure affaire que sa collègue haitienne dont le teint est généralement plus foncé.

Quant aux magasins, hotels ou agences qui s'occupent de l'étranger, la peau claire est très recherchée.

Si l'on veut voir la vérité, elle est là à nous crever les yeux.
Cette mentalité est exportée et pratiquée par les Haitiens à l'étranger.

J'ai rencontré une de ces dames à New-York, dans les années 70. On sortait et je partageais son lit pendant des mois, jusqu'au jour où, dans une discussion elle déclara que je devrais me considérer chanceux d'avoir une mulatresse de son calibre.
Ma réponse fut qu'en Amérique du nord, si la couleur était ma motivation, je trouverais très facilement une blonde, au lieu de me contenter d'une "half-caste" .

Il y a des centaines d'examples qui prouvent que la question de couleur est bien vivante, parmi nous.

Et oui, elle est attachée à la lutte des classes.
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Message  Rodlam Sans Malice Mar 14 Aoû 2007 - 6:59

Ti zanj ki fet yè yo ki pa konnen peyi ya eki pa pale ak gran moun pou yo konnen sa ki te konn pase nan klib tankou union klib o Kap ou byen klib Excelsior jacmel ,Serk Port-au-prinsyen yo pap konprann pwoblem .

Eske yo konnen ke Estime te Minis de l'Education anvan li te Presidan epi li al leve yon fanm o Kap danse nan yon bal nan linyon klib epi fanm lan refise danse ak estime pou tet li nwa.Li pat menm konnen ke estime se te Minis.Men Estime remet li sa lè li vinn Presidan li invite menm fanm saa nan yon 5-7 o palè epi lè Estime al mande l danse li leve a dan l tou griyen poul danse ak presidan epi Estime dil ekskize m mwen bliye mwen te gentan pwomet yon lot dam dans saa.Moun yo fo.

Eske yo konnen ke yon Direktè lekol Jacmel ki te marye ak yon milatress pat ka rantre nan yon bal nan klib excelsyor anvan gouvenman Duvalier ya.Fok yo sonje byen sa yo te konn fè ki fè sak pase Jeremi ya pase .se pa yon bagay ke yon moun dwe aplodi men tou sou tè sa pafwa se la ou peye injistis ou fè lot moun.Menm la nan New York yo te vle kenbe menm vye grimas la toujou.Men lè afè pa bon yo pa konn koulè greenback la.Se menm jan ak dominiken ou tande ki pa vle wè ayisyen men lè swa yo ekzile ou byen yo vinn degaje yo an ayiti ou pa ka janti pase yo.Genn yonn nan new york ki te vle foure ko l sou mwen li konprann mwen se moun ki egare pou koulè menm si lontan lè m te friyan mwen ta ba li yon kou men zafè Sida fè m pè .yon jou li dim si w te konnen dousè ki lakay mwen ou ta goute m wi ,mwen dil ma chè malerezman ou rankontre nan yon mond two vye.Mwen pa twonpe fanm mwen anko.
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Message  Joel Mar 14 Aoû 2007 - 8:05

Sasaye di que "La question de couleur est attachée à la lutte des classes"

Oui,mais la question de couleur n'est pas la lutte des classes.

Kesyon koulè sa a ou jwenn li nan tout peyi ki te kolonize pa Ewopeyen yo.
Menm lan peyi Afriken ,krèm pou eklèsi po se bagay ki vann anpil,dan de peyi tankou Senegal ak Kòt Divwa.

Epitou dan de peyi tankou Angola ak Mozanbik ,zòn kote Pòtigè yo te kolonize ,gen plis milat ,kòm yon pousantaj popilasyon an ke ann Ayiti ,paske Wayòm Pòtige an te defann kolon yo mennen fanm Pòtigè nan zòn ke yo te kolonize yo.

Epitou ,menm si moun ap pale de kesyon nwa ak milat ann Ayiti toujou ,ki pousantaj popilasyon an ki milat ann Ayiti toujou?

Sekèl kolonyal yo,wi yo la ,menm nan Kiba apre 50 an revolisyon ,yo toujou la ;men ann Ayiti ,se nan tèt moun yo bagay sa a rete ,paske popilasyon an kontinye ap "nwasi" e pa gen ase milat ki rete pou yo ta ekzèse yon pwa politik;e sa se pa "political correctness".

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Message  Sasaye Mar 14 Aoû 2007 - 10:49

La question de couleur n'est pas la lutte des classes, mais elle l'identifie, vu la proportion plus élevée des gens à peau claire dans la population aisée.

La population mulatre en Haiti n'a jamais été plus nombreuse qu'elle ne l'est aujourd'hui. Mais son influence a toujours été nsidérable par rapport à son nombre, à cause de sa position économique.

L'explosion démographique a augmenté considérablement le nombre de la population "noire", mais les séquelles coloniales sont portées par tous les Haitiens.

Si milat ak moun po klè ap fè diskriminasyon kont nwa ak moun po fonse, nèg nwa ap cheche fanm po klè tout kote yo ka jwenn yo.

Anpil nèg yo konsidere kom manm klas moyèn (pwofesyonel edike) al chèche fanm klè lan Fondèblan, Posali, Jeremi, Ansavo ( fanm ki pa edike).
Oubyen yo rantre an Ayiti avèk yon fanm blanch.

Ou gen dwa pran fanm ou vle, men jan sa fèt la gen yon demach koulè ladan n.

Epi gen sitiasyon kontrè tou.
Mwen te wè yon bagay lan Nouyok:
Yon milatress, ki pitit yon fanmi trè konni an Ayiti, tap soti avèk yon ayisyen, fis di pèp.
Fanm nan te damou anpil e li tap bo nèg la devan tout moun, an piblik ou an prive.
Te gen yon fèt pou anivèsè nèg la.
Fanm nan reyini tout moun pou yo wè ki kalite kado li tap bay nèg la. Li rale kle yon oto tou nèf li achte e pake devan kay la pou nèg la.

Msye pran kle ya, li vire, li bay fanm nan yon kalot epi l di: Se yon Chevwolè ou wè ki sanble m?
Si se te nèg an Ayiti w yo, se pa yon Mèsedès ou ta bayo?
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Message  Mon Ayiti Mar 14 Aoû 2007 - 14:52

Cet événement était -il une lutte de classe ou une lutte de pouvoir ?


Éditorial du Feu Jean Dominique


Dany Toussaint, Prend-il les Enfants du Bon Dieu pour des Canards Sauvages?
Par Jean Dominique - Octobre 1999

Un groupe de hurleurs, peut-il prétendre prendre en otage Radio Haiti pour forcer nos micros à diffuser leurs accusations diffamatoires contre d'honnêtes fonctionnaires publics et leur propos racistes anti-mulâtres? C'est la question que nous nous sommes posées hier matin lorsq'une quarantaine d'énergumènes bloquaient pendant quatre heures le boulevard de Delmas devant notre immeuble?

Hurlements, vociférations, pierres lancées contre notre façade, nos grilles violemment secouées. Devant notre résistance à leur terrorisme, ils s'en sont pris à ma personne, avec évidemment les slogans macoutes contre les "Ti rouge", contre les "mulâtres" et patati et patata. Des habitants du voisinage avaient tenté en vain de leur faire entendre raison. Non messieurs, Jean Dominique a toujours été de notre côté, depuis 1980, en 90, en 91, sa façade en est témoin, des impacts de balles des putschistes et durant tout le coup d'Etat, Radio Haiti silence..., et Jean Dominique et sa femme en exil...

Les habitants du quartier ont tenté en vain de leur faire comprendre que ceux qui attaquaient Jean Dominique, ceux qui attaquaient Radio Haiti et ceux qui attaquent Radio Haiti aujourd'hui sont toujours les macoutes, les Duvalier, les Bennett, les Jean Valmé, les Constantin-Mayard Paul, les Cédras, les Michel François, les espions de grands bourgeois fabriquants de médicaments empoisonnés, les Serge Beaulieu, les Gérard Georges, les Isidor Pongnon, tout comme en 1991, les Namphy, les Regala...

Ces braves gens qui voulaient dire la vérité se sont fait tabassés devant les grilles de Radio Haiti. Tabassés. Alors d'autres voisins avaient identifié les deux camionettes qui, venues de Pétion-Ville, déchargeaient de temps en temps de nouvelles poignées de hurleurs, l'une d'entre elles a été identifiée, c'et le H-5678.

Vouz voyez, on a ouvert l'oeil. Chauffeurs et manifestants interrogés aussi, disaient naïvement avoir reçu quelques dollars du major pour venir devant Radio Haiti. Du major? Dany Toussaint bien sur. Mais pourquoi Radio Haiti Grand Dieu?

Durant la campagne déclenchée par Dany Toussaint contre Robert Manuel, Pierrot Denizé et contre l'état major de la police, il circulait à Tabarre la formule suivante, Bob Manuel, Pierrot Denizé et Jean Dominique sont des "ti Rouge". J'étais donc depuis assez longtemps la cible du parti de Dany Toussaint à l'intérieur de La Fanmi. D'autre part, au lendemain de l'Opération de police "Columbus", vous vous souvenez, une campagne visant à faire main basse sur la PNH s'était déclenchée dans tout l'espace médiatique putschiste de la capitale. On savait entendre sur certaines radios Jean-Claudistes, un jour: "Bob Manuel attaquait le gouvernement", le lendemain: "Dany Toussaint et Jean-Claude Nord, diffamer Bob Manuel". Si les radios Jean-Claudistes n'étaient pas gênées de passer du jour au lendemain de l'un à l'autre en faisant tirer l'un sur l'autre.

Nos ennemis saisissent toutes les occasions pour nous destabiliser. Ici à Radio Haïti, durant toute cette campagne de diffamation, nous avons gardé la tête froide. Opposant à ces brèches du code pénal, justifiable d'un tribunal correctionnel et à ces attaques racistes, dignes d'un meilleur macoutisme, opposant notre ligne strictement professionnel d'informations, notre silence et notre tenue avaient agacé DanyToussaint et peut être ses patrons.

Bob Manuel une fois révoqué, ce verrou qui bloquait les ambitions de Dany Toussaint ayant sauté avec une certaine légèreté, il faut le reconnaître, DanyToussaint s'en est alors pris à Denizé et à Eucher Joseph à la cathédrale et aujourd'hui à moi. Ce qui circulait donc à Tabarre se réalise.

En me livrant à ces réflexions, je prêtais l'oreille quand même à ce qui se passait dans la rue devant ma porte, constatant que les grafittis contre ma personne, que les cris de haine proférés contre moi, que la correction infligée à d'honnêtes citoyens voulant dire la vérité sur moi ne me craponnaient pas, ils ont voulu alors négocier. Du haut de la terrasse, je leur fis savoir que je n'accepterais les excuses qu'ils disaient vouloir me présenter que lorsqu'ils auraient effacer tous les grafittis me concernant, ce qui fut fait immédiatement. J'acceptai alors de les écouter, d'entendre leurs excuses, mais je leur refusai le micro en leur disant de transmettre à Dany Toussaint le message suivant: 1) DanyToussaint a commis une première erreur; celui qui vous a payé, leur ai-je dit, pour tenter de me terroriser, à commis trois erreurs. La première samedi à la cathédrale, il s'agissait pour lui et ses accolytes de profiter des funérailles de Jean Lamy pour organiser une manifestation accusatrice et diffamatoire. Certes, ils ont diffamé Pierre Denizé et Luc Eucher Joseph, certes, ils ont physiquement agressé le directeur général de la Police Nationale, certes ils ont profané sous les yeux du Père Jean Bertrand Aristide un lieu qui aurait dû être sacré pour tous: la Cathédrale de Port-au-Prince; sacré pour les croyants et les non-croyants, mais DanyToussaint malgré ces quelques avances pour lui, n'a pu réunir qu'une poignée d'individus à l'intérieur de la cathédrale. C'était manifeste, malgré la mobilisation tentée évidemment dans tous les médias putschistes avant cette messe de funérailles, malgré ce qu'il disait de la sympathie populaire dont jouissait Jean Lamy, il n'y avait qu'une poignée de manifestants, des parents et des officiels à ces funérailles. Ah! Cela est une nouvelle preuve de l'érosion tragique d'un certain pouvoir de convocation populaire qui se constate à Port-au-Prince depuis quelques temps.

************** Croyez-vous que vos ennemis ne constatent pas cette érosion?

Première faute commise par Dany Toussaint: En stratégie militaire, étaler aux yeux de l'ennemi la faiblesse de son dispositif est une faute parfois capitale, le mot Capital pris dans son sens littéral. Dany Toussaint est-il un bon gendarme? a-t-il été un bon gendarme? la réponse ne me compète pas mais il est certainement un très mauvais stratège!

Deuxième faute: Enivré par le succès de la bousculade contre Pierrot Denizé et Luc Euchère, Dany Toussaint se fait porter en triomphe sur les épaules de quelques uns de ses hurleurs stipendiés, sous l'oeil énigmatique de Jean Bertrand Aristide. Certes, les hurleurs voulaient de lui comme directeur général de la Police mais Titid a l'oeil perçant,et sait décoder les ambitions, et son sourire syhillin en dit long pour demain mais ça c'est leur affaire! Ce n'est pas la mienne! Je ne me suis pas battu durant 30 ans pour aujourd'hui décoder les querelles entre petits chefs de Lafanmi Lavalas!

La troisième erreur: La 3e erreur de Dany Toussaint: il venait de la commettre devant Radio Haïti, en s'en prenant à moi!

Réfléchissons un peu. Depuis la fin de l'opération Columbus, cette attaque déclenchée durant des jours dans tout l'espace médiatique pour amplifier ses diffamations, ses propos anti-mulâtres, comme le font traditionnellement les macoutes, pour marteler sa diffamation qui n'est justiciable que du tribunal correctionnel or, s'en prendre à Radio Haiti, tandis que tout l'espace médiatique le supportait, l'applaudissait et le "voyait monté", qu'est-ce que cela veut dire? tout simplement, cet espace médiatique affirme contrôler tout l'auditoire, s'en prendre à Radio Haïti et vouloir forcer Radio Haïti à diffuser ses propos, cela veut dire une chose: Seul compte pour Dany Toussaint vraiment "être entendu à Radio Haïti".. Ah je réfléchis, la calomnie, disait Choderlos de Laclos, est un hommage que le vice rend à la vertu, et la deuxième conséquence devant nos détracteurs, c'est de souligner l'indépendance Lavalas de Radio Haïti, indépendance de tous les centres de pouvoir (soulignez)...

Revenons à la cathédrale: l'erreur de Dany Toussaint, pensant qu'un petit caponnage, de quelques "chimè JPP" pourrait lui permettre d'avoir accès à nos micros, Ah ah, c'est sous-estimer 2 choses capitales:

Ici on ne donne pas la parole à n'importe qui!

On ne donne pas la parole à la diffamation. Nous savons que la vraie justice ne saurait s'exercer à partir de hurlements d'énergumènes, plus ou moins, bien payés!

Nous savons que lorsque des cambrioleurs fuient la maison qu'ils viennent de piller, ils sont les premiers à crier "Barré volè!" (barrez les voleurs). Comment voulez-vous qu'un juge sérieux puisse prendre en compte ces "Barré volè!" (barrez les voleurs) quand il enquête sur le pillage d'une maison ... (cynical laughter) ... soyons sérieux!

Et puis, je me suis posé la question: Pendant toute cette campagne déclenchée dans tout l'espace médiatique, Dany Toussaint ne m'a jamais appelé, il n'a jamais appelé Radio Haïti ni lui, ni Jean Claude Nord pour faire quelque déclaration que ce soit ou pour exposer quelques résultats d'enquête qu'il affirme partout avoir réalisé après la mort de Jean Lamy. Jamais! C'est étrange, ce silence!... Et puis il déchaîne quelques ...pour me forcer à lui accorder le micro. La réponse est la suivante: Dany Toussaint sait parfaitement que s'il venait m'exposer à moi les résultats de son enquête, le professionnel journaliste que je suis lui aurait posé, en privé ou publiquement, des questions qui souligneraient les contradictions contenues dans ses déclarations d'enquête, il le sait, c'est pourquoi il préfère passer par la rue pour faire pression sur moi.

Le meurtre de Jean Lamy, l'agression contre Mario Andresol, l'assassinat récent d'une dizaine de policiers, le meurtre d'Yvon Toussaint, l'agression meurtrière contre Marie-Claude Calvin Préval a provoqué et provoque chez nous, à Radio Haïti, l'indignation citoyenne et cette colère Lavalas, là nous nous sommes battus pour la justice, la transparence, la participation...et nous accompagnons, comme tout le monde le sait, concrètement avec un travail professionnel d'information de journaliste, la préparation du procès de Raboteau. Nous sommes peut-être les seuls dans l'espace médiatique à accompagner cette préparation. Mais pour nous, il n'y a qu'un sentiment qui nous anime, lorsqu'un individu se sert du cadavre encore frais d'un camarade pour faire campagne pour ses ambitions personnelles !..le spectacle de samedi à la cathédrale était pour nous, tout simplement, répugnant! Tels sont les éléments des messages que j'ai demandé à mes trois interlocuteurs de transmettre à Dany Toussaint.

Je terminerai par cette dernière considération :S'il persiste dans ses tentatives de vouloir mettre quelques hurleurs devant Radio Haïti Inter pour barrer le Boulevard de Delmas, il se cassera les dents! Les micros de Radio Haïti lui resteront fermés mais je sais qu'il a des armes! Je sais qu'il a la fortune qu'il faut pour payer et armer les sbires. Ici je n'ai d'autre arme que mon métier de journaliste! Mon micro et ma foi inébranlable de militant pour le changement, le vrai changement!

Et qu'il soit bien clair pour tous, je ne laisserai à aucun roulibeur du monde le monopole Lavalas -- qui que ce soit!

Si Dany Toussaint tente alors autre chose contre moi ou contre la radio et si j'ai la vie sauve, je fermerai le poste, après avoir dénoncé, une fois de plus les manoeuvres et je prendrai une nouvelle fois l'exil avec ma femme et mes enfants.

En 1991 des amis de Dany Toussaint ont tenté désespérément de faire "Dap pignanp" sur Radio Haïti, j'ai su résister seul! Avec ma foi, mon intelligence et mon expérience professionnelle. A l'époque, j'avais compris que derrière quelques politiciens qui préparaient le coup d'État, derrière des amitiés, parce que les uns et les autres étaient dissidents et fréquentaient les salons de grandes dames de Lavalas!

Il y avait une volonté têtue manifestée par un.... J'avais compris, le 30 septembre 91 et par la suite, Jean Bertrand Aristide et René Préval m'ont dit: Tu avais raison! On voulait prendre Radio Haïti pour préparer un coup d'État. Voilà! Aujourd'hui je me pose la même question:Est-ce que c'est la même manoeuvre? le père curé de Dessalines disait dimanche devant le Chef de l'État: qu'il y avait de nouveaux putschistes qui tentaient de déstabiliser le pouvoir. En 1991, j'avais dit à Jean Bertrand Aristide et à René Préval: Méfiez-vous de Cédras, Titid affirmait "Cédras et moi, on s'est marié." Triste mariage! Avec le SIDA, Titid est têtu! Eh oui il est têtu mais il doit comprendre que ce n'est pas sa personne seulement ni son sens du pouvoir qui sont en jeu dans cette affaire.

Sur Radio Haïti, un lundi silencieux encore demain, ah ce sera un silence à réveiller les morts, les cinq mille du coup d'Etat, entre autre, c'est la vérité, il faut dégager de cette insignifiante tentative de caponnage d'hier. C'est cette vérité-là qu'il est bon de dire ce matin, la vérité d'un homme libre.

Tout à l'heure je citais un autre homme libre: de Laclos, je termine avec un Shakespeare: "La vérité fait toujours rougir la face du Diable"!

Merci!

Octobre 1999

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Message  piporiko Mar 14 Aoû 2007 - 15:15

Je me repete la lutte des classe ne saurait etre associee a la question des couleurs.La dictature la plus retrograde etait dirigee par un mulatre(Boyer),la plus sanguinaire par un noir(Duvalier).Pour toupizi le peuple,ces 2 dictatures ne font pas de quartiers.Dans ce cas la .il faudrait parler de la conjonction des interets de 2 elites.Elles ont fait apparaitre toutes leur brutalies en2 occasion de l'histoire nationale:LES ELIMINATIONS DE SYLVAIN SALNAVE ET JEAN-BERTRAND ARISTIDE.
De plus ,on parle de classe bourgeoise.Un bourgeois est celui detenant des moyens de productions.Donc ,un petit mulatre ne saurait etre classe dans cette categorie.D'ailleurs ,Jean-Jacques Acau avait annonce la couleur bien avant Marx:"MILAT POV SE NEG NWA,NEG RICH SE MILAT"

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Message  Sasaye Mar 14 Aoû 2007 - 17:45

La lutte des classes et la question de couleur ne s'associent pas à la vertu.

Toutes les classes sociales et toutes les teintes contiennent des membres à la fois rétrogrades ou sanguinaires.

Les mauvais coups peuvent partir de n'importe quelle classe.

Les choses ne sont pas aussi simples, parceque la quotation de Jean-Jacques Acaau, elle-meme, reflète les niveaux économiques divergents des noirs et des mulatres: le noir riche est élevé au niveau du mulatre, le mulatre pauvre est abaissé au niveau du noir.

Et puis, le petit mulatre sera quand-meme mieux reçu qu'un grand noir, dans certains milieux, dans l'Haiti de 2007.
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Message  Joel Mar 14 Aoû 2007 - 18:58

Sasaye a écrit:La question de couleur n'est pas la lutte des classes, mais elle l'identifie, vu la proportion plus élevée des gens à peau claire dans la population aisée.

La population mulatre en Haiti n'a jamais été plus nombreuse qu'elle ne l'est aujourd'hui. Mais son influence a toujours été nsidérable par rapport à son nombre, à cause de sa position économique.

L'explosion démographique a augmenté considérablement le nombre de la population "noire", mais les séquelles coloniales sont portées par tous les Haitiens.

Si milat ak moun po klè ap fè diskriminasyon kont nwa ak moun po fonse, nèg nwa ap cheche fanm po klè tout kote yo ka jwenn yo.

Anpil nèg yo konsidere kom manm klas moyèn (pwofesyonel edike) al chèche fanm klè lan Fondèblan, Posali, Jeremi, Ansavo ( fanm ki pa edike).
Oubyen yo rantre an Ayiti avèk yon fanm blanch.

Ou gen dwa pran fanm ou vle, men jan sa fèt la gen yon demach koulè ladan n.

Epi gen sitiasyon kontrè tou.
Mwen te wè yon bagay lan Nouyok:
Yon milatress, ki pitit yon fanmi trè konni an Ayiti, tap soti avèk yon ayisyen, fis di pèp.
Fanm nan te damou anpil e li tap bo nèg la devan tout moun, an piblik ou an prive.
Te gen yon fèt pou anivèsè nèg la.
Fanm nan reyini tout moun pou yo wè ki kalite kado li tap bay nèg la. Li rale kle yon oto tou nèf li achte e pake devan kay la pou nèg la.

Msye pran kle ya, li vire, li bay fanm nan yon kalot epi l di: Se yon Chevwolè ou wè ki sanble m?
Si se te nèg an Ayiti w yo, se pa yon Mèsedès ou ta bayo?

Sasaye,

Nou pa menm bezwen fè resansman,men mwen asire ke pousantaj nèg milat konpare ak rès popilasyon konsiderableman pi ba jounen jodi an,ke l te ye sa gen 40 an de sa pa egzanp.

Annou pran de egzanp.Lajantin,Meksik elatriye te gen popilasyon nwa ,men popilasyon sa yo disparèt nan jeneral popilasyon yo.

O Perou menm yodi majorite moun ki te viv nan rejyon Lima a se te nwa;men ou pa wè sa ankò.Yo absòbe nan popilasyon jeneral lan.
Se yon bagay ki ap konfwonte Dominiken yo,popilasyon milat ak "blan" an ap disparèt nan popilasyon an,ou pito li diminye anpil pa rapò ak rès popilasyon an.
Poukisa pou Ayiti ta chape nan bagay sa a?

Gran Jounalis 'New York Herald Tribune" yo rele HORACE GREELY te mande e ap fè kanpay pou nwa marye ak blan.Misye te di se mwayen pou Etazini gen yon popilasyon omojèn.
Misye te selèb paske se misye ki te ekri "Go West young man",e se te youn nan motè kolonizasyon lwès Etazini an.

Se rezon sa a ki te fè gwo blan nan Sid yo,apre twoup federal yo te leve okipasyon te mete lwa segregasyon yo sou ple ,ki te entèdi maryaj ant nwa ak blan e ki te di tou si ou gen1/16 san nwa nan venn ou,ou se nwa.
Mwen garanti w zòn Sid Ayiti yo kote te gen gwo konsantrasyon milat nan jenès mwen,yo pa menm ankò.
Zafè ke nèg pral an pwovens pou yo marye ak fanm klè,menm si fanm lan pa edike;ou kwè gen sa toujou?

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Message  Sasaye Mar 14 Aoû 2007 - 21:04

Joel,
Mwen pa gen statistik ki pou ba m popilasyon milat an Ayiti, dayè se pa yon bagay ki pou fèt.
Men ke popilasyon saa bese pa vle di mantalite diferans koulè a bese tou.

Mwen pakab di w si nèg kontinye al lan fondèblan al chèche fanm klè, men mwen asyre w ke mwen te konnen plisyè landan yo.

Mem si w gade lan yon lot nivo, wa p wè tendans la devan je w.
Gade Estime, Paul Maglwa, Divalye, Janklod, Aristid e mem Preval.....

Mwen te konn al Jamayik lè Michael Manley te premye minis, se li sèl ki te gen madam ak po trè fonse.
Boujwa Jamayiken yo ke m te konnen te konn kritike l pou sa.

Pwoblèm saa pa t dwe ekziste nan okenn sosyete nèg.
Men sanble se yon maladi san tretman, paske apre 200 zan nou poko kapab geri l.
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Message  Rodlam Sans Malice Mar 14 Aoû 2007 - 21:10

Sasaye

Paul Magloire pa nan neg ki pran milatress yo ,madanm li soti nan yon gran fanmi kapwa men yo pa milat ni boujwa .Leconte yo pa milat.Li se te yon pwoteje Stenio vincent se sak fè boujwasi te aksepte l e servi ak li.Li te antoure l de anpil milat vre.men konsa li te genyen nwa ak li tou .An gade dèyè mwen rete kwè ke Paul magloire malgre serten erè rete yonn nan gouvenman pwogrèsis ki te genyen an ayiti pandan syek ki pase ya.Sal fè nan 6 lane anpil lot ki pase apre l yo ki fè plis tan pa reyalise sa li te fè.e yo pa ka di yo pat jwen lajan

byen ke yo di ke Doc la te genyen mètress milatress li nan palè men mwen pa konsidere madanm li kom yon milatress.se ti bonnonm lan ki vinn mete let nan kafe ya.(lol) genyen moun ki di se te yon let ki te finn tounen.;se pa mwen ki di non (lol)
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Message  Sasaye Mer 15 Aoû 2007 - 9:55

San Malis,
Lè m te timoun, mwen te lan koral Semine. O mwen yon fwa pa mwa, Paul Maglwa te konn vin lan mès lan chapèl Seminè a.
Jiskounyea mwen sonje figi e Paul Maglwa, e madam li Yola, e pitit li yo.
Apre lan mès, te toujou geyen yon ti resepsyon e pè yo te konn invite manm koral la.
Donk mwen te konn wè moun sayo souvan e mwen te menm pale avèk yo yon fwa yo te vinn fè konvèsasyon ak nou.

Madan Maglwa se te yon fanm klè avèk cheve plise natirelman. Tout moun te ka wè kontras li ak mari l epi pitit li ki te tankou papa yo.

Mwen dako avèk ou ke se te youn lan bon gouvènman Ayisyen, konpare ak sak vinn pita yo.

Simone se te yon grimèl.
Mildred tou.
Yo pa nesesèman milatrès, men yo tout pi klè pase mari yo.
Kowensidans??
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Message  Marc-Henry Mer 15 Aoû 2007 - 12:52

J'ai trouvé cet article et je suis certain qu'il vous sera utile dans ce débat sur le clivage de la classe sociale en Haiti. A noter que je n'aime pas parler de ces affaires parce que j'estime que Haiti est un pays de black tout simplement.

Bonne lecture

Histoire africaine
«La Mulâtresse Solitude», résistante guadeloupéenne
Le 29 novembre 1802, sur l’île de la Guadeloupe, une femme condamnée à la pendaison par ordre de la France de Bonaparte et redevenue esclavagiste est conduite à l’échafaud. Elle a trente ans. On la surnommait la «Mulâtresse Solitude» à cause de sa peau claire, fruit du viol d’une captive africaine sur le bateau qui l’entraînait vers les Antilles.
La veille seulement, «Solitude» avait mis au monde l’enfant dont elle était enceinte, aussitôt arraché de son sein pour s’ajouter aux biens d’un propriétaire d’esclaves. Elle aurait dû être exécutée six mois plus tôt mais les colons ne voulaient pas de gâchis : ce ventre animé pouvait rapporter deux bras de plus à une plantation.
Huit ans plus tôt, dans l’euphorie de l’après Révolution, la France avait décrété l’abolition de l’esclavage dans ses colonies malgré l’opposition des planteurs Blancs qui en contrôlaient l’économie. Libérés de leurs chaînes, les Noirs s’éloignent en nombre de leur environnement de servitude pour tenter de se reconstruire une vie loin de la tyrannie des anciens maîtres.
Certes, il a fallu cinq ans de débats houleux aux parlementaires parisiens pour savoir si les Droits de l’Homme et du citoyen, proclamés en 1789, devaient aussi s’appliquer aux Nègres, considérés comme inférieurs. En France, le lobbying esclavagiste est puissant et les quelques partisans d’un adoucissement de l’esclavage, regroupés au sein de la Société des Amis des Noirs, n’ont pas la virulence des philanthropes anglais engagés dans la lutte contre la traite négrière. Les grands planteurs sauront se faire entendre et l’Assemblée placera les colonies sous un statut d’exception pour maintenir l’esclavage. Or, sur place certaines catégories de la population ont bien retenu cette proclamation qu’ils ont gravé dans leur tête : «Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits». Ils ne doutent pas qu’elle ne puisse s’appliquer à eux. Ce sont en majorité des Métis ainsi que des Noirs libres et affranchis, tenus en marge de la société par la discrimination blanche. Ils vivent de petit commerce, d’artisanat ou de leurs propres plantations et certains d’entre eux ont même commencé à faire fortune, à force de travail. Parmi eux se trouvent des personnes instruites qui lisent les journaux et savent ce qui se passe ailleurs.
100 000 esclaves
pour 14 000 Blancs
A l’époque de la Révolution française, la population de la Guadeloupe compte près de 100.000 esclaves, 14.000 Blancs et plus de 3000 Métis et Noirs libres ou affranchis.
Les Français, arrivés sur l’île en 1635 avaient massacré les tribus amérindiennes, qui les avaient pourtant accueillis avec hospitalité, et s’étaient mis à importer des Africains du Ghana, du Togo, du Dahomey, de la Côte-d’Ivoire, du Nigéria et aussi du Cameroun, du Gabon, du Congo et d’Angola comme main-d’œuvre pour leur production de canne à sucre, tabac, café, coton et cacao destinée aux besoins de la métropole.
Dans la société guadeloupéenne en formation, ils occupent le sommet d’une pyramide caractérisée par une différenciation entre grands Blancs et petits Blancs.


http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?ida=53838&idc=9&refresh=1
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Message  Sasaye Mer 15 Aoû 2007 - 20:50

Men yon atik ki te ekri an 1954, sou rey Paul Maglwa.

Neg ki ekri atik la se yon jounalis meriken.
Jan l ekri reflete opinion neg sayo de Ayisyen, san referans istorik.

Men yo dekri plizoumwen sak te pase lan istwa Ayiti.

Mwen konnen San Malis ka renmen atik sou neg Okap parey li.

----------------------------------------------------------------------




BON PAPA
Monday, February 22, 1954

Cinnamon-skinned girls in Dior dresses, starchy diplomats and officers sparkling with gold braid gathered one night last week in the majestic, tile-floored great hall of the Presidential Palace in Port-au-Prince.

The occasion:
A ball in honor of Jamaica's visiting Governor Sir Hugh Foot and Lady Foot. Just at 10, the orchestra blared out a march, and Lady Foot entered the room on the arm of a huge, kingly-looking black man resplendent in white tie, tails and full decorations.
His Excellency Paul Eugene Magloire (pronounced mah-glwar), President of the Republic of Haiti and host of the evening, stayed on until 2, ceremoniously dancing with each guest in the order of her husband's rank, gravely bowing to Lady Foot's parting curtsy.

The ceremonial public appearances of Paul Magloire are always kingly. Usually he is in one of his uniforms (cost: $300-$1,000 each), which variously employ the
old-fashioned trappings—the plume, the spurred boot, the epaulet and the aiguillette. His manner, too, is regal; one aide carries his special, seven-inch cigars in a leather box; another stands ready to hold his gold-headed cane like a
staff of office. A vast, burly man—he stands six feet and his chest measures 44 in.—Magloire carries off his formal appearances with unerring dignity. When on parade he is being what he knows many lowly Haitians want in a president: a father-king, a national bon papa of regal mien. Loving it, they sing: He gives us jobs and money—oh! oh! oh! He can stay in the palace as long as he wants!

In the palace, between ceremonies, Magloire puts aside fancy dress and operates as the kind of detail-cracking, eleven-hour-a-day executive that any topflight Detroit industrialist could understand. He rises in the dawn cacophony of his capital's unbelievably numerous roosters, and hops on an exercise machine. After a rubdown, he breakfasts in bathrobed comfort on fruit and cafe au lait.
Then, in a suite filled with alabaster busts, stuffed pink cranes, Empire clocks and pictures of himself and other Haitian heroes, the President reads reports and mail, takes a thoughtful second look at work saved over from the night before. At 7:30 he showers and dresses, usually in grey gabardine or white linen, a silk tie with a gold clasp, grey suede shoes. Soon he is sitting at a cluttered desk in a
smallish office conspicuously free of ornament.

He speeds through his work, reading documents and penning "O.K. PM" on them. When his ministers call, he half turns in his chair, folds his hands in his lap, watches sidelong from penetrating brown eyes, and rumbles out courteous, unruffled answers.
He usually lunches with his family of one son and four
daughters (although Mme. Magloire is currently in a Baltimore hospital for a checkup and the two elder daughters are attending a Brookline Mass, convent
school).

After a siesta, he goes back to work until dinner at 7. He sometimes takes an evening off for poker or bridge, and occasionally drops in at the city's biggest nightclub, where he sits with a few young aides, cradling a highball in his
big hand, beaming at the dance-floor merriment but taking no part in it. More often he works through until 10 or 11 p.m., especially if the next day's schedule calls for another public appearance.
Pageantry takes time —but Magloire recognizes that it is part of his job of ruling tiny Haiti.

Mulattoes Vs Blacks.

The nation ruled by President Paul Magloire is the western
third of Hispaniola, a mountainous, sun-drenched Caribbean island on the rum-and-bougainvillea side of the Tropic of Cancer. The size of Vermont, it teems with more people per square mile (299) than any other republic in the
hemisphere. Through the streets of its capital, Port-au-Prince (pop. 150,000), move midget French cars, bulging orange buses, sad-eyed donkeys and a steady trickle of sewage.

In the city's malodorous Iron Market, women traders,
their skirts hitched up to the thighs, carry on a haggling commerce in used bottles, flour-sacking for dresses, red beans that are sometimes sold not by weight but by the bean.
Above all this, in fresh, violet hills overlooking the city
and the turquoise bay are the villas and the hotels of the rich, the diplomats, the foreign business colony and the tourists.

Haiti is proud to be an all-Negro nation, a "Black Republic"—but it is by no means a classless nation. The creme is a hereditary, mostly mulatto elite, about 2% of the 3,500,000 population. Well-to-do lawyers, doctors, poets and government servants, the elite like to think of themselves as "colored Frenchmen."
They quote Racine, appreciate fine wines, prize lightness of skin and occasionally give elegant banquets at which the waiters change gloves with every course. Their language is French and their religion Roman Catholic. They are Haiti's Brahmins, and just a little way down the social scale, they are beginning to blur into a growing middle class of U.S.-style businessmen, progressive farmers, tradesmen and artisans.

But 90% of all Haitians are black, barefoot, unlettered peasants, tilling small patches of land. The peasant works the soil with a hoe rather than a plow, picks coffee from 25-ft. wild trees, builds wattle-and-daub huts with an airy scorn for the right angle. His women carry the freight of Haiti—on their heads. Almost any grandmother can balance 100 Ibs. of charcoal, a huge basket of cabbages or a
severed cow's head and tote it 40 miles.

Most of the peasants are God-fearing Catholics who go to Mass early every Sunday—just as soon, in fact, as the
Saturday-night voodoo dance is over. "Bon Dieu Bon," they say; God is good, and supreme in matters of the soul, but the voodoo loa of remote African memory—Maitresse Erzulie. Papa Legba and the snake-god Damballa—are still
highly serviceable in such workaday matters as appeasing the dead and assuring successful births. The peasants are poor (per capita income is $62 yearly, lowest in the hemisphere), but they somehow rise above the deadening
poverty of the Andean Indian or the Moscow streetsweep-er.

They have sun, fertile (but dry) land, fruitful trees, personal freedom and hot-blooded vitality. The conflict between these two extremes—the rich and the poor, the cultured
and the uncouth, the mulatto minority and the black mass—has kept Haiti aboil for most of the 150 years since it first proclaimed its independence, yet the contest is basically economic, i.e., the haves to keep and the have-nots to get,
rather than racial.

Say the Haitians: "The rich Negro is a mulatto, the poor
mulatto is a Negro."
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Message  Sasaye Mer 15 Aoû 2007 - 20:51

Queen of the Antilles.

Modern Haitians can trace the roots of this basic division
back through a turbulent history that still clings like a remembered nightmare.
Columbus discovered the island on his first voyage, pronouncing the estimated 1,000,000 Arawak aborigines "lovable, tractable, peaceable, gentle, decorous
and praiseworthy."

Spanish exploitation and smallpox soon wiped out the lovable Indians. In the 17th century, French buccaneers loosened Spain's grip on the island and France fastened onto the western end; a century later Saint-Domingue was France's proudest colony, the "Queen of the Antilles." Its
foreign trade of $140 million yearly dwarfed that of the infant United States, and the profits from sugar, chocolate, indigo, coffee and cotton built many a chateau on the Loire or town house in Paris.

To till the plantations, the French repopulated Saint-Domingue with Negroes from Dahomey, Senegal and the Congo.

On jasmine-scented nights, white planters took to wenching with African maids, and ultimately produced a
light-skinned class of freedmen with color lines so finely drawn that a contemporary record recognized 250 different blood combinations.
By the time the French Assembly pronounced the Rights of Man. 40,000 whites were lording it over 28,000 gens de couleur, while both were keeping a firm hand on 450,000
black slaves.

One Saturday night in 1791, the drums at a plantation voodoo dance subtly changed their beat. On other plantations the talking drums picked up the word
and passed it on. Minutes after the signal, the lush, peaceful colony of Saint-Domingue flamed up in murderous revolt. With pruning forks, machetes and torches, the slaves massacred 2,000 French planters and their families, fired the canefields and the great houses.

In the following decade of turmoil, Toussaint L'Ouverture, an obsequious slave coachman until he turned himself into a general, led his black armies to bloody victories over the French and the interventionist Spanish and English as well.

"Gilded African."

In Paris, Napoleon Bonaparte scoffed at the "First of the
Blacks" as a "gilded African," and sent 90 ships and 40,000 veterans of the Egyptian campaign to retake Saint-Domingue. By treachery, the French captured Toussaint and shipped him off to France to die in a mountain prison. But in the end, black troops and yellow fever smashed the French for good.

The new nation picked the Arawak word Haiti (meaning Mountainous Land) for a name, then proceeded to split itself in two.

In the north, the fabulous Henri Christophe made himself King, set up a ludicrous aristocracy and built a
monumental stone fortress on a needle-top mountain—history's greatest feat of construction by Negroes. Christophe's labor force, mostly sugar workers, toiled
from dawn to dusk to keep his treasury solvent. Once the King spotted, far below him, a subject asleep in the door of a hut. A 56-pounder was loaded, aimed, touched off; loafer and house vanished.

But such cruelty taught the Negroes, as they say now, that "the stick that beats the white dog will beat the black dog too."

In the end, led by the rebel Duke of Marmelade, they revolted, and in 1820 Christophe, brought to bay, killed himself with a silver bullet—providing a theme, a century later, for Eugene O'Neill's The Emperor Jones.

In the south, meanwhile, a mulatto general, Alexandre Petion, held office as President over a government of elite former freedmen. He gave black war veterans bits of land and ruled with an easy hand.

When Christophe died, Haitians gratefully turned their backs on the Emperor's ruthless labor discipline
and embraced the subsistence economy Petion developed. Sugar production, 67,000 tons in 1791, dropped to 15 tons in 1826.

The less populous, Spanish-speaking eastern end of the island broke away, resumed the old Spanish name Santo Domingo, and became the Dominican Republic.

The world forgot the drowsy little island, and Haiti itself seemed somehow hypnotized for nearly a century, while rivers ran dry, land was worked out, men grew torpid, and
government degenerated into a quickening cycle of revolutions.

Enter the Marines.

By 1912, rebellions had ousted eleven of 18 Haitian
Presidents. Then, in the space of 43 months, one President was blown up in his palace, another was poisoned, three more deposed. The U.S., fearing the European powers might try to intervene, decided to act first.

A new revolt was forming near Cap-Haitien, under an ambitious politico named Guillaume Sam.
Admiral William B. Caperton, U.S.N., on the U.S.S. Washington, met Sam unofficially and offered him tacit support, urgently warning Sam not to "loot or burn down the cities."
But once in office, Sam balked at signing a treaty for U.S. occupation of Haiti. Instead, he jailed and massacred 167 suspected revolutionaries—then panicked and fled for asylum to the French legation. A raging mob broke into the building, found Sam hiding under a bed, dragged him
out, literally tore him limb from limb, and paraded through Port-au-Prince with his head on a pole.

Haiti's history had hit bottom. Admiral Caperton, waiting in the harbor, immediately landed two companies of marines and three of bluejackets, and the U.S. occupation began.
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Message  Sasaye Mer 15 Aoû 2007 - 20:51

Exit the Marines.

There was much in the occupation to trouble the U.S. conscience. Puppet Presidents, all of the elite class, were shuttled in & out. With almost embarrassing speed, the U.S. gave Haiti a new constitution, masterminded by Assistant Secretary of the Navy Franklin D. Roosevelt;
the document removed the defiant clause of all 16 previous Haitian constitutions forbidding foreigners to own land.

Officers from the U.S. South ("they know how to handle the blacks, you know") humiliated highbred Haitians.
But the Marines effectively ended the cycle of revolutions, disarmed rebels and bandits in mountain warfare (the death toll: 1,500 Haitians), restored peasants to
the land, improved health and sanitation, built roads. Setting up a small gendarmerie, they lifted from Haiti the crushing burden of an army that once had 6,500 general and staff officers. They trained civil servants, building a nucleus of Haitians competent to run the machinery of government. Most important, they set up rural schools, where peasants could begin to get the education they needed to compete with the elite.

Such was the reputation of the Americans for efficiency
that the surname of Dr. W. W. Cumberland, customs receiver, became an accepted Creole word meaning shortcut.*

With the Good Neighbor policy, occupation became obsolete. In 1934, Roosevelt visited Port-au-Prince, ordered the Marines to run down the U.S. flag and pull
out. For Haiti, it was the end of one era, the opening of another.

Under the Citadel.

When the marines were first splashing ashore at
Port-au-Prince in 1915, Paul Eugene Magloire had just turned eight years old. His birthplace was Quartier-Morin, a few miles southeast of Cap-Haitien. His father was Eugene Magloire, a peasant so energetic that he rose to be one of
the many generals then running Haiti's army. The general was killed in a shooting accident in 1908, and the infant Paul was brought up by two brothers in Cap-Haitien.

The Brothers of Christian Instruction gave him a Catholic education, stressing French and Latin, while in his family's fields he learned the peasant's ways and Creole tongue.

Cap-Haitien, "Paris of the New World" under the French but since burned and sacked a dozen times, gave him a sense of past glory and present despair.

Magloire got a degree in arts and letters from the National School in Port-au-Prince and taught school for a year, but soon concluded that he could not live on a teacher's pay. He transferred his ambitions to the military, and graduated from a Marine-supervised gendarmerie training school.

Soon Magloire's political education began. President Stenio Vincent, a poet-nationalist elected on an oust-the-U.S. platform when the Marines supervised an honest election in 1930, picked Lieut. Magloire for his aide-de-camp. But Vincent's government stumbled in 1937, when the
Dominican Republic's Dictator Rafael Leonidas Trujillo, in a moment of rage, let his forces massacre an estimated 15,000 Haitian cane-cutters who had crossed the border to seek harvest work.
The Haitian President settled for an indemnity of $550,000 from Trujillo. With murdered Haitians thus officially priced at $37 each, Haiti soured on Vincent, and his government succumbed in 1941.
The next President was Elie Lescot, a member of the elite, who chose Magloire first to be chief of the national police, then head of the palace guard, a key position.

Tableau in the Palace.
President Lescot was snobbishly antiblack, and word got
around that he had accepted favors, up to & including a $35,000 gift from the hated neighbor. Dictator Trujillo.

One day early in 1946, blacks appeared in the streets carrying signs "A bas les mulâtres!" Stores hastily shuttered their windows and women in the hills refused to come to town with food for the market.

Soon Magloire and other officers called on the President. The scene that followed had the studied formality of an 18th-century tableau. Magloire informed the President that he could not fire on the people. The military men offered
Lescot safe conduct to the airport and a ticket to Canada. Lescot, essentially a logical man, accepted. Thus ended a classic Haitian coup de langue—a "tongue revolution" in which rumors of discontent, troubles or violence brewing in the capital bring on a spontaneous general strike and shake the regime down.

To rule the country, the officers first set up a temporary military junta, then ordered an election for Congressmen who would choose a President.
One candidate was a brooding, ulcer-afflicted lawyer named Dumarsais Estimé, son of black peasant parents who lived in the voodoo-haunted pine forests near
Mount La Selle.

His strongly anti-mulatto position made him the idol of the
blacks, and won him the election.

Heyday of the Authentiques.
Black Haiti entered a time of tumultuous transformation. For his peasants, his "authen-tiques," (his "real" Haitians) Estimé schemed to smash the elite and create a new ruling group of rich, powerful blacks. The authentiques quickly caught the idea: the soul of Africa began to show itself in novels and paintings. A written form of Creole was devised.
Voodoo, which elite laws passed under Catholic pressure had driven underground, was openly tolerated again.

Estime dreamed big: schools, hospitals, roads, docks, industrialization. He did succeed in raising wages for
black workers. But all he really built was a rainbow-painted fairgrounds for a pathetically unsuccessful 1950 International Exposition.

He crippled the U.S.-owned Standard Fruit Co.'s Haitian operation, then found that the country had no banana business left. Meanwhile, official corruption got out of hand; a few insiders got rich quick; word got around that $10 million of the $26 million spent for the fair had never been accounted for. The big wheel that turns once
and flips out a Haitian President began to move.

Decline & Fall.
The President lost control of his ministers; some of the followers he had enriched turned on him and the newspapers called his government a "tremendous scorpion." Frustrated and frenzied, but sure that he was still the choice of the blacks, Estimé tried to alter the Constitution so that he could run for a second six-year term; to back him, 20,000 of his supporters rioted in the streets of Port-au-Prince. But the disorder was quelled, and presently the same junta that had deposed Lescot marched again on the same red carpet to Estimé's
office and sped him on his way to Manhattan (where he died last year, a lonely exile).

For Magloire, the moment of decision had come. The boy who had played in the ruins of Haiti's glory below the Citadel, who had ushered in one President and
sent two on their travels, resolved to be President himself.

He had the election law changed to allow direct vote of the people, staged a sure-fire campaign with festive bamboches with free rum, food and dancing.

By 151,115 votes to 2,000 for his opponent, an obscure architect, the people voted him in.
Magloire took office—and took with him his conviction that 1) neither blacks nor mulattoes should dominate Haiti at the expense of the other group, and
2) he must avoid quick, flashy works (e.g., Estime's Exposition) and concentrate on long-haul technological advances.

No Little Troubles.
"Zafair nèg pas jamm piti" say the Haitians. "Negro troubles are never small." But before facing the troubles of his country upon taking office,
Magloire counted his assets. The economy was stable at its simple, garden level; the currency was sound (and convertible) at five gourdes to a dollar. The culture,
traditions and national vitality were so rich and varied that only overwhelming reasons could justify much social tinkering. And land reform, the crying need of most of Latin America and the Far East, had been a fact in Haiti for more than a century.

Nevertheless, the central problem was land and agriculture, partly because the population was shooting up (at the present rate of growth, it will reach 6,300,000 by the year 2000). Magloire singled out more efficient food
production as his No. 1 task.

Man with a Plan.
In 1951, Magloire announced a five-year development plan
emphasizing agriculture. Its cost—$40 million—was a measure of his political daring; in impact it was as though the U.S. were to put $100 billion toward a single end. The plan's axis is the damming of Haiti's biggest (and only main)
river, the central Artibonite, and the irrigation of some 80,000 acres that are now dusty desert in the dry season and muddy lakes in the wet.

The U.S. Export-Import Bank lent $14 million, Haiti voted $8,000,000, and last year the engineering contract was let to Houston's Brown & Root, Inc. Concrete work is
about to start on the storage dam, to be 225 ft. high and 1,075 ft. long.
Downstream, a diversion dam and a net of canals will distribute the Artibonite's tamed waters, better the lives of 160,000 peasants. Forty thousand kilowatts of power can be added later, doubling Haiti 's present output of electric energy.

Haiti's supply of government jobs at any given time is only about one-third as great as the number of people qualified by education or training to fill them. After any President has been in office three years, it is plain who the lucky ones are, and the hungry outsiders naturally begin to grumble, agitate, fire bitter charges of inefficiency and graft.

Magloire's good friend, Chief of Police Marcaisse Prosper,
has provided an unfortunate focus for criticism. The juiciest current gossip of Haiti concerns Prosper's new hilltop home in fashionable Petionville, big as a U.S. small-city high school, lavishly furnished by Manhattan's W. & J. Sloane.
The prosperous Prosper's salary is $350 a month.

The 6,000-man army backs Magloire (Congress made him its commanding general), but might be helpless against a popular coup de langue. On the other hand, he has many strengths.

Items: The price of coffee, Haiti's No. 1 cash crop,
is up, as every U.S. housewife knows, and the 1954 crop is likely to be good.
Despite price drops in sisal and sugar (production of which is almost back to where the French had it in 1791), exports plus imports should stay steady at the recent level of $80-$100 million yearly.

Since most government revenue comes from import-and-export duties, the budget is likely to remain at around $26
million (v. $8,400,000 ten years ago).

Magloire has been able to get along with Trujillo on a general-to-general basis that lets ill-armed Haiti keep its
self-respect before its excessively well-armed neighbor, although there is virtually no trade across the border.

U.S.-Haitian relations are excellent. A promising tourist industry had doubled since 1951, bringing Haiti as much cash income ($2,750,000) as sugar did last year.

Successful Failure.
Tourism may be Haiti's greatest single asset in the years just ahead. Holiday travelers, especially the kind who hope for something more than a kidney-shaped swimming pool at the end of their plane rides, quickly sense a warming magic in Haiti.

Flaming poinsettias and throbbing drums can make the
blood run quicker, even in a dowager from Des Moines.
The heady amber rum, made from whole cane juice aged in old sherry casks, is so cheap that a big evening can cost just $1 — which is also the price of a savory dinner featuring flaming Haitian crayfish.

The weather is good the year around, the scenery
spectacular. Heroic history seems to hang in the air, especially in the north, around Cap-Haitien; it becomes almost tangible in the presence of the 3,000-lb. cannon, graved with the arrogant "N" of the Napoleon who lost them, in the gloomy gun galleries of the Citadel.

By the standards of 1954-model materialism, the world's first black republic should perhaps still be reckoned an insanitary, barefoot failure. But by less pragmatic standards, it must be counted a heart-warming success—gentle, peaceable, individualistic, persevering and utterly free.

With an eye cocked on awakening Africa, Paul Magloire passionately argues: "Haiti has shown by its struggle for liberty and progress that the black race and small nations can achieve a status equal to that of any other human group. Haiti has given the lie to those who pretend that certain races are unfit for liberty, equality and
self-government."
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Message  Rodlam Sans Malice Mer 15 Aoû 2007 - 21:18

I would like to read some comments on President Magloire's administration.In my chilhood I used to hear my grand parents criticized him for the coup d'etat against President Estime.Although my father was his friend ,I resent the coup d'etat of May 10,1950, because my grand parents were admirers of President Estime.

Later in life I learned that Colonel Maglore overthrew Estime because he(Estime) was trying to amend the Constiution in order to be reelected for a second term ,whch was prohibited by the Constitution.I do not understand how come Vincent governed the country from 1930 to 1941 ,which means he served for more than one term ,and Estime would have violated the Constitution in seeking a second term.

Although, in retropspect ,I think Magloire was a better president than all his successors .I resent the coup d'etat against President Estime because I do not think it was the duty of a Colonel to arrest a President.Was he preventing a presidency for life as that of President Francois Duvalier?Did President estime have the right to seek a second term in amending the Constitution as President Chavez is doing right now in Venezuela?I thnk any president has the right to change ,amend,and abolish a constitution for the good of the country as long as he does it legally.

A second misunderstanding of this era :often I heard people say that the real winner of the vote in theNational Assembly in 1946 was Demosthenes Calixte ,and it was because of colonel magloire's influence and Estime's fortunes that changed the votes of the deputies.Was there a quid pro quo between Magloire and Estime?Or was it a repetition of the coup against Antenor Firmin:Calixte who came from the ranks of the Army was from a poor family of Fort Liberté whereas Estime was a well educated lawyer from a rich family of Verettes?At any rate, I think the country would have been better off had president Estime finished his term in office.I think the decade of 1946 -1956 was one of the better time in haiti's history.
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Message  Joel Jeu 16 Aoû 2007 - 6:46

Wi peryod sa a te relativman pwospè ann Ayiti.
Men erè de nèg tankou Maglwa e menm yon Estime fè se ke yo pa t bati ase lekòl nan peyi an

Trujillo te diktatè se vre ,megalomàn ak tout non ke ou ka ba li,men misye te bati anpil lekòl e sa vin rand tach moun ki vin apre l yo pi fasil.

Wi Preval ,fè pwogram alfabetizasyon an vin yon reyisit.
Si sa fèt ,nan pwen jan pou yo pa p rekonèt ou tankou yon gran prezidan

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