17 0ctOBRE JOURNÉE DE REFFLEXION POUR LES HAITIENS

TRES BEAU TEXTE.MEN OU TELMAN IPOKRIT.OU PA KWE NAN SA W EKRI A.

piporiko, mwen mande w retire koze ipokrit la, nou gen dwa pa dako men mwen gwen plis respè sa pou wou, Ak tout kè mwen se yon frè ayisyen ke mwen renmen anpil. kanta sa mwen ekri a chak jou map fose rete a la otè. Se pou di w byen jenn mwen konnen anpil abi ak soufrans. Si w vle kwè mwen vyolans, mwen pa vle wè sa ni tande sa kelke swa fom li.

rico1, petion n'etait pas un beau garcon--- il etait tres court, et ne possedait pas un visage attractif.
beauvais et jean francois biassou etaient beaux, mais pas petion.
--but in haiti, every man or woman of light complexion is presummed beautiful until proven ugly (lol).
i have seen many pictures of petion from different ages, but i guarantee that there is nothing physically attractive about the man.
he is not ugly, but beautiful can hardly be used in reference to our dear petion.

keen

Fok ou sonje Napoleon se te yon ti nen tou.

rico1, vous avez utilise un superlatif :
"le beau et jeune mulâtre Petion pour sceller l'union des noirs et des mulâtres".


cher frere, l'homme a un visage moyen--- pas beau, pas laid.

rico1, hauteur fait partie de la beaute physique; l'esthetique ne prend pas seulement le visage en consideration, mais aussi le corps, et la proportion des parties composantes.
une personne pourrait avoir le plus beau visage sans etre attractive; par example, une naine pourrait etre belle, mais elle ne serait jamais etre physiquement attractive.
en tout cas, notre petion n'etait pas laid, mais il n'etait pas beau non plus.

se sak fe mwen ba ou de ekzanp de bel gason, beauvaix ak jean francois. yonn milat, lot la neg.
general paul magloire te yon bel gason, salnav sete yon bel gason, men ansyto ak piram sede gason led, yonn milat, lot la neg. philozof yo rele sartre la te led anpil tou( tou) lol


mwen pa jije bote moun sou koule, mwen gade simetri misaj ak ko.
yonn nan bagay mwen apresye nan art se sculpture!!!!

tankou OBSERVER KEEN se yon mouche efreyan ak Sans Malice LOL WOUYYYYYYYY

monshe, se pa sa medam yo di non fre mwen!!!!!
lol!!!

Rico

Bote se yon term ki relatif tankou meriken yo di it is in the eyes of the beholder.Genyen yon afrikenn ki yon model pou wou fanm sa led men pou lot moun ki ap gade bote fisik li se yon lot bagay.tankou yon moun ka di Angelina joli pa yon bel fanm mwen pa konn sam ta bay pou m mode lev li.Mwen pito li lontan ke Celine .Jay lo pa yon bel fanm pou anpil moun mwen ta bay yon fortinn selman poum pase yon moman ak li.Genyen moun ki te twouve Claudinette Fouchard te pi bel fanm ,mwen pat trouve sa.Tandis ke genyen yon kapwas ke mwen konnen se te yon bel fanm tout bon.Yon jou fanm sa vinn nan yon kominyon lakay mwen gason pa konnen kote pou yo mete ko yo.li blije mande m pou m mennen l nan shanb mwen .Genyen anpil gason nwa ki pi beyen kanpe pase Denzel weashington poutan li se yon nan gason nwa ke fanm pi renmen.menm bagay pou Sidney Poitier.

Profonde reflexion les gars.

Bravo!

Honorer la mémoire du fondateur de la patrie


La gent scolaire et universitaire a commémoré de façon remarquable le bicentenaire de l'assassinat du fondateur de la patrie. Au lycée Jean-Jacques Dessalines sis à l'avenue Christophe, un vibrant hommage a été rendu le lundi 16 octobre 2006 à la mémoire de celui qui a laissé ses marques indélébiles dans l'histoire nationale. Des officiels du gouvernement se sont également associés aux manifestations commémoratives placées sous le signe d'un "devoir de mémoire".

«La commémoration de l'assassinat tragique du fondateur de la Patrie haïtienne, Jean-Jacques Dessalines, s'inscrit dans la perspective d'un devoir de mémoire». Déclaration du ministre de l'Education nationale et de la formation professionnelle, Gabriel Bien-Aimé. Il s'exprimait ce lundi lors des manifestations commémoratives organisées par le Centre d'Education et d'Intervention Sociale (CEIS).

Plaidant pour une appropriation collective de l'héritage politique et social du Père de la patrie, M. Bien-Aimé a souligné le contexte socio-politique général marqué par une grave crise de l'identité nationale. Et où la société haïtienne semble évoluer en dehors de tout repère historique. «Cette commémoration s'avère un excellent moyen d'associer la jeunesse haïtienne, porte-flambeau de l'idéal dessalinien, à cette noble et nécessaire démarche salvatrice qui n'est rien d'autre qu'un devoir de mémoire», a fait remarquer le titulaire du MENFP qui croit qu'au-delà des clivages sociopolitiques et idéologiques, Haïti appartient aux Haïtiens. Les Haïtiens qui, selon lui, ont l'obligation impérieuse de s'unir pour donner de l'espoir aux générations à venir. «S'il était vivant aujourd'hui, le slogan de Dessalines serait «Fòme tèt, konstwi kay», estime M. Bien-Aimé qui prône l'unité nationale et une nouvelle vision de l'idéal dessalinien.

Reprendre la dynamique dessalinienne

Pour sa part, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales, Paul-Antoine Bien-Aimé, a mis en relief l'importance que revêt la commémoration du bicentenaire de l'assassinat du père de la Patrie. «Il nous faut reprendre sa dynamique pour nous attaquer à la crise économique du pays, au dysfonctionnement institutionnel et à l'exclusion sociale», a lancé le numéro un du MICT qui dit souhaiter que chaque organe de la collectivité devienne le moteur du développement local. Dans le cadre du processus de la décentralisation.

Jean-Jacques Dessalines: une figure emblématique

Le chargé de mission auprès de la Direction d'Appui à l'Enseignement privé et du partenariat (DAEPP), Bernard Ménos, quant à lui, n'a pu être en reste dans ses hommages à la mémoire du père-fondateur de la patrie. D'après lui, Dessalines est celui qui demeure à jamais sublime, émouvant, inoubliable, celui dont le nom autour de 1804 était devenu en horreur à tous ceux qui voulaient l'esclavage.

Stigmatisant le comportement de ceux qui perpétuent aujourd'hui encore le "drame du Pont-Rouge" en clamant que Dessalines, c'est du passé et que le passé fait de souvenirs et de nostalgie, est un champ clos, M. Ménos a admis que Dessalines appartient au passé, mais il n'en demeure pas moins vrai qu'il fait revivre et étudier ce passé, non seulement pour s'en enorgueillir, mais encore pour le dépasser dans le présent qui est le lieu de la décision, le théâtre de la métamorphose, le sacré de la liberté que Spinoza définit comme la "conscience de la servitude". «Dessalines doit survivre. Et il survivra aussi longtemps que son sang continuera à couler dans les veines patriotiques de chaque Haïtien», a lancé M. Ménos qui croit que nous sommes tous redevables à la mémoire de celui qui caressait un rêve immense pour ses frères de race, de classe et de couleur.

Lycéens, écoliers et éducateurs mobilisés

Plusieurs délégations de lycées, collèges et écoles nationales de la capitale, mobilisées autour de la mémoire de Dessalines, ont assisté à la cérémonie d'hommages organisée par le CEIS.

L'institution secondaire Gérard Gourgue, les Lycées des Jeunes Filles, Daniel Fignolé, Toussaint Louverture, Horatius Laventure, Benoît Batraville, Fritz Pierre-Louis, Marie-Jeanne ont été de la partie. Mais aussi les Collèges Etzer Vilaire, Coeur Immaculé de Marie (CIM), Roussan Camille, St-François de Tours, Jean-Baptiste Romain et le Centre de Formation Classique (CFC).

Sur le thème "Ochan pou papa Dessalines", la cérémonie, animée par le professeur Esaïe Granville, a pris l'allure d'une grande fête de famille. Devoir de mémoire oblige.

Selon Antoine Augustin, conseiller technique au Cabinet du ministre de l'Education nationale et de la Formation Professionnelle, membre de la Commission interministérielle et coordonnateur pour le MENFP de ces activités commémoratives, la mémoire de Dessalines est à l'honneur à travers lycées, collèges et écoles nationales des dix (10) départements scolaires du pays. «Il s'agit de sensibiliser la jeunesse et la communauté nationale sur la nécessité de s'approprier l'idéal de Dessalines dont la philosophie politique et sociale est à considérer dans le contexte qui est nôtre», a précisé M. Augustin qui plaide pour le redémarrage socio-économique du pays dans l'union et la solidarité.

A travers chants, poèmes, sketches, lycéens et écoliers ont exprimé leur attachement à celui qui s'était sacrifié pour libérer le pays du joug de l'esclavage. Ils ont eu raison de se demander, 200 ans après l'assassinat du père-fondateur de la patrie, ce que les Haïtiens ont fait de sa mémoire. A ce tournant de la vie nationale.

Robenson Bernard