Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti


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ANGLADE REMET LES PENDULES A L'HEURE

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Message  Doub-Sossis Mar 22 Avr 2008 - 7:15

ANGLADE REMET LES PENDULES A L'HEURE Georges.anglade

Georges Anglade

MEN ANGLADE SOTI POU MÉTÉ KAKACHAT LA DÉYO.

ESKÉ NAP KONTINIÉ NAN BEYEN KACHÉ LOMBRIT LA ?
OUBIEN NAP MÉTÉ GNB NOU
POU RÉKLAMÉ DWA INALIÉNAB NOU
KI EKRI AVEK SIÈ AK SANG ZANSÈT NOU
SOU TÈ DAYITI TONMA DESSALINES NAN ?
MENM JAN AK PÈP JWIFF KI RÉKLAMÉ ISRAEL
POU PÈP LA SISPAN NAN GRANGOU KLOROX .

ATTENTION AUX AVENTURIERS POLITIQUES
FWA SA JWÈTT LA MAKÉ SANG

GEORGI SEMPMAN 'DESCENDS DE TES GRANDS CHEVAUX'
CE N'EST PAS EN FAISANT DES COLLOQUES A $100.00 et +
QUE NOUS ALLONS GAGNER LA BATAILLE


Constitution 1 : Le péché originel


La
Constitution de 1987 vient de fêter ses 21 ans il y a quelques jours,
le 29 mars, avec, pour privilège, d¹avoir été la plus commentée de
toutes nos constitutions depuis deux siècles. On se retrouve
actuellement avec une accumulation de plusieurs centaines de textes par
semaine, la plupart, il est vrai, de commentateurs sans doute
encouragés par les nouvelles commodités de l¹internet, mais
heureusement aussi dans le lot, quelques solides contributions dans
l¹une ou l¹autre des trois véritables formes d¹expertises en matière
constitutionnelle.

L¹anachronisme comme péché originel


Mais,
de tout cet ensemble de commentaires, dont j¹ai lu plus que ma part en
vingt ans, dès la première version de travail de la constitution en
novembre 1986, il me semble qu¹un préalable essentiel, qui n¹a pas été
suffisamment dit ces vingt dernières années, reste à dire : le péché
originel de cette constitution de 1987 qui, à toutes fins pratiques, la
condamnait à l¹inadéquation.

C¹est qu¹on n¹a pas tenu compte de
la profonde mutation sociétale alors en cours en 1987, et donc de la
quatrième métamorphose d¹Haïti dans l¹histoire moderne des Amériques.
Cette constitution ne colle pas au réel haïtien, Et pourtant, tous les
événements ayant conduit à sa fabrication en 1987 ne faisaient que
clamer qu¹une autre Haïti était déjà née. Ainsi, de la manière de chute
des duvaliers aux jaillissements des cités au-devant de la scène
politique, de la fin de la rente agricole «prigée» du parcellaire à son
déplacement vers la rente des transferts de la diasporaŠ c¹est toute
une somme de signes, et de solides travaux aussi, qui disaient cette
nouvelle Haïti de 1987.
On n¹a rien voulu entendre de ce qui était
pourtant assourdissant, on n¹a rien voulu voir de ce qui crevait
pourtant le décor.,. en s¹isolant mentalement et dans l¹enclos de nos
27 700 km2 et dans une représentation mentale d¹un temps passé. Le
temps et l¹espace de la constitution de 1987 n¹étaient pas à jour. En
retard donc d¹une transformation sociétale globale et totale, la
constitution de 1987 est d¹abord et avant tout, pour l¹histoire, un
anachronisme, au sens propre du terme, une confusion regrettable entre
des époques différentes, en se trompant de conjoncture.


Bref rappel de la conjoncture en question


Relisons
le tableau des groupes de population au pays ; il se trouve que la
misère est le lot de 76% de la population avec 5000 gourdes par année
et par famille. De la misère extrême donc, surtout rurale. Et que
l¹indigence à 15 000 gourdes par année et par famille est le lot de 18%
et la pauvreté à 60 000 gourdes par année et par famille ne concerne
que 5. 5%. L¹addition des pourcentages montre que nous venons de parler
de 99,5% de la population totale au pays et qu¹un dollars canadien ou
américain au taux du jour est de l¹ordre de 37 gourdes. Je vous laisse
calculer le pouvoir d¹achat misérable
des uns et des autres en ces temps de vie chèreŠ

Ne
restent dans le tableau, par delà 99,5%,que 0,5% de la population qui
représentent 9000 familles, aux revenus annuels qui se comptent de un à
plusieurs dizaines de millions de gourdes. Mennen koulèv la lekol se
youn, fè¹l chita se de; il y a bien une maudite urgence au CHITA de la
koulèv pour ces 99,5%? Oui ou non ? Or cette constitution s¹applique à
bloquer les rares pistes qui pourraient conduire à un peu de
croissance, en étant un ¦uvre du 0,5% qui ne tient compte que du 0,5%,
en condamnant tout à l¹immobilisme, dont peut justement se satisfaire
cette minorité lilliputienne. Mais pas les autres du 99,5%! On ne fait
pas un pays avec çette constitution et on n¹est pas non plus en train
de faire un pays avec çette constitution.

Quant au parcellaire
agricole à bout de souffle, et au monde rural devenu sept millions de
personnes, et une structure agraire aux parcelles émiettées à
ressembler à un lotissement de bidonville et un ordre de marche
migratoire de la totalité de ce monde vers n¹importe où, sauf à rester
dans ce ruralŠ la performance de cette constitution a été de bannir le
mot RURAL devenu péjoratif, quand presque tout est marqué par le rural
dans ce pays. Le terme banni, une première mondiale, enchassée de plus
dans une constitution, tiendra lieu d¹action, puisqu¹il ne s¹est rien
fait d¹autre depuis lors. Et puis, de cette décision singulière,
outrancière, tout va délirer de manière encore plus irrationnelle sur
la question du territorial, rendu au bord de l¹implosion, en proposant
une panoplie d¹outils et de formes, au vocabulaire de structures
dominantes d¹espace d¹autrefois, radicalement anachroniques au temps
qu¹il fait. Parole de géographe!

Suivra la négation de la
configuration nouvelle d¹un peuplement au tiers hors de l¹enclos. Une
dizaine de communautés diasporiques pourtant. Nous n¹étions plus des
sédentaires mais de nouveaux nomades, et les bergers du troupeau n¹y
ont vu que du feu! Notre géographie, notre démographie, notre
sociologie, notre économieŠ s¹étaient métamorphosées, et cette
connaissance et reconnaissance, nécessairement au fondement de la
constitution, fut simplement ignorée. Plus anachronique que cela...


[size=16]Qui a peur de la diaspora?


Mais
qui a tellement peur de la diaspora? Chez les Blancs, chez les Noirs?
Et pourquoi? Car enfin, dans un pays ou se classer dans la catégorie
des 5,5% de pauvres avec 5000 gourdes par mois est un rêve inaccessible
pour 94% des indigents et miséreux, on devrait percevoir la diaspora
comme une bénédiction pour le roulement économique de la nation. Qui a
donc intérêt à ce que périsse le peuple... que de voir se faire
Larticulation entre le dedans et le dehors pour une éventuelle relance
au pays? Quels sont les types d¹intérêts qui se protègent ainsi?
puisque ce ne sont point ceux économiques, tout le monde devant gagner
à voir libérer la croissance. Alors quoi?

Toutes les réponses
sont à considèrer, mais l¹une d¹elle se détache à voix basse partout,
sans que personne n'ose la formuler publiquement : ne s¹agirait-il pas
de ne point trop ouvrir à la compétition les postes électifs des
représentations? Cherche-t-on à éviter trop de compétitions, d'autant
que le peuple aux urnes peut se révéler polisson? Je ne sais si dans ce
cas les blocages ne viennent pas de considérations plus personnelles
que patriotiques... mais cela y ressemble assez.

Quant aux
Blancs sur cette question, certaines ambassades et leurs communautés
locales se sont fait les champions traditionnels de l¹anti-diaspora de
manière quasi hystérique. tout le monde le sait. Le risque est grand de
les voir financer les mouvances les plus réactionnaires qui distillent
et entretiennent cette haine de la diaspora.

Mais, si jamais
le pays arrivait à fait son choix d¹être une totalité, tout le monde à
bord, telle que suggérée par la carte maîtresse, il faudra tout
simplement laisser du temp au temps pour que tout finisse par entrer
dans les rangs.

*
Le prochain hebdo poursuivra le
questionnement, commencé ici, en quête de ce qui n'a pas encore été dit
assez fort. Il prendra son envol à partir de la Loi Voltaire, tant il
urge, dans ce débat, que chacun s¹en imprègne. Très peu de personnes
(moins d¹une dizaine de texte dans le corpus), législateurs des deux
assemblées et politiciens des partis compris, ne semblaient au courant,
au début de mars 2008, de l¹existence de la Loi Voltaire de 2002, de
ses implications et de ses conséquences, par-devant les tribunaux
notamment.

À la semaine prochaine


Dernière édition par Doub-Sossis le Mar 22 Avr 2008 - 7:36, édité 5 fois
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Message  Doub-Sossis Mar 22 Avr 2008 - 7:16

Addendum de peu de mots
La loi Voltaire de 2002
Votée
à la Chambre des députés le mercredi 26 juin 2002, donnée au Sénat de
la république le mardi 2 juillet 2002 et promulguée au Palais national
le 1er août 2002 pour les suites d¹usage au Moniteur, journal officiel,
toutes ces étapes légalement signées par deux douzaines de signatures
autorisées, la Loi Voltaire de 2002, du nom du ministre proposeur au
nom du Ministère des Haïtiens vivant à l¹étranger, est une pièce
juridique majeure dans le débat actuel qui ne va pas manquer de faire
rage, dès le compte à rebours vers 2011 engagé. Ici et maintenant,
c¹est le signal des primaires à la manière de chez nous, le viril
laisser frapper, dans lequel tous les coups sont bons, pour
disqualifier d¹éventuels concurrents aux postes électifs convoités.
Aussi je vois venir UN TEMPS DES TRIBUNAUX, pour bientôt. C'est
systématiquement par devant les tribunaux que l¹on va voir trancher ces
neuds gordiens constitutionnels, comme le prévoit la constitution
d¹ailleurs.[/size]

Constitution 2 : Le préambule manqué

Je n'ai été que deux fois dans ma vie au Palais législatif.
La
première fois en fin novembre 1986, l'année de la chute des Duvalier,
pour prononcer un discours, sur le rôle de la diaspora, par-devant le
Conseil consultatif qui y siégeait alors comme assemblée, assistée
d'une solide délégation de constituants. Je viens de revisionner cette
vidéo du passé. Elle avait pas mal circulé au temps de ma prestation au
Palais législatif, le 27 novembre 1986. Je constate que je plaidais
contre le péché originel et pour que l'on ne rate pas le préambule dans
la nouvelle Constitution à l'ordre du jour à ce moment-là. Rien n'y put
faire.
La deuxième fois, en juin 2002, de passage à Livres en folie
pour signer un dernier et terrible ouvrage de lodyans politiques (Leurs
jupons dépassent), j'ai accompagné, le lendemain de la fête Dieu, un
vendredi donc, le ministre Voltaire au Palais législatif pour le dépôt
de sa loi qui m'avait paru habitée d'une charge subversive. Même si
j'avais coupé depuis 1996 tous les liens d'emploi avec la mouvance
politique lavalas (et jusqu'à aujourd'hui d'ailleurs, depuis douze
ans), je gardais un oeil attentif sur le dossier de la diaspora. La
lecture du texte avait emporté mon adhésion.
Voilà pourquoi et
comment, en deux fois, cette question de la prise en compte de tous les
Haïtiens du dedans et du dehors comme unique point de départ à notre
portée, notre carte maîtresse, notre carte d'atout... m'avait conduit
dans ce haut lieu des lois. Toutes réflexions faites, la première fois,
j'y avais aussi été pour que le préambule de la Constitution soit à la
hauteur du moment que nous vivions, et la deuxième fois, parce que
j'avais trouvé dans les considérants de la loi Voltaire une partie de
ce qui avait manqué comme préambule à cette Constitution, pour qu'elle
soit à la hauteur du moment.
Signification de la loi Voltaire
L'importance
de cette loi, car, de toutes les façons, c'est l'unique avancée
concrète dans ce dossier depuis vingt ans, me paraît double dans la
conjoncture actuelle. D'abord, dans le questionnement de la
Constitution pour sa révision (mais il y aurait tellement trop à
réviser, au dire des experts, que mieux vaudrait la changer) ou pour
son remplacement (mais le mécanisme prévu à cet effet est, en fait, une
fin de non-recevoir), il y a blocage. Un cul-de-sac constitutionnel.
Dans ces conditions, et de façon toute pragmatique, la Loi Voltaire est
un sentier de contournement du noyau dur de la crise, en faisant
certaines ouvertures aux Haïtiens d'origine.
Ensuite, pour quand
finira par venir le temps de l'autre Constitution, car enfin, ce noeud
gordien constitutionnel finira tôt ou tard par être tranché dans le
sens du remplacement de la Constitution de 1987, puisqu'il est
impossible et impensable qu'elle puisse encore tenir longtemps, les
considérants de la loi Voltaire qui prennent à contre-pied le péché
originel de la Constitution de 1987, en plus d'atténuer une faute
politique grave, sont les seules avancées légales actuelles, et peut
être le signe que, face à la même impasse, on fera plus attention la
prochaine fois. Ce qui n'est pas du tout acquis. Les forces d'exclusion
de la diaspora sont conséquentes au pays et disposent d'appuis
d'ambassades et de communautés étrangères sur place.
Car, c'est quoi
le péché originel de la Constitution de 1987, péché originel défini
comme le préalable consubstantiellement le plus dommageable dès le
point de départ? C'est de n'avoir pas intégré à sa conception que la
carte maîtresse symbolisait la nouvelle Haïti en mutation et en
réalisation. Le replis dans l'enclos des 27 700 km2 était anachronique
et n'était porteur d'aucune espérance de temps nouveaux. Soulignons ici
que cette carte maîtresse, qui s'impose maintenant de plus en plus,
date du début des années 1980 (1982) et qu'elle était déjà reproduite
dans de nombreuses publications d'avant 1987, tellement cette nouvelle
configuration du pays était évidente, si tant est qu'une sociologie,
qu'une géographie, qu'une économie ça bougent et se métamorphosent.
Les six enchaînements
de l'argumentaire de la loi
Cette
loi est assez courte, comme pièce juridique, pour que j'en reproduise
des parties, au bénéfice de chaque personne, tant le débat
constitutionnel en cours prendra de l'ampleur et s'annoncera important
dans le compte à rebours vers 2011. Il faut pouvoir des fois juger sur
pièce, et c'est l'unique pièce depuis 1987.
Le premier : l'apport à l'économie par l'aide aux parents.
Ça
joue officiellement dans les deux milliards actuellement (ce qui veut
en fait dire beaucoup plus, en tenant compte des voies occultes). Ces
montants réels représentent pas loin de 50% du roulement économique de
la nation. C'est beaucoup, au point qu'aucun autre secteur économique,
coopération comprise, ne puisse s'en approcher. What next ? Semer ces
transferts, leur inventer des cadres pour qu'ils soient un appel à
d'autres investissements de la diaspora qui pourrait, sans doute,
supporter quelques milliards de plus par année pour la production, en
plus de ce qu'elle envoie actuellement pour la consommation, si... Si
quoi ? Si on les traite autrement, ma chère!
Le deuxième : les réalisations humanitaires et sociales dans les régions les plus reculées.
L'invention du bénévolat massif est une création de classes moyennes à la retraite. L'offre est là. À la demande de s'organiser.
Le troisième : les contributions au patrimoine culturel haïtien et au rayonnement du pays dans le monde.
Ce
ne serait qu'un juste retour sur investissement, du pays qui leur a
tout donné, si l'ampleur prise par le phénomène n'avait finalement
conduit à la création de ces classes moyennes aux puissances
d'attraction de la culture nationale; bals, festivals, carnavals. Vous
vous souvenez de ces hebdos?
Le quatrième : la pression historique au cours des décennies 1960, 1970 et 1980.
C'est
un phénomène de masse que ce million de personnes expatriées se
reproduisant en deux à trois millions en deuxième génération, et en six
millions en troisième. Ce phénomène est non réductible à la somme des
cas individuels. La question du passeport est, à cette échelle, à
traiter comme une convenance collective.
Le cinquième : à leur retour, ils ont été traité en étranger, en Blanc.
Sans commentaire.
Le sixième : En raison de leur qualité d'Haïtiens d'origine.
Qualité inaltérable...
Ces
considérants auraient dû faire partie des préambules de 1987, et cela
avait été formellement demandé à la tribune du Palais législatif dès
fin novembre 1986.
Pourquoi donc notre insistance à mettre en
relation Constitution et Diaspora? C'est tout simplement le point de
départ par où tout commencer avec mesure et réalisme. That is where the
perfection begins, dirait Barack Obama. Si on le rate, tout le reste
foira.
Alors, réfléchissons ; ce ne sont quand même pas les Haïtiens
du dehors, échappés de cette arithmétique désespérante des 27 700Km2,
qui ont besoin pour vivre de la croissance en Haïti... Vrai ou faux?
Ne
seraient-ce pas plutôt ces masses à bout de tout, à bout de souffle, à
bout de patience qui sont pris en otage par une mouvance
ultra-nationaliste pure et dure qui cache mal ses vrais raisons toutes
personnelles d'avoir peur de la diaspora ? Vrai ou faux?
À la semaine prochaine
anglade.georges@uqam.ca

Les considérants de la Loi Voltaire
LOI PORTANT PRIVILEGES ACCORDÉS AUX HAITIENS D'ORIGINE JOUISSANT D'UNE AUTRE NATIONALITÉ ET A LEURS DESCENDANTS


-
Considérant l'apport considérable des Haïtiens d'outre-mer à l'économie
nationale par l'aide régulière qu'ils fournissent à leurs parents
vivant en Haïti, par leur participation et leur implication dans la
réalisation d'oeuvres à caractère humanitaire et social dans les
régions les plus défavorisées du pays ;
- Considérant leur
importante contribution à l'enrichissement du patrimoine culturel
national tant par l'exercice de leurs talents que par leurs créations
littéraires et artistiques, rehaussant et valorisant ainsi le prestige
et le rayonnement du pays à travers le monde;
- Considérant que
c'est sous la pression de circonstances historiques particulières qu'un
grand nombre d'Haïtiens vivant actuellement à l'étranger ont dû, au
cours des décennies 60 ­ 70 et 80, fuir le pays et adopter, malgré leur
attachement au pays et à la nation, une nationalité étrangère, et
qu'ils se trouvent, à leur retour, assujettis, sans considération
aucune, à l'obtention du Permis de Séjour exigé de tout étranger;
-
Considérant qu'en raison de leur qualité d'Haïtiens d'origine, ils
peuvent être, par privilège spécial, dispensés de l'accomplissement de
certaines formalités et ne plus être assujettis à certaines astreintes,
telle l'obligation qui leur est faite par l'Article 30 du Décret du 26
décembre 1978 sur l'Immigration et l'Emigration ;
Sur proposition du
ministre des Haïtiens vivant à l'étranger, après délibération en
Conseil des ministres, le Pouvoir Exécutif a proposé et le corps
Législatif a voté la loi.
Donnée à la Chambre des Députés, le mercredi 26 juin 2002, An 199e de l'Indépendance.
(S) Dr Rudy HERIVAUX, Président ; Berry JOSEPH Premier Secrétaire ; André Jeune JOSEPH Deuxième Secrétaire.
Donnée au Sénat de la République, le mardi 2 juillet 2002, An 199e de l'Indépendance.
(S) Dr Jean Marie Fourel CELESTIN, Président ;
Dr Louis Général GILLES, Premier Secrétaire ;
Youseline AUGUSTIN BELL, Deuxième Secrétaire.

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Message  Doub-Sossis Mar 22 Avr 2008 - 18:42

Wouyyyyyy!!!!!

Kou Moun ki domi aj Jean ap mété ronf Jan déyor gen yon série de fanatik ki krazé rajé!!! Yo lagué nan jwètt Marèl...

Map Tan tijowèl, ak marassa li pipiriko ak Colopacolo de pied fèm poum wè kisa yo pwal jwenn pou di loské yon lavalassien de la première heure ap mété un peu kakachat Lavalas déyor (gen bagay li panko ka dit men silence li en dit long).
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