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Memoires de Jacques Mesidor: Un tonton macoute ne peut pas etre un mapou

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Message  Rico Lun 5 Jan 2009 - 17:10

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Haiti : Le réseau de solidarités de Jacques Mésidor

lundi 5 janvier 2009




Par Leslie Péan

Soumis à AlterPresse en décembre 2008

Jacques Mésidor (1928-2008), humaniste méconnu ? Certainement. Intellectuel ? Bien sûr. Militant ? Sans l’ombre d’un doute. Jacques Mésidor est surtout un homme qui ne nourrissait pas l’ambition du pouvoir. Il vivait sa vie en toute transparence et n’avait pas de revanche à prendre pour des humiliations subies dans son enfance, son adolescence et sa vie d’adulte. Qui n’a pas mangé du pain de l’humiliation dans une société d’apartheid ? Mais son exigence de transcendance l’a guidé toute sa vie. C’est un sage qui, à un moment où la cohue livre sur les ondes des indiscrétions partiellement vérifiables, sait se taire, loin de la fanfare. Il a malgré tout fait une mise au point autorisée dans cette entrevue qu’il a accordée à la revue de philosophie MOUN en 2006 intitulée « A chacun sa vérité : à propos de l’affaire Aristide » [1]. Une demi-confidence. Mais cette fois, se sentant dans l’antichambre de la mort, il a donné quelques témoignages à Michel Soukar sur la période duvaliériste et post-duvaliériste. Des propos qui ont fait l’objet du beau livre : Jacques Mésidor et son temps. L’homme de Dieu avait vu juste car il est décédé le lundi 15 septembre 2008. Il occupait alors la fonction de Supérieur de la Congrégation des Salésiens en Haïti et dans la Caraïbe.

Un tonton macoute ne peut pas être un mapou

Après deux années d’études à Paris puis quatre années d’études à Lyon, Jacques Mésidor est ordonné prêtre en Haïti en 1958. L’ouvrage retrace la vie du Père Mésidor, consacrée à la défense des opprimés et des jeunes, conjuguant un va-et-vient entre de solides études et l’éducation dispensée aux jeunes à l’École Nationale des Arts et Métiers (ENAM), plus connue sous le nom de Salésiens. Une somme. On y suit les luttes sociopolitiques menées sous le régime d’éteignoir des Duvalier père et fils, les luttes dans l’église, la montée de la théologie de la libération, l’affaire Aristide, etc. Le père Jacques Mésidor est irrévocablement et indélébilement un militant qui a eu un long parcours. On y apprend bien des choses. Nombre de points qui demeuraient obscurs sont clarifiés. C’est le cas avec l’affaire de l’attaque des macoutes chez les Pères Salésiens le vendredi 9 novembre 1979, les dessous de la visite du pape Jean-Paul II en Haïti en 1983 ou encore avec l’incendie de l’église Saint Jean Bosco le 11 septembre 1988.

Fondamentalement, Jacques Mésidor offre des pistes pour mieux comprendre l’évolution de l’église haïtienne, et surtout, l’indigénisation du clergé. « Tôt ou tard, dit-il, avec ou sans Duvalier, l’indigénisation aurait eu lieu. Il faut réfuter cette propagande mensongère portant à faire croire que des Haïtiens sont devenus prêtres et évêques grâce à Duvalier qui aurait réédité 1804 selon les propos du curé de Carrefour : Mgr. Albert Dorélien. » [2] Jacques Mésidor ne tombe pas dans le piège du noirisme et encore moins dans ce qu’il nomme « le mulatrisme religieux ». Il échappe à ces deux trous noirs (noirisme et mulatrisme) du néant haïtien produisant cette envie effrénée de pouvoir qui gouverne les individus et conduit à leur propre enfermement. On en revient à la notion d’intériorité du sujet produit par le discours coloriste haïtien pour expliquer, avec Michel Foucault [3], comment la recherche du pouvoir sur autrui devient le plus court chemin pour essayer de se valoriser. Dans la recherche d’estime de soi par rapport au monde, Jacques Mésidor a dépassé ce désir inconscient de domination, par son engagement de solidarité envers les pauvres avec modestie et humilité.

Les pages sur le vendredi noir du 9 novembre 1979 des Salésiens sont édifiantes sur le rôle joué par les tontons macoutes et ministres Bertholand Edouard, Weber Guerrier et Dadou Berrouet dans la répression des manifestants qui participaient à la conférence « Climat Politique et droits humains » donnée par Maître Gérard Gourgue, président de la Ligue Haïtienne des Droits Humains. Jacques Mésidor fournit des éléments pour mieux apprécier le rôle joué par ces individus quand « la barbarie macoute explosa », ce vendredi-là. On comprend qu’il ne s’agissait pas d’un accident évitable mais du résultat d’une logique fasciste dont certains malheureusement n’ont pas l’intelligence au point d’oser comparer un de ces tontons macoutes à « un mapou ».

Avec ses confrères salésiens, Jacques Mésidor a combattu le duvaliérisme dans son essence, par ses actions avec et pour les pauvres. Alors que le pouvoir dictatorial tonton macoute faisait la promotion des avantages acquis, des égoïsmes sectoriels et du repli sur soi, ces missionnaires de la vérité plantaient les semences pour l’émergence de nouvelles forces sociales. Ils croyaient en la possibilité d’un autre ordre social en Haïti et, sans bruit, ils y travaillaient. Pour cela, ils remettaient en cause toutes les formes de domination en faisant les alliances nécessaires avec tous ceux et celles qui résistent et innovent.

Ces alliances des Salésiens avec les pauvres et les démunis ont permis l’éclosion de belles personnalités parmi lesquelles des entrepreneurs, écrivains, ingénieurs, médecins, sportifs, etc. Des talents qui ont fait honneur à Haïti par les résultats significatifs qu’ils ont obtenu dans leurs domaines respectifs. C’est le cas avec la performance d’Emmanuel Sanon dit Manno, du Don Bosco, l’équipe des Pères Salésiens de Pétion-ville, champion de la Coupe Pradel, qui en 1974, s’est surpassé lors de la Coupe du monde de football en Allemagne. On se rappelle comment sur une passe de plus de 40 mètres de Philippe Vorbe, le fameux Sanon dribla le gardien de la Squadra Azurra et logea le ballon dans les filets de l’équipe d’Italie. À ce moment-là, Manno Sanon mit la joie dans le cœur de tous les Haïtiens, toutes classes sociales confondues.

Contre l’assistancialisme humiliant parce que déshumanisant

Jacques Mésidor a contribué à orchestrer cet évènement déclencheur du 8 mars 1983 que constitue la visite du pape Jean-Paul II en Haïti. Dans les préparatifs pour accueillir le Souverain Pontife, les religieux partisans de l’évangile de la libération insistaient pour qu’ils soient installés sur le podium autour de leur invité de marque. Le pouvoir duvaliériste refusait cette option et avait envoyé l’officier Georges Valcin chez les Salésiens pour tenter de les intimider. Ces derniers ne se laisseront pas faire par les menaces et menaceront de se déshabiller en public et de se mêler à la foule, s’ils n’étaient pas en première loge autour du pape Jean Paul II. Le pouvoir duvaliériste fit marche arrière devant l’entêtement des religieux. Le message du pape « Il faut que les choses changent en Haïti » fit le reste en ajoutant à l’usure psychologique du régime fatigué par ses propres excès.

Mais le Père Mésidor ne se contente pas d’être un directeur de conscience. Il s’implique dans la réalité quotidienne et dans la vie concrète de son peuple. Avec le concours financier de la Fondation américaine Kellogg, il s’engage dans le développement agricole. Il reprend la devise de Dantès Bellegarde que la seule politique qui vaille est la politique de la production. Mais, du même coup, il rejette ce qu’il nomme « l’assistancialisme humiliant parce que déshumanisant ». [4] Les moyens financiers ne constituent qu’une partie du problème car l’Institut National de la Réforme Agraire (INARA), créé en 1991, se mêle de la partie et bloque le projet de développement agricole sur une ferme de 1.500 hectares au Trou du Nord. L’autorité étatique voyait d’un mauvais œil le développement d’une si importante initiative qui lui échappait. [5] De son expérience de pratique de développement en milieu rural, Jacques Mésidor en tire la maxime suivante : « Une des erreurs à ne pas commettre est de penser qu’un exploité se tient automatiquement aux côtés d’une autre exploité. » [6]

Le lien entre l’amitié et la solidarité

L’ouvrage vient combler bien des lacunes pour des générations. En ce sens, il est d’une ampleur tout à fait remarquable malgré son sobre titre. En 204 pages de textes, images, fac-similés, sont reconstituées les étapes de la trajectoire de cet éducateur qu’est Jacques Mésidor dans la lutte contre la barbarie. L’ouvrage s’achève sur des annexes présentant quelques pages manuscrites d’interventions de Jacques Mésidor de 1966, 1979, 1980, 1981, 1986. On regrettera pourtant que son homélie de circonstance à l’occasion des funérailles de son confrère Arthur Volel le 15 février 2008 ne soit pas incluse. Sa dernière intervention pour celui qu’il nomme « l’apôtre des bidonvilles » [7] s’applique aussi à sa vie et à son combat pour les pauvres afin qu’ils se libèrent de leur misérable condition.

Certains penseront, à juste titre, que Jacques Mésidor n’a pas apporté de réponses suffisantes aux interrogations de son temps et que ses réflexions sont restées en-deçà de ce qu’on pouvait en attendre. Nous en sommes conscients mais nous avons fait le choix d’inviter le lecteur à le lire et à débattre. Entre autres, de la facilité dérisoire avec laquelle le calbindage occupe l’espace public devant l’impuissance de la pensée critique. Dans une culture de chen manje chen, cet ouvrage montre le lien entre l’amitié et la solidarité. Au fait, il va plus loin que cela. Il n’établit pas le lien entre les deux. Il l’articule. La décision de Jacques Mésidor appuyée par son confrère Arthur Volel de donner asile en 1969 aux communistes Gérald Brisson, Jacques Wadestrand, Guy Lomini, etc. tresse ensemble l’amitié et la solidarité. Ce double héritage de la mystique et du marxisme a été galvaudé par le gauchisme chrétien qui a saccagé le réseau de solidarités mis en place entre Jacques Mésidor et ses camarades.

Jacques Mésidor a amorcé la critique du gauchisme chrétien qui doit être approfondie, tout comme doit continuer l’interrogation critique sur l’imposture duvaliériste. Sinon, la société restera bloquée dans l’économie criminelle des kidnappings et du trafic de drogue. En voulant contribuer au bonheur public sans avoir les connaissances nécessaires, le gauchisme chrétien a augmenté la corruption et les moyens de nuire. C’est un contresens de penser que l’altruisme puisse s’accommoder de la criminalité.

A suivre


Dernière édition par Rico le Lun 5 Jan 2009 - 17:11, édité 1 fois
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Message  Rico Lun 5 Jan 2009 - 17:11

Suite et fin

Le refus du pouvoir

Sa correspondance à Monseigneur Rovida, Nonce Apostolique, en date du 17 mars 1966 est éloquente du refus signifié du Père Mésidor de céder aux attraits du pouvoir. Il écrit au Nonce : « La semaine dernière, un Capois, très lié avec les milieux gouvernementaux, j’allais dire macoute, me faisait dire qu’il avait une bonne nouvelle à m’apprendre, à savoir que j’allais bénéficier d’une promotion (sic). Et sa fille de m’interroger pour savoir si j’avais fait la campagne électorale, quelles étaient mes relations avec le Président, etc. Mardi dernier (15) le Député-Chef de la Milice du Cap, P. Giordani, est venu me voir, accompagné d’un ami (détail pour souligner la discrétion). Il voulait obtenir de moi une faveur pour son équipe de football, une affaire de terrain de jeu à lui en faciliter l’accès. Il m’apprit que tout récemment le Président avait envoyé un message aux autorités capoises sollicitant des renseignements à mon sujet, dans le but de me faire bénéficier de la fameuse promotion. Le Colonel y a répondu de façon très favorable, en faisant état d’un fameux discours que j’aurais prononcé à la cathédrale, un premier janvier. A ce propos, je vous ferai remarquer qu’il y a eu erreur sur la personne. J’ai bien prêché le premier janvier dernier à la Cathédrale, mais mon sermon et pas un discours n’avait rien d’une profession de foi duvaliériste. Je vous fais grâce de la suite de mon entretien avec ce Député » [8].

Jacques Mésidor se sent abaissé par la proposition de promotion qui lui est faite par le gouvernement des Duvalier. Il rejette toute insinuation désobligeante et toute complicité avec la peste. La corruption n’a pas de prise sur lui et il n’hésite pas à faire son autocritique. « Depuis bientôt cinq ans que je suis supérieur de communauté, écrit-il, j’ai appris, à mon grand dégoût à jauger la longueur, la largeur, la hauteur et la profondeur de l’hypocrisie cléricale et les contradictions de la vie religieuse, chose que ma propre conduite, je l’avoue ne contribue pas à diminuer. Je n’ai pas l’outrecuidance de vouloir donner de leçon à qui que ce soit, mais je crois que la situation lamentable de l’Église en Haïti, situation due aux ingérences du Pouvoir, à la division au sein du clergé, à la méfiance corrosive entre confrères de provenance différente, rend illusoire toute solution hâtive qui serait obtenue à base de complaisance et de concessions. » [9] Le langage est clair et sans équivoque. Rien ne peut venir brouiller l’image du Père Mésidor.

Quinze ans plus tard en 1981, le pouvoir duvaliériste revient à l’assaut et le relance. En Haïti, la culture politique veut que toute personnalité indépendante fasse ombrage au pouvoir, quelle qu’elle soit. Jacques Mésidor écrit alors au Révérend Père Edigio Vogano, Recteur Majeur des Salésiens à Rome le 11 décembre 1981. Il écrit : « Mon attitude depuis n’a pas changé. Je persiste à éprouver la plus grande répugnance pour un tel honneur. Le petit salésien d’Haïti que vous avez vu à l’œuvre n’a pas besoin, comme leur père Don Bosco, de mitre et de crosse pour accomplir son travail au ras du sol avec les pauvres et les opprimés majoritaires… » [10]

Après la fuite des Duvalier en février 1986, le père Jacques Mésidor dresse un bilan. À l’occasion de son homélie prononcée à la Messe du Souvenir de ce vendredi noir du 26 avril 1963, il retrace avec la modestie qu’on lui connaît, mais avec détermination, la catastrophe macoute qui s’était abattue sur les familles Benoît, Edeline, Fouchard, Poidevien, Lauture, etc. Son message du 26 avril 1986 est incisif. « Nous sommes encore marqués, dit-il, et pour longtemps sans doute, par le traumatisme de 28 ans d’un long calvaire, d’un double chemin de croix qui a duré deux fois 14 ans, chemin de croix où chacune des stations a été marquée par les horreurs de l’imposture et de l’absurde. » [11]

Jacques Mésidor met en exergue le mal duvaliérien avec ses « idées vénéneuses » qui ont empoisonné le corps social, les manières et la psyché de l’Haïtien. Il met sa compétence et sa culture à la disposition du peuple pour l’aider à extirper les composantes de ce venin. « Il s’agit, dit-il, de la haine aveugle ou sélective, la jalousie, la vengeance, le mépris des droits humains, la délation, la torture, l’assassinat. » [12] Malheureusement, son discours a été rompu par les forces du gauchisme chrétien qui se sont imposées avec leur logique implacable de prise du pouvoir et de violence.

Une expérience chaleureuse et vivante

À un moment où la Chine rouge soutient à bout de bras un capitalisme américain corrompu jusqu’aux os, en étant le premier acheteur des bons du Trésor américain ($652.9 milliards de dollars de titres), il importe d’ajuster les perspectives. Jacques Mésidor avait-il subodoré ces évènements quand il appelait dans cette homélie du 26 avril 1986 à un grand coumbit national. « Dans ce grand coumbit de l’espérance, disait-il, la jeunesse consciente de son rôle dynamisateur du corps social, le peuple aux mains nues réveillé de sa léthargie forcée, les catégories socio-professionnelles qui s’impliquent chaque jour davantage, l’Eglise catholique, les autres églises chrétiennes qui n’ont pas démérité de la patrie, nos frères vodouisants, nos frères communistes, bref, tous ces bâtisseurs de la patrie, nos MARTYRS, vous interpellent. » [13]

Dans cette promenade à travers Jacques Mésidor et son temps, on suit les contours d’un combat pour arriver à une organisation rationnelle de la société. On suit aussi la trajectoire d’un rêve devenu cauchemar. Ne pouvant fonder une nouvelle loi pour gérer la société post-duvaliériste depuis 1986, le projet de changement a basculé dans la violence anarchique, prolongeant la poussée de l’irrationnel et la faisant atteindre des sommets qui sont utilisés pour tenter de légitimer l’occupation étrangère. Le délire a triomphé de la raison. Le premier est crépusculaire tandis que le second a son aurore. Loin de toute tentation messianique, Jacques Mésidor laisse une expérience chaleureuse et vivante. Sans sacrifier à l’anecdote, ses propos suscitent une grande résonance. Son plus important enseignement a été sa résistance face aux mécanismes d’appropriation et de confiscation du pouvoir. Même dans sa propre église. Son refus de la charge d’évêque est lumineux. Plus encore que l’amitié et la solidarité, sa sérénité devant le pouvoir reste son héritage le plus précieux. Avec lequel il faut nouer et renouer. Justement dans un pays où les justes ne sont pas en surnombre !



[1] Jacques Mésidor, « A chacun sa vérité : à propos de l’affaire Aristide », MOUN, Revue de Philosophie, numéro 3, Institut de Philosophie Saint François de Sales, Salésiens de Don Bosco, Haïti, 2006.

[2] Jacques
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Message  Invité Lun 5 Jan 2009 - 17:28

Un homme à découvrir, merci rico.

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Message  piporiko Lun 5 Jan 2009 - 19:01

TE GEN KEK DEMEPLE KI TE OZE KONPARE DADOU BEROUETAK YON MAPOU.

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