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Message  piporiko Dim 22 Mar 2009 - 10:37

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C'est avec un étonnement mêlé de scepticisme que, le 6 novembre 2006, on a appris à Port-au-Prince que le Gouvernement Préval-Alexis avait soumis au Fonds Monétaire International une demande de prêt de 73,71 millions de dollars, déboursables en sept tranches sur trois ans (novembre 2006-novembre 2009) en échange d'un Programme de stabilité macroéconomique, de discipline fiscale et monétaire stricte et de réformes structurelles de gestion du système financier et de la gouvernance. En termes simples, ce Programme n'était, ni plus ni moins, que la reconduction à l'identique et la poursuite du projet d'ajustement structurel auquel nous étions soumis depuis environ un quart de siècle (y compris un embargo où nous avions perdu 40 % du PIB) et que ne pouvaient laisser prévoir ni le plan socioéconomique de l'Espwa, ni la nature du climat politique, ni même l'état de l'économie.

On sait que le plan socioéconomique de l'Espwa comportait :

i. paix, justice et sécurité

ii. bonne gouvernance et décentralisation

iii. promotion de l'investissement privé

iv. l'investissement public au soutien de l'investissement privé

v. justice sociale, accès amélioré à la santé, à l'éducation et au logement pour les pauvres.

Le 17 mars 2006, à New York, devant le Conseil National de Sécurité, le nouveau Président, faisant écho à Koffi Annan, réaffirmait que les deux défis principaux auxquels le Gouvernement et le peuple haïtiens étaient confrontés sont la revitalisation économique et la reconstruction, deux tâches avec lesquelles le programme d'ajustement avec le FMI était en contradiction flagrante.

Cet ajustement, déjà sur le plan politique, ne se justifiait pas. Le monde entier saluait l'élection de Préval comme une nouvelle chance pour Haïti, après tant d'années de conflits politiques, d'agitations populaires et d'attentes insatisfaites de l'immense majorité des citoyens sur le plan de la faim, de la santé, de l'éducation et d'amélioration des conditions de vie. La Minustah, après tant d'autres, avait été appelée à la rescousse pour assurer et consolider la paix dans un climat encore vicié par les kidnappings et la violence généralisée. À quoi il faut ajouter que le secteur privé, auquel la viabilité macroéconomique de l'ajustement était censé ouvrir les portes de l'investissement et de la croissance, ne s'était pas encore remis, ni des bouleversements qui avaient accompagné le départ d'Aristide ni même, dans sa grande majorité, des conditions de l'élection de René Préval. Comment, dans de telles circonstances, oser espérer relancer l'économie par l'ajustement ?

Mais il y a plus étrange encore. Quand René Préval est arrivé au pouvoir, et de l'avis même de la Banque Mondiale, « l'instabilité macroéconomique n'était plus une contrainte de taille à la croissance. Alors que les conditions économiques s'étaient fortement détériorées pendant les années 2000, le gouvernement de transition avait, depuis le début 2004, établi des politiques de stabilisation macroéconomiques qui avaient obtenu le soutien de la communauté internationale. Ces politiques macroéconomiques avaient été établies dans le cadre de deux accords avec le FMI et la performance macroéconomique s'était maintenue. La stabilité financière a été restaurée, l'inflation a décliné, le taux de change s'est stabilisé. » (Options and Opportunities for Inclusive Growth, the World Bank, June 1, 2006). De son côté, et comme pour conforter à l'avance la Banque Mondiale, la Banque Interaméricaine de Développement, dès août 2003 écrivait : « Après tant d'années de déclin du revenu par tête et de détérioration des conditions sociales, le défi à court terme le plus important pour Haïti est de relancer la croissance économique et de jeter les bases de politiques sociale, économique et de gouvernance qui réduiront la pauvreté. » (Transition Strategy for Re-engagement, August 2003)

Nous sommes aujourd'hui au 15 mars 2009, c'est-à-dire trois mois après la date prévue pour le dernier tirage sur le prêt du FMI. L'inflation a été maintenue à un niveau honorable. Les réserves internationales ont augmenté. Mais sur le plan de l'amélioration des conditions de vie du peuple haïtien, l'échec du Programme est sans équivoque. .Échafaudées à contre-courant des remous sociaux, de la donne politique et de l'évolution de l'économie, les hypothèses de croissance du Programme ne se sont pas vérifiées. Pour 2007-2011, la croissance était prévue à hauteur de 4 % par an. Déjà, à cette hauteur de 4 %, elle était inférieure à la moyenne de projection de croissance aussi bien pour les pays à bas revenus que pour les pays d'après conflits.

Croissance moyenne du PIB réel (en pourcentage)


1995-2000
2001-2004
2005-2006
2007-2011

Haiti 3,8 1,1 2,2 4,0
Pays d'après conflits 3,6 5,2 5,9 5,5
Pays à bas revenus 3,5 4,9 5,7 5,5


À cette série de contre-performances on peut, selon les années, avancer plusieurs hypothèses : insécurité, infrastructures délabrées, lenteur de HOPE à démarrer, ouragan Noël et son impact sur la production agricole, faiblesse des investissements publics et privés, augmentation des prix des produits alimentaires et pétroliers. Mais, en réalité, le fond du problème est ailleurs.

Le fond de l'affaire est que la politique en cours est une politique qui vise à mieux utiliser les ressources, et pas à augmenter la production, ce qui aboutit à rechercher une meilleure utilisation de la capacité constante et non pas un élargissement ce cette capacité. Il faut ne pas confondre gains d'efficacité et croissance. Il s'agit de ne pas confondre amélioration de politiques et stratégie de croissance. Passer son temps à répéter « moins de déficits budgétaires, moins d'inflation, davantage de privatisation et de libéralisation financière »et à s'imaginer que le tout déboucherait sur la croissance est pure naïveté. Pire. Il arrive même que la recherche de stabilité macroéconomique à tout prix tourne le dos à la croissance. Toutes réductions de dépenses sur les infrastructures productives et sur le capital humain sont en contradiction avec une croissance soutenue, car le manque d'éducation et de santé est un obstacle à l'augmentation de la productivité et à la croissance à long terme. De plus, la stabilisation macroéconomique n'est pas une fin en soi. Pour être efficace et avoir un impact sur la croissance, elle doit commencer par être crédible - c'est-à-dire elle doit être perçue par le secteur privé comme une source potentielle de changements véritables, et non pas comme une lubie occasionnelle. À la stabilité macroéconomique il faut donc une volonté politique claire, constamment réaffirmée et une base institutionnelle solide qui en garantisse le maintien, par bons et mauvais vents. Ce que la stabilité macroéconomique doit garantir, c'est le maintien de la solvabilité du secteur public, avec bas niveau d'inflation.

Quel que soit l'angle sous lequel on examine notre politique économique des trois dernières années, on ne voit aucun signe qu'elle soit sur le point d'atteindre à un tel niveau de solvabilité et de crédibilité. En tout cas, ce n'est pas en reportant à plus tard les dépenses d'éducation, de santé et d'infrastructure ni non plus en faisant l'impasse sur l'utilisation de fonds vénézuéliens, encore moins en prenant prétexte des rentrées fiscales importantes, mais exceptionnelles, consécutives à une forte poussée d'aide extérieure, laquelle aura élargi l'assiette des taxes à la consommation, que nous y parviendrons.

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Message  piporiko Dim 22 Mar 2009 - 10:42

Pour apprécier le caractère catastrophique de l'absence de croissance économique sur l'état de notre société, il convient de se rappeler que le problème No 1 d'Haïti est la pauvreté. À notre niveau actuel de pauvreté, nous ne sommes pas une entité viable, ni socialement, ni politiquement, ni économiquement. À notre niveau actuel de pauvreté, la pauvreté est un obstacle au développement de l'économie. Elle empêche la majorité de la population de participer à la création des richesses qui font la croissance. De tels niveaux de pauvreté réduisent la taille du marché et contrarient l'industrialisation , bloquent la productivité, empêchent les économies d'échelle qui permettraient de faire baisser les prix au consommateur. Notre niveau de pauvreté réduit l'investissement et par conséquent la croissance. Or, il n'existe dans le monde aucun exemple de réduction de la pauvreté sans croissance économique soutenue. De là, il suit que pour nous Haïtiens, la réduction de la pauvreté n'est pas simplement réparation d'injustice sociale mais condition de développement de l'économie. Malheureusement, notre stabilité macroéconomique est sans effet sur la croissance et elle est sans effet sur la pauvreté.

Claude Roumain a posé la question de savoir : par quels moyens un pays peut-il augmenter son taux de croissance ? Y a-t-il un niveau souhaitable d'investissements ? Existerait-il un modèle de développement dont nous pourrions nous inspirer ?

Commençons par rappeler que les biens et services produits par l'économie haïtienne (notre produit intérieur brut ou PIB) sont évalués sur un an (sans tenir compte de l'augmentation des prix) à 4,8 milliards de dollars ($ 4.800.000.000) , lesquels divisés par le nombre d'Haïtiens, soit 9,1 millions, donnent un revenu par tête de 527 dollars. Par croissance, il faut entendre l'augmentation du PIB. Si, comme cela arrive souvent chez nous, la croissance démographique est plus rapide que la croissance de la production, le revenu par tête diminue. Les taux de croissance, cela va de soi, varient considérablement d'un pays à un autre et même, d'une année sur l'autre, à l'intérieur d'un même pays. Prenons un pays avec un revenu par tête de 1.000 dollars. Si un tel pays devait augmenter son taux de croissance, disons de 5,7 % par an sur une période de 20 ans - c'est-à-dire l'équivalent de la période de temps que nous avons perdue depuis la fin des années 80 - son revenu par tête serait trois fois plus élevé qu'il n'aurait été aujourd'hui. Avec un revenu trois fois plus élevé, c'est la qualité même de la vie qui change.

Il n'existe pas un modèle de croissance universel que chaque pays pourrait adopter. Tout aussi important est le fait que le concept même de croissance et les moyens d'y parvenir évoluent. Au début des années 90, il était généralement acquis que les interférences du gouvernement - contrôle des prix, du taux de changes et des taux d'intérêts, gestion d'entreprises publiques - contribuaient au gaspillage des ressources et entravaient la croissance. Il y a donc eu des réformes. Sur la base de ces réformes, certains pays se sont développés, d'autres - la plupart - n'ont pas connu de croissance. L'explication simpliste couramment adoptée pour expliquer cette différence de résultats est que les pays qui avaient réussi avaient suffisamment réformé et que ceux qui avaient échoué n'avaient pas assez réformé. Mais la vérité est que si effectivement la stabilité macroéconomique, les libéralisations, l'ouverture sur l'extérieur restent au coeur du processus de croissance, il existe plusieurs options pour obtenir de bons résultats. La gamme des options est très large. Ces options varient avec les situations, les conditions de départ, le bilan des politiques suivies et la capacité à formuler et à conduire de bonnes politiques. Dès lors qu'il n'existe pas de formule toute faite applicable pour tous et en tous lieux, la capacité d'analyse des politiques économiques pour servir de guide à la conception et à la définition des politiques appropriées est donc un facteur clé du processus de croissance. Bien sûr, il y a, en gros, des principes et des instruments, Mais la manière et le rythme que l'on adopte pour utiliser ces instruments et les mettre en pratique est l'élément central qui décidera si - et comment - les politiques de croissance réussiront ou pas.

Pas mal de pays sous-développé s (Hong Kong, la Chine, la Malaisie, la Corée du Sud) sont parvenus à atteindre le niveau de revenu des pays industrialisé s. Au cours des années 90, sur 117 pays sous-développé s, il existe 42 dont le taux de croissance a été supérieur à celui des Etats-Unis d'Amérique. Par suite, au lieu de rechercher un modèle, dont on pourrait s'inspirer, il nous a semblé que la bonne approche est d'interroger ces pays et de découvrir s'il existe, parmi les actions et les politiques qu'ils ont adoptées, un ensemble de règles minimales qui leur soient communes à tous. Nous en avons relevé six.

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Message  piporiko Dim 22 Mar 2009 - 10:42

1. La première chose que ces pays ont faite était de commencer par établir la liste des contraintes à la croissance et déterminer les moyens, le rythme, la séquence par lesquels ces contraintes seraient levées, ou contournées.

2. Ce sont tous des pays qui ont pris la croissance au sérieux et qui ont toujours été prêts à lui sacrifier tout le reste. Ils ont tous adopté des indicateurs de performance (par exemple les exportations) et étaient toujours prêts à apporter des correctifs à chaque défaillance. Chaque revers était abordé comme une raison d'agir plutôt que comme une incitation à se lamenter et à ne rien faire.

3. Tous ces pays ont disposé d'une classe d'investisseurs disposés à investir des capitaux et d'un État disposé à créer les institutions et l'environnement susceptibles d'inciter à l'accumulation du capital.

4. Ces pays ont maintenu un taux de croissance en augmentation continue et ont éliminé l'incertitude qui s'attache à des variations incessantes dans l'évolution du taux de croissance, résultat qui s'obtient par la réduction des risques de vulnérabilité aux chocs extérieurs, tels que la baisse soudaine de l'aide extérieure, l'absence d'une épargne raisonnable et un endettement excessif.

5. Tous ces pays ont adopté des pratiques saines de gestion macroéconomique mais en les accompagnant de mesures et de correctifs qui garantissent la stabilité politique, préservent la paix sociale, font baisser les coûts de production, facilitent le crédit, respectent les droits de propriété, assurent une justice fiable et une fonction publique non corrompue, et permettent aux marchés de fonctionner convenablement.

6. La plupart de ces pays se sont assurés que les bénéfices de la croissance sont équitablement partagés entre toutes les couches de la population, soit en redistribuant les avoirs et la terre, soit en recourant aux dépenses publiques d'infrastructure, soit par des politiques de réparation sociale, soit par des actions qui créent des opportunités d'investissements pour les groupes défavorisés, soit par des programmes de développement rural et, de manière générale, par l'accès pour toute la population aux biens et services publics.

Si l'on s'en tient simplement à la liste qui précède, on voit que Haïti aujourd'hui n'a pas de véritable stratégie de croissance économique opérationnelle. D'une part, et contrairement à ce que certains ont l'air de croire, la stabilité macroéconomique ne conduit pas automatiquement à la croissance. D'autre part, parce que le Document Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté, notamment sous la pression d'événements sur lesquels Haïti n'a aucun contrôle, a perdu ses amarres et ne suffira pas à nous faire entrer dans la croissance et sortir de la pauvreté. Dans le DSCNRP, les secteurs de croissance sont bien identifiés. Malheureusement, sous la pression de l'augmentation soudaine des prix pétroliers et alimentaires depuis 2008, le cadre macroéconomique de départ s'est effondré et aucune mesure concrète de rattrapage n'est intervenue, notamment sur le plan de la production agricole et de l'amélioration de la productivité. À hauteur d'un coût global de 4 milliards de dollars, le financement de la Stratégie pose un problème de taille et les ressources budgétaires devront être reprogrammées pour faire face aux objectifs. La relance du tourisme dépendra à la fois du rétablissement total du climat sécuritaire et du sentiment de stabilité politique, de l'amélioration du réseau routier et de la disponibilité du courant électrique. De toutes façons, la réalisation effective de la Stratégie comporte des risques extérieurs que nous ne contrôlons pas. On l'a vu pour les prix pétroliers et alimentaires. Il y en a d'autres : la récession aux Etats-Unis d'Amérique et dans le reste du monde, le risque de diminution brutale de l'aide extérieure, d'un ralentissement des envois de la diaspora et le risque de nouveaux ouragans et de nouvelles tempêtes.

À ce stade, compte tenu de ces risques et des incertitudes de l'environnement politique et électoral, il y aurait, à notre avis, deux initiatives à prendre d'urgence. L'une, le réalignement du montant d'investissements par rapport aux ressources prévisibles après dons extérieurs, élargissement de l'assiette fiscale et augmentation d'efficacité de l'appareil de collecte. L'autre, un examen plus approfondi des contraintes de base à la croissance et un réaménagement adéquat de l'ordre des priorités en fonction de ces contraintes et des risques.


Marc L. Bazin
Président (Midh)
e-mail : marclouisbazin@ hotmail.com

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Message  Rodlam Sans Malice Dim 22 Mar 2009 - 12:28

Bravoooooooooooooooooooo.Sans fanfaronade ni pedanterie le non economiste ,comme le pretend Dieu le père (lol) vient de nous expliquer dans un langage simple et clair la cause de notre sous-developpement.Voila comment on dissemine des connaissances utiles au peuple pour la comprehension de ses problèmes. Je felicite Mr.Bazin.
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Message  Rico Dim 22 Mar 2009 - 14:38

Rodlam Sans Malice a écrit:Bravoooooooooooooooooooo.Sans fanfaronade ni pedanterie le non economiste ,comme le pretend Dieu le père (lol) vient de nous expliquer dans un langage simple et clair la cause de notre sous-developpement.Voila comment on dissemine des connaissances utiles au peuple pour la comprehension de ses problèmes. Je felicite Mr.Bazin.

Adye Bazin lom popilè , lom sepatik, ekonomis serye depi mouche nan sere kole ak koken lavalas pou monte sou pouvwa. Li pase de modi kaputalus pou lom save ki itil bon pèp. Poutan menm Bazin lom dè zameriken te yon modi san konsyans ak doktrinn dwat meriken ki vinn kraze ti pèp. Poutan ekonomis politisyen sa toujou konsekan ak sali toujou defann yo.Li pa diferan ditou sou menm apwoch liberal yon ekonomi mache pou redrese ekonomi peyi dAYITI.
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Message  Rodlam Sans Malice Dim 22 Mar 2009 - 14:50

yon fwa mwen te tande yon jenn nonm di nan radyo nan New York:"Seuls les idiots ne changent pas."Si durant les premières elections après la chute de Jean claude Duvalier et après les accusations ignorantes des americains concernant le role des haitiens dans la propagation du Sida le peuple haitien avait rejeté la candidature de Marc Bazin à la presidence ,les fils du pays profond ;ceux qui ne meprisent pas leur origine,ont toujours apprecié son honnèteté ,sa competence et son pragmatisme.

ce n'est pas parcequ'on n'a pas voté pour Marc Bazin qu'on ne doit pas apprecier ses analyses de la situation desastreuse du pays.Seuls les haineux,les jaloux refusent d'admettre les qualités de certains haitiens qui luttent pour l'amelioration de la qualite de vie des haitiens.
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Message  piporiko Dim 22 Mar 2009 - 14:57

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II) L'effort d'ajustement poursuivi par Haïti entre les années 80 et les débuts du gouvernement de transition s'est globalement soldé par un échec franc et massif. De ce fait, la pauvreté s'est aggravée et les conditions de vie de la population se sont détériorées.

A la base de l'idée et du concept même de l'ajustement, il y a un postulat fondamental : toute bonne politique économique devrait se fixer pour objectifs la croissance, un bas niveau d'inflation, une balance des paiements viable et c'est en fonction de ces objectifs que sont choisis les instruments de politique économique par lesquels atteindre lesdits objectifs. Nous avons, dans notre dernier article, énuméré les instruments en question. Passons maintenant en revue les performances et voyons en ensuite les conséquences sur la pauvreté.

A. Performances

i) Déficits budgétaires

Les déficits budgétaires sont unanimement reconnus comme le premier fait générateur de dislocations macroéconomiques, soit sous forme d'inflation, soit de déséquilibre de la balance des paiements ou de fuite des capitaux. Tout budget en déficit par rapport au revenu national est considéré comme un signe de mauvaise politique.

Pendant toute la période 1980-2004, il n'y a pas eu un seul budget en excédent. Si à cela on ajoute que généralement la plus grande part de ces déficits a été financée soit par tirages - purs et simples - sur la banque centrale, soit par des accumulations d'arriérés, on imagine sans mal l'influence néfaste qu'ils ont exercée sur la hausse des prix puisque toutes émissions de monnaie artificielle ne correspondant pas à une augmentation de la production font monter les prix. Pendant toute la période sous rubrique, jamais le taux d'inflation, sauf en 1987, ne s'est approché sensiblement du taux de 4-4,5 % considéré comme défendable, la moyenne annuelle ayant été de 14,7 %. Quant aux comptes extérieurs, en 1993, la différence entre nos exportations par rapport à nos importations était de 229 millions de dollars ; en 2003, elle était de 940 millions de dollars. Sans les transferts de la diaspora, c'est à 95 % que ces déficits n'auraient pas été couverts. De 610 millions de dollars qu'elle était en 1983, la dette extérieure était, en 2002, passée à 1,2 milliard de dollars.

ii. Réforme fiscale

Si on veut réduire le déficit, il faut soit augmenter les ressources, soit réduire les dépenses, soit faire les deux à la fois. Ce qui est généralement considéré comme souhaitable est de construire un système fiscal qui soit à assiette large et dans lequel les taux marginaux seraient modérés.

Les ressources collectées par le système fiscal haïtien sont trop faibles. Elles ne correspondent qu'à 10 % du PIB. Dans tout antre pays aussi pauvre que le nôtre, les ressources fiscales correspondent à 20 % du PIB. En outre, sur les 10 % collectés chez nous, 9 % vont aux dépenses courantes. Les dépenses d'investissement financées par nous-mêmes ne représentent que 1% du PIB. Pratiquement, toutes les dépenses en capital - 4,4 % du PIB - sont financées de source extérieure. Les dépenses programmées pour les investissements en capital du DRSP sont d'environ 5 à 7 milliards de dollars. Or, il a été calculé que tout investissement dans les secteurs des transports, de l'énergie, de la santé et de l'éducation nécessitera des dépenses d'entretien de l'ordre de 5 à 33% de l'investissement initial. D'où il suit que pour financer toute dépense de fonctionnement supplémentaire et réduire notre dépendance par rapport à l'aide étrangère, il nous faut augmenter substantiellement l'effort de mobilisation des ressources. Idéalement, les ressources fiscales devraient être portées rapidement à un niveau proche de 12 à 15% du PIB, ce qui demanderait aussi bien une réforme en profondeur de l'administration fiscale qu'un relèvement de l'assiette. Beaucoup de projets de réforme sont en cours aussi bien à la DGI qu'à l'AGD. En attendant, c'est toujours la TCA, introduite le 19 septembre 1982 et amendée en juin 1996, impôt régressif payé en majorité par les pauvres, qui assume le 1/3 du revenu fiscal global.

iii. Ouverture sur le commerce international

La globalisation du commerce mondial est un fait. Tout pays qui veut se développer doit s'intégrer au commerce mondial et produire pour le marché mondial, c'est-à-dire non plus seulement des matières premières et des biens alimentaires mais des produits manufacturés et des services. Pour ce faire, de tels pays doivent être compétitifs c'est-à-dire pratiquer une politique de libéralisation des importations par laquelle les importations de bien intermédiaires se font à des prix relativement modérés de manière à favoriser les exportations et doivent faire cesser les pratiques discriminatoires destinées à protéger les industries locales non rentables contre les importations. Dès 1986, Haïti s'est engagée dans une politique de régime commercial ouvert, démantelant les protections, éliminant les barrières non tarifaires, y compris l'obligation des licences d'importation et d'exportation, abaissant les tarifs douaniers. Puis vint la période 1994-1995 où on enregistre une nouvelle vague de libéralisations, comprenant l'élimination du reliquat de contraintes à l'importation de certains produits agricoles, la réduction des tarifs douaniers d'un maximum de 50 % à une moyenne de 8 %. Tel était notre bas niveau de tarif que, en 1999, quand nous avons rejoint le CARICOM, nous avons dû leur demander de nous dispenser de mettre nos tarifs au même niveau que les leurs. Haïti est, avec le Chili et Panama, le pays le plus libéral d'Amérique latine.

Malheureusement, ces libéralisations ont été faites pour le principe, sans lien réel avec la structure de notre économie et sans actions d'accompagnement. Ainsi les tarifs sur produits alimentaires passaient, en février 1995 de 40-50 % à 0,5 %, les droits sur le riz de 50 % à 3 %. Très rapidement, les importations de riz sont passées de zéro en 1988 à 115.000 tonnes en 1998 et la production nationale passait pendant la même période de 180.000 tonnes à 105.000 tonnes. Nous avions libéralisé à outrance mais nous n'avions ni routes de commercialisation, ni électricité à bon marché, ni politique d'incitation au secteur privé, ni souci de protection sociale pour les petits producteurs.

iv. Le taux de change

Un des tests-clés de l'ouverture au commerce international est le taux de change. Il doit être déterminé par le marché, et non par l'État. Dès 1991, nous avons libéré le taux de change, supprimant la parité fixe de 5 gourdes pour 1 dollar et laissant le marché déterminer au jour le jour la valeur de la gourde par rapport au dollar. Ce qui est recherché ici, c'est que le taux de change soit compétitif, c'est-à-dire suffisamment bas pour favoriser l'augmentation des exportations (en théorie plus l'exportateur reçoit de gourdes pour son café ou son assemblage, plus il prospère et crée des emplois) d'où il suit que les investisseurs sont encouragés à prendre des risques et à s'engager vers l'exportation, ce qui suppose, comme pour l'ouverture en général, un climat favorable et des mesures adéquates d'incitation. En partie grâce à la libéralisation du taux de change, Haïti a effectivement, sauf bien entendu pendant les embargos, augmenté ses exportations, de 145 millions de dollars en 1991 à 437 millions de dollars en 2002. Dans le même temps, notamment, suite aux libéralisations intempestives, les importations également ont augmenté, passant de 251 millions de dollars à 881 millions de dollars.

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Message  piporiko Dim 22 Mar 2009 - 14:59

v. Libéralisation financière

Les taux d'intérêts ne doivent pas être fixés par le gouvernement mais par les forces du marché, en fonction de la loi de l'offre et de la demande, l'objectif étant d'éviter que des taux d'intérêt fixés entièrement sur la base de critères administratifs ne détournent l'épargne vers des activités spéculatives plutôt que vers la production. Mais en même temps, les taux d'intérêts doivent être positifs, c'est-à-dire supérieurs au taux d'inflation de manière à décourager la fuite des capitaux. La libéralisation des taux d'intérêts est donc au coeur de la réforme du système bancaire. En décembre 1989, tous les plafonds aux taux d'intérêts que les banques commerciales ne pouvaient payer sur les dépôts ou charger sur les prêts étaient éliminés et, en mai 1995, tous les plafonds statutaires sur les taux d'intérêts des banques commerciales étaient éliminés. L'un des bienfaits attendus de cette libéralisation était que, une fois libérés les taux d'intérêts, les banques se livreraient entre elles à une forte compétition qui les amènerait à rechercher de nouveaux clients, notamment parmi les petites et moyennes entreprises. Mais, comme on le sait, c'est la banque centrale qui a remplacé les PME dans le portefeuille des banques, et c'est la concentration du capital entre un petit nombre de banques qui a remplacé la compétition.

vi. Privatisation

Le credo ici est que les entreprises privées, ne serait-ce que par peur de la faillite, sont mieux gérées que les entreprises publiques, toujours en attente de subventions. De plus, la privatisation, domaine dans lequel nous ne nous sommes pas signalés par un excès de zèle, rapporte des impôts et soulage les finances de l'État.

B. La pauvreté aggravée

Ainsi donc, entre septembre 1983 et août 2002, Haïti aura passé avec le Fonds monétaire international un total d'environ 8 accords de stabilisation pour un montant total d'environ 133 millions de DTS, auxquels il convient d'ajouter trois accords passés entre 1997 et 2002, lesquels n'engageaient pas le Fonds à nous transférer des ressources mais plutôt à nous mettre sous résidence surveillée. Du tableau qui suit, il faut retenir la colonne « Utilisés ». Elle signifie que aucune de ces opérations ne s'est terminée avec succès et que, chaque fois, le FMI a dû arrêter les déboursements. Même chose pour les opérations de résidence surveillée. Aucune n'a abouti. C'est bien ce que, au début de ce texte, nous avions qualifié « d'échec franc et massif ».

Accords avec le FMI entre 1983 et 2002
(DTS millions)
Année Alloués Utilisés
1986 30,87 08,82
1989 21,00 15,00
1995 20,00 16,40
1996 91,05 15,18

Pour ce qui est de la Banque mondiale, en 2002, elle dressait le bilan de sa coopération avec Haïti. Le montant total de ses crédits à Haïti était, en 1996, évalué à 293,6 millions de dollars. De 1996 à 2002, plus aucun crédit ne nous avait été alloué. La Banque concluait: « L'impact de l'assistance de la Banque à Haïti n'a pas été significatif et la stratégie a été peu satisfaisante. Dans un pays comme Haïti, à faible capacité institutionnelle et gouvernance économique désastreuse, le financement traditionnel de programmes de développement n'a qu'un effet limité sur la réduction de la pauvreté ». Ce que la Banque aurait pu dire c'est que les programmes d'ajustement tels que nous les avions appliqués, en zigzag, de bric et de broc et pour parler créole, de manière « tchakée » ont aggravé la pauvreté et davantage détérioré les conditions de vie du peuple haïtien.

Nous, Haïtiens, devrions toujours garder à l'esprit que, avec sa faible base en ressources humaines, son infrastructure délabrée, une structure économique non diversifiée, sur un fonds chronique d'instabilité politique, notre pays présente des obstacles structurels à tout programme de réformes, fut-il bien conçu et bien exécuté. A fortiori quand de tels programmes sont exécutés par petits bouts et de mauvaise foi. Les mesures de recours aux mécanismes du marché ne peuvent produire leur plein effet que si sont levés tous les obstacles à l'accumulation du capital, aussi bien les obstacles institutionnels (inefficacité de la bureaucratie, corruption, peu de respect pour l'état de droit et les droits de propriété, instabilité politique, populisme) que l'inadéquation du secteur financier et le manque d'infrastructure. Les programmes d'ajustement forment un tout. Les faire par petits bouts ne rapporte rien. À chaque faux pas, le FMI interrompt le programme et il faut recommencer. Les demi-réformes ne rapportent pas des demi-bénéfices. Mais elles peuvent, au contraire aggraver la situation. Les libéralisations ont ouvert les portes mais nous ne nous sommes pas donné les moyens d'en bénéficier pleinement. Ce qui s'est passé pour le riz est significatif. Libéraliser le commerce du riz en persistant avec les déficits budgétaires, tout en privant l'économie d'électricité, d'énergie et de services portuaires à bon marché, dans une atmosphère générale de « caponnage » du secteur privé, a pénalisé la production agricole, n'a pas mobilisé les investissements ni fait baisser la pression extérieure en faveur de l'ajustement.

Il nous faut donc renoncer au populisme et nous armer du courage politique nécessaire pour en finir, globalement et une fois pour toutes, avec ce «pongongon» des réformes. Autrement, nous renforçons notre malheureuse réputation de «pays paria» et de «pays en décomposition» . Mais il y a plus grave. Faute notamment d'un effort d'ajustement complet, réussi et bouclé, les conditions de vie du peuple haïtien se détériorent considérablement. Nous sommes toujours dans la crise. Entre 1980 et 2002, le revenu national n'a pas augmenté pendant que la population augmentait de 2 % par an. Entre 1981 et 1990, notre revenu par tête avait baissé de 2,3 % par an. Entre 1990 et 2000, notre revenu par tête avait à nouveau baissé de 2,3 % par an. En 1960 nous avions à peu près le même revenu par tête que la République Dominicaine. En 2002, le revenu dominicain était de 2.500 dollars, le nôtre de 460 dollars.

Un revenu global qui baisse pendant que la population augmente, et que les prix montent est un signe clair d'augmentation de la pauvreté. Cela déjà devrait suffire à nous faire réfléchir. À ce constat, en soi dévastateur, il faut ajouter que tout programme d'ajustement est un programme de contraction des dépenses. Toute contraction de dépenses affecte négativement la condition des pauvres. Un programme de contraction de dépenses comprend aussi bien des réductions dans les dépenses du gouvernement, des augmentations de l'effort fiscal, des réductions du salaire réel et des restrictions dans l'allocation du crédit. De telles mesures mordent dans le revenu réel puisqu'elles affectent l'offre et l'emploi, réduisent les salaires réels de ceux qui ont un emploi, augmentent les prix des biens de consommation à mesure que les taxes et impôts indirects augmentent et les prix se libéralisent.

Dans l'ajustement, tous les groupes sociaux subissent une perte de pouvoir d'achat par suite des augmentations répétées des tarifs d'électricité, des transports publics, des produits pétroliers et des prix de produits importés. D'autres groupes affectés sont les employés du secteur public dont les salaires sont gelés et le nombre réduit par des renvois massifs. Du coup, la demande d'emplois dans le secteur informel s'accroît et l'informalisation généralisée du marché du travail déprime le marché informel, et le revenu par tête dans le secteur décline par suite de la compétition introduite par les nouveaux venus.

Également, toute mesure qui comprime les salaires pendant que les prix sont libres de monter réduit la capacité de consommation des plus pauvres. Dans le même temps, la réduction dans l'allocation du crédit, les taux d'intérêts élevés consécutifs aux libéralités de la Banque centrale vis-à-vis du niveau des taux sur les bons BRH contrarient les investissements, dépriment l'emploi et aggravent le chômage.

Bien entendu, la pauvreté généralisée en milieu urbain, via la baisse des transferts de l'étranger, la migration et le jeu des marchés, s'étend également au monde rural d'autant que ce dernier, consommateur net de tous produits affectés par les augmentations de prix, n'a pas effectivement bénéficié chez nous des avantages de la dévaluation du taux de change, laquelle était censée rétablir à son profit les termes de l'échange de l'agriculture vis-à-vis de l'industrie et du monde urbain.

Prétendre que l'on ajuste l'économie alors que, en réalité, on joue à cache-cache avec tout l'arsenal de mesures qui contribueraient à parachever l'entreprise et à lui donner un sens est une attitude coupable. Elle a privé d'efficacité les maigres efforts qui ont été tentés, ont aggravé la pauvreté, contribué à la désorganisation de la société et envenimé inutilement nos rapports avec la communauté des donateurs. Plus que jamais, un consensus minimum entre Haïtiens apparaît, dans ce domaine, comme tant d'autres, indispensable.

Marc L. Bazin
Président (MIDH)
e-mail : marclouisbazin@ hotmail.com

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Message  Rodlam Sans Malice Dim 22 Mar 2009 - 15:33

Etait-il vraiment nécéssaire de copier toutes ces equations pour expliquer le sous-developpement d'haiti?Que les zombis cessent d'applaudir les pedants et les pretentieux qui mystifient en utilisant un langage de savant sans atteindre le peuple.

j'ai ecrit sur le nouvelliste de tous les economistes qui analysent la situation désastreuse du pays Marc bazin est, à mon humble avis, celui qui apprehende et explique mieux les ramifications du neoliberalisme economique en haiti .Je maintiens mon constat.
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Message  Rico Dim 22 Mar 2009 - 17:12

Rodlam Sans Malice a écrit:yon fwa mwen te tande yon jenn nonm di nan radyo nan New York:"Seuls les idiots ne changent pas."Si durant les premières elections après la chute de Jean claude Duvalier et après les accusations ignorantes des americains concernant le role des haitiens dans la propagation du Sida le peuple haitien avait rejeté la candidature de Marc Bazin à la presidence ,les fils du pays profond ;ceux qui ne meprisent pas leur origine,ont toujours apprecié son honnèteté ,sa competence et son pragmatisme.

ce n'est pas parcequ'on n'a pas voté pour Marc Bazin qu'on ne doit pas apprecier ses analyses de la situation desastreuse du pays.Seuls les haineux,les jaloux refusent d'admettre les qualités de certains haitiens qui luttent pour l'amelioration de la qualite de vie des haitiens.


Non Malice wou Bazinis pou senp rezon mouche te desann figi l pou rantre kom bon opitinis sanzave , renmen pouvwa nan lavalas. Li te konprann lavalas te pral pran pouvwa. Yon san ront toujou rete yon san ront, apre menm Bazin sa monte sou fyèl lavalas kom premye minis apre militè yo imilye ti prezidan w lan fè li kaka nan kilot li.

Ayibobo pou moun tankou Silvyo Klod, yon vètikal ki toujou kanpe byen dwat pa janm flechi devan advèsite. Wi mwen konnen lavalasyen tankou w chanje kan yo apre tout pretandi nasyonalis, sosyalis ak latriye . YO PRAN POUVWA SOU FOSTE AK MANSONJ YO FOUT PI KAPITALIS PASE KAPITALIS. Yo komanse vann , brade ti konpayi ki te rantab e kreyatè danplwa.

Yo enkapab tankou Dominiken vini ak lot pwopozisyon devlopman pou koken kapitalis pa dechalbore ekonomi yo. Sispann radote plan nasyonal devlopman deja gen yon plan ki komanse mete an aplikasyon pa premye minis lan. Boulshitè Ki monn ak plan ekonomik Collier se anko menm radot ki enspire plan sa.
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Message  Rodlam Sans Malice Lun 23 Mar 2009 - 0:00

Mwen pa soufri menm maladi ak w.si yon moun ekri yon bagay ki eksplike pwoblem peyi ya byen se dwam pou mwen konplimante li.Se GNBIST la ou te vle mwen konplimante?konbyen fwa mwen di w deja mwen se moun ki konnen kote m soti e sa map defann.Mwen pa genyen vye prejije rans ki fè mwen bliye orijinn mwen.

Eske bazin se kandida?Koulyè ya ou vle konvèti m nan Gnbist Rico?Gen lè ou konprann mwen se ti mouton ke moun ka mennen m nan labatwa san m pa mande kote yap mennenm?Rico se wou ki mete yon palto sou mwen ,mwen deja di w ke mwen pa moun yon moun mwen se pep ayisyen map defann.Kelke swa moun ki pose pwoblem yo byen e ki ap chache solutyon pou retire pep la nan malsite map toujou bat bravo pou yo.mwen pa genyen moun jalousi ni rankinn ;nanpren okenn ayisyen ki fèm pèdi job mwen ou job mwen te espere jwen.Al fouke Aristide nan Afrik di Sid pou mennen l ayiti kite m bat bravo pou moun mwen vle.Menm sou internet la tou ou vle tounnen yon diktatè?Genyen yon moun ki te di tout ayisyen se makout se pa manti.Nou fè konplo ak etranje pou nou anile vot pep la epi koulyè ya ou vle poum pa ekri poum felisite moun ki ekri bagay ki fè sans?Rico fè respè w tande ,Al niche bot ti boujwa yo pou yo kite w ekri sou forum yo pa vinn mete babouket nan bouch mwen bor isit la .Mwen ak w nou pa wè pwoblem yo menm jan.Ou rayi orijinn w se sak fè wap rele m ti pepis.siman ou dwe blanchi po w ;pase cheve w;fè chirurji estetik nan tout figi w pou pa sanble ti pepis.ki mirak ou panko kite malerez la pou al mete let nan Kafe w(lol)
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Message  Thunder Lun 23 Mar 2009 - 9:57

[size=18]Malice,

Kite radòt ke moun "rayi" orijin yo a. Paske yon moun pap bere sanzave lavalas yo, w ap mete epitèt sou yo. Nan estad wou ye la a, pou w kontinye ap jije moun sou orijin yo toujou ? ...eske wou konn definisyon "Tipepism" ?
[/size]
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Message  Rico Lun 23 Mar 2009 - 13:14

Malice se yon endividi konpleske ki pa santi boujwa, ki pa vle wè boujwa, ki santi li pa anyen devan boujwa, ki santi li kraze devan boujwa. Non rico se diferan ki vle kenbe tèt devan tout boujwa, ki vle enpoze li devan boujwa, ki vle tou kolabore ak boujwa, poukwa pa yo se ayisyen tankou tout ayisyen. Alos kote pwoblèm lan. Malice gen kom move abitid mete tout malè di mond sou saki rele boujwa.

Mwen di non rico pwoblem peyi m plis ke sa, BOUJWA VALE TEREN AK KONPLISITE LOUPIM OSI BYEN KLAS MWAYENN YON PEYI. Sitou boujwa jounen jodyè a nan peyi dAyiti. Yo pa osi sofistike genyen mwayen pou fè sayo vle, jan yo vle, lè yo vle. Istwa resant pwouve nou vrè mèt kok se bon ti malerere mizerab ki gen van nan vwal yo. Boujwa sèvi kom kosyon pou koken kap mennen an politik.

Kanta lot forom Malice gen pwoblèm ak boujwa, Li dwe konprann mèt forom li rann responsab kom yon anpechè ki mete l an karantenn. Mwen di se fout malonèt ou byen se nan pa konprann li tonbe. Tout forom ki sou wèb la sipoze respèkte prensip demokratik yo. E devwa tout patispan se goumen pou batay pale, denonse patou gen yon tribinn. Sitou kote presyon ap fèt pou anpeche dwa pale an tout libète ak endepandans. Se sa mwen defann patou menm jan ak sou forom haiti.

Malice kom yon febla lese advèsè mete l an derout. Rico di non mwen kenbe pou pase vwa m. Malice konprann se flatri pa gen sa pyès, se yon kèksyon prensip forom li pale se MOUN. COM. Mwen pa lese saki pa vle wè Rico, fè l kouri ak ke nan janb li, lese forom Moun pou yo selman. Se konsa direktwa forom sa kenbe kolaborasyon Rico an menm tan ak denigrè li yo. Non Malice toutan direktwa Moun kenbe liy demokratik nan lese pale tout moun map toujou sou tribinn sa. Dayè se pa boujwa ki te kouri deryè w se byen ti nèg parèy-ou ki pa te vle jwèt demokratik la.
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Message  Rodlam Sans Malice Lun 23 Mar 2009 - 15:22

Konplekse devan ki boujwa ?boujwa 2 gouden an ayiti yo?Rico sim te an ayiti koulyè ya mwen tap genyen chofè e mwen tap genyen gason ki pou rouse jadenm, san konte bonn.menm jan boujwa ayisyen ka achte yon mersedes ou byen menm yon Rolls Royce sim vle mwen genyen dwa achte yon tou.Pou edikatyon la plipa nan yo pa menm fè yon bon etid sekondè poukisa menm mwen ta konplekse devan yo.

si w di mwen pa renmen la plipa nan yo ou met di sa for.se vre se wou sel ki beswen frekantatyon yo.pou mwen yo tout te met kite peyi ya depi se sote yap sote palè ak presidan , fè kou deta tou tan pou destabilise peyi ya.Map repete w li ankor nanpren oken neg kite kouri deyem ;se yon moun ki te di ke map flate Saati ke mwen pa menm konnen mwen di li ke si se flate map flate Saati e byen mwen pap janm ekri sou forumlan ankor .ayisyen pa konn sa ki rele koutwasi yo pa konn fè moun konpliman.Rico al fè yon kou dey nan stock maket la wa wè sim beswen travay ak moun ankor.pou ta di mwen beswen yon boujwa pou l banm yon ti job.Ou mande m ki definityon ti pepism se moun ki te anploye mo ti pepism pou al mande definityon li paske nanpren mo konsa nan diktyonè.Dapre li depi yon moun ap defann moun ke yap toupisi an ayiti pi mal pase ansyen esklav yo ou se ti pepisme;se li ki te konn ap ironise pati pep la rele yo ti pep;disiple li Rico pa ka rekonet Dr Aristide ni Dr Gilles san li pa rele yo ti Gilles ,Ti koken Aristide.Men lè li ap pale de Boulos se Doktè Boulos.Mister Goldenberg. men depi se moun ki soti nan menm klass ak li se ti;se alyenatyon saa mwen vle retire nan tet li poul genyen fyerte de orijinn li kote li soti.Li fout ap viv nan yo peuyi kote yo ba tout moun chans yo.Zafè sa ki pa pran avantaj ke peyi etranje ofri yo.
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Message  Rico Lun 23 Mar 2009 - 17:43

Rodlam Sans Malice a écrit:Konplekse devan ki boujwa ?boujwa 2 gouden an ayiti yo?Rico sim te an ayiti koulyè ya mwen tap genyen chofè e mwen tap genyen gason ki pou rouse jadenm, san konte bonn.menm jan boujwa ayisyen ka achte yon mersedes ou byen menm yon Rolls Royce sim vle mwen genyen dwa achte yon tou.Pou edikatyon la plipa nan yo pa menm fè yon bon etid sekondè poukisa menm mwen ta konplekse devan yo.

si w di mwen pa renmen la plipa nan yo ou met di sa for.se vre se wou sel ki beswen frekantatyon yo.pou mwen yo tout te met kite peyi ya depi se sote yap sote palè ak presidan , fè kou deta tou tan pou destabilise peyi ya.Map repete w li ankor nanpren oken neg kite kouri deyem ;se yon moun ki te di ke map flate Saati ke mwen pa menm konnen mwen di li ke si se flate map flate Saati e byen mwen pap janm ekri sou forumlan ankor .ayisyen pa konn sa ki rele koutwasi yo pa konn fè moun konpliman.Rico al fè yon kou dey nan stock maket la wa wè sim beswen travay ak moun ankor.pou ta di mwen beswen yon boujwa pou l banm yon ti job.Ou mande m ki definityon ti pepism se moun ki te anploye mo ti pepism pou al mande definityon li paske nanpren mo konsa nan diktyonè.Dapre li depi yon moun ap defann moun ke yap toupisi an ayiti pi mal pase ansyen esklav yo ou se ti pepisme;se li ki te konn ap ironise pati pep la rele yo ti pep;disiple li Rico pa ka rekonet Dr Aristide ni Dr Gilles san li pa rele yo ti Gilles ,Ti koken Aristide.Men lè li ap pale de Boulos se Doktè Boulos.Mister Goldenberg. men depi se moun ki soti nan menm klass ak li se ti;se alyenatyon saa mwen vle retire nan tet li poul genyen fyerte de orijinn li kote li soti.Li fout ap viv nan yo peuyi kote yo ba tout moun chans yo.Zafè sa ki pa pran avantaj ke peyi etranje ofri yo.

Malice Ayiti w te konnen an depi w kite peyi sou Franswa Divalye se pa saliye ditou. Pou komnase annou pale ti vil Okap. zafè gen chofè pou konprann se menm bagay lontan podyab ti yason wap reve. Tande byen mwen soti Potoprens ak 4X4 yon ti sè m. Nan kwen Esso RI 8 A, yon jenn gason di mwen SIPERYÈ NÈG PA BON , BALI YON TI THOTCHO. Epi se te fèt limonad li tou mande m roulib.

Mwen mande mouche ki moun saki siperyè, tout ekip ozalantou ap ri , li pa vle reponn. Alos mwen di mouche banm eksplikasyn kisak rele SIPERYÈ. Se alos yo tout vle pale ansanm. Mwen di mesye youn apre lot. Mwen aprann se pou kwapwonnen , gonfle dyasporen ki pran yo pou lot moun. ALOS POU PASE DYASPORYEN NAN TENTEN YO RELE W SIPERYÈ.

Se pou di w Malice zafè gen chofè, pou konprann se mesye plis pase tout lot moun Ayiti bliye sa. Pa gen bagay konsa, se yon lot Ayiti ak moun ki gen lot panse. Yon seri moun ki pa bay moun ki gen lajan fè anyen pou yo. Dayè si w ranse lajan Kap kale w. Se kontrè moun ki gen lajan se yo ki bezwen bon pèp pou BAYO PWOTÈKSYSON.Otan ke posib pa itilize kretyen vivan kom chofè, ni non plis sa nou abitye rele vilgèman zegretè. ZAFÈ rolls Roys pa kwapwonnen moun anko. Nenpot dilè , ti mesye bato yo ap kouri machinn konsa. Pi bèl fanm nan fanmy serye se nan bounda moun konsa.

Kote mwen di w konplèske map swiv-ou depi sou forom moun. Se sitou vye rekriminasyon kont moun arab po klè ki te mal elve, rasis avè w, pa te mete latrinn nan kay fanmy te lwe, pa janm di bonjou ak latriye. Pou mwen tout tentennad sayo sanble mete konplèsk lakay-ou.

Tandis ke mwen rico pa tonbe nan pièj konsa. Arab sa te senpleman yon malapri, yon vye rasis, yon move sitwayen kom yon bann moun Okap ki nan menm trip sayo. Mwen toujou di sou forom sa manman m se yon peyizann orijinè vil Hinch bon travayèz ki fè edikasyon tout fanmy li.Li pa chita tann nan men papa m.

E byen fanmy klas mwayenn , pwofesyonèl nan Okap pa te vreman zanmi li, ni li te frekante milye yo nan Okap. Poutan li te plis gen afinite ak moun tankou Boutros, Chianchulli ki te komesan tankou li men yon pi wo nivo. Se konsa mwen rico te plis fasil frekante lè jenn Bennet, Boutros, Villard ke pitit mèt entèl, avoka entèl, agronom entèl ak latriye. Mwen sonje koman doktè Zephirin fout mwen deyo lakay liak tout yon ekip jenn kite vinn lakay li sou envitasyon pitit li. Pandan mwen layite m jan mwen vle kay lot mesye po klè ki te paran dorijinn etranje.

Se rezon mwen di w fè atansyon zafè rejè, vye rasism li sitou kay moun ki te gen tit ak pwofesyon klas mwayenn eopok sa yo ki te pete piwo pase bounda yo. Alos mwen refize wè bagay yo tankou w.Pou fin Saati se yon moun mwen gen anpil diferans ideyoloji ak li.Men ki yon bon demokrat. Se yon moun de dwat ki kwè nan demokrasi liberal. Si w gade byen sou forom li an lavalasyen voye kont jilbrèt pa gen moun ki kouri nan dengwann yo.jilbrèt, yo menm pwovokatè. Yo fonksyonen lib ak libè. Alos se pa wou kap di map achte figi mouche mwen pral kouri menm jan ak ti rasis, estipid ki te di w map achte magoul mouche.

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Message  Rodlam Sans Malice Lun 23 Mar 2009 - 18:56

Ou kite sijè pou vinn ap pale sa w pa konnen ;ant konplekse anver yon moun e pa renmen sa moun saa fè genyen yon diferans.E mwen pa janm jeneralise di tout boujwa se rasis se gnbist volo non; si w te konnen byen ou ta konnen ke mwen pa ka rayi tout boujwa o kap.Kom mwen di deja mwen frekante ka tout moun o Cap.Mwen frekante ka madan narcesse Leconte ki te manman madan paul Magloire. mwen te frekante ka madan paret ki se marenn sè mwen men te konn al pran leson ka profese ka frè tankou mwen te kon al pran leson ka manman bopè mwen ki te genyen kousinn li ki te instititris ka mè.Map gade lè m tap grandi diferans ant pitit Doktè Nicolas ki te konn rele m vin jwe ak yo nan lakou kay kote Delandes Emmanuel te rete nan kalfou Rue 14 E an fas kay Sansann Maisonneuve ak vye moun vini ki te ap pase sou moun san li pa ka di bonjou.Lè Doctè Beliard te konn ap pase devan lakay mwen li te toujou di nou bonjou Lè m sot legliz lè dimanche se devan ka Dr Renelique mwen te konn pase lè li sou li relem vinn wè kanè li lè li te lekol ki jan li te konn briye li te konn dim se konsa pou etidye tou.se an fas ka Fede Noel manman m te rete se la li te genyen yon episeri nan kwen rue 22 B anvan li kite o kap.Alor ou pa ka palem de boujwa.

zafè di pa genyen moun ki ba dyaspora fè antyen pou yo se manti.se pa toutan genyen ki ap voye mande sekou alor ou vle dim mwen pa ka jwen yon chofè pou 200 dola pa mwa an ayiti kote yap peye moun 2 dola pa jou pou 10 è de travay?
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Message  Rico Lun 23 Mar 2009 - 22:02

Rodlam Sans Malice a écrit:Ou kite sijè pou vinn ap pale sa w pa konnen ;ant konplekse anver yon moun e pa renmen sa moun saa fè genyen yon diferans.E mwen pa janm jeneralise di tout boujwa se rasis se gnbist volo non; si w te konnen byen ou ta konnen ke mwen pa ka rayi tout boujwa o kap.Kom mwen di deja mwen frekante ka tout moun o Cap.Mwen frekante ka madan narcesse Leconte ki te manman madan paul Magloire. mwen te frekante ka madan paret ki se marenn sè mwen men te konn al pran leson ka profese ka frè tankou mwen te kon al pran leson ka manman bopè mwen ki te genyen kousinn li ki te instititris ka mè.Map gade lè m tap grandi diferans ant pitit Doktè Nicolas ki te konn rele m vin jwe ak yo nan lakou kay kote Delandes Emmanuel te rete nan kalfou Rue 14 E an fas kay Sansann Maisonneuve ak vye moun vini ki te ap pase sou moun san li pa ka di bonjou.Lè Doctè Beliard te konn ap pase devan lakay mwen li te toujou di nou bonjou Lè m sot legliz lè dimanche se devan ka Dr Renelique mwen te konn pase lè li sou li relem vinn wè kanè li lè li te lekol ki jan li te konn briye li te konn dim se konsa pou etidye tou.se an fas ka Fede Noel manman m te rete se la li te genyen yon episeri nan kwen rue 22 B anvan li kite o kap.Alor ou pa ka palem de boujwa.

zafè di pa genyen moun ki ba dyaspora fè antyen pou yo se manti.se pa toutan genyen ki ap voye mande sekou alor ou vle dim mwen pa ka jwen yon chofè pou 200 dola pa mwa an ayiti kote yap peye moun 2 dola pa jou pou 10 è de travay?

Mwen pa di w pap jwenn chofè, se pa ditou sa. Mwen senpleman di zafè moun gen lajan kap jwe gran panpan nan mache nan rol royce se pou frekan sèjousi. Tout moun se rete koul mete w ak tout volo decherpiyè pou gen lapè. Sitou pa fè chichado se lavi peyi dAYITI. DEPI APRE OPERASYON BAGDAG tout moun an defansiv.

Pou Okap menm depi bann bizango Site Lesko ak monte pa desann reklame yo sèl chèf kanton. Malice gwo zouzounn pa alamod anko, tout moun pran poz pa bon yo. Malice sanble w mal konpran mwen se pa etalaj frekantansyon map bawou. Zafè tout bann klas mwayenn sayo wap etale wou gen chans tonbe sou bon. Men si mwen ta vle site move zengredyan gen anpil wi.

Mwen di zafè moun arab po klè yo wou finn anraje nan dengwann yo , yo pa pi mal ke sèten nan bann ti klas mwayenn pwofèsyonèl nou yo nan Okap. Anpil nan yo se bon konstipe, moun plen prejije. Yo fout pi malonèt souvan ke moun dorijinn arab, italyen, franse kap fè viv anpil ti ayisyen. Alos mwen di w bay moun sayo lapè.
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Message  Mawon Rcfranc Mar 24 Mar 2009 - 11:01

Rico a écrit:
Non Malice wou Bazinis pou senp rezon mouche te desann figi l pou rantre kom bon opitinis sanzave , renmen pouvwa nan lavalas. Li te konprann lavalas te pral pran pouvwa. Yon san ront toujou rete yon san ront, apre menm Bazin sa monte sou fyèl lavalas kom premye minis apre militè yo imilye ti prezidan w lan fè li kaka nan kilot li.

Se 2 toro, 2 kinan k’ap twoke konn yo, men m’ap fè yon ti antre lan ron pou’m mande Rico kisa ki opòtis sanzave lan sa Bazin te fè a ? Lefè ke li te antre lan Lavalas, lè sa pa te popilè, lè gnbist yo te sou plen pouvwa yo, montre okontrè ke Bazin se youn lan ra « homme d’etat » ke peyi a genyen.

Gen yon lè fò’w mete konviksyon akote, pou avanse yon koz. Si tout politisyen ayisyen te tankou Bazin, nou pa t’ap kote nou ye la jodya. Politik pa fè san konpromi, gade byen pou wè, w’ap tout moun ki echwe yo, se moun ki te refize kompromèt, se jiskoboutism yo t’ap aplike.


Kebekwa yo gen yon dikton lakay yo ki di « il y a toujours moyen de moyenner », dikton sa t’a dwe se deviz tout politisyen ayisyen.
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Message  Rico Mar 24 Mar 2009 - 12:37

Mawon Rcfranc a écrit:
Rico a écrit:
Non Malice wou Bazinis pou senp rezon mouche te desann figi l pou rantre kom bon opitinis sanzave , renmen pouvwa nan lavalas. Li te konprann lavalas te pral pran pouvwa. Yon san ront toujou rete yon san ront, apre menm Bazin sa monte sou fyèl lavalas kom premye minis apre militè yo imilye ti prezidan w lan fè li kaka nan kilot li.

Se 2 toro, 2 kinan k’ap twoke konn yo, men m’ap fè yon ti antre lan ron pou’m mande Rico kisa ki opòtis sanzave lan sa Bazin te fè a ? Lefè ke li te antre lan Lavalas, lè sa pa te popilè, lè gnbist yo te sou plen pouvwa yo, montre okontrè ke Bazin se youn lan ra « homme d’etat » ke peyi a genyen.

Gen yon lè fò’w mete konviksyon akote, pou avanse yon koz. Si tout politisyen ayisyen te tankou Bazin, nou pa t’ap kote nou ye la jodya. Politik pa fè san konpromi, gade byen pou wè, w’ap tout moun ki echwe yo, se moun ki te refize kompromèt, se jiskoboutism yo t’ap aplike.


Kebekwa yo gen yon dikton lakay yo ki di « il y a toujours moyen de moyenner », dikton sa t’a dwe se deviz tout politisyen ayisyen.


Mawon Franc Bazin pa diferan mesye lavalas yo, tou senpleman li pa ipokrit nan voye diskou ti pepis monte. O fon se politik liberal restavèk li gen vreman kom pwogramm.

Se la wi mwen di bann politisyen opotinis konsa pa gen parol , yo san pwogramm ekonomik pou vann entènasyonal la. Annik se aksepte dikta . Peyi latino pa tonbe nan plan makyavelik neyo liberal, yo ajiste ekonomi yo pou twouve solisyon sosyal pou ede popilasyon ki majinalize yo.

Bann kouyon politisen nou yo se swiv plan entènasyonal pou monte sou pouvwa, twouve lajan pou gaspiye. Se la mwen di w ke Bazin ou lavalas pa janm gen vizyon ekonomik pou soti nan vye abitid depase yo. Se vre Bazin pi konpetan kom ekonomis pou konprann fay ak feblès ekonomi peyi dAyiti. Men ki solisyon li gen vreman. mwen pa touve l nan pwogramm MIDH lan. Kanta pwogramm ekonomik lavalas tchwipppppp.

E pi Mawon Franc ki koz lavalas ap defann apre plizyè manda sou pouvwa. Di mwen bilan koz li defann pou Bazin vinn kontinye zèv sa. Men koman w vle mwen bay moun konsa kredi. Ki koz yon moun entelijan tankou Ban vinn defann nan lavalas si se pa rezon elèktoralis mouche te bezwen moun pou te flanke l sou pouvwa. Talè wap tande se yon chapo legal li te bezwen tankou Aristide. Se jan de tentennad konsa mwen pa kwè nan yo.
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Message  Mawon Rcfranc Mar 24 Mar 2009 - 14:09

Rico, diferans ant wou ak mwen, sè ke mwen panse ke se yo tout ki echwe, se yo tout ki t’ap fè jiskoboutism, e sa pa mennen nou okenn kote. Anpil lan sa’w di sou lavalas yo se verite, men yo aplike ak lot yo tou. Toutotan ke majorite pèp la dèyè Lavalas , yo enkontounab, si pa gen magrouy lan nenpòt ki eleksyon ki fèt kounye a, se menm jan y’ap toujou vote. Lòt pati yo pa janm fè yon efò kredib pou yo t’a rekipere yon pati lan elektora lavalas.

Se pa Bazin, sèlman , se yo tout ki san programm, se jis pou yo aplike dikta entènasyonal la ke yo tout bezwen vinn presidan vle. Toutotan se pa ayisyen ki finanse pati politik ak eleksyon yo, y’ap toujou gen menm konpòtman tifigi sa devan blan an.

Lan ka Bazin an, si li te ka fizyone ak Lavalas pou pote plis konpetans, mwens magwouy, ak ekspertiv, se t’a yon bagay positif pou Lavalas ak tout peyi a. Li pi fasil pou fè chanjman lè wou andedan ke lè’w deyò.
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Message  Mawon Rcfranc Mar 24 Mar 2009 - 14:09

Youn lan problèm, mwen remake lan fonksyonman pati yo, sèke anpil lan mamb pati sa yo, pa konn plas yo, yo vle fonksyon san ke yo pa gen kalifikasyon pou sa. Lan yon pati, yon aktivis gen wòl pa’l pou jwe, menm jan teyorisyen, doktrinè pati a, gen wòl pa’l. Sa pa vle di pou otan ke yon aktivis paka chanje wòl, men sa ka fèt aprè li finn pran kalifikasyon pou nouvo wòl li vle jwe a.

Lan eleksyon k’ap fèt an avril lan, si Lavalas t’a toujou ekskli, se pou yo t’a kontinye alyans ak MIDH Bazin an, pou yo vote MIDH pou yo kontrekare plan Preval la.
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Message  Rodlam Sans Malice Mar 24 Mar 2009 - 15:19

Kite m pa ekri ankor paske kelke swa lojik yo ka vle mete nan tet kokolo w la ou telman gen tet di li pa ka rantre.moun ki tap triye kafe ka Norvella se li ki tap fè yo viv ou byen se yo ki tap fè Norvella viv?ou pat janm gade nan ki eta yo ye?mwen pa konnen nan ki posityon pou m sitiye w non.Yon lè wap defann Serge gilles ;yon lot lè wap defann eksplwatè esklavajis yo.Ou pa pran san w pou li teks Marc bazin ekri kote li ap konpare PIB par abitan ayisyen ak pa dominiken ki te menm jan ak nou lontan.Ki jan devan yon konsta konsa wap defann machann twel ki ap bay abitan kout lonn paske yon pa konn mesire? ekspekilatè volo ki ap ba yo kout balans pou pran kafe, kakao yo pou gremesi?

Rico mete sa nan tet kokolo w la pa ka genyen developman ekonomik san ou pa leve nivo de vi majorité pep la.ou pa ba yo bon jan edikatyon.envesti nan limen se sa lavalas ap prone; eske se manti ke lavalas bati plis lekol pase tout gouvenman ki te pase avan, eske se vre se sou gouvenman lavalas ke yo te ogmante salè misè ke ouvriye tap touche?eske se vre ke sou lavalas ke ti malere te jwen sibvantyon pou yo achte liv.eske se vre se sou lavalas te genyen mwens prisonye politik? eske se vre se sou lavalas tout moun te genyen dwa kritike jan yo vle , Rhebu monte nan radyo li joure presidan de moun sot.pou mwen si tout bagay sa yo se vre e byen mete lavalas sou kè m.Mwen pa di Aristide non .na va chanje srikti pati pou li ka koresponn ak malpouwont pi byen pou fè yo mete ke yo anba vant yo tankou Francois Duvalier te fè. Sak pa kontan anbake
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Message  Thunder Mar 24 Mar 2009 - 16:30

Malice pa menm jennen pou l ap tounen ak menm toubiyon pwopagann ke menm madanm Tutud ap pè pwopaje. Jan w pale se tankou ke nivo vi pèp la te amelyore sou F. Lavalas ? ...Mezanmi woooooo !

Yon lòt bagay pou Malice t a mete klè. Se oubyen li Titidis oubyen li nan opozisyon a Gwoup gang Fanmi lavalas la, ki zafè se "Lavalas", men "Tutud" pa ladann lan ?

M ap repete l ankò, Ti Moris fè kadejak sou mouvman pèp la, li itilize non "lavalas" la pou bay gwoup Gang ke li fòme pou vòlè leta ak vann dwòg.

Yon moun pa ka yon "vrè lavalas" epi pou w tankou yon zonbi k ap mache dèyè yon sèl moun ke w pran pou sòvè pèsonèl wou ki se Tutud.

Pyonye Lavalas yo jwe yon wòl nan depa diktatè sanginè a an 2004, tankou Ti Guy yo. Fòk wou fè diferans ant "mouvman Lavalas" ak "Gwoup Gang Fanmi Lavalas" la.

Sispann bafwe pòv nan lespri, nan melanje mouvman pèp la nan ane 80 yo pou rive mitan 90 yo, ak òganizasyon vòlò e kriminèl ke sanzave mete sou pye pou satisfè foli grandè yo.
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Message  Rodlam Sans Malice Mer 25 Mar 2009 - 13:01

Mwen ta mande tout patisipan forum lan pou yo al koute peyisan ayisyen sou sit Ann pale ki ap pale nan yon forum ki rele :kafe,yon kilti estratejik pou Ayiti.Mwen telman kontan tande ayisyen ki ap pale de pwoblem yo nan lang yo kote yo eksprime yo san esite a lez tankou blez.Moun sa yo pa beswen grandisè vinn eksplike yo pwoblem yo yo konnen sa yo beswen e yo konnen ki jan pou peyi ya ta ka mache. se yon paket swa disan gid ki pa konprann ki jan pou yo dirije peyi ya. genyen yon nonm ki di nou meprise agrikilti pou nou ap depanse 80 milyon nan kanaval.

genyen yon moun ki te di ayisyen a pran yon souf jou se yon represantan otantik peyisan ki pran tet peyi ya, an verite se yon moun konsa ke ayiti beswen.Sa nou rele pi kapab se yon paket moun alyene ki ap imite yon paket strikti ,politik, sosyal ekonomik e administrativ ki pa koresponn ak reyalite peyi ya.Al tande peyisan yo na dim sa nou panse.
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