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De Bongo à Bongo

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Message  Invité Jeu 3 Sep 2009 - 20:23

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Ali Bongo, fils d’Omar, inaugure le pouvoir dynastique au Gabon
SUCCESSION | Ali Bongo a été proclamé hier vainqueur de l’élection présidentielle de dimanche. Des incidents ont éclaté dans la capitale et à Port-Gentil.



©️ AFP | Ali Bongo salue ses supporters à Libreville

BERNARD BRIDEL AVEC AFP | 04.09.2009 | 00:00


Le vrai faux suspense a pris fin hier. Fils du défunt président Omar Bongo, mort le 8 juin dernier après quarante et un ans de règne sans partage, Ali Bongo (50 ans) a été proclamé hier président de la République du Gabon. Selon le Ministère de l’intérieur, Ali Bongo – qui occupait le poste de ministre de la Défense dans le dernier gouvernement de son père – a été élu avec 41,73% des voix. Il devance dans cette élection à un tour ses principaux André Mba Obame (25,88%), ex-ministre de l’Intérieur, et Pierre Mamboundou (25,22%), candidat indépendant.

Inaugurant le pouvoir dynastique dans ce petit Etat d’Afrique de l’Ouest, l’élection d’Ali Bongo a immédiatement été contestée par l’opposition et a entraîné des incidents à Libreville et Port-Gentil (environ 100 km au sud) où le consulat de France a été incendié.

D’autres incidents ont visé des installations industrielles françaises dans cette dernière ville, selon le secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, qui a indiqué que 70 à 80 militaires français avaient été «sollicités». Il a «appelé au calme» au Gabon et recommandé aux ressortissants français de «rester chez eux».

Dans un lieu tenu secret

Ali Bongo a promis d’être «le président de tous les Gabonais […] sans exclusive». Depuis son quartier général de campagne à Libreville, il s’est engagé à respecter ses promesses, disant vouloir, «dans la continuité, apporter des changements nécessaires» à ce pays d’environ 1,5 million d’habitants, riche en pétrole mais aux richesses inégalement réparties. Il a promis de favoriser «un développement accru et progressif de notre pays», d’«assainir les finances publiques», d’«instaurer un climat de justice».

Du côté de l’opposition, un conseiller d’André Mba Obame a affirmé qu’il ne reconnaissait pas le résultat, précisant que le candidat était «en sécurité dans un lieu tenu secret». L’autre rival, Pierre Mamboundou, est aussi «en lieu sûr», selon son entourage.



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«Je crains que les troubles ne s’aggravent»

Rentré mercredi matin de Libreville, Didier Berberat était l’un des quelque 300 observateurs internationaux à superviser l’élection présidentielle de dimanche. Le conseiller national neuchâtelois (PS) participait à une mission d’information et de contact de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Hier, il n’a pas été surpris d’apprendre la victoire d’Ali Bongo. «Ce n’est pas étonnant que celui qui avait le plus de moyens et a le plus dépensé l’ait emporté», commente-t-il d’entrée.

Comment s’est déroulé le scrutin de dimanche?
Dans les bureaux de vote que j’ai visités à Libreville, relativement bien pour des conditions africaines. Bien sûr, il y avait une certaine désorganisation et des bureaux ont ouvert avec du retard, mais dans l’ensemble c’était tout à fait convenable.

Y avait-il une grosse attente de la population?
Oui, après quarante et un ans de «règne» d’Omar Bongo, cette élection présidentielle était attendue avec impatience, ce qui fait qu’une certaine tension était perceptible le jour du vote.

Comment s’est passé le dépouillement?
Plutôt bien, dans le sens où le contrôle démocratique a pu se faire, que les principaux candidats avaient des représentants dans chaque bureau de vote et que les procès-verbaux (PV) ont été rédigés sous le regard de chacun.

Mais alors, qu’est-ce qui vous fait douter de la régularité du scrutin?
Jusqu’à la rédaction des PV, tout était régulier. C’est après, malheureusement, que cela a péché. Au moment de la collation des PV qui n’a pas été contrôlée, donnant lieu aux accusations de fraude des perdants. C’est dommage, car la vérité du scrutin se trouve dans les PV.

Craignez-vous que les troubles d’hier ne dégénèrent?
Oui, je suis inquiet pour mes amis gabonais et mes collègues de l’OIF encore sur place. Je crains que les troubles ne s’aggravent. Cela dit, si Ali Bongo n’avait pas gagné, je pense qu’il y aurait aussi eu des troubles.
(bbr)

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