Les bandits dictent leur loi, au centre ville les autorités abdiquent
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Les bandits dictent leur loi, au centre ville les autorités abdiquent
Les bandits dictent leur loi, au centre ville les autorités abdiquent
Un haut cadre du Nouvelliste qui se fait dérober ses effets devant l'entrée du journal à 9 heures du matin à la rue du Centre, à moins de cent mètres du Pénitencier national.
Une étudiante de l'Université Quisqueya qui se fait fouiller régulièrement quand elle commet l'imprudence de laisser seule, l'après-midi, les locaux de l'Université à la rue Chareron.
Une dame dans la quarantaine assise dans une camionnette de transport public qui se fait voler son téléphone cellulaire pendant qu'elle parle avec son mari à l'angle des rues du Centre et Pavée.
Une dizaine de passagers d'un bus qui se voient délester de tout leur argent et autres objets précieux au beau milieu du Boulevard Jean Jacques Dessalines vers midi, un jeudi.
On pourrait citer à l'infini comme une litanie la liste des actes de petite délinquance qui fleurissent aux quatre coins de la ville. La population qui fréquente certains quartiers se partage entre anciennes victimes et futures victimes.
Les bandits font recette tous les jours au centre ville de Port-au-Prince sous les yeux étonnés ou rieurs des passants et des marchandes désabusés devant l'inaction ou l'inefficacité des forces de sécurité.
Pour compléter le tableau, le soir, les voleurs ne chôment pas. Des magasins se font dévaliser en bonne et due forme. Des centaines de milliers de gourdes de marchandises sont emportées en un clin d'oeil.
Les cris d'un homme d'affaires
Selon un homme d'affaires qui s'est confié au Nouvelliste, « alors que les autorités législatives et exécutives viennent de confirmer Mario Andrésol au poste de Chef de la Police Nationale pour un second mandat, les bandits, eux, renouvellent leur volonté de continuer à nuire.»
En effet, selon une petite comptabilité qu'il tient fidèlement, depuis plus de quatre semaines, les commerçants à travers la capitale sont aux aguets avec les bandits qui frappent comme auparavant dans tous les coins, sans aucune crainte d'être arrêtés ou tués.
« Les bandits n'hésitent pas à « travailler » en plein jour sous le regard de tous, que ce soit à la rue des Fronts Forts, à la rue Traversière, à la rue du magasin de l'Etat, à la rue du Quai, à la rue des Césars, pour le centre ville ou à la rue Rigaud à Pétion-Ville dans les parages de l'ancien marché. Il est temps que la Police réagisse », lance-t-il comme un cri de détresse.
Alors que les autorités de la MINUSTAH s'enorgueillissent de la baisse de l'insécurité, plus particulièrement des actes de kidnapping, les bandits ont modifié leur tactique et changé de cible en systématisant les vols et petits larcins pour, de plus belle, imposer leur loi, selon lui.
« Peut-on parler de sécurité quand les bandits pillent les gens qui passent dans les rues sans être inquiétés ? Peut-on parler de sécurité quand les plus importants marchés de la capitale, HYPPOLITE et TET BEF, et les rues du centre commercial, sont constamment sous la menace de leurs armes ? Peut-on parler de sécurité quand les bandits paraissent plus puissants que les autorités établies ? Peut-on parler de sécurité quand les forces étrangères présentes sur le territoire ne peuvent pas contrecarrer ces malfaiteurs ? Peut on continuer à voir les magasins pillés par ces gangsters alors que les autorités restent les bras croisés comme si de rien n'était ? », se demande cet importateur qui assiste impuissant aux ravages des vols perpétrés dans les magasins de ses clients.
Liste partielle des magasins pillés au centre ville de Port-au-Prince en moins d'un mois
12-08-2009 Vinicia Store : Rue des Front Forts, Essai de pillage dans la soirée
13-08-2009, Epicerie Sacre Cœur ,Rue des Front Forts ,pillage dans la soirée
15-08-2009 ,Hadal Store ,Rue des Front Forts ,pillage dans la soirée
22-08-2009,Sans Problème ,Rue des Front Forts ,pillage dans la soirée
25-08-2009 ,Jolicœur ,Rue Traversière ,pillage dans la soirée
30-08-2009 ,Adisson Altema ,Rue Magasin d'Etat ,pillage dans la soirée
1/9/2009,Mijoe Store ,Rue des Front Forts ,pillage dans la soirée
1/9/2009,Vinicia Store ,Rue des Front Forts ,Essai de pillage dans la soirée pour la deuxième fois .
2/9/2009,Epicerie Sacre Coeur ,Rue des Front Forts ,pillage dans la soirée deuxième fois
3/9/2009,Jolicoeur ,Rue Traversière ,pillage dans la soirée deuxième fois
3/9/2009,Lomeni Provisions Alimentaires ,Rue Traversière ,pillage dans la soirée
17/08/2009 , Denise Provisions Alimentaires ,Rue Traversière,pillée en Plein Jour
13.09.2009 Pharmacie St Sylvestre : rue des Front-Forts, pillé
13.09.2009 Miracle 2000 : Grand Rue , en face du poste de Police Cafétéria, pillé
13.09.2009 Bel Toile/Tissus : Grand-Rue , en face du poste de Police Cafétéria, pillé
13.09.2009 Five Star Market (Dépôt) : Champs de Mars, pillé
14.09.2009 Dédé Provisions Alimentaires (Edner) : Rue Traversière, pillé
14.09.2009 La Patience Provision Alimentaire (Jean Claude Jean Charles) : Rue Traversière, pillé
Nota bene : Cette liste n'est pas exhaustive, car il y a des gens qui ne veulent pas que leurs déboires au centre
ville avec les gangsters soient rendus public.
Que fait la Police ?
A noter que ces magasins sont pillés dans des zones très proches d'un poste de police (L'ancienne Cafétéria), c'est à croire que le soir les autorités policières et de la MINUSTAH ne sont pas présentes au centre ville...
« Comment demander à des INVESTISSEURS ETRANGERS OU DE LA DIASPORA de venir investir leur argent, leur économie, leur épargne, dans de telles situations ? se demande cet homme d'affaires qui espère une intervention urgente de la PNH, au plus haut niveau, pour stopper cette recrudescence de vol qui frappe aussi bien les commerçants que leurs clients et tous ceux qui s'aventurent au centre ville de Port-au-Prince.
Un haut cadre du Nouvelliste qui se fait dérober ses effets devant l'entrée du journal à 9 heures du matin à la rue du Centre, à moins de cent mètres du Pénitencier national.
Une étudiante de l'Université Quisqueya qui se fait fouiller régulièrement quand elle commet l'imprudence de laisser seule, l'après-midi, les locaux de l'Université à la rue Chareron.
Une dame dans la quarantaine assise dans une camionnette de transport public qui se fait voler son téléphone cellulaire pendant qu'elle parle avec son mari à l'angle des rues du Centre et Pavée.
Une dizaine de passagers d'un bus qui se voient délester de tout leur argent et autres objets précieux au beau milieu du Boulevard Jean Jacques Dessalines vers midi, un jeudi.
On pourrait citer à l'infini comme une litanie la liste des actes de petite délinquance qui fleurissent aux quatre coins de la ville. La population qui fréquente certains quartiers se partage entre anciennes victimes et futures victimes.
Les bandits font recette tous les jours au centre ville de Port-au-Prince sous les yeux étonnés ou rieurs des passants et des marchandes désabusés devant l'inaction ou l'inefficacité des forces de sécurité.
Pour compléter le tableau, le soir, les voleurs ne chôment pas. Des magasins se font dévaliser en bonne et due forme. Des centaines de milliers de gourdes de marchandises sont emportées en un clin d'oeil.
Les cris d'un homme d'affaires
Selon un homme d'affaires qui s'est confié au Nouvelliste, « alors que les autorités législatives et exécutives viennent de confirmer Mario Andrésol au poste de Chef de la Police Nationale pour un second mandat, les bandits, eux, renouvellent leur volonté de continuer à nuire.»
En effet, selon une petite comptabilité qu'il tient fidèlement, depuis plus de quatre semaines, les commerçants à travers la capitale sont aux aguets avec les bandits qui frappent comme auparavant dans tous les coins, sans aucune crainte d'être arrêtés ou tués.
« Les bandits n'hésitent pas à « travailler » en plein jour sous le regard de tous, que ce soit à la rue des Fronts Forts, à la rue Traversière, à la rue du magasin de l'Etat, à la rue du Quai, à la rue des Césars, pour le centre ville ou à la rue Rigaud à Pétion-Ville dans les parages de l'ancien marché. Il est temps que la Police réagisse », lance-t-il comme un cri de détresse.
Alors que les autorités de la MINUSTAH s'enorgueillissent de la baisse de l'insécurité, plus particulièrement des actes de kidnapping, les bandits ont modifié leur tactique et changé de cible en systématisant les vols et petits larcins pour, de plus belle, imposer leur loi, selon lui.
« Peut-on parler de sécurité quand les bandits pillent les gens qui passent dans les rues sans être inquiétés ? Peut-on parler de sécurité quand les plus importants marchés de la capitale, HYPPOLITE et TET BEF, et les rues du centre commercial, sont constamment sous la menace de leurs armes ? Peut-on parler de sécurité quand les bandits paraissent plus puissants que les autorités établies ? Peut-on parler de sécurité quand les forces étrangères présentes sur le territoire ne peuvent pas contrecarrer ces malfaiteurs ? Peut on continuer à voir les magasins pillés par ces gangsters alors que les autorités restent les bras croisés comme si de rien n'était ? », se demande cet importateur qui assiste impuissant aux ravages des vols perpétrés dans les magasins de ses clients.
Liste partielle des magasins pillés au centre ville de Port-au-Prince en moins d'un mois
12-08-2009 Vinicia Store : Rue des Front Forts, Essai de pillage dans la soirée
13-08-2009, Epicerie Sacre Cœur ,Rue des Front Forts ,pillage dans la soirée
15-08-2009 ,Hadal Store ,Rue des Front Forts ,pillage dans la soirée
22-08-2009,Sans Problème ,Rue des Front Forts ,pillage dans la soirée
25-08-2009 ,Jolicœur ,Rue Traversière ,pillage dans la soirée
30-08-2009 ,Adisson Altema ,Rue Magasin d'Etat ,pillage dans la soirée
1/9/2009,Mijoe Store ,Rue des Front Forts ,pillage dans la soirée
1/9/2009,Vinicia Store ,Rue des Front Forts ,Essai de pillage dans la soirée pour la deuxième fois .
2/9/2009,Epicerie Sacre Coeur ,Rue des Front Forts ,pillage dans la soirée deuxième fois
3/9/2009,Jolicoeur ,Rue Traversière ,pillage dans la soirée deuxième fois
3/9/2009,Lomeni Provisions Alimentaires ,Rue Traversière ,pillage dans la soirée
17/08/2009 , Denise Provisions Alimentaires ,Rue Traversière,pillée en Plein Jour
13.09.2009 Pharmacie St Sylvestre : rue des Front-Forts, pillé
13.09.2009 Miracle 2000 : Grand Rue , en face du poste de Police Cafétéria, pillé
13.09.2009 Bel Toile/Tissus : Grand-Rue , en face du poste de Police Cafétéria, pillé
13.09.2009 Five Star Market (Dépôt) : Champs de Mars, pillé
14.09.2009 Dédé Provisions Alimentaires (Edner) : Rue Traversière, pillé
14.09.2009 La Patience Provision Alimentaire (Jean Claude Jean Charles) : Rue Traversière, pillé
Nota bene : Cette liste n'est pas exhaustive, car il y a des gens qui ne veulent pas que leurs déboires au centre
ville avec les gangsters soient rendus public.
Que fait la Police ?
A noter que ces magasins sont pillés dans des zones très proches d'un poste de police (L'ancienne Cafétéria), c'est à croire que le soir les autorités policières et de la MINUSTAH ne sont pas présentes au centre ville...
« Comment demander à des INVESTISSEURS ETRANGERS OU DE LA DIASPORA de venir investir leur argent, leur économie, leur épargne, dans de telles situations ? se demande cet homme d'affaires qui espère une intervention urgente de la PNH, au plus haut niveau, pour stopper cette recrudescence de vol qui frappe aussi bien les commerçants que leurs clients et tous ceux qui s'aventurent au centre ville de Port-au-Prince.
Maximo- Super Star
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Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Les bandits dictent leur loi, au centre ville les autorités abdiquent
Les bandits dictent la loi au centre-ville parce que la loi est de leur cote . Quand la loi ne fait rien pour proteger la societe et ses habitants ,la loi est complice du crime .C'est aussi simple que ca .Tout le reste est demagogie ,vol et assassinat de la confiance citoyenne .
Il est temps que nous cessions de nous faire de la bile pour rien et regarder la verite en face .Le mal est beaucoup trop etendu dans notre milieu social pour que nous continuons a jouer a l'autruche.
Il est temps que nous cessions de nous faire de la bile pour rien et regarder la verite en face .Le mal est beaucoup trop etendu dans notre milieu social pour que nous continuons a jouer a l'autruche.
Dernière édition par deza le Jeu 24 Sep 2009 - 9:47, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Les bandits dictent leur loi, au centre ville les autorités abdiquent
oui deza je me rend compte qu il y a une partie du peuple qui vampirise l autre jusqu'à quand?
travers- Super Star
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Nombre de messages : 2130
Age : 72
Localisation : dans le petrin
Opinion politique : boulanger
Loisirs : hehehe!!les filles
Date d'inscription : 25/08/2009
Feuille de personnage
Jeu de rôle: le cathare
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