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PROPHÈTES DE MALHEUR ET CAPITALISME

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PROPHÈTES DE MALHEUR ET CAPITALISME Empty PROPHÈTES DE MALHEUR ET CAPITALISME

Message  Edpoete Sam 26 Sep 2009 - 13:26

Prophètes de Malheur et capitalisme



Nombreux sont les prophètes de Malheur qui annoncent l’apocalypse de la fin du système capitaliste. Parmi ces prophète de prophétie de la fin, se reconnaît le président Iranien Mahmoud Amadinejad qui à la 64e session de l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies (O.N.U) s’en prend au capitalisme «jugé sauvage qui, selon lui, atteint la fin de sa route et subira le même sort que le marxisme».



En allant dans la profondeur et l’essence des choses, une déclaration n’a aucune crédibilité, n’est rien que de spéculation stérile. En fait, le capitalisme repose sur le principe naturel de la croissance et de la multiplication étant la base et de la conservation même de la vie. Donc le capitalisme repose sur le cœur, l’âme, le moteur de la vie. Un tel système ne peut que durer dans le temps, il ne peut pas mourir car il puise son carburant pour la course à la source naturelle même qui garantit sa course sa survie.



Le capitalisme peut mourir par explosion ou accident de parcours sur la route. Mais le moteur qui moteur de la machine qui tourne à l’essence de la croissance et de la multiplication restera toujours en parfaite condition, en parfait état. Au point où même après un éventuel accident, le moteur sera prêt de repartir, prêt de mettre en marche pour une nouvelle course patronnée par les passagers survivants. Bref la mort éventuelle du capitalisme éventuel annoncée ne sera pas fonction du moteur de la machine capitalisme, qui est coulé dans le béton, le vrai, le concret, le naturel, la vie, la croissance, la multiplication, le profit. Il pourra éventuellement mourir d’un accident sur la route que la machine doit parcourir si la chaussée est boueuse, cahoteuse, pleine de trous, de nid de poule qui conduiront à l’accident fauchant la vie de nombres de passagers. Le danger du capitalisme n’est pas le moteur mais dans la route.



Selon la logique de la route, le capitalisme est un système tricéphale, ayant trois têtes en fonction de la direction du profit.



1) L’État capitalisme peut vivre pour le profit exclusif des capitalistes (privé) guidés par l’esprit égoïste et mercantiliste. C’est l’État du diable, l’incarnation de Satan, le règne de Satan. Pas de distribution de la richesse, du profit ni avec la masse ouvrière ni avec le peuple. Tout pour le capitaliste privé formant une miniscule élite économique sélecte contrôlant tout le système y compris la destinée humaine. Là on peut attendre à une explosion sociale, un accident de la route de la vie de la société. Satan a trop de place. Trop de pouvoir.

2) L’État capitaliste peut vivre pour le profit exclusif, la rentabilité du système lui-même pour la structure. C’état de la structure. La structure n’est plus perçue comme un moyen de répondre aux besoins d’un peuple, mais comme étant la fin même pour laquelle l’état vit. L’essentiel qu’il recherche. Bref l’État de structure vit par la structure et pour la structure, rien que la structure, rien que pour être présent dans la structure, juste pour être dans le mépris des besoins humains d’une population. L’intello élitiste dit que tout bon chef responsable qui gère efficacement l’état dans le soin de la rentabilité, la res publica, risque de se faire haïr, détester par le peuple ne voulant rien savoir de la parfaite gestion et ne voyant que la satisfaction de ses propres besoins. Mais on peut se demander à quoi sert-il de bien gérer l’état efficacement, si le peuple meurt de faim, se vautre dans une misère abjecte ou infrahumaine. La marchandise ne vaut pas le prix. La chose structure existe pour garantir la sécurité matérielle, substantielle, existentielle de l’humain qui n’existe pas pour la structure existant au contraire pour l’homme. En voulant trop servir la structure au point d’en devenir son esclave, on ignore les besoins du peuple. Là encore dans le cadre de L’état de structure il peut y avoir explosion sociale sur la route du capitaliste.

3) L’État peut vivre pour le profit dans le souci de le partager avec le peuple, la société. C’est l’état de la providence. Alors que l’État de Satan et de structure forme la règle générale de la grammaire capitaliste, l’état de la providence en est l’exception. C’est une exception accidentelle au cours de l’histoire de l’humanité que l’État gère dans le souci de la satisfaction des besoins du peuple. Cela arrive à l’occasion comme l’éruption soudaine du volcan à la durée brève de l’ondée. Les gens en marre de l’état de la providence par souci et esprit de la chose privée privilégiée. Mais moi j’y vois l’esprit et la conscience de l’humanité, un type de société à venir, de l’avenir fidèle au rêve profond de l’humanité où tous les hommes seront engagés dans une fraternité démocratique et égalitaire, selon une solidarité universelle dans l’absence de toute suprématie pyramidale ou verticale empreinte de dogmes divins, surnaturels ou métaphysiques. Nous sommes sans acception de couleurs, de races, de religions, de langues, des frères unis dans l’esprit, l’amour et la conscience dans le nom du créateur naturel ou divin.

Le capitalisme vit pour durer longtemps car il repose sur les lois naturelles et essentielles

Qui gouvernent la vie, à savoir la croissance, la multiplication, la transcendance. La note naturelle la rend parfaite. Mais le danger concerne la route à parcourir, il peut y avoir d’accident, d’explosion sociale par une trop grande privatisation du profit sans aucune forme de redistribution de la richesse. En tout cas la vie du capitalisme est mieux garantie que celle de la théocratie où l’homme compte encore sur la volonté divine pour décider ceci ou cela. Des robots qui attendent Dieu Jéhovah ou Allah alors que Dieu avait déjà passer l’ordre à Adam et Ève : Croissez, multipliez, dominez. Dominer non dans le sens d’abuser, mais d’utiliser les ressources naturelles dans l’optique de devenir maître de son propre moyen de subsistance, avoir le contrôle sur le train de la vie de la destinée humaine. Dieu ne nous avait pas créés pour être des robots téléguidés, mais pour être libre de la notre destinée. L’idée du téléguidage de l’homme par Dieu est une mauvaise conception du rapport Dieu-homme.



Edner Saint-Amour

Sociologue et poète

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