La goch kapitalis Vietnamyenn sanble pran dirèksyon TELECO
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La goch kapitalis Vietnamyenn sanble pran dirèksyon TELECO
Posté le jeudi 31 décembre 2009 à 12:00
Nous publions in extenso cette note de presse parvenue à la rédaction de Radio Vision Vision 2000 en date du 30 décembre 2009
Dans le cadre du mandat qui lui a été confié par la Banque de la République d’Haïti (BRH) de conduire le processus de modernisation des Télécommunications d’Haïti S.A. (TÉLÉCO), le Conseil de Modernisation des Entreprises Publiques (CMEP) a procédé, le mercredi 30 décembre 2009, à l’ouverture des enveloppes financières, en présence notamment du notaire Jean-Henry Céant, des représentants de deux (2) des trois (3) compagnies soumissionnaires, Digicel Group Ltd (Jamaïque) et Trilogy International Partners LLC [Comcel/Voilà] (USA), de la Société Financière Internationale (SFI) et de la presse.
Une enveloppe financière a été ouverte, celle de Viettel Corporation (Vietnam), dont l’offre technique avait été la seule retenue par le Comité d’Évaluation des Offres constitué par le CMEP. L’offre est de cinquante-neuf millions de dollars américains (59 000 000 USD) pour l’acquisition de 70 % du capital de la nouvelle TÉLÉCO. Après avoir délibéré, le Comité a jugé que cette offre ne correspond pas exactement à ce qui est indiqué dans le document d’appel d’offres. En effet, la BRH a décidé de vendre uniquement 60 % et non 70 % des actions de la nouvelle TÉLÉCO. Cependant, compte tenu du fait que les deux autres soumissionnaires, Digicel Group Ltd (Jamaïque) et Trilogy International Partners LLC [Comcel/Voilà] (USA), avaient été préalablement disqualifiés, le CMEP, au vu du rapport final du Comité d’Évaluation des Offres et conformément au paragraphe 6.2.4. du document d’appel d’offres, a décidé de valider les conclusions du Comité. Il a recommandé à la BRH de retenir l’offre de Viettel et d’engager dans les meilleurs délais des négociations avec cette firme, en vue de boucler la transaction au mieux des intérêts des deux parties.
Le Comité d’Évaluation des Offres constitué par le CMEP dans le respect de ses procédures et avec le souci de transparence qui a toujours caractérisé ses opérations, était composé de deux (2) représentants du CMEP, d’un représentant de la BRH, d’un représentant de la TÉLÉCO et d’un représentant de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti. Ce comité, après analyse des offres techniques, du 30 novembre au 4 décembre 2009, avait constaté que seule l’offre de Viettel Corporation correspondait aux exigences du cahier des charges, son projet industriel allant, à bien des égards, au-delà même de ce qui était requis. Les deux autres compagnies ont proposé leur vision de ce que devrait devenir la TÉLÉCO, et les approches qu’elles ont retenues se sont révélées totalement différentes de ce qu’indiquait le cahier des charges.
Le CMEP avait donc approuvé le rapport du Comité d’Évaluation des Offres et suivi ses recommandations en engageant des discussions avec la Viettel Corporation pour obtenir des clarifications sur certains aspects de son offre technique.
Au cours de la phase de préparation de la transaction, un travail de pré-marketing mis en place par le CMEP avec le concours de la Société Financière Internationale (SFI), filiale de la Banque Mondiale spécialisée dans la mise en place de partenariats publics/privés, avait permis de sensibiliser 32 compagnies de télécommunications parmi les plus importantes établies dans vingt (20) pays sur les cinq (5) continents. Au mois de juin 2009, quand l’appel à manifestation d’intérêt a été lancé dans des journaux comme « The Economist » et « Financial Times », six (6) sociétés ont sollicité et obtenu du CMEP l’accès à la « data room » (base de données contenant toutes les informations pertinentes concernant la transaction). Il s’agit de : America Movil/Codetel (République Dominicaine), Digicel Group Ltd. (Jamaïque), Trilogy International Partners LLC [Comcel/Voilà] (USA), KDDI Corporation (Japon), Unibank S.A. (Haïti) et Viettel Corporation (Vietnam).
Cinq (5) d’entre elles ont fait leur « due diligence », consulté la documentation fournie et effectué des visites sur le terrain. Après le lancement formel de l’appel d’offres, seulement trois (3) firmes ont soumis un dossier au CMEP dans le délai requis, soit le 30 novembre 2009.
C’est au mois de mai 2009 que la Banque de la République d’Haïti (BRH), propriétaire majoritaire des actions des Télécommunications d’Haïti S.A. (TÉLÉCO), a confié au Conseil de Modernisation des Entreprises Publiques (CMEP) le mandat de mener le processus de modernisation de l’entreprise en lançant un appel d’offres international pour la recherche d’un partenaire stratégique et financier pouvant faire l’acquisition de 60 % du capital de la nouvelle TÉLÉCO et apporter l’expertise technique nécessaire pour assurer le développement de la compagnie, de ses réseaux et services.
Port-au-Prince, le 30 décembre 2009
Nous publions in extenso cette note de presse parvenue à la rédaction de Radio Vision Vision 2000 en date du 30 décembre 2009
Dans le cadre du mandat qui lui a été confié par la Banque de la République d’Haïti (BRH) de conduire le processus de modernisation des Télécommunications d’Haïti S.A. (TÉLÉCO), le Conseil de Modernisation des Entreprises Publiques (CMEP) a procédé, le mercredi 30 décembre 2009, à l’ouverture des enveloppes financières, en présence notamment du notaire Jean-Henry Céant, des représentants de deux (2) des trois (3) compagnies soumissionnaires, Digicel Group Ltd (Jamaïque) et Trilogy International Partners LLC [Comcel/Voilà] (USA), de la Société Financière Internationale (SFI) et de la presse.
Une enveloppe financière a été ouverte, celle de Viettel Corporation (Vietnam), dont l’offre technique avait été la seule retenue par le Comité d’Évaluation des Offres constitué par le CMEP. L’offre est de cinquante-neuf millions de dollars américains (59 000 000 USD) pour l’acquisition de 70 % du capital de la nouvelle TÉLÉCO. Après avoir délibéré, le Comité a jugé que cette offre ne correspond pas exactement à ce qui est indiqué dans le document d’appel d’offres. En effet, la BRH a décidé de vendre uniquement 60 % et non 70 % des actions de la nouvelle TÉLÉCO. Cependant, compte tenu du fait que les deux autres soumissionnaires, Digicel Group Ltd (Jamaïque) et Trilogy International Partners LLC [Comcel/Voilà] (USA), avaient été préalablement disqualifiés, le CMEP, au vu du rapport final du Comité d’Évaluation des Offres et conformément au paragraphe 6.2.4. du document d’appel d’offres, a décidé de valider les conclusions du Comité. Il a recommandé à la BRH de retenir l’offre de Viettel et d’engager dans les meilleurs délais des négociations avec cette firme, en vue de boucler la transaction au mieux des intérêts des deux parties.
Le Comité d’Évaluation des Offres constitué par le CMEP dans le respect de ses procédures et avec le souci de transparence qui a toujours caractérisé ses opérations, était composé de deux (2) représentants du CMEP, d’un représentant de la BRH, d’un représentant de la TÉLÉCO et d’un représentant de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti. Ce comité, après analyse des offres techniques, du 30 novembre au 4 décembre 2009, avait constaté que seule l’offre de Viettel Corporation correspondait aux exigences du cahier des charges, son projet industriel allant, à bien des égards, au-delà même de ce qui était requis. Les deux autres compagnies ont proposé leur vision de ce que devrait devenir la TÉLÉCO, et les approches qu’elles ont retenues se sont révélées totalement différentes de ce qu’indiquait le cahier des charges.
Le CMEP avait donc approuvé le rapport du Comité d’Évaluation des Offres et suivi ses recommandations en engageant des discussions avec la Viettel Corporation pour obtenir des clarifications sur certains aspects de son offre technique.
Au cours de la phase de préparation de la transaction, un travail de pré-marketing mis en place par le CMEP avec le concours de la Société Financière Internationale (SFI), filiale de la Banque Mondiale spécialisée dans la mise en place de partenariats publics/privés, avait permis de sensibiliser 32 compagnies de télécommunications parmi les plus importantes établies dans vingt (20) pays sur les cinq (5) continents. Au mois de juin 2009, quand l’appel à manifestation d’intérêt a été lancé dans des journaux comme « The Economist » et « Financial Times », six (6) sociétés ont sollicité et obtenu du CMEP l’accès à la « data room » (base de données contenant toutes les informations pertinentes concernant la transaction). Il s’agit de : America Movil/Codetel (République Dominicaine), Digicel Group Ltd. (Jamaïque), Trilogy International Partners LLC [Comcel/Voilà] (USA), KDDI Corporation (Japon), Unibank S.A. (Haïti) et Viettel Corporation (Vietnam).
Cinq (5) d’entre elles ont fait leur « due diligence », consulté la documentation fournie et effectué des visites sur le terrain. Après le lancement formel de l’appel d’offres, seulement trois (3) firmes ont soumis un dossier au CMEP dans le délai requis, soit le 30 novembre 2009.
C’est au mois de mai 2009 que la Banque de la République d’Haïti (BRH), propriétaire majoritaire des actions des Télécommunications d’Haïti S.A. (TÉLÉCO), a confié au Conseil de Modernisation des Entreprises Publiques (CMEP) le mandat de mener le processus de modernisation de l’entreprise en lançant un appel d’offres international pour la recherche d’un partenaire stratégique et financier pouvant faire l’acquisition de 60 % du capital de la nouvelle TÉLÉCO et apporter l’expertise technique nécessaire pour assurer le développement de la compagnie, de ses réseaux et services.
Port-au-Prince, le 30 décembre 2009
Rico- Super Star
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Date d'inscription : 02/09/2006
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: La goch kapitalis Vietnamyenn sanble pran dirèksyon TELECO
On doit aussi lire cet article!
Haïti: Les relents d'une modernisation
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
Haïti: Les relents d'une modernisation
La TELECO changera de main le 21 décembre 2009. 60 % des actions iront à l'acquéreur de cette compagnie dont on vante les riches potentiels, les multiples licences d'exploitation pour appâter et ses dettes pour justifier sa
modernisation ou sa liquidation.
modernisation ou sa liquidation.
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| Le siège social de la TELECO à Pont Morin, avenue Martin Luther King |
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| Le gouverneur de la BRH Charles Castel |
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| Des mouvements de protestation contre le licenciement massif d'employés de la TELECO |
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60 % des actions de la TELECO seront cédées à un acquéreur privé dans le cadre d'un partenariat public/privé le 21 décembre 2009, selon un chronogramme en anglais du processus de modernisation de cette entreprise publié sur le site Internet « haititelecoppp.org » par le gouvernement de la République d'Haïti. La BRH, actionnaire majoritaire de cette société anonyme mixte, encaissera un paiement de garantie dont le montant n'est pas encore révélé avant de signer le même jour l'accord de cession au gagnant de l'appel d'offres qui devra être connu douze jours plus tôt. La gestion de la compagnie incombera à l'acquéreur qui s'engagera à recapitaliser et à assurer le
développement à long terme de la « Nouvelle TELECO ».
Le site, incitatif à souhait, indique par ailleurs que le preneur se trouvera dans une situation de quasi-monopole dans la fourniture de services télécoms en Haïti, où le marché a connu un boom, et de nouveaux besoins au cours des dernières années. La TELECO qui reste à flot dans son état actuel grâce à l'injection mensuelle, à perte, selon la BRH, de 1 500 000 dollars américains, possède pourtant, d'après le portail Internet, 160 000 lignes à travers le pays avec la possibilité d'utilisation de la technologie XDSL. Une licence nationale 3G mobile, une licence nationale GSM (900MHz and 1900MHz). Une fréquence nationale Wi Max capable de permettre à la compagnie d'être un opérateur de premier choix dans la fourniture de service Internet à haut débit, grâce à ses droits d'utilisation de la fibre optique.
En partenariat avec la compagnie de Télécommunication des Bahamas (BTC), la TELECO possède en effet 10 GB de fibre optique connectant Port-au-Prince aux Bahamas et aux Etats-Unis d'Amérique. Le réseau sous-marin des Bahamas (BDSNI) est long de 2800 kilomètres et a une capacité de transmission de 1.92 Tbps. Avec les infrastructures de l'INTELSAT, le BDSNI placera la TELECO en tête des transporteurs de données vers Haïti. L'installation d'un réseau de 60 kilomètres de fibre optique à Port-au-Prince servant à la circulation des données entre les banques est un élément clé qui joue en faveur de la TELECO, selon le site.
Le gouvernement haïtien et la BRH feront en sorte que le processus de modernisation de la TELECO soit transparent, équitable, comme cela a été le cas de "La Minoterie d'Haïti" en 1997 et de "Le Ciment d'Haïti, S.A.M." en 1999. Et, à cet effet, le site précise que le Conseil de modernisation des entreprises publiques (CMEP), le CFI, branche de la Banque mondiale, ainsi que ICEA (Consultant Télécommunications), Mazars (auditeur International), Cabinet Mérové-Pierre (auditeur haïtien), Gide Loyrette Nouel (consultant en droit international), Cabinet Pasquet, Gousse & Associés (Consultant haïtien en droit), IDEA (Consultant en ressources humaines) travaillent sur le dossier.
Opacité, suspicions, explications
« On est en train de reconstruire un monopole. Cette fois, on le transfère à des intérêts privés », commente, sous couvert de l'anonymat, un acteur du secteur des télécoms. Cependant, une source proche du CMP souligne qu'il n'y a pas d'opacité dans le processus. Des informations sont à la disposition du public. Le site sert à cela, à ce stade, selon elle. Elle confie par ailleurs qu'une partie du paiement de garantie servira, entre autres, à éponger les dettes de la TELECO
qui compte, après dégraissage, 1260 employés.
« Les suspicions, la désinformation entourant le processus ne sont pas innocents. De gros intérêts sont en jeu. « La nouvelle Téléco » dans le schéma de développement conçu par l'Etat haïtien devra fournir quelque 700 000 lignes téléphoniques fixes, 4 000 000 millions de téléphones portables et l'accès Internet à haut débit dans toutes les grandes villes d'Haïti. Le triple play, c'est-a -dire une ligne téléphonique, Internet et 250 chaînes de télévison, c'est de cela qu' il est question. Et cela va révolutionner le marché », explique, aussi sous couvert de l'anonymat, une source proche du dossier à la BRH.
Monopole, monopole, monopole
Joint par le journal, la DIGICEL qui a versé plus d'un milliard de gourdes de taxes au cours de l'exercice 2008/2009 ne souhaite pas faire de commentaires. Encore moins confirmer si elle a fait une offre pour acquérir les 60 % de ces actions mises en vente par la TELECO. Cependant, une autre source du CMEP confirme que toutes les compagnies de téléphonie mobile opérant en Haïti,dont Voilà, Haïtel et Digicel, ont fait des offres.
Car elles sont toutes conscientes que la « Nouvelle TELECO », avec ses avantages techniques, ses licences, ses sites, ses installations, même si une bonne partie doit être modernisée, bénéficiera d'une situation de quasi- monopole. Ce qui implique une compétition plus large sur le marché, l'amélioration de la qualité des services au risque de ne plus exister ou d'avoir des parts de marché réduites. Dans tous les cas, il parait évident que l'Etat haïtien va faire affaire avec une tierce partie, ajoute-t-elle.
Modernisons, oublions les ripoux !
Prompt à moderniser, à liquider la TELECO, le chef de l'Etat, René Préval, et ses deux précédents Premiers ministres n'ont jamais été efficaces dans la traque de ceux et celles qui traient jusqu'au sang, depuis le début des années 80 jusqu'à aujourd'hui, cette vache à lait qu'est cette compagnie mise en faillite virtuelle, selon un sénateur de la République souhaitant garder l'anonymat.
En juillet dernier, le patron de la compagnie de télécommunication IDT, James Courter, a été condamné à verser une amende de 1 300 000 dollars américains à la Commission Fédérale des Communications (FCC). M. Courter, un ancien congressman du New Jersey, très actif dans les campagnes de levée de fonds du candidat républicain à la Maison-Blanche John MC Cain, avait été reconnu coupable de violation des règles régissant les télécommunications en versant de manière impropre et irrégulière des fonds à des officiels étrangers, dont l'ex-président haïtien Jean-Bertrand Aristide, en échange de tarifs préférentiels sur la minute pour les appels de longue distance.
L'enquête qui a débouché sur la condamnation de M. Courter a été menée suite aux allégations de Michael Jewett, le manager de la compagnie pour la Caraïbe, vraisemblablement renvoyé pour avoir dénoncé les actions illégales de son supérieur. M. Jewett, cité dans un article de Lucy Komisar publié le 11 juillet 2008 dans le magazine en ligne Portefolio.com, avait clamé qu'il a été mis à pied pour s'être opposé aux virements de fonds sur un compte en banque Mount Salem à Turks and Caicos appartenant à l'ex-président Aristide.
Sur chaque minute d'appel longue distance placé vers Haïti via la Téléco, l'IDT versait seulement 8,75 centimes américains alors que les autres fournisseurs comme ATT payait 23 centimes. Et sur chaque 8,75 centimes destinés à la Téléco, 3 centimes étaient déposés sur le compte d'Aristide qui réside en Afrique du Sud après avoir abandonné le pouvoir en Haïti en février 2004. L'IDT, selon FCC, violait la loi de manière systématique et répétée et s'était aussi rendu coupable de compétition déloyale. Cette compagnie, également sous enquête pour évasion fiscale, comptait au sein de son conseil d'administration d'anciens ambassadeurs, d'élus, de gouverneurs des Etats-Unis, avait-on souligné. Une affaire de corruption qui avait remis l'ex-président Jean-Bertrand Aristide sous les feux de la rampe.
Cependant, en juillet 2006, trois mois après l'accession de René Préval à la présidence, le gouvernement haïtien avait ordonné de retirer la plainte pour vol de " millions de dollars " déposée aux États-Unis contre Aristide. Dans un document remis à un tribunal fédéral de Miami, les avocats du gouvernement haïtien avaient demandé le "retrait volontaire ", sans conséquence financière, de la plainte déposée en novembre 2005 par le gouvernement Latortue.
Si l'ex-président Jean-Bertrand Aristide est souvent indexé, il n'est pas le seul à être incriminé, car ce n'est qu'un secret de polichinelle que des ministres des Finances avant et après la chute de Jean-Claude Duvalier se sont donné à coeur joie dans les caisses de la TELECO, dont on n'a jamais voulu quélle ait une gestion saine, nuance un journaliste senior, très peu convaincu des résultats pourtant vantés de la modernisation de la Minoterie et du Ciment d'Haïti. En quoi ces modernisations ou celle de la TELECO vont-ellles apporter de la valeur ajoutée, booster l'économie, créer des emplois durables?
s'interroge-t-il mi-sceptique mi-optimiste.
Entre-temps, le Syndicat des ouvriers et ouvrières de la TELECO (SOETEL), incapable de faire dérailler la machine de la modernisation et son plan de dégraissage, de révocations massives, dans une lettre au gouverneur de la BRH, Charles Castel, et au patron du CMEP, Yves Bastien, propose entres autres que soient prises en compte les 276 millions de gourdes dues par la TELECO au fonds de pension de la compagnie.
Jusqu'ici, rien ne contrarie le processus de privatisation de la TELECO. Les pourfendeurs du chef de l'Etat, René Préval, rappellent souvent qu'il est aux commandes au moment où ces transactions se réalisent. Le tic-tac d'une modernisation...
développement à long terme de la « Nouvelle TELECO ».
Le site, incitatif à souhait, indique par ailleurs que le preneur se trouvera dans une situation de quasi-monopole dans la fourniture de services télécoms en Haïti, où le marché a connu un boom, et de nouveaux besoins au cours des dernières années. La TELECO qui reste à flot dans son état actuel grâce à l'injection mensuelle, à perte, selon la BRH, de 1 500 000 dollars américains, possède pourtant, d'après le portail Internet, 160 000 lignes à travers le pays avec la possibilité d'utilisation de la technologie XDSL. Une licence nationale 3G mobile, une licence nationale GSM (900MHz and 1900MHz). Une fréquence nationale Wi Max capable de permettre à la compagnie d'être un opérateur de premier choix dans la fourniture de service Internet à haut débit, grâce à ses droits d'utilisation de la fibre optique.
En partenariat avec la compagnie de Télécommunication des Bahamas (BTC), la TELECO possède en effet 10 GB de fibre optique connectant Port-au-Prince aux Bahamas et aux Etats-Unis d'Amérique. Le réseau sous-marin des Bahamas (BDSNI) est long de 2800 kilomètres et a une capacité de transmission de 1.92 Tbps. Avec les infrastructures de l'INTELSAT, le BDSNI placera la TELECO en tête des transporteurs de données vers Haïti. L'installation d'un réseau de 60 kilomètres de fibre optique à Port-au-Prince servant à la circulation des données entre les banques est un élément clé qui joue en faveur de la TELECO, selon le site.
Le gouvernement haïtien et la BRH feront en sorte que le processus de modernisation de la TELECO soit transparent, équitable, comme cela a été le cas de "La Minoterie d'Haïti" en 1997 et de "Le Ciment d'Haïti, S.A.M." en 1999. Et, à cet effet, le site précise que le Conseil de modernisation des entreprises publiques (CMEP), le CFI, branche de la Banque mondiale, ainsi que ICEA (Consultant Télécommunications), Mazars (auditeur International), Cabinet Mérové-Pierre (auditeur haïtien), Gide Loyrette Nouel (consultant en droit international), Cabinet Pasquet, Gousse & Associés (Consultant haïtien en droit), IDEA (Consultant en ressources humaines) travaillent sur le dossier.
Opacité, suspicions, explications
« On est en train de reconstruire un monopole. Cette fois, on le transfère à des intérêts privés », commente, sous couvert de l'anonymat, un acteur du secteur des télécoms. Cependant, une source proche du CMP souligne qu'il n'y a pas d'opacité dans le processus. Des informations sont à la disposition du public. Le site sert à cela, à ce stade, selon elle. Elle confie par ailleurs qu'une partie du paiement de garantie servira, entre autres, à éponger les dettes de la TELECO
qui compte, après dégraissage, 1260 employés.
« Les suspicions, la désinformation entourant le processus ne sont pas innocents. De gros intérêts sont en jeu. « La nouvelle Téléco » dans le schéma de développement conçu par l'Etat haïtien devra fournir quelque 700 000 lignes téléphoniques fixes, 4 000 000 millions de téléphones portables et l'accès Internet à haut débit dans toutes les grandes villes d'Haïti. Le triple play, c'est-a -dire une ligne téléphonique, Internet et 250 chaînes de télévison, c'est de cela qu' il est question. Et cela va révolutionner le marché », explique, aussi sous couvert de l'anonymat, une source proche du dossier à la BRH.
Monopole, monopole, monopole
Joint par le journal, la DIGICEL qui a versé plus d'un milliard de gourdes de taxes au cours de l'exercice 2008/2009 ne souhaite pas faire de commentaires. Encore moins confirmer si elle a fait une offre pour acquérir les 60 % de ces actions mises en vente par la TELECO. Cependant, une autre source du CMEP confirme que toutes les compagnies de téléphonie mobile opérant en Haïti,dont Voilà, Haïtel et Digicel, ont fait des offres.
Car elles sont toutes conscientes que la « Nouvelle TELECO », avec ses avantages techniques, ses licences, ses sites, ses installations, même si une bonne partie doit être modernisée, bénéficiera d'une situation de quasi- monopole. Ce qui implique une compétition plus large sur le marché, l'amélioration de la qualité des services au risque de ne plus exister ou d'avoir des parts de marché réduites. Dans tous les cas, il parait évident que l'Etat haïtien va faire affaire avec une tierce partie, ajoute-t-elle.
Modernisons, oublions les ripoux !
Prompt à moderniser, à liquider la TELECO, le chef de l'Etat, René Préval, et ses deux précédents Premiers ministres n'ont jamais été efficaces dans la traque de ceux et celles qui traient jusqu'au sang, depuis le début des années 80 jusqu'à aujourd'hui, cette vache à lait qu'est cette compagnie mise en faillite virtuelle, selon un sénateur de la République souhaitant garder l'anonymat.
En juillet dernier, le patron de la compagnie de télécommunication IDT, James Courter, a été condamné à verser une amende de 1 300 000 dollars américains à la Commission Fédérale des Communications (FCC). M. Courter, un ancien congressman du New Jersey, très actif dans les campagnes de levée de fonds du candidat républicain à la Maison-Blanche John MC Cain, avait été reconnu coupable de violation des règles régissant les télécommunications en versant de manière impropre et irrégulière des fonds à des officiels étrangers, dont l'ex-président haïtien Jean-Bertrand Aristide, en échange de tarifs préférentiels sur la minute pour les appels de longue distance.
L'enquête qui a débouché sur la condamnation de M. Courter a été menée suite aux allégations de Michael Jewett, le manager de la compagnie pour la Caraïbe, vraisemblablement renvoyé pour avoir dénoncé les actions illégales de son supérieur. M. Jewett, cité dans un article de Lucy Komisar publié le 11 juillet 2008 dans le magazine en ligne Portefolio.com, avait clamé qu'il a été mis à pied pour s'être opposé aux virements de fonds sur un compte en banque Mount Salem à Turks and Caicos appartenant à l'ex-président Aristide.
Sur chaque minute d'appel longue distance placé vers Haïti via la Téléco, l'IDT versait seulement 8,75 centimes américains alors que les autres fournisseurs comme ATT payait 23 centimes. Et sur chaque 8,75 centimes destinés à la Téléco, 3 centimes étaient déposés sur le compte d'Aristide qui réside en Afrique du Sud après avoir abandonné le pouvoir en Haïti en février 2004. L'IDT, selon FCC, violait la loi de manière systématique et répétée et s'était aussi rendu coupable de compétition déloyale. Cette compagnie, également sous enquête pour évasion fiscale, comptait au sein de son conseil d'administration d'anciens ambassadeurs, d'élus, de gouverneurs des Etats-Unis, avait-on souligné. Une affaire de corruption qui avait remis l'ex-président Jean-Bertrand Aristide sous les feux de la rampe.
Cependant, en juillet 2006, trois mois après l'accession de René Préval à la présidence, le gouvernement haïtien avait ordonné de retirer la plainte pour vol de " millions de dollars " déposée aux États-Unis contre Aristide. Dans un document remis à un tribunal fédéral de Miami, les avocats du gouvernement haïtien avaient demandé le "retrait volontaire ", sans conséquence financière, de la plainte déposée en novembre 2005 par le gouvernement Latortue.
Si l'ex-président Jean-Bertrand Aristide est souvent indexé, il n'est pas le seul à être incriminé, car ce n'est qu'un secret de polichinelle que des ministres des Finances avant et après la chute de Jean-Claude Duvalier se sont donné à coeur joie dans les caisses de la TELECO, dont on n'a jamais voulu quélle ait une gestion saine, nuance un journaliste senior, très peu convaincu des résultats pourtant vantés de la modernisation de la Minoterie et du Ciment d'Haïti. En quoi ces modernisations ou celle de la TELECO vont-ellles apporter de la valeur ajoutée, booster l'économie, créer des emplois durables?
s'interroge-t-il mi-sceptique mi-optimiste.
Entre-temps, le Syndicat des ouvriers et ouvrières de la TELECO (SOETEL), incapable de faire dérailler la machine de la modernisation et son plan de dégraissage, de révocations massives, dans une lettre au gouverneur de la BRH, Charles Castel, et au patron du CMEP, Yves Bastien, propose entres autres que soient prises en compte les 276 millions de gourdes dues par la TELECO au fonds de pension de la compagnie.
Jusqu'ici, rien ne contrarie le processus de privatisation de la TELECO. Les pourfendeurs du chef de l'Etat, René Préval, rappellent souvent qu'il est aux commandes au moment où ces transactions se réalisent. Le tic-tac d'une modernisation...
Roberson Alphonse
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Re: La goch kapitalis Vietnamyenn sanble pran dirèksyon TELECO
Mezanmiro kote Lame kinan nou, ki ta dwe nan sistèm kominikasyon peyi dayiti olye se restan Lame komulus ki vinn bannou leson. Yon lame etranje ki gen syans ak lajan pou achte Teleco. Yo pral envesti 100 milyon dola an plis yo pral lage nan ponyèt dirijan nou yo 50 milyon dola selon zotorite Bank Santral Mouche Presume pou restan vye feray Teleco yo.
Wouyyyy mouche direktè Bank Santral raple Teleco se yon konpayi ki pa kanpe sou anyen. Kontreman sa senatè tankou Youri ak lot politisyen ap kleronnen. Li fè konnen Teleco ap roule sou materyèl ki remonte ane 86, yon bann ekipman ki ta dwe chanje depi plizyè lane. Yo pa ditou pefoman ni akseptab ak tout chanjman teknoloji jounen jodyè a. Li di moun dwe pale sayo konnen ou byen konprann.
Men sa map mande eske zafè militè peyi etranje ki vinn feraye lakay nou, vinn layite, pou fè anpil lajan eske pa anko yon lot kalot jimo nou pran. Eske finalman Lame nou dwe dote peyi nou setoblije selman yon Lame pou voye koko makak ak tire nan dengwann chimè ak volo selman. Poukwa pa yon vrè lame, ki ta dwe sèvi ak teknoloji e ki ta dwe rantab pou peyi dAyiti. Mwen di teknoloji kap ranfose kapasite siveyans, kontrol, enfiltrasyon, prevansyon ak latriye.
Kilè nap sispann fè lame degrenngoch tankou ti komik kaki jonn yo, ki abitye simaye la terè, move touyado ak tosynè kap maspinen jenn tankou vye. Pou ti krik ti krak yo di w se kamoken ou komululus kap mete twoub.
Se anko yon modèl pou ti peyi nou, ki dwe envesti nan jenn nou yo pou aprann yon metye, bayo yon bon nivo tankou sèvo ak teknisyen lame etranje. Olye pratik sovaj, lame fannfwa kap simaye koko makak, zigouye kretyen.
Wouyyyy mouche direktè Bank Santral raple Teleco se yon konpayi ki pa kanpe sou anyen. Kontreman sa senatè tankou Youri ak lot politisyen ap kleronnen. Li fè konnen Teleco ap roule sou materyèl ki remonte ane 86, yon bann ekipman ki ta dwe chanje depi plizyè lane. Yo pa ditou pefoman ni akseptab ak tout chanjman teknoloji jounen jodyè a. Li di moun dwe pale sayo konnen ou byen konprann.
Men sa map mande eske zafè militè peyi etranje ki vinn feraye lakay nou, vinn layite, pou fè anpil lajan eske pa anko yon lot kalot jimo nou pran. Eske finalman Lame nou dwe dote peyi nou setoblije selman yon Lame pou voye koko makak ak tire nan dengwann chimè ak volo selman. Poukwa pa yon vrè lame, ki ta dwe sèvi ak teknoloji e ki ta dwe rantab pou peyi dAyiti. Mwen di teknoloji kap ranfose kapasite siveyans, kontrol, enfiltrasyon, prevansyon ak latriye.
Kilè nap sispann fè lame degrenngoch tankou ti komik kaki jonn yo, ki abitye simaye la terè, move touyado ak tosynè kap maspinen jenn tankou vye. Pou ti krik ti krak yo di w se kamoken ou komululus kap mete twoub.
Se anko yon modèl pou ti peyi nou, ki dwe envesti nan jenn nou yo pou aprann yon metye, bayo yon bon nivo tankou sèvo ak teknisyen lame etranje. Olye pratik sovaj, lame fannfwa kap simaye koko makak, zigouye kretyen.
Rico- Super Star
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Jeu de rôle: dindon de la farce
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