Passage du Lt Géneral Ken Keen, commandant Sud Américain le mois passé
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Passage du Lt Géneral Ken Keen, commandant Sud Américain le mois passé
Autour de la visite du Lieutenant Général Ken Keen à Port-au-Prince le 12 janvier
Port-au-Prince, le 3 février.-Il s’agissait ce 12 janvier d’une visite d’évaluation de la situation en Haïti et de la capacité des autorités locales, en particulier des quartiers défavorisés de Cité Soleil et de Gran Ravine, à faire face aux catastrophes naturelles. Peut être en prévision de la saison cyclonique et évidemment de la vulnérabilité connue d’Haïti aux secousses sismiques.
En effet le Lieutenant Général Ken Keen, responsable des opérations du commandement Sud américain (Deputy commander US south command), était arrivé à Port-au-Prince tôt le 12 janvier, à la tête d’une importante délégation pour une visite de 24 heures. Il s’agissait de réitérer l’appui du gouvernement américain et rassurer les autorités haïtiennes qu’elles pouvaient compter sur les Etats Unis en cas de catastrophe naturelle.
Le Lieutenant Général Keen inscrira sans nul doute dans ses mémoires, qu’il a pour la première fois de sa carrière, lancé une opération de secours vers un pays frappé par une catastrophe naturelle alors qu’il s’y trouvait déjà quelques heures plutôt. Un pays qu’il visitait pour la première fois depuis son entrée en fonction comme assistant commandant. Tout comme nous, il fait partie des survivants de cette tragédie du 12 janvier. Tout comme nous il a vu la mort en face.
Les services de sécurité sur le terrain l’avaient sans doute rassuré sur la situation sécuritaire en Haïti pour sa visite. D’ailleurs quoique limité par un plâtre au pied, il avait certainement reçu feu vert pour faire le déplacement. Les plus hautes technologies dont disposent les Etats Unis n’avaient pas pu prévenir le général qu’il se rendait dans l’œil même de la catastrophe. Les satellites étaient impuissants pour l’avertir que le compte à rebours avait commencé quelques mètres sous ses pieds et qu’alors qu’il se trouvait non loin de l’épicentre, 35 minutes plus tard, plus de 200.000 personnes avaient rendez vous avec la mort.
Le sismologue Eric Calais, professeur de géophysique à l’Université de Purdue dans l’Indiana, se dit persuadé qu’il n’existe aucune technologie capable de prévenir l’heure ou la date d’un séisme. Cette visite du 12 janvier semble lui donner raison. Fort heureusement la délégation qui comprenait également l'ambassadeur américain Kenneth Merten et de nombreux responsables locaux avait laissé Gran Ravine à temps. Cette visite restera cependant gravée dans leur mémoire car ils ont frôlé la mort. De nombreuses maisons se sont effondrées et des milliers de personnes tuées sur tout le parcours de cette délégation de Cité Soleil à Grand Ravine. Ce tremblement de terre meurtrier, d’une magnitude de 7.3 aura prouvé qu’il s’agit de s’organiser. Habitants d’Haïti, pays amis, ont pour obligation de se mettre ensemble pour faire face à d’éventuelles catastrophes. Cette visite de la délégation aura ainsi prouvé que selon que nous soyons puissants ou misérables, les catastrophes naturelles nous rendent tous vulnérables. Ou comme dit le slogan de l’Agerca (Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités), "Danje a pou nou tout!" Conjuguons donc nos efforts et organisons nous maintenant!
12 janvier, 3:11PM, la délégation se retrouve en plein coeur du quartier de Gran Ravine. (Photo:Alertehaïti)
12 janvier, 3:17PM, la délégation se retrouve en plein coeur du quartier de Gran Ravine (Martissant, commune de Carrefour). (Photo:Alertehaïti)
12 janvier, 3:18PM, la délégation se retrouve non loin du Lycée de Gran Ravine. Zone où plusieurs maisons seront détruites environ une heure plus tard. (Photo:Alertehaïti)
12 jan, 3:30PM, la délégation continue sur la route de Gran ravine avant de mettre fin à la visite quelques minutes plus tard. (Photo:Alertehaïti)
Port-au-Prince, le 3 février.-Il s’agissait ce 12 janvier d’une visite d’évaluation de la situation en Haïti et de la capacité des autorités locales, en particulier des quartiers défavorisés de Cité Soleil et de Gran Ravine, à faire face aux catastrophes naturelles. Peut être en prévision de la saison cyclonique et évidemment de la vulnérabilité connue d’Haïti aux secousses sismiques.
En effet le Lieutenant Général Ken Keen, responsable des opérations du commandement Sud américain (Deputy commander US south command), était arrivé à Port-au-Prince tôt le 12 janvier, à la tête d’une importante délégation pour une visite de 24 heures. Il s’agissait de réitérer l’appui du gouvernement américain et rassurer les autorités haïtiennes qu’elles pouvaient compter sur les Etats Unis en cas de catastrophe naturelle.
Le Lieutenant Général Keen inscrira sans nul doute dans ses mémoires, qu’il a pour la première fois de sa carrière, lancé une opération de secours vers un pays frappé par une catastrophe naturelle alors qu’il s’y trouvait déjà quelques heures plutôt. Un pays qu’il visitait pour la première fois depuis son entrée en fonction comme assistant commandant. Tout comme nous, il fait partie des survivants de cette tragédie du 12 janvier. Tout comme nous il a vu la mort en face.
Les services de sécurité sur le terrain l’avaient sans doute rassuré sur la situation sécuritaire en Haïti pour sa visite. D’ailleurs quoique limité par un plâtre au pied, il avait certainement reçu feu vert pour faire le déplacement. Les plus hautes technologies dont disposent les Etats Unis n’avaient pas pu prévenir le général qu’il se rendait dans l’œil même de la catastrophe. Les satellites étaient impuissants pour l’avertir que le compte à rebours avait commencé quelques mètres sous ses pieds et qu’alors qu’il se trouvait non loin de l’épicentre, 35 minutes plus tard, plus de 200.000 personnes avaient rendez vous avec la mort.
Le sismologue Eric Calais, professeur de géophysique à l’Université de Purdue dans l’Indiana, se dit persuadé qu’il n’existe aucune technologie capable de prévenir l’heure ou la date d’un séisme. Cette visite du 12 janvier semble lui donner raison. Fort heureusement la délégation qui comprenait également l'ambassadeur américain Kenneth Merten et de nombreux responsables locaux avait laissé Gran Ravine à temps. Cette visite restera cependant gravée dans leur mémoire car ils ont frôlé la mort. De nombreuses maisons se sont effondrées et des milliers de personnes tuées sur tout le parcours de cette délégation de Cité Soleil à Grand Ravine. Ce tremblement de terre meurtrier, d’une magnitude de 7.3 aura prouvé qu’il s’agit de s’organiser. Habitants d’Haïti, pays amis, ont pour obligation de se mettre ensemble pour faire face à d’éventuelles catastrophes. Cette visite de la délégation aura ainsi prouvé que selon que nous soyons puissants ou misérables, les catastrophes naturelles nous rendent tous vulnérables. Ou comme dit le slogan de l’Agerca (Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités), "Danje a pou nou tout!" Conjuguons donc nos efforts et organisons nous maintenant!
#1. 12 janvier, 9:29 am, le cortège du Lieutenant Général P. K. Keen, laisse l'aéroport international de Port-au-Prince. (Photo:Alertehaïti)
12 janvier, 12:57 PM, le Lieutenant-Général Keen est accueilli par le Directeur Départemental de la police de l'Ouest, Ralph Stanley Brice, au commissariat de Cité Soleil
12 janvier, 1:10 PM, d'une fenêtre du commissariat de Cité Soleil, le Lieutenant Général P. K. Keen et un membre du personnel de l'ambassade des Etats Unis en Haïti, dominent le boulevard des américains, une route récemment construite avec les fonds du gouvernement américain à Cité Soleil. (Photo:Alertehaïti
12 janvier, 1:45PM, l'ambassadeur américain, Kenneth Merten, rejoint le Lieutenant Général P.K. Keen à Cité Soleil. (Photo:Alertehaïti)
12 janvier, 12:57 PM, le Lieutenant-Général Keen est accueilli par le Directeur Départemental de la police de l'Ouest, Ralph Stanley Brice, au commissariat de Cité Soleil
12 janvier, 1:10 PM, d'une fenêtre du commissariat de Cité Soleil, le Lieutenant Général P. K. Keen et un membre du personnel de l'ambassade des Etats Unis en Haïti, dominent le boulevard des américains, une route récemment construite avec les fonds du gouvernement américain à Cité Soleil. (Photo:Alertehaïti
12 janvier, 1:45PM, l'ambassadeur américain, Kenneth Merten, rejoint le Lieutenant Général P.K. Keen à Cité Soleil. (Photo:Alertehaïti)
12 janvier, 2:34PM, rencontre avec des responsables locaux à Cité Soleil. (Photo:Alertehaïti
12 janvier, 3:11PM, la délégation se retrouve en plein coeur du quartier de Gran Ravine. (Photo:Alertehaïti)
12 janvier, 3:17PM, la délégation se retrouve en plein coeur du quartier de Gran Ravine (Martissant, commune de Carrefour). (Photo:Alertehaïti)
12 janvier, 3:18PM, la délégation se retrouve non loin du Lycée de Gran Ravine. Zone où plusieurs maisons seront détruites environ une heure plus tard. (Photo:Alertehaïti)
12 jan, 3:30PM, la délégation continue sur la route de Gran ravine avant de mettre fin à la visite quelques minutes plus tard. (Photo:Alertehaïti)
Rico- Super Star
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