Lavyèv la kòmanse.

. Michel Martelly au milieu de la foule sur la route de Martissant le 15 octobre.



Port-au-Prince, le 15 octobre.-Il s'agit de la première sortie officielle d'un candidat à la présidence. Les responsables de la police ont de leur côté condamné le retard mis par les organisateurs. Le départ était prévu pour 11 heures du matin mais le défilé a démarré vers 2 heures. Des milliers de personnes étaient réunies dans un premier temps pour accompagner le cortège du Champ de Mars jusqu'à la place publique à Fontamara 43. Les unités de la police nationale arrivées sur les lieux ont admis n'avoir pas prévu que la foule serait aussi immense. Fort heureusement le comportement des résidents de Fontamara est à signaler. De nombreux jeunes pour la plupart disent être impatients d'attendre le discours des candidats. Le quartier de Martissant situé non loin, fait face depuis quelque temps à une remontée alarmante de l'insécurité. Des affrontements entre gangs rivaux sont enregistrés au quotidien. Un important dispositif de sécurité a ainsi été mis en place pour éviter tout incident. Michel Ange Gédéon a tout de même admis que le cordon de sécurité mis en place par le candidat lui a rendu la tâche facile mais il donne la garantie que ces dispositions seront prises pour s'assurer que tous les candidats reçoivent le même traitement au sein de sa juridiction.

Il n'est pas certain que le mandat des troupes onusiennes en Haïti prévoit la sécurité des candidats. Aucune présence de la Minustah n'a été constatée.

Certains candidats ont fait part de menaces proférées à leur endroit. La sortie de Michel Martelly annonce déjà une campagne électorale passionnante et pleine de rebondissements. D'un autre côté, les manifestations de rue comptent se poursuivre. L'inquiétude est encore plus vive dans certaines villes de province où l'absence de policiers inquiète de plus en plus surtout après le drame enregistré à Cayes-Jacmel. Les responsables de la police promettent d'être à la hauteur de cette difficile épreuve.

Miki bon demagog konprann li kap reyenvante yon Aristide ou byen Francois Duvalier. TONAS TWOUVE YON LOT BAGAY, NON PRAN BANN LOUPIM SAYO TANKOU BÈT LI VLE MENNEN LABATWA.

Gade yon foto kote pèp an detrès sètoblije ap voye tenten, jwe jwèt yon aparanti sosye ki pa konnen ki kote l prale ak bann popilas ki nan detrès.