« Bondye bon », un documentaire saisissant
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« Bondye bon », un documentaire saisissant
« Bondye bon », un documentaire saisissant
Le documentaire « Bondye bon d'Arnaud Robert et d'Ian Jacquier a été projeté vendredi à l'Institut français d'Haïti, dans le cadre des manifestations de la foire Livres en folie et de la Quinzaine du livre. Ce film évoque les rapports antagoniques entre le vaudou, le catholicisme et le protestantisme ainsi que les tensions qui sont ravivées suite au séisme du 12 janvier.
« Bondye bon » montre que le vaudou est beaucoup plus stigmatisé après le 12 janvier. Suite au séisme dévastateur, des missions protestantes venues notamment des Etats-Unis ont déferlé vers le pays. Une terre maudite que des pasteurs protestants se proposent de civiliser, de christianiser, d'évangéliser et d'en racheter l'âme.
Le film comporte des scènes montrant de multiples croisades où se conjuguent la foi et l'ambiance spectaculaire de musique et de défoulement. Lors des meetings religieux, les leaders protestants tirent à boulets rouges sur le vaudou, le rendant responsable de la catastrophe du 12 janvier et tous les maux du pays. Dans leurs diatribes contre le vaudou, les pasteurs et les prédicateurs protestants poussent implicitement à la haine et à l'éradication du vaudou qu'ils assimilent à la malédiction, à la sorcellerie et au mal.
Le film retrace des scènes de cultes du vaudou, du catholicisme et du protestantisme. Des scènes montrent la perturbation des cultes vaudou par des protestants. En témoignent les cérémonies au cimetière de Port-au-Prince, au pied de Baron Samedi, le dieu de la mort, lors de la Toussaint. Des protestants pénètrent dans la foule, Bible dans et Chants d'espérance dans les mains. Et de leurs bouches jaillissent toutes sortes de prêches, symbole de l'intolérance et du fanatisme contre le vaudou.
La prolifération et l'occupation massive des sectes religieuses sont dues, selon le sociologue et chercheur Laënnec Hurbon, à « l'absence de l'Etat haïtien, lacunaire et faible ».
« "Bondye bon" est le « témoignage sur les manipulations par des sectes protestantes qui ont profité du séisme du 12 janvier pour agrandir leur influence », estime Camille Charlemers, dirigeant altermondialiste et professeur à l'Université d'Etat d'Haïti.
Si ces comportements et ces agissements contre le vaudou sont perçus comme des actes d'intolérance, il existe selon Arnaud Robert « une coexistence harmonieuse entre les trois religions ».
« Bondye bon » met l'accent sur les visions du vaudou dont se réclame chacune des trois religions. Le documentaire dévoile toute la misère d'un pays meurtri par le terrible tremblement de terre dont il peine encore à se relever. Des bidonvilles fourmillant au flanc des mornes, des gens sous les tentes, les rues sales et miséreuses. Ce sont là des images qui semblent révolter l'éducatrice Odette Roy Fombrun. Son voeu était de voir des scènes révélant la « beauté d'Haïti ».
Pour Arnaud Robert, le film ne comporte pas seulement, contrairement à la perception de Madame Fombrun, « des scènes de laideur et de misères ». Il en veut pour preuve les images montrant Préfète Duffaut peignant une de ses « villes imaginaires ». Celles où Théodore Beaubrun Junior (de son nom d'artiste Lòlò) jetant de l'eau par terre, saluant les esprits, les invisibles. Pour le chanteur de Boukman Eksperyans, le vaudou est caractérisé par « la spiritualité, l'harmonie avec la nature ».
Le cinéaste Arnold Antonin relève dans « Bondye bon » de « très belles images, nettes ». « C'est un film qui représente la religiosité du peuple haïtien dans tous ses aspects.
Le film se termine sur une note d'information - déjà relatée dans la presse haïtienne. C'est celle du lynchage de 45 prêtres du vaudou, accusés de propager le choléra, une épidémie que les protestants pensent être une malédiction due au vaudou.
« Bondye bon » a valu à leurs réalisateurs le premier prix de documentaire « La relève via Le Monde » au 27e festival international de cinéma, Vues d'Afrique, qui s'est déroulé en avril dernier au Canada.
Chenald Augustin
caugustin@lenouvelliste.com
Le documentaire « Bondye bon d'Arnaud Robert et d'Ian Jacquier a été projeté vendredi à l'Institut français d'Haïti, dans le cadre des manifestations de la foire Livres en folie et de la Quinzaine du livre. Ce film évoque les rapports antagoniques entre le vaudou, le catholicisme et le protestantisme ainsi que les tensions qui sont ravivées suite au séisme du 12 janvier.
« Bondye bon » montre que le vaudou est beaucoup plus stigmatisé après le 12 janvier. Suite au séisme dévastateur, des missions protestantes venues notamment des Etats-Unis ont déferlé vers le pays. Une terre maudite que des pasteurs protestants se proposent de civiliser, de christianiser, d'évangéliser et d'en racheter l'âme.
Le film comporte des scènes montrant de multiples croisades où se conjuguent la foi et l'ambiance spectaculaire de musique et de défoulement. Lors des meetings religieux, les leaders protestants tirent à boulets rouges sur le vaudou, le rendant responsable de la catastrophe du 12 janvier et tous les maux du pays. Dans leurs diatribes contre le vaudou, les pasteurs et les prédicateurs protestants poussent implicitement à la haine et à l'éradication du vaudou qu'ils assimilent à la malédiction, à la sorcellerie et au mal.
Le film retrace des scènes de cultes du vaudou, du catholicisme et du protestantisme. Des scènes montrent la perturbation des cultes vaudou par des protestants. En témoignent les cérémonies au cimetière de Port-au-Prince, au pied de Baron Samedi, le dieu de la mort, lors de la Toussaint. Des protestants pénètrent dans la foule, Bible dans et Chants d'espérance dans les mains. Et de leurs bouches jaillissent toutes sortes de prêches, symbole de l'intolérance et du fanatisme contre le vaudou.
La prolifération et l'occupation massive des sectes religieuses sont dues, selon le sociologue et chercheur Laënnec Hurbon, à « l'absence de l'Etat haïtien, lacunaire et faible ».
« "Bondye bon" est le « témoignage sur les manipulations par des sectes protestantes qui ont profité du séisme du 12 janvier pour agrandir leur influence », estime Camille Charlemers, dirigeant altermondialiste et professeur à l'Université d'Etat d'Haïti.
Si ces comportements et ces agissements contre le vaudou sont perçus comme des actes d'intolérance, il existe selon Arnaud Robert « une coexistence harmonieuse entre les trois religions ».
« Bondye bon » met l'accent sur les visions du vaudou dont se réclame chacune des trois religions. Le documentaire dévoile toute la misère d'un pays meurtri par le terrible tremblement de terre dont il peine encore à se relever. Des bidonvilles fourmillant au flanc des mornes, des gens sous les tentes, les rues sales et miséreuses. Ce sont là des images qui semblent révolter l'éducatrice Odette Roy Fombrun. Son voeu était de voir des scènes révélant la « beauté d'Haïti ».
Pour Arnaud Robert, le film ne comporte pas seulement, contrairement à la perception de Madame Fombrun, « des scènes de laideur et de misères ». Il en veut pour preuve les images montrant Préfète Duffaut peignant une de ses « villes imaginaires ». Celles où Théodore Beaubrun Junior (de son nom d'artiste Lòlò) jetant de l'eau par terre, saluant les esprits, les invisibles. Pour le chanteur de Boukman Eksperyans, le vaudou est caractérisé par « la spiritualité, l'harmonie avec la nature ».
Le cinéaste Arnold Antonin relève dans « Bondye bon » de « très belles images, nettes ». « C'est un film qui représente la religiosité du peuple haïtien dans tous ses aspects.
Le film se termine sur une note d'information - déjà relatée dans la presse haïtienne. C'est celle du lynchage de 45 prêtres du vaudou, accusés de propager le choléra, une épidémie que les protestants pensent être une malédiction due au vaudou.
« Bondye bon » a valu à leurs réalisateurs le premier prix de documentaire « La relève via Le Monde » au 27e festival international de cinéma, Vues d'Afrique, qui s'est déroulé en avril dernier au Canada.
Chenald Augustin
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Maximo- Super Star
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Re: « Bondye bon », un documentaire saisissant
sa ki ap pase an ayiti jounen jodya pa dwe etone nou ;lè w gyen presidan ayisyen ki te pemet blan meriken organise kanpay rejete nan payi ya.Lè w genyen alyene ayisyen ki pran poz pastè yo ki kouri nan yon mise poul krase tou sa ki te nan mise ya paske li di se sorsellery lè w genyen swa disan alfabetise ki ap denigre relijyon vodou a nou pa ka kont blan lè li rantre fè menm bagay la tou.Ou pa ka vle lot moun ki deja pa renmen w ba kilti w ak relijyon w plis valè ke w ba yo.Yo pa ka fè sa kiba.
Le gros roseau- Super Star
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Re: « Bondye bon », un documentaire saisissant
Bon dye bon
Ca me rappelle une courte poesie de Maurisseau Leroy ....
Ca me rappelle une courte poesie de Maurisseau Leroy ....
Invité- Invité
Re: « Bondye bon », un documentaire saisissant
ROZO;
Mwen fèt sot kòmande ti liv PATRICK BELLEGARDE SMITH ,lan ""AMAZON.COM"'.
Non liv lan ""FRAGMENT OF BONES;NEO-AFRICAN RELIGIONS IN A NEW WORLD""
Li pa chè ,se 11 dola sèlman.
PATRICK BELLEGARDE ekri l ak espesyalis BREZILYEN ak KIBEN.
Tout espesyalis sa yo dakò ke depi w vle wè jan ""mond"" lan ye ak zye moun ki vle domine w ,ou pa vle wè l ak zye pa w;moun ki vle domine w yo ,ap toujou domine w.
Men yon ti pasaj enteresan lan entrodiksyon an:
""For the past 500 years we have been caught in a flexible web of power relationships between a dominant west and the subaltern cultures of Latin America and the Carribean.Our collective power resides in the interstitial and half forgotten spaces in which we could exercise our agency against hegemony,the waft and the heft defining our existence""
""Resistance and accomodation are but sides of a coin""
Mwen fèt sot kòmande ti liv PATRICK BELLEGARDE SMITH ,lan ""AMAZON.COM"'.
Non liv lan ""FRAGMENT OF BONES;NEO-AFRICAN RELIGIONS IN A NEW WORLD""
Li pa chè ,se 11 dola sèlman.
PATRICK BELLEGARDE ekri l ak espesyalis BREZILYEN ak KIBEN.
Tout espesyalis sa yo dakò ke depi w vle wè jan ""mond"" lan ye ak zye moun ki vle domine w ,ou pa vle wè l ak zye pa w;moun ki vle domine w yo ,ap toujou domine w.
Men yon ti pasaj enteresan lan entrodiksyon an:
""For the past 500 years we have been caught in a flexible web of power relationships between a dominant west and the subaltern cultures of Latin America and the Carribean.Our collective power resides in the interstitial and half forgotten spaces in which we could exercise our agency against hegemony,the waft and the heft defining our existence""
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Joel- Super Star
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Re: « Bondye bon », un documentaire saisissant
mwen pral achtel tou swit la .Mèsi.
Le gros roseau- Super Star
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Re: « Bondye bon », un documentaire saisissant
Neither in the popular mind nor in the imagination of scholars did the West foster a heaithy acceptance of religious diversity that seems warranted in the twenty-first century.While respectful of different languages,many still condemn others for ""unorthodox"" beliefs.LANGUAGE AND RELIGION REMAIN PRIMORDIAL ELEMENTS IN THE DEEP STRUCTURE OF THE PSYCHE.Both are collective and personal,the harbingers of cultural identities.As ritualized and symbolic systems,one observes the interpenetration of each into the other,giving nations and persons their specificity and particularism inside the vast human family
(PATRICK BELLEGARDE SMITH-FRAGMENT OF BONES)
(PATRICK BELLEGARDE SMITH-FRAGMENT OF BONES)
Joel- Super Star
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Re: « Bondye bon », un documentaire saisissant
It is this orthodoxy of beliefs that the conservatives are pushing that causes the herd mentality in so many countries.I remember when I was young a french writer wrote that Haiti is the country of :"bondieubonisme.".It is no coincidence that you find the beggars in front of the churches.There are more churches in the poor neighborhoods than schools.There are three dominant businesses in the poor area of our cities ;Churches,drug stores and liquor stores.They all have one thing in common:To pacify the poors.
Le gros roseau- Super Star
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Re: « Bondye bon », un documentaire saisissant
YON TI REFLEKSYON YON SOSYOLOG KIBEN SOU KILTI AK RELIJYON LAN KARAYIB LAN.
(FRAGMENTS OF BONES)
The process by which creole culture developped reflects the colonial discourse of providing an excuse for slavery in CUBA and for that matter in the Carribean,by stressing that the institution was necessary either for the socioeconomic well-being of the territories involved or for a religious mission of evangelizing the black populations imported as cheap labor.
...African cultures faced oppressive political practices related to colonization ,religious conversion and indoctrination of European values and survived in numerous creole activities ,such as music or dances,oral litterature ,and religious practices.
Throughout postcolonial Carribean history,African cultures have often been viewed have often been viewed as primitive folklore ,unworthy of in-depth critical analysis.Research into the history of the Carribean must incorporate a quest for black creole forms of expression and the recognition of their marginalized discourses as indispensable in the making of Carribean popular cultures.
The European political powersdeveloped highly structured institutions in the Carribean with the purpose of destroying AFRICAN CULTURE and supplanting it with their concept of civility that restricted the slave to a minimal degree of socialization.Ancient A frican customs were mutilated as language,clothing,and diet were made to conform to the European design..
Changes in the social acculturation of the slave did not occur so smoothly as expected.African religious practices ,for instance,underwent apparent structural changes following exposure to Catholic influences,BUT AFRICAN BELIEF SYSTEMS PROVED TO BE ADAPTABLE AND LASTING.
New regional African-Carribean practices SUCH AS VODUN IN HAITI,SANTERIA IN CUBA,AND SHANGO IN TRINIDAD,took on an early cohesive social function as invisible popular churches,standing as initial forms of LIBERATION THEOLOGY.
The internal patterns of organization of these African-Carribean religious practices focused on the presence of ORISHAS ,powerful African deities who assisted slaves in their struggle against slavery.....
(FRAGMENTS OF BONES)
The process by which creole culture developped reflects the colonial discourse of providing an excuse for slavery in CUBA and for that matter in the Carribean,by stressing that the institution was necessary either for the socioeconomic well-being of the territories involved or for a religious mission of evangelizing the black populations imported as cheap labor.
...African cultures faced oppressive political practices related to colonization ,religious conversion and indoctrination of European values and survived in numerous creole activities ,such as music or dances,oral litterature ,and religious practices.
Throughout postcolonial Carribean history,African cultures have often been viewed have often been viewed as primitive folklore ,unworthy of in-depth critical analysis.Research into the history of the Carribean must incorporate a quest for black creole forms of expression and the recognition of their marginalized discourses as indispensable in the making of Carribean popular cultures.
The European political powersdeveloped highly structured institutions in the Carribean with the purpose of destroying AFRICAN CULTURE and supplanting it with their concept of civility that restricted the slave to a minimal degree of socialization.Ancient A frican customs were mutilated as language,clothing,and diet were made to conform to the European design..
Changes in the social acculturation of the slave did not occur so smoothly as expected.African religious practices ,for instance,underwent apparent structural changes following exposure to Catholic influences,BUT AFRICAN BELIEF SYSTEMS PROVED TO BE ADAPTABLE AND LASTING.
New regional African-Carribean practices SUCH AS VODUN IN HAITI,SANTERIA IN CUBA,AND SHANGO IN TRINIDAD,took on an early cohesive social function as invisible popular churches,standing as initial forms of LIBERATION THEOLOGY.
The internal patterns of organization of these African-Carribean religious practices focused on the presence of ORISHAS ,powerful African deities who assisted slaves in their struggle against slavery.....
Joel- Super Star
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Jeu de rôle: Le patriote
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