LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
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LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Graduations, manifestations, et l’empereur à la poubelle
Par Lyonel TROUILLOT
Publié le lundi 20 octobre 2014
Il faut croire qu’il en existe encore deux ou trois qui savent ce que c’est qu’être ministre. On peut appuyer telle mesure du ministère de l’éducation nationale, trouver telle autre précipitée voire un peu hasardeuse, mais on a l’impression, une fois n’est pas coutume au sein de ce gouvernement, que ce ministère est dirigé et qu’on y pense. Après tout, rien n’est mauvais dans l’absolu, et il faut bien reconnaître que, parmi les dirigeants de ce pays, quelques uns semblent bien être à leur place. Faut-il les féliciter ? (Dans ce marasme, leurs actions mériteraient d’être saluées.) Ou les plaindre ? (Car ils entrent dans l’histoire en mauvaise compagnie ?)
La décision de mettre un frein au gaspillage annuel de sommes d’argent importantes qu’engendre cette symbolique du paraître et de l’autosatisfaction, quelquefois sur fond d’arnaque et de médiocrité que l’on appelle pompeusement « la cérémonie de graduation » ne protège pas seulement du ridicule de certains spectacles et discours, elle réduit les dépenses des parents, ce qui leur permettra de mettre un peu plus de côté pour la satisfaction de besoins réels liés à l’éducation de leurs enfants.
Il est déjà injuste que des citoyens qui contribuent à l’économie de la société ne bénéficient pas des services de base. Leur demander de payer en plus pour la « graduation » d’une fillette de six ans qui va entrer dans « la grande école » est un crime. Car, même pauvres, ils feront l’effort de trouver la somme pour que leur enfant ne soit pas en reste et participe comme les autres au spectacle. Et la « graduation », de manière pernicieuse, s’est un peu substituée à l’évaluation. Aux yeux des parents les moins instruits, elle viendrait (photos, toges et blablabla) faire la preuve par le spectacle que l’enfant a appris quelque chose.
Voilà une bonne mesure, et elle a l’honnêteté d’être formelle, claire, assumée.
Mais, non assumée, non déclarée, il y a une pratique à laquelle l’exécutif se livre et qui fait craindre le pire. Je m’adresse à vous, lecteurs, et vous demande combien de manifestations n’ont pas été interrompues par les forces de police depuis la présidence de Michel Martelly ? Il y a toujours une raison, ou il n’y a pas de raison officielle, mais étudiants, opposants finissent presque toujours par se prendre des gaz et parfois pire.
Aucun pouvoir n’a le droit d’interdire aux gens de manifester. J’éprouve quelque honte quand j’entends des gens avec qui j’ai marché dans les rues de Port-au-Prince en 2003 dire que quand c’est Moise X qui manifeste, il n’y a pas de mal à interdire. Je me souviens de la présence de personnes appartenant au gouvernement actuel dans ces manifestations, et de leurs revendications : liberté d’expression et le droit d’être contre.
Tel gouvernement interdira donc ou empêchera par des manœuvres douteuses des manifestations de « mulâtres », tel autre des manifestations de « noirs », tel autre des manifestations de « bourgeois », tel autre des manifestations de « pauvres » ?
Demain, vu que ce pouvoir n’est pas éternel, on interdira ou on s’arrangera pour disperser sous n’importe quel prétexte, des manifestations « roses » ? Ce pouvoir s’acharne à se croire populaire. Qu’il le vérifie ou le prouve sans user de la force.
C’est du sang, notre sang, qui a payé la liberté d’expression et l’exercice des pleins droits politiques de tous. Et cela, quel que soit le camp auquel nous appartenons par misérable réflexe de clan ou par choix réfléchi, nous ne pouvons l’oublier. Et tous doivent pouvoir s’exprimer, noircir les rues de monde ou être une minorité zuit (Aristide en sait aujourd’hui quelque chose), dans les limites des droits que nous donnent la Constitution et les lois. Il faut dire non à cette tentation d’empêcher que l’on manifeste, l’une des marques du pouvoir actuel.
Et, le pire, comme il faut jouer aux démocrates pour ne pas trop choquer la communauté internationale qui pardonne pourtant facéties, gamineries et autoritarisme à l’exécutif (tel ambassadeur n’a-t-il pas récemment pris le ton du groupie ou du thuriféraire pour vanter les mérites de cet exécutif et vociférer contre le Parlement ?), il s’agit de trouver une astuce pour contrecarrer les mouvements de foule. Quitte à faire passer Dessalines à la trappe. Nous le savons tous que l’enjeu pour l’exécutif était de mettre du monde dans la rue le jour anniversaire de l’assassinat de l’Empereur. C’est vrai que ce pouvoir souffre de carnavalisme aigu. « Grouiller » est son symptôme. Mais « célébrer la vie de Dessalines » serait d’abord rappeler qu’il ne s’est pas suicidé, qu’il était porteur de quelque chose, que nous vivons des temps qui demandent réflexions et recouvrement de notre dignité si souvent galvaudée par nos dirigeants. Le ridicule du procédé ferait sourire s’il n’impliquait que l’image déjà pas trop reluisante de ses inventeurs. Bamboche et cooptation. Mais il touche au grand Jacques. Tout n’est pas farce et parodie. Il arrive aux peuples de se fâcher quand on s’en prend à leurs symboles.
Lyonel TROUILLOT
Par Lyonel TROUILLOT
Publié le lundi 20 octobre 2014
Il faut croire qu’il en existe encore deux ou trois qui savent ce que c’est qu’être ministre. On peut appuyer telle mesure du ministère de l’éducation nationale, trouver telle autre précipitée voire un peu hasardeuse, mais on a l’impression, une fois n’est pas coutume au sein de ce gouvernement, que ce ministère est dirigé et qu’on y pense. Après tout, rien n’est mauvais dans l’absolu, et il faut bien reconnaître que, parmi les dirigeants de ce pays, quelques uns semblent bien être à leur place. Faut-il les féliciter ? (Dans ce marasme, leurs actions mériteraient d’être saluées.) Ou les plaindre ? (Car ils entrent dans l’histoire en mauvaise compagnie ?)
La décision de mettre un frein au gaspillage annuel de sommes d’argent importantes qu’engendre cette symbolique du paraître et de l’autosatisfaction, quelquefois sur fond d’arnaque et de médiocrité que l’on appelle pompeusement « la cérémonie de graduation » ne protège pas seulement du ridicule de certains spectacles et discours, elle réduit les dépenses des parents, ce qui leur permettra de mettre un peu plus de côté pour la satisfaction de besoins réels liés à l’éducation de leurs enfants.
Il est déjà injuste que des citoyens qui contribuent à l’économie de la société ne bénéficient pas des services de base. Leur demander de payer en plus pour la « graduation » d’une fillette de six ans qui va entrer dans « la grande école » est un crime. Car, même pauvres, ils feront l’effort de trouver la somme pour que leur enfant ne soit pas en reste et participe comme les autres au spectacle. Et la « graduation », de manière pernicieuse, s’est un peu substituée à l’évaluation. Aux yeux des parents les moins instruits, elle viendrait (photos, toges et blablabla) faire la preuve par le spectacle que l’enfant a appris quelque chose.
Voilà une bonne mesure, et elle a l’honnêteté d’être formelle, claire, assumée.
Mais, non assumée, non déclarée, il y a une pratique à laquelle l’exécutif se livre et qui fait craindre le pire. Je m’adresse à vous, lecteurs, et vous demande combien de manifestations n’ont pas été interrompues par les forces de police depuis la présidence de Michel Martelly ? Il y a toujours une raison, ou il n’y a pas de raison officielle, mais étudiants, opposants finissent presque toujours par se prendre des gaz et parfois pire.
Aucun pouvoir n’a le droit d’interdire aux gens de manifester. J’éprouve quelque honte quand j’entends des gens avec qui j’ai marché dans les rues de Port-au-Prince en 2003 dire que quand c’est Moise X qui manifeste, il n’y a pas de mal à interdire. Je me souviens de la présence de personnes appartenant au gouvernement actuel dans ces manifestations, et de leurs revendications : liberté d’expression et le droit d’être contre.
Tel gouvernement interdira donc ou empêchera par des manœuvres douteuses des manifestations de « mulâtres », tel autre des manifestations de « noirs », tel autre des manifestations de « bourgeois », tel autre des manifestations de « pauvres » ?
Demain, vu que ce pouvoir n’est pas éternel, on interdira ou on s’arrangera pour disperser sous n’importe quel prétexte, des manifestations « roses » ? Ce pouvoir s’acharne à se croire populaire. Qu’il le vérifie ou le prouve sans user de la force.
C’est du sang, notre sang, qui a payé la liberté d’expression et l’exercice des pleins droits politiques de tous. Et cela, quel que soit le camp auquel nous appartenons par misérable réflexe de clan ou par choix réfléchi, nous ne pouvons l’oublier. Et tous doivent pouvoir s’exprimer, noircir les rues de monde ou être une minorité zuit (Aristide en sait aujourd’hui quelque chose), dans les limites des droits que nous donnent la Constitution et les lois. Il faut dire non à cette tentation d’empêcher que l’on manifeste, l’une des marques du pouvoir actuel.
Et, le pire, comme il faut jouer aux démocrates pour ne pas trop choquer la communauté internationale qui pardonne pourtant facéties, gamineries et autoritarisme à l’exécutif (tel ambassadeur n’a-t-il pas récemment pris le ton du groupie ou du thuriféraire pour vanter les mérites de cet exécutif et vociférer contre le Parlement ?), il s’agit de trouver une astuce pour contrecarrer les mouvements de foule. Quitte à faire passer Dessalines à la trappe. Nous le savons tous que l’enjeu pour l’exécutif était de mettre du monde dans la rue le jour anniversaire de l’assassinat de l’Empereur. C’est vrai que ce pouvoir souffre de carnavalisme aigu. « Grouiller » est son symptôme. Mais « célébrer la vie de Dessalines » serait d’abord rappeler qu’il ne s’est pas suicidé, qu’il était porteur de quelque chose, que nous vivons des temps qui demandent réflexions et recouvrement de notre dignité si souvent galvaudée par nos dirigeants. Le ridicule du procédé ferait sourire s’il n’impliquait que l’image déjà pas trop reluisante de ses inventeurs. Bamboche et cooptation. Mais il touche au grand Jacques. Tout n’est pas farce et parodie. Il arrive aux peuples de se fâcher quand on s’en prend à leurs symboles.
Lyonel TROUILLOT
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
On peut comprendre pourquoi le peuple est fâché lorsqu'on parle d'arrêter Aristide , un symbole politique fort au pays de Jean Jacques DessalinesMais il touche au grand Jacques. Tout n’est pas farce et parodie. Il arrive aux peuples de se fâcher quand on s’en prend à leurs symboles. Lyonel TROUILLOT a écrit:
Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY

tann lap tann pou yo foukel, pase anba kod. Fok li jije kan menm, zafè rete kache nan jipon Minouch. se kèksyon de tan.
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Depi lontan map mande cet affrontement antt lavalas et gnbis ...allez-y Rico
Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Mwen pa yon GNBIS e se pa GNBIS selman ki pa mache, ni sere kole ak lavalas, Tout ayisyen demokrat se yon anti lavalas.
Wou menm pa yon vrè lavalas ou di mwens se yon lavalas sikonstansyèl selon tanperati.
Pwiske kan kinan w lan INITE pa kanpe sou anyen. Dayè chef pati a glise l kote Martelly. Li ta sanble se plis laront wou retounen ak lavalas wou abitye mete bwa pou yo.
Wou menm pa yon vrè lavalas ou di mwens se yon lavalas sikonstansyèl selon tanperati.
Pwiske kan kinan w lan INITE pa kanpe sou anyen. Dayè chef pati a glise l kote Martelly. Li ta sanble se plis laront wou retounen ak lavalas wou abitye mete bwa pou yo.
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
A monche , Anpil ansyen gnbis retrouve yo nan lavalas jodia tankou anpil lavalas retrouve yo gnbis /opotinis .
Ki tenten wap di la .
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
MAK;
Si w wè TURNEB DELPE fè KÒ ak mesye FANMI LAVALAS yo ,gen yon ALIYMAN ki ap fè t vre.
DELPE pa manm FL ,men depi kèk tan li pa voye monte kont yo non plis.
Se posib ke administrasyon MATELI an se yon MAL pou yon byen ;NÈG ka wè ke sa k sanble dwe RASANBLE ,pa kite KERÈL PÈSONALITE separe yo:
Si w wè TURNEB DELPE fè KÒ ak mesye FANMI LAVALAS yo ,gen yon ALIYMAN ki ap fè t vre.
DELPE pa manm FL ,men depi kèk tan li pa voye monte kont yo non plis.
Se posib ke administrasyon MATELI an se yon MAL pou yon byen ;NÈG ka wè ke sa k sanble dwe RASANBLE ,pa kite KERÈL PÈSONALITE separe yo:
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Kidonk Lavalas ap fofile pou twouve alye, bann madigra pou rantre nn bann li. Se nomal pou twouve jiskobutis Delpe ki vle rache manyok.
Si gen zot ki vle konbat san rache manyok, yon gouvenman se dwa yo, se vizyon politik yo. Sitou si gouvenman sa pa nan menm dimansyon ak fos pou manipile ti pèp ki gen bann ti lame nan tout rakwen peyi a kap boule lokal pati politik yo pa renmen, ATAKE, KASE BRA RÈKTÈ INIVÈSITE.
Se sa wi ki la diferans ak lavalas, SE REZON GENYEN YON OPOZISYON PLIRYÈL E NON TOUT OGANIZASYON KI TE RANTRE NAN GNB.
Si gen zot ki vle konbat san rache manyok, yon gouvenman se dwa yo, se vizyon politik yo. Sitou si gouvenman sa pa nan menm dimansyon ak fos pou manipile ti pèp ki gen bann ti lame nan tout rakwen peyi a kap boule lokal pati politik yo pa renmen, ATAKE, KASE BRA RÈKTÈ INIVÈSITE.
Se sa wi ki la diferans ak lavalas, SE REZON GENYEN YON OPOZISYON PLIRYÈL E NON TOUT OGANIZASYON KI TE RANTRE NAN GNB.
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Alòs MATELI pa wè kote danje an ye pou li?
Yo sasinen 2 gwo MILITAN LAVALAS bò ESTAD lan.
Yo bloke KONT INIVÈSITE ARISTID lan ,lan BRH.
Sa a se yon mezi DEZESPERASYON.
MATELI pa okipe lòt PATI yo NON ;se LAVALAS limenm ak LAMÒT vize!
Mwen ta renmen konn pou ki sa!
Gen yon bagay yo ka remake tou ;de plizanpli mesyedam OPL yo ap foure kò yo anba MATELI.
Mwen pa di mwen gen REPONS tankou ZÒT ,men m ap mande pouki sa!
Yo sasinen 2 gwo MILITAN LAVALAS bò ESTAD lan.
Yo bloke KONT INIVÈSITE ARISTID lan ,lan BRH.
Sa a se yon mezi DEZESPERASYON.
MATELI pa okipe lòt PATI yo NON ;se LAVALAS limenm ak LAMÒT vize!
Mwen ta renmen konn pou ki sa!
Gen yon bagay yo ka remake tou ;de plizanpli mesyedam OPL yo ap foure kò yo anba MATELI.
Mwen pa di mwen gen REPONS tankou ZÒT ,men m ap mande pouki sa!
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Bann ti egzalte lavalas ap fè regleman kont, youn fann fwa lot.
Sa nou refize konprann OPL pa nan zafè ranvèse Martelly, li di kite mouche fini manda li. Sa pa vle di li foure ko li ni vle defann Martelly.
Mwen redi anko si Martelly aji menm jan nan voye ti lame bidon kraze, boule kay ak lokal dirija touye etidyan yap pase yon lot vitès.
Dayè K plim ki te viktim ak zobop lavalas kite boule 2 lokal Kid genyen menm pozisyon. Se pa ti 2 pik an politik ni fristre lavalas ki pèdi 2 fwa pouvwa nan fè ezaksyon, vyolans politik.
Sa nou refize konprann OPL pa nan zafè ranvèse Martelly, li di kite mouche fini manda li. Sa pa vle di li foure ko li ni vle defann Martelly.
Mwen redi anko si Martelly aji menm jan nan voye ti lame bidon kraze, boule kay ak lokal dirija touye etidyan yap pase yon lot vitès.
Dayè K plim ki te viktim ak zobop lavalas kite boule 2 lokal Kid genyen menm pozisyon. Se pa ti 2 pik an politik ni fristre lavalas ki pèdi 2 fwa pouvwa nan fè ezaksyon, vyolans politik.
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Nou rive lan yon pwen ke nou pa p ka fè KOUDETA ankò.
Se kòmansman la fen politik 19yèm syèk lan.
OPL ou byen K-PLIM paka mete MOUN lan la ri;yo konn sa ,alòs y ap mare BOURIK yo ak MATELI.
Nou anfas 1996 an DOMINIKANI oubyen sa k ap pase lan anpil peyi lan AMERIK lan.
Si w paka devlope APWI POPILÈ ,ou pa lan RON.
Zafè POLITISYEN RADYO an ,ap pran fen.
Tande byen sa SAUVEUR PIERRE ETIENNE ap di ;misye ap plenyen ke yo ap idantifye l ak mesye MATELI yo.
Nou lwen de jan bagay yo te ye an 2004 yo.
Mwen doute ke ENPERYALIS yo ap kapab retire LABAPEN NÈG lan dife si bagay yo gate.
Pa gen posibilite pou NÈG itilize REPIBLIK DOMINIKEN non plis ak REJIM ANTI-ENPERYALIS ki sou pouvwa a lan RD jounen jodi an!
Se kòmansman la fen politik 19yèm syèk lan.
OPL ou byen K-PLIM paka mete MOUN lan la ri;yo konn sa ,alòs y ap mare BOURIK yo ak MATELI.
Nou anfas 1996 an DOMINIKANI oubyen sa k ap pase lan anpil peyi lan AMERIK lan.
Si w paka devlope APWI POPILÈ ,ou pa lan RON.
Zafè POLITISYEN RADYO an ,ap pran fen.
Tande byen sa SAUVEUR PIERRE ETIENNE ap di ;misye ap plenyen ke yo ap idantifye l ak mesye MATELI yo.
Nou lwen de jan bagay yo te ye an 2004 yo.
Mwen doute ke ENPERYALIS yo ap kapab retire LABAPEN NÈG lan dife si bagay yo gate.
Pa gen posibilite pou NÈG itilize REPIBLIK DOMINIKEN non plis ak REJIM ANTI-ENPERYALIS ki sou pouvwa a lan RD jounen jodi an!
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
SÉNAT : OPÉRATION BAGDAD III
Par Hérold Jean-François
Publié le samedi 6 août 2011

Le vote du 2 Août 2011 au Sénat de la République est un appendice de l’opération Bagdad qui a ensanglanté le pays à partir de septembre 2004. Ce vote consacre une fois de plus la réalité de l’impunité et encourage ceux qui regardent dans la même voie. Il suffit d’un peu d’audace pour se mettre à couvert, la nation ayant la mémoire courte, on pourra aisément se recycler en se faufilant dans les rangs de nos institutions où l’on accapare l’audience en parlant avec arrogance sans tenir compte de l’insulte faite aux victimes et à la société. Rien d’autre ne s’est passé au Sénat que ce nous venons de décrire…
2004, cela ne fait que sept années, tous les survivants aux violences déclenchées dans le pays pendant ladite période sont des acteurs ou des témoins qui ont subi ces faits même après les élections de 2006. Il n’y a aucune chance de provoquer le doute portant certains à se demander si l’histoire a bien restitué les faits, si les victimes n’exagèrent pas. C’est l’histoire immédiate, pas de révisionnisme possible. Nous ne sommes pas en train de rapporter des péripéties vécues par nos grands parents et que nous restituons à partir de notes et de témoignages. Ceux qui ont vingt ans aujourd’hui et qui étaient des adolescents en 2004 savaient bien que pour que leurs parents les conduisent à l’école, malgré les embouteillages, ils ne pouvaient pas emprunter un raccourci en déviant vers Carrefour Péan, le Bel Air, Delmas 2 et autres espaces qualifiés à l’époque de non droit et contrôlés par de dangereux chefs de gangs psychopathes aux noms sonores et bizarres…
Ceux qui en ces temps difficiles s’aventuraient à la mer du côté nord de la capitale, quelle que soit la paralysie observée sur la nationale numéro un, savaient bien qu’ils devaient prendre leur mal en patience, car dévier par la route 9 était se livrer en pâtures aux bandits qui régnaient en maître sur Cité Soleil. Ne parlons pas de faufiler sur la route des Dalles pour aboutir à Nan Beiny ou à Grand’ Ravine pour évacuer le stress des embouteillages de la route de Carrefour.
L’actualité de ces temps là, c’était la terreur à la Saline, aux différents marchés publics, à la zone de Varreux où la plupart des commerces et entreprises avaient dû fermer boutique et abandonner les lieux pendant longtemps. Plus d’une centaine de policiers tués, cibles privilégiées de l’Opération, des centaines de civils liquidés, des enlèvements spectaculaires, des assassinats de paisibles citoyens et d’étrangers qui se sont oubliés en ces lieux et dont les voitures ont été criblés de balles. Des professionnels pleins de promesses, de jeunes enfants, des adultes enlevés dont les parents ont payé les rançons et dont l’on retrouvait malgré tout le cadavre torturé, mutilé sur des piles de fatras. Haïti, pendant le trop long laps de temps de l’opération Bagdad I et Bagdad II était une société endeuillée. Un long cortège de morts, de kidnappés, de personnes rançonnées, de commerçants ruinés, un règne de terreur du banditisme sous les yeux impuissants de la police nationale et des forces des Nations-Unies. L’impunité totale qui nous a valu des assassinats spectaculaires, Natacha Kerby Dessources, Jacques Roche, Henri Paul Mourral le Consul honoraire de France au Cap-Haïtien, Ronald Francillon, Bernard Lacarte, Alfredo Estriplet, Directeur Technique du Conatel, le jeune Kareem Xavier (Kako) Gaspard et plus tard dans la même vague, le grand comédien François Latour pour ne citer que les cas les plus connus ou ayant fait le plus de bruit. Les bandits étaient tellement à l’aise qu’ils ont eue, une fois, même droit à la télévision pour filmer l’élimination de l’une de leurs victimes… Notre société souffre malheureusement d’amnésie ce qui permet les anciens bourreaux de se déguiser et de porter toutes sortes de costume pour s’imposer en toute imposture et nous imposer à nouveau leur loi. Ils sont immuables à cause du manque de vigilance de la nation. Les auteurs intellectuels de ces actes ou des dignitaires du régime déchu qui, pour la plupart, ont cautionné l’Opération Bagdad I et II sont aujourd’hui, malheureusement, les voix tonitruantes qui du haut de nos respectables institutions, s’imposent et opposent leur véto pour barrer la route à ceux qui ont eu le courage de les affronter pour que la société meurtrie puisse retrouver son sommeil.
Alors qu’en Argentine, au Chili et ailleurs en Amérique Latine, plus de trente ans après, le passé des tortionnaires des régimes dictatoriaux et militaires les ont rattrapé pour leur demander des comptes et les emprisonner malgré leur âge avancé d’aujourd’hui, en Haïti, sans qu’une décennie nous sépare des faits relatés, les protagonistes sont nos nouveaux dirigeants et nous nous trouvons dans une réalité où les anciens bourreaux de la nation sont ceux-là mêmes qui lui imposent leur loi…
Ce n’est pas avec une telle situation que nous avancerons sur les sentiers de la démocratie, car cette dernière est incapable de s’accommoder de l’impunité garantis aux tenants de l’ancien État délinquant pour la restauration duquel, ils avaient imposé à notre société le deuil et la terreur.
En Haïti, le mensonge comme stratégie politique est payant. Ceux qui présentaient les chefs de gangs comme des enfants du peuple que massacrait le gouvernement de transition sont pris dans leur propre propagande qu’ils nous vendent aujourd’hui comme la vérité historique. Et voilà que les serviteurs de l’État de l’époque ont un profil de violateurs des droits de l’homme ! Cette imposture ne doit pas continuer. Nous sommes le seul pays où la responsabilité de la charge n’impliquerait aucune sanction quand sous nos ordres des dérapages, des bavures ou autres situations ont provoqué des morts ou des massacres. La fonction de dirigeant au plus haut niveau de l’État engage la responsabilité personnelle de celui qui est en charge. La fonction de représentation dans ce cas implique aussi la prison, le cas échéant. Sans que l’on soit forcément des assassins ou des criminels, les poursuites pénales vous concernent au premier chef. A charge par vous de prouver votre innocence. Rien n’est parfait en Haïti ou ailleurs. Certains dossiers peuvent avoir été maltraités ou traités avec légèreté dans la pure tradition d’abus de pouvoir de notre système politique. Mais ceux qui veulent occuper des charges politiques ici ou ailleurs doivent savoir aussi qu’en cas de problème, ils sont ceux-là à qui l’on demandera des comptes. La tradition d’impunité doit cesser pour qu’il apparaisse désormais normal que les tenants de l’État soient des justiciables au même titre que le commun des citoyens et qu’en cas d’emprisonnement, ils ne jouent pas les martyrs, les victimes de représailles politiques, même s’il est certain que cela puisse être véritablement le cas, à l’occasion. De ce côté, nous devons faire beaucoup d’efforts de dépassement pour traiter les dossiers d’anciens dirigeants emprisonnés avec équité pour leur enlever l’auréole de martyrs qui les rendent aptes à entrer dans les bonnes grâces du pays ayant mauvaise conscience. Dans notre système, un séjour en prison est souvent le baptême requis pour partir à la conquête du pouvoir et de ses avantages…
L’acte politique du groupe majoritaire au Sénat de la République doit ouvrir les yeux de la nation, provoquer un électrochoc qui nous pousse à changer d’attitude quant à l’impunité. Nous sommes en train de payer notre passivité comme société. Pour introduire ce filtre infranchissable au-devant de nos institutions, nous devons être alertes aux faits et gestes des acteurs et opérateurs politiques. C’est de cette façon que nous les empêcherons de prendre d’assaut des postes pour lesquels ils n’ont pas l’honorabilité requise. Chaque Haïtienne, chaque Haïtien homme, femme politique, activiste ou pas doit désormais être comptable des délits commis pour éviter que le jeu politique soit biaisé et que ceux qui, normalement aurait dû être hors jeu parce qu’en contravention avec la justice ne soient pas, par onction du peuple souverain qui leur délègue indûment leurs droits, ceux-là qui imposent leur loi et barrent la route aux tenants de l’État de droit.
Enfin, le forfait du 2 Août 2011 au Sénat de la République, loin de décourager les potentiels serviteurs de l’État, doit renforcer leur détermination à assumer pleinement leurs responsabilités quand ils auront l’occasion d’être les décideurs aux timons des affaires de la République. Ils doivent prendre les moyens de transformer l’État en renforçant ses fondements, c’est-à-dire la Justice et le système politique pour que désormais l’on puisse demander des comptes aux délinquants et que le système puisse aussi juger à bon droit ceux qui étaient placés aux commandes et qui loin de chercher les voies et moyens pour faire progresser le pays ont préféré créer plutôt les conditions de l’affaiblissement et de la disparition de l’État. Ceci étant fait, les filtres seront posés et nos institutions ne risquent pas d’être des repaires d’imposteurs qui n’ont aucune qualité pour y siéger et dont la présence serait une insulte pour la République. C’est la meilleure garantie pour que demain soit différent d’aujourd’hui…
Par Hérold Jean-François
Publié le samedi 6 août 2011

Le vote du 2 Août 2011 au Sénat de la République est un appendice de l’opération Bagdad qui a ensanglanté le pays à partir de septembre 2004. Ce vote consacre une fois de plus la réalité de l’impunité et encourage ceux qui regardent dans la même voie. Il suffit d’un peu d’audace pour se mettre à couvert, la nation ayant la mémoire courte, on pourra aisément se recycler en se faufilant dans les rangs de nos institutions où l’on accapare l’audience en parlant avec arrogance sans tenir compte de l’insulte faite aux victimes et à la société. Rien d’autre ne s’est passé au Sénat que ce nous venons de décrire…
2004, cela ne fait que sept années, tous les survivants aux violences déclenchées dans le pays pendant ladite période sont des acteurs ou des témoins qui ont subi ces faits même après les élections de 2006. Il n’y a aucune chance de provoquer le doute portant certains à se demander si l’histoire a bien restitué les faits, si les victimes n’exagèrent pas. C’est l’histoire immédiate, pas de révisionnisme possible. Nous ne sommes pas en train de rapporter des péripéties vécues par nos grands parents et que nous restituons à partir de notes et de témoignages. Ceux qui ont vingt ans aujourd’hui et qui étaient des adolescents en 2004 savaient bien que pour que leurs parents les conduisent à l’école, malgré les embouteillages, ils ne pouvaient pas emprunter un raccourci en déviant vers Carrefour Péan, le Bel Air, Delmas 2 et autres espaces qualifiés à l’époque de non droit et contrôlés par de dangereux chefs de gangs psychopathes aux noms sonores et bizarres…
Ceux qui en ces temps difficiles s’aventuraient à la mer du côté nord de la capitale, quelle que soit la paralysie observée sur la nationale numéro un, savaient bien qu’ils devaient prendre leur mal en patience, car dévier par la route 9 était se livrer en pâtures aux bandits qui régnaient en maître sur Cité Soleil. Ne parlons pas de faufiler sur la route des Dalles pour aboutir à Nan Beiny ou à Grand’ Ravine pour évacuer le stress des embouteillages de la route de Carrefour.
L’actualité de ces temps là, c’était la terreur à la Saline, aux différents marchés publics, à la zone de Varreux où la plupart des commerces et entreprises avaient dû fermer boutique et abandonner les lieux pendant longtemps. Plus d’une centaine de policiers tués, cibles privilégiées de l’Opération, des centaines de civils liquidés, des enlèvements spectaculaires, des assassinats de paisibles citoyens et d’étrangers qui se sont oubliés en ces lieux et dont les voitures ont été criblés de balles. Des professionnels pleins de promesses, de jeunes enfants, des adultes enlevés dont les parents ont payé les rançons et dont l’on retrouvait malgré tout le cadavre torturé, mutilé sur des piles de fatras. Haïti, pendant le trop long laps de temps de l’opération Bagdad I et Bagdad II était une société endeuillée. Un long cortège de morts, de kidnappés, de personnes rançonnées, de commerçants ruinés, un règne de terreur du banditisme sous les yeux impuissants de la police nationale et des forces des Nations-Unies. L’impunité totale qui nous a valu des assassinats spectaculaires, Natacha Kerby Dessources, Jacques Roche, Henri Paul Mourral le Consul honoraire de France au Cap-Haïtien, Ronald Francillon, Bernard Lacarte, Alfredo Estriplet, Directeur Technique du Conatel, le jeune Kareem Xavier (Kako) Gaspard et plus tard dans la même vague, le grand comédien François Latour pour ne citer que les cas les plus connus ou ayant fait le plus de bruit. Les bandits étaient tellement à l’aise qu’ils ont eue, une fois, même droit à la télévision pour filmer l’élimination de l’une de leurs victimes… Notre société souffre malheureusement d’amnésie ce qui permet les anciens bourreaux de se déguiser et de porter toutes sortes de costume pour s’imposer en toute imposture et nous imposer à nouveau leur loi. Ils sont immuables à cause du manque de vigilance de la nation. Les auteurs intellectuels de ces actes ou des dignitaires du régime déchu qui, pour la plupart, ont cautionné l’Opération Bagdad I et II sont aujourd’hui, malheureusement, les voix tonitruantes qui du haut de nos respectables institutions, s’imposent et opposent leur véto pour barrer la route à ceux qui ont eu le courage de les affronter pour que la société meurtrie puisse retrouver son sommeil.
Alors qu’en Argentine, au Chili et ailleurs en Amérique Latine, plus de trente ans après, le passé des tortionnaires des régimes dictatoriaux et militaires les ont rattrapé pour leur demander des comptes et les emprisonner malgré leur âge avancé d’aujourd’hui, en Haïti, sans qu’une décennie nous sépare des faits relatés, les protagonistes sont nos nouveaux dirigeants et nous nous trouvons dans une réalité où les anciens bourreaux de la nation sont ceux-là mêmes qui lui imposent leur loi…
Ce n’est pas avec une telle situation que nous avancerons sur les sentiers de la démocratie, car cette dernière est incapable de s’accommoder de l’impunité garantis aux tenants de l’ancien État délinquant pour la restauration duquel, ils avaient imposé à notre société le deuil et la terreur.
En Haïti, le mensonge comme stratégie politique est payant. Ceux qui présentaient les chefs de gangs comme des enfants du peuple que massacrait le gouvernement de transition sont pris dans leur propre propagande qu’ils nous vendent aujourd’hui comme la vérité historique. Et voilà que les serviteurs de l’État de l’époque ont un profil de violateurs des droits de l’homme ! Cette imposture ne doit pas continuer. Nous sommes le seul pays où la responsabilité de la charge n’impliquerait aucune sanction quand sous nos ordres des dérapages, des bavures ou autres situations ont provoqué des morts ou des massacres. La fonction de dirigeant au plus haut niveau de l’État engage la responsabilité personnelle de celui qui est en charge. La fonction de représentation dans ce cas implique aussi la prison, le cas échéant. Sans que l’on soit forcément des assassins ou des criminels, les poursuites pénales vous concernent au premier chef. A charge par vous de prouver votre innocence. Rien n’est parfait en Haïti ou ailleurs. Certains dossiers peuvent avoir été maltraités ou traités avec légèreté dans la pure tradition d’abus de pouvoir de notre système politique. Mais ceux qui veulent occuper des charges politiques ici ou ailleurs doivent savoir aussi qu’en cas de problème, ils sont ceux-là à qui l’on demandera des comptes. La tradition d’impunité doit cesser pour qu’il apparaisse désormais normal que les tenants de l’État soient des justiciables au même titre que le commun des citoyens et qu’en cas d’emprisonnement, ils ne jouent pas les martyrs, les victimes de représailles politiques, même s’il est certain que cela puisse être véritablement le cas, à l’occasion. De ce côté, nous devons faire beaucoup d’efforts de dépassement pour traiter les dossiers d’anciens dirigeants emprisonnés avec équité pour leur enlever l’auréole de martyrs qui les rendent aptes à entrer dans les bonnes grâces du pays ayant mauvaise conscience. Dans notre système, un séjour en prison est souvent le baptême requis pour partir à la conquête du pouvoir et de ses avantages…
L’acte politique du groupe majoritaire au Sénat de la République doit ouvrir les yeux de la nation, provoquer un électrochoc qui nous pousse à changer d’attitude quant à l’impunité. Nous sommes en train de payer notre passivité comme société. Pour introduire ce filtre infranchissable au-devant de nos institutions, nous devons être alertes aux faits et gestes des acteurs et opérateurs politiques. C’est de cette façon que nous les empêcherons de prendre d’assaut des postes pour lesquels ils n’ont pas l’honorabilité requise. Chaque Haïtienne, chaque Haïtien homme, femme politique, activiste ou pas doit désormais être comptable des délits commis pour éviter que le jeu politique soit biaisé et que ceux qui, normalement aurait dû être hors jeu parce qu’en contravention avec la justice ne soient pas, par onction du peuple souverain qui leur délègue indûment leurs droits, ceux-là qui imposent leur loi et barrent la route aux tenants de l’État de droit.
Enfin, le forfait du 2 Août 2011 au Sénat de la République, loin de décourager les potentiels serviteurs de l’État, doit renforcer leur détermination à assumer pleinement leurs responsabilités quand ils auront l’occasion d’être les décideurs aux timons des affaires de la République. Ils doivent prendre les moyens de transformer l’État en renforçant ses fondements, c’est-à-dire la Justice et le système politique pour que désormais l’on puisse demander des comptes aux délinquants et que le système puisse aussi juger à bon droit ceux qui étaient placés aux commandes et qui loin de chercher les voies et moyens pour faire progresser le pays ont préféré créer plutôt les conditions de l’affaiblissement et de la disparition de l’État. Ceci étant fait, les filtres seront posés et nos institutions ne risquent pas d’être des repaires d’imposteurs qui n’ont aucune qualité pour y siéger et dont la présence serait une insulte pour la République. C’est la meilleure garantie pour que demain soit différent d’aujourd’hui…
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
OPERASYON BAGDAD?
Se te yon EKSPRESYON ou gen dwa tande yo kontinye ap ize l toujou,ke NEO-FASIS AYISYEN yo te ize pou KONDISYÒNMAN.
ORIJINAL NAZI yo ,sitou LENI RIEFENSTHAL,lan ""short film"" li yo depi yo te di ""JWIF"" ou wè yon miltitid RAT ap sòti lan EGOU.
Ki sa yo fè ak RAT,TI BÈT danjere sa a;se EKSTÈMINE l.
AMERIKEN ki mennen bon ANKÈT di se pou menm rezon sa a ,NÈG te envante ekspresyon ""OPERASYON BAGDAD"" lan.
ADYE!
Se te yon EKSPRESYON ou gen dwa tande yo kontinye ap ize l toujou,ke NEO-FASIS AYISYEN yo te ize pou KONDISYÒNMAN.
ORIJINAL NAZI yo ,sitou LENI RIEFENSTHAL,lan ""short film"" li yo depi yo te di ""JWIF"" ou wè yon miltitid RAT ap sòti lan EGOU.
Ki sa yo fè ak RAT,TI BÈT danjere sa a;se EKSTÈMINE l.
AMERIKEN ki mennen bon ANKÈT di se pou menm rezon sa a ,NÈG te envante ekspresyon ""OPERASYON BAGDAD"" lan.
ADYE!
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
ki koze sa se yon pongongon, yon mechan malad ki toujou chimerik.
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Opération Bagdad: 13 ème jour de ralentissement des activités à la capitale
Les activités sont en partie paralysées à Port-au-Prince, ce mardi 12 octobre 2004, au 13ème jour de l’Opération Bagdad lancée par les partisans armés de l’ancien président Aristide. L’Ambassade américaine n’a pas fonctionné ce mardi.
Les autorités américaines qui ont déconseillé à leurs ressortissants de venir en Haïti sont très préoccupées par la situation de violence enregistrée dans la capitale depuis le 30 septembre, date du Coup d’Etat militaire contre le régime d’Aristide en 1991. A l’instar de l’Ambassade des Etats-Unis, plusieurs institutions américaines n’ont pas ouvert leurs portes, ce mardi où la circulation est fluide à Port-au-Prince avec, de temps à autre, des tirs dans les quartiers poulaires.
Les activistes armés lavalas continuent de semer la terreur à Port-au-Prince. Au moins trois personnes ont été tuées, un véhicule incendié et des pare-brise cassés à Nazon, le lundi 11 octobre.
La situation de tension persiste au centre ville, en dépit des patrouilles conjointes de la police et de la Minustah.Les opérations coup de poing et les patrouilles conjointes de la police nationale et de la Minustah sont loin de produire les résultats escomptés : mettre hors d’état de nuir les bandits et rétablir la paix à Port-au-Prince. La capitale haïtienne, du moins certains quartiers stratégiques, sont toujours sous le contrôle des partisans armés de Jean Bertrand Aristide. Ces derniers apparaissent et disparaissent immédiatement après leurs forfaits au centre ville, à la Saline et maintenant à Nazon, entre autres zones à haut risque.
Trois personnes ont été tuées, au moins un véhicule incendié et plusieurs pare-brise cassés.
Des scènes de violence qui révoltent plus d’un, notamment ceux-là qui osent vaquer à leurs occupations en dépit des déclarations incendiaires des activistes lavalas.
Pour la douzième journée consécutive, les activités au centre ville étaient paralysées. Un nombre important de magasins et de banques commerciales sont restés fermés et les artères donnant accès aux quartiers populaires pro-lavalas sont très peu fréquentées. Des écoles n’arrivent pas à fonctionner en raison des menaces dont font l’objet les élèves. Des habitants de Port-au-Prince redoutent une extansion de ce mouvement vers les autres zones jusqu’ici non touchées par les actes de violence.
Un riverain qui a été témoin de l’éxécution d’un père de famille, Roudy Gaston, à la rue Montalais fait appel à la conscience des chimères lavalas. Des appels pour rappeler aux activistes lavalas qu’ils sont aussi des humains et des messages de mise en garde pour qu’ils mettent fin à leurs exactions ne suffisent pas. La preuve, ils continuent de tuer et de décapiter des innocents et entendent aller jusqu’au bout de leur mouvement violent pour obtenir le renversement du pouvoir intérimaire. Et à ce niveau, seules les forces de l’ordre peuvent donner une réponse aux bandits.
Des habitants de Port-au-Prince émettent des réserves sur la volonté de la Police nationale et de la Minustah. Face à l’aggravation de la situation de violence à Port-au-Prince, certaines déclarations vont dans le sens de l’adoption de nouvelles mesures pour contrer les bandits se réclamant de lavalas. De l’avis de plus d’un, les autorités devraient décréter l’état d’urgence, certains parlent d’état de siège, à la capitale pendantquelque temps . La police nationale et la Minustah auraient le champ libre pour affronter les membres du mouvement « Opération Bagdad » qui menacent d’anéantir la nation
Les activités sont en partie paralysées à Port-au-Prince, ce mardi 12 octobre 2004, au 13ème jour de l’Opération Bagdad lancée par les partisans armés de l’ancien président Aristide. L’Ambassade américaine n’a pas fonctionné ce mardi.
Les autorités américaines qui ont déconseillé à leurs ressortissants de venir en Haïti sont très préoccupées par la situation de violence enregistrée dans la capitale depuis le 30 septembre, date du Coup d’Etat militaire contre le régime d’Aristide en 1991. A l’instar de l’Ambassade des Etats-Unis, plusieurs institutions américaines n’ont pas ouvert leurs portes, ce mardi où la circulation est fluide à Port-au-Prince avec, de temps à autre, des tirs dans les quartiers poulaires.
Les activistes armés lavalas continuent de semer la terreur à Port-au-Prince. Au moins trois personnes ont été tuées, un véhicule incendié et des pare-brise cassés à Nazon, le lundi 11 octobre.
La situation de tension persiste au centre ville, en dépit des patrouilles conjointes de la police et de la Minustah.Les opérations coup de poing et les patrouilles conjointes de la police nationale et de la Minustah sont loin de produire les résultats escomptés : mettre hors d’état de nuir les bandits et rétablir la paix à Port-au-Prince. La capitale haïtienne, du moins certains quartiers stratégiques, sont toujours sous le contrôle des partisans armés de Jean Bertrand Aristide. Ces derniers apparaissent et disparaissent immédiatement après leurs forfaits au centre ville, à la Saline et maintenant à Nazon, entre autres zones à haut risque.
Trois personnes ont été tuées, au moins un véhicule incendié et plusieurs pare-brise cassés.
Des scènes de violence qui révoltent plus d’un, notamment ceux-là qui osent vaquer à leurs occupations en dépit des déclarations incendiaires des activistes lavalas.
Pour la douzième journée consécutive, les activités au centre ville étaient paralysées. Un nombre important de magasins et de banques commerciales sont restés fermés et les artères donnant accès aux quartiers populaires pro-lavalas sont très peu fréquentées. Des écoles n’arrivent pas à fonctionner en raison des menaces dont font l’objet les élèves. Des habitants de Port-au-Prince redoutent une extansion de ce mouvement vers les autres zones jusqu’ici non touchées par les actes de violence.
Un riverain qui a été témoin de l’éxécution d’un père de famille, Roudy Gaston, à la rue Montalais fait appel à la conscience des chimères lavalas. Des appels pour rappeler aux activistes lavalas qu’ils sont aussi des humains et des messages de mise en garde pour qu’ils mettent fin à leurs exactions ne suffisent pas. La preuve, ils continuent de tuer et de décapiter des innocents et entendent aller jusqu’au bout de leur mouvement violent pour obtenir le renversement du pouvoir intérimaire. Et à ce niveau, seules les forces de l’ordre peuvent donner une réponse aux bandits.
Des habitants de Port-au-Prince émettent des réserves sur la volonté de la Police nationale et de la Minustah. Face à l’aggravation de la situation de violence à Port-au-Prince, certaines déclarations vont dans le sens de l’adoption de nouvelles mesures pour contrer les bandits se réclamant de lavalas. De l’avis de plus d’un, les autorités devraient décréter l’état d’urgence, certains parlent d’état de siège, à la capitale pendantquelque temps . La police nationale et la Minustah auraient le champ libre pour affronter les membres du mouvement « Opération Bagdad » qui menacent d’anéantir la nation
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Rico a écrit:ki koze sa se yon pongongon, yon mechan malad ki toujou chimerik.
Ou pa gen PLAS ou sou sit lan.Ou paka kontinye ap ensilte MOUN.
Ou chita ap plede pyesekole OPERASYON BAGDAD ,OPERASYON BAGDAD alòs ke pa t gen OPERASYON BAGDAD vre.
Pa t gen MOUN ki te reyini pou di annou fè yon OPERASYON BAGDAD.
Tou senpman mesye ki te fè KOUDETA yo ,te konprann sa t ap pase tankou yon LÈT A LA PÒS ,lè yo wè reyaksyon yon PATI LAN POPILASYON an,yo PANIKE.
Pou LISTWA se apre MANIFESTASYON 30 SEPTANM 2004 lan ,lè 10 MIL MOUN BÈLÈ sòti ap mande retou ARISTID ke yo premye lanse bagay ke genyen OPERASYON BAGDAD lan.
Nèg tranble ,paske TWOUP OKIPASYON yo te pran TAN yo pou REYAJI sou DANJE sa a ke NÈG wè ki t ap plannen sou yo.
Alòs JEAN CLAUDE BAJEUX te monte sou RADYO pou l di ke gen yon GERIYA OPERASYON ki rele OPERASYON BAGDAD .
BERNARD GOUSSE ak LEON CHARLES (chèf polis) rantre lan RON pou yo di ke gen yon OPERASYON BAGDAD.
Depi dat sa a tout MOUN ki mouri pa bal se OPERASYON BAGDAD.
Sa te menm bay NÈG pretèks pou te poze la PAT sou de NÈG tankou YVON FEUILLÉ,,LOUIS GERALD GILLES elt..
Se tradiksyon sa PETER HALLWARD di lan LIV li an ""DAMMING THE FLOOD"".
Misye fè ANALIZ GRAMATIKAL e LOJIK kote ekspresyon OPERASYON BAGDAD lan sòti e pouki sa NÈG te ize l.
JEB SPRAGUE lan LIV li an bay lòt ANG ki jan e pou ki NÈG te ap pale de OPERASYON BAGDAD.
PA T GEN OPERASYON BAGDAD!
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
REMEMBER ARISTIDE’S OPERATION BAGDAD 721 DEAD – 150 KIDNAPPED HUNDREDS WOUNDED 26 POLICE ASSASSINATED.
July 18, 2011
By `
Communiqué de Presse, le 19 Septembre 2006*
*Inquiétude du RNDDH face à l’escalade de dérapages dans la gestion des
affaires de l’Etat*
Posté le September 19th, 2006
LINK
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) note, ces derniers
jours, un certain nombre de dérives dans la gestion de la sécurité publique
par les responsables de l’Etat. Inquiet et vivement préoccupé par ces
agissements, il attire l’attention de tous et de chacun sur les faits
suivants :
I- La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a
annoncé que le nommé Jean Daniel François *alias Bibi*, activement recherché
par la Police Nationale d’Haïti lui a remis trois armes et est resté sous sa
garde en attendant une décision de la nouvelle Commission Nationale de
Désarmement, de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR) mise en place par le
Gouvernement Alexis/Préval.
Le RNDDH s’étonne de cette décision de la MINUSTAH qui ne dispose point de
garde-à-vue et qui se doit de remettre à la Police Haïtienne tous les
contrevenants arrêtés comme cela devait être fait dans le cas de ce criminel
dangereux. Le RNDDH juge opportun de rappeler certains faits mis à la charge
de *« Bibi »* :
- Le 31 mai 2005, ce chef de gang a participé à l’incendie du
marché tête bœuf. A partir de cet acte, il *s’est proclamé Général Bibi*.
- Au cours du mois de juin 2005, Bibi et ses alliés Pouchon
Carlos, Samuel alias Alemyèl, Gérald alias Pharaon ainsi connus, etc. ont
tué au moins sept (7) personnes et incendié plusieurs maisons dans la zone
de *Sylvio Cator* à proximité de l’*Eglise Bellevue Salem* pour venger un
des leurs, tué au cours d’un cambriolage.
- Le dimanche 10 juillet 2005 dans la matinée, le chef de gang
Bibi et son lieutenant Nesly ainsi connu, le nommé Beckner Desrosiers alias
ti « yabout » et Olden ainsi connu ont enlevé le journaliste poète Jacques
Roche et l’ont assassiné.
- Le 10 octobre 2005, Bibi a exécuté un cireur de bottes en face
de l*’Hôpital des Sœurs Missionnaires de la Charité*, situé à *Solino.*
- Le 7 décembre 2005, Bibi et ses accolytes ont assassiné puis
brûlé un homme d’affaires de *Solino *dénommé Reynald ainsi connu. En ce
même jour, il a assassiné à la rue *Caravelle* le policier Daniel Myrtil
(A3) en détachement à la Mairie de Delmas.
En août 2005, en réaction à l’assassinat de Jacques Roche, les résidents du
*« Koridò Karang »* de la zone de *Solino* se sont organisés en brigade de
vigilance et ont contraint les bandits à se réfugier à Cité Soleil. De
retour dans la zone après l’investiture du Président Préval, ils ont
recommencé leurs agissements criminels. C’est ainsi que :
- Le 28 mai 2006, Bibi a assassiné Pouchon ainsi connu et un autre
jeune dans la zone de *Ti Chérie (Solino).*
- Le 6 juillet 2006, Bibi et ses acolytes ont assassiné Jean Joël
Félix, un des membres de la brigade vigilance du *« Koridò Karang »*.
- Le 3 septembre 2006, Voyance Terasna dit Titite un autre membre
de la brigade vigilance a été assassiné par Bibi et deux de ses lieutenants.
Une plainte a été déposée au Commissariat de Port-au-Prince par les parents
de la victime.
- Le 5 septembre 2006, ces bandits ont enlevé trois (3) enfants de
Gregory Villefranche, un habitant du *« Koridò Karang »*.
- Au début du mois de septembre 2006, ils ont kidnappé un enfant
et exigé de ses parents une rançon de *quatre mille dollars
américains* ($US4.000)
et *cent mille gourdes* (Gdes100.000).
C’est donc ce criminel dangereux dont le nom figure sur les avis de
-recherche de la Police Nationale d’Haïti que la MINUSTAH, pendant plusieurs
jours, s’est gardé de livrer à la justice, prétextant l’attente d’une
décision de la Commission Nationale de Désarmement, de Démantèlement et de
Réinsertion. Pourtant, le chef de la MINUSTAH et le Premier Ministre Jacques
Edouard Alexis avaient assuré la population que les chefs de gang ne
bénéficieraient pas de l’impunité sous le couvert du programme DDR. La
remise tardive de ce chef de gang à la justice et les propos peu rassurants
tenus par des responsables de la MINUSTAH sont un mauvais signal dans la
lutte contre l’impunité.
II- Le Gouvernement a mis en place une commission Nationale de Désarmement,
de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR). Le représentant de la Présidence
dans cette commission n’est autre que Jean Baptiste Jean Philippe alias *Samba
Boukman*, ancien Porte-parole de l’*Opération Bagdad.*
*Samba Boukman* et son compagnon *Dread E.T.* ont la sinistre réputation
d’utiliser le viol comme arme de combat politique. Arrêté en 2005 par la
MINUSTAH pour détention illégale d’arme à feu, il est libéré après une nuit
passée à la base de Tabarre sans aucune forme de procès.
Faut-il rappeler que l’*Opération Bagdad* a endeuillé la population
haïtienne avec un bilan très lourd :
- *mille neuf cent trente neuf* (1939) personnes assassinées
dont *cent
huit* (108) policiers, *dix* (10) casques bleus et *quatre* (4) journalistes
;
- *deux cent quatre vingt sept* (287) filles et femmes violés ;
- plus de *cinq cents* (500) personnes kidnappées pour la seule
année 2005 ;
- *mille deux cent quarante et un* (1241) véhicules volés dans la
zone métropolitaine seulement, etc.
La présence de l’ancien Porte-parole de l’*Opération Bagdad* dans cette
Commission représente une garantie officielle pour les chefs de gangs. Il
s’agit là d’une insulte à la mémoire des victimes, d’une gifle aux
nombreuses femmes violées et d’une preuve d’immoralité dans la gestion des
affaires publiques.
III- Le chauffeur du Député Francenet Dénius, le sieur Andrice Erase arrêté
le 6 septembre 2006, sans permis de conduire et en possession d’une arme à
feu illégale, gardé au Sous-Commissariat de Martissant, est libéré de force
par des Députés.
Le nommé Walter Eugène, chauffeur du Député Lubin Philius, est arrêté en
possession de l’arme à feu d’un policier qui aurait été tué dans des
conditions non encore élucidées. D’aucuns parlent de suicide, d’autres
d’assassinat. Il est quand même étrange que l’arme de service de ce policier
soit retrouvée en possession d’un agent de sécurité rapproché d’un élu du
peuple.
Certains prisonniers dangereux en cavale, tel Harold Gaspard, évadé de
prison le 19 février 2005 après avoir été arrêté pour un cas de kidnapping,
accompagnent des parlementaires à titre d’agent de sécurité.
Le RNDDH croit que la sécurité des parlementaires est une affaire importante
qui doit être traitée avec le sens du sérieux et avec tout le respect dû aux
élus du peuple. Cependant, l’idée de faire du Parlement un repère de bandits
est totalement inacceptable.
Le RNDDH condamne le fait que les responsables des pouvoirs publics, à un
moment où une recrudescence des actes de violence et de kidnapping est
constatée dans la région métropolitaine et dans certaines villes de
province, multiplient des conflits sur des problèmes qui pouvaient être
classiquement résolus par la réglementation et un débat transparent entre
pouvoirs publics.
Le RNDDH rappelle à tous que l’impunité engendre la récidive et que rien de
solide ne peut être construit sur l’oubli et la négation du passé.
LAVALAS & OPERATION BAGDAD II: La Terreur s’installe à Port-au-Prince, 721 PERSONNES ASSASSINES, 28 POLICIERS, 150 KIDNAPPINGS ET UN NOMBRE INCALCULE DE VIOLS
Stanley Lucas <centurionlucas@gmail.com> Jul 18 04:15PM -0400 ^
*Communiqué de Presse, 6 décembre 2006*
*La Terreur s’installe à Port-au-Prince*
Posté le December 6th, 2006
http://rnddh.org/article.php3?id_article=313&var_recherche=Op%E9ration+Bagdad
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) note une nette
recrudescence des actes de violence dans la région métropolitaine. Les cas
de kidnapping se multiplient, des crimes horribles sont perpétrés dans le
but évident d’imposer la terreur dans la capitale.
De janvier à novembre 2006, au moins sept cent vingt et un (721) personnes
sont assassinées dont vingt-huit (28) policiers et quatre (4) casques bleus
*(source Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH) et RNDDH)*. Plus de
cent cinquante (150) cas de kidnapping ont été répertoriés. Pour la seule
nuit du 6 au 7 juillet 2006, au moins vingt-deux (22) personnes ont été
tuées à Grand Ravine, suite à des affrontements entre des gangs armés. Cette
violence s’est intensifiée avec la décision des autorités en place de
négocier avec les bandits armés et le lancement de l’*Opération Bagdad II*.
En effet, au début du mois d’octobre 2006, Hilaire Prophète, le porte parole
de l’ «*Operasyon Paka tan’n* », organisation populaire Lavalas, avait
annoncé pour le lundi 30 octobre 2006 le démarrage de la deuxième phase de
l’*Opération Bagdad* pour forcer le Président Préval, par la violence, à
réintégrer dans l’administration publique les employés révoqués entre 2004
et 2006 à : *la Direction Générale des Impôts (DGI), l’Office Nationale
d’Assurance (ONA), l’Autorité Aéroportuaire Nationale (APN) et la
Télécommunication d’Haïti S.A.M (TELECO)*.
- Le 12 octobre 2006, au Bel-Air, au cours d’une fusillade
perpétrée par de bandits armés, sept (7) personnes ont été tuées et dix sept
(17) autres blessées.
- Le vendredi 3 novembre 2006, des individus armés portant jeans
noirs, maillots noirs, mouchoirs rouges cachant leur visage ont mis les
quartiers de *Martissant* et*Fontamara* à feu et à sang en tirant dans
toutes les directions et en érigeant des barricades enflammées un peu
partout. Au cours de ces événements, le nommé Jean Mosselet Paraison a été
tué et carbonisé à bord du véhicule où il se trouvait.
- Le 15 novembre 2006, Farah Natacha Kerbie Dessources, kidnappée
deux (2) jours plus tôt a été torturée et sauvagement assassinée à *Santo
III*, malgré la rançon versée par sa mère. Les bandits ont crevé les yeux de
cette jeune étudiante d’une vingtaine d’année avant de l’abattre de
plusieurs balles.
- Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2006, au cours des activités
culturelles faisant suite à l’inauguration, à *Grand Ravine*, d’un kiosque
et d’un marché public, projet financé par l’Office International de la
Migration (OIM), des bandits armés, pour des raisons non encore élucidées
ont ouvert le feu sur des personnes prenant part aux dites activités. Selon
les sources hospitalières, au moins six (6) personnes sont tuées et sept (7)
autres blessées dont des chefs de gangs : Wilkens Pierre alias « *Chien
Chaud* » et Hérold Gérard.
- Une nouvelle zone de non droit est créée à Meyer dans la zone de
la *Croix des Bouquets*. Beaucoup de cas de kidnapping et d’assassinats y
sont signalés. A titre d’exemple, le policier Eliot Cadet Agent IV, a été
assassiné le 21 novembre 2006 au cours d’une patrouille policière.
- Le samedi 25 novembre 2006, le corps en putréfaction du jeune
Carl Rubens Francillon un garçonnet de six ans enlevé à Port-au-Prince le 8
novembre, a été retrouvé au Cap-Haïtien. Le garçonnet a été tué par
strangulation par ses ravisseurs en dépit de la rançon versée par ses
parents.
- Le mardi 27 novembre 2006, des individus armés de la zone de *Fort
Touron* ont fait une démonstration de force dans le centre ville. Des tirs
nourris fusaient de toute part.
- Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2006, quatre (4) personnes ont
été tuées à*Martissant* en représailles à l’assassinat, le 3 décembre, du
policier André Jean Noël.
- A *Cité Soleil* plusieurs cas d’assassinat sont signalés tant
dans le camp de la MINUSTAH que dans celui de la population civile.
- Des bandits armés multiplient les déclarations dans la presse
réaffirmant leur volonté de mettre la capitale à feu et à sang pour obtenir
satisfaction de leurs diverses revendications.
Le RNDDH juge inacceptable que des auteurs de si graves menaces et d’actes
répréhensibles continuent à bénéficier de l’impunité et que ces derniers
soient les interlocuteurs directs du gouvernement dans le cadre d’une
soi-disant négociation pour le désarmement et la réinsertion qui ne donne
aucun résultat.
Le RNDDH rappelle avoir signalé à l’attention du gouvernement que la
composition de la Commission Nationale de Démantèlement, Désarmement et
Réinsertion (CNDDR) avec en son sein, le porte-parole de l’*Opération Bagdad
I*, Jean Baptiste Jean Philippe alias *Samba Boukman* était un message
d’encouragement lancé aux groupes armés. La réussite de la CNDDR était dès
lors compromise.
Le RNDDH condamne le gaspillage d’argent constaté dans le cadre du programme
de formation organisé en faveur des membres de gangs armés en vue de leur
réinsertion dans la vie sociale. L’admission à ce programme non transparent
suppose la remise d’au moins une arme à feu, gage de sa détermination à
renoncer à la violence. Si aucun bilan n’est jusqu’ici présenté sur la
quantité d’armes amassée, il est pourtant clair que des délinquants admis au
programme de DDR continuent, en dehors des heures de formation, à endeuiller
les familles haïtiennes. Citons à titre d’exemple les cas de Daréus
Thésalonicien et Lonet Wilguens écroués le 15 novembre 2006 au Pénitencier
National pour enlèvement et séquestration contre rançon et association de
malfaiteurs. Au moins quatre (4) bandits, bénéficiaires de cette formation,
sont tués lors des affrontements tant avec la MINUSTAH qu’entre groupes
rivaux, deux (2) sont portés disparus.
La politique du gouvernement consistant à négocier avec les bandits
représente une forme d’encouragement pour les violeurs, les kidnappeurs, les
assassins qui, jouissant de l’impunité officielle et étant traités comme de
véritables partenaires politiques, sont en droit de poursuivre une stratégie
qui se révèle à leurs yeux, payante.
Le RNDDH tient à rappeler au gouvernement l’attachement d’Haïti à la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) de 1948 incorporée dans
la Constitution actuellement en vigueur. Ce faisant, les constituants de
1987 ont fait de la dignité inhérente à la personne humaine le fondement des
Droits de l’Homme.
*Quelle moralité préside à l’action gouvernementale quand le Premier
Ministre affirme vouloir continuer à négocier avec ceux qui sèment la
terreur, strangulent des enfants, crèvent les yeux des jeunes filles, tuent,
violent, volent ?*
*
Faut-il rappeler que la première mission de tout gouvernement est d’assurer
la sécurité de tous et de chacun sur l’ensemble du territoire sur lequel il
exerce son autorité ?
*
*N’est- il pas temps d’arrêter la fuite massive des cerveaux liée à ce grave
problème de violence ?*
Le gouvernement issu des dernières élections se doit de répondre aux justes
revendications de la population
July 18, 2011
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*Inquiétude du RNDDH face à l’escalade de dérapages dans la gestion des
affaires de l’Etat*
Posté le September 19th, 2006
LINK
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) note, ces derniers
jours, un certain nombre de dérives dans la gestion de la sécurité publique
par les responsables de l’Etat. Inquiet et vivement préoccupé par ces
agissements, il attire l’attention de tous et de chacun sur les faits
suivants :
I- La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a
annoncé que le nommé Jean Daniel François *alias Bibi*, activement recherché
par la Police Nationale d’Haïti lui a remis trois armes et est resté sous sa
garde en attendant une décision de la nouvelle Commission Nationale de
Désarmement, de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR) mise en place par le
Gouvernement Alexis/Préval.
Le RNDDH s’étonne de cette décision de la MINUSTAH qui ne dispose point de
garde-à-vue et qui se doit de remettre à la Police Haïtienne tous les
contrevenants arrêtés comme cela devait être fait dans le cas de ce criminel
dangereux. Le RNDDH juge opportun de rappeler certains faits mis à la charge
de *« Bibi »* :
- Le 31 mai 2005, ce chef de gang a participé à l’incendie du
marché tête bœuf. A partir de cet acte, il *s’est proclamé Général Bibi*.
- Au cours du mois de juin 2005, Bibi et ses alliés Pouchon
Carlos, Samuel alias Alemyèl, Gérald alias Pharaon ainsi connus, etc. ont
tué au moins sept (7) personnes et incendié plusieurs maisons dans la zone
de *Sylvio Cator* à proximité de l’*Eglise Bellevue Salem* pour venger un
des leurs, tué au cours d’un cambriolage.
- Le dimanche 10 juillet 2005 dans la matinée, le chef de gang
Bibi et son lieutenant Nesly ainsi connu, le nommé Beckner Desrosiers alias
ti « yabout » et Olden ainsi connu ont enlevé le journaliste poète Jacques
Roche et l’ont assassiné.
- Le 10 octobre 2005, Bibi a exécuté un cireur de bottes en face
de l*’Hôpital des Sœurs Missionnaires de la Charité*, situé à *Solino.*
- Le 7 décembre 2005, Bibi et ses accolytes ont assassiné puis
brûlé un homme d’affaires de *Solino *dénommé Reynald ainsi connu. En ce
même jour, il a assassiné à la rue *Caravelle* le policier Daniel Myrtil
(A3) en détachement à la Mairie de Delmas.
En août 2005, en réaction à l’assassinat de Jacques Roche, les résidents du
*« Koridò Karang »* de la zone de *Solino* se sont organisés en brigade de
vigilance et ont contraint les bandits à se réfugier à Cité Soleil. De
retour dans la zone après l’investiture du Président Préval, ils ont
recommencé leurs agissements criminels. C’est ainsi que :
- Le 28 mai 2006, Bibi a assassiné Pouchon ainsi connu et un autre
jeune dans la zone de *Ti Chérie (Solino).*
- Le 6 juillet 2006, Bibi et ses acolytes ont assassiné Jean Joël
Félix, un des membres de la brigade vigilance du *« Koridò Karang »*.
- Le 3 septembre 2006, Voyance Terasna dit Titite un autre membre
de la brigade vigilance a été assassiné par Bibi et deux de ses lieutenants.
Une plainte a été déposée au Commissariat de Port-au-Prince par les parents
de la victime.
- Le 5 septembre 2006, ces bandits ont enlevé trois (3) enfants de
Gregory Villefranche, un habitant du *« Koridò Karang »*.
- Au début du mois de septembre 2006, ils ont kidnappé un enfant
et exigé de ses parents une rançon de *quatre mille dollars
américains* ($US4.000)
et *cent mille gourdes* (Gdes100.000).
C’est donc ce criminel dangereux dont le nom figure sur les avis de
-recherche de la Police Nationale d’Haïti que la MINUSTAH, pendant plusieurs
jours, s’est gardé de livrer à la justice, prétextant l’attente d’une
décision de la Commission Nationale de Désarmement, de Démantèlement et de
Réinsertion. Pourtant, le chef de la MINUSTAH et le Premier Ministre Jacques
Edouard Alexis avaient assuré la population que les chefs de gang ne
bénéficieraient pas de l’impunité sous le couvert du programme DDR. La
remise tardive de ce chef de gang à la justice et les propos peu rassurants
tenus par des responsables de la MINUSTAH sont un mauvais signal dans la
lutte contre l’impunité.
II- Le Gouvernement a mis en place une commission Nationale de Désarmement,
de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR). Le représentant de la Présidence
dans cette commission n’est autre que Jean Baptiste Jean Philippe alias *Samba
Boukman*, ancien Porte-parole de l’*Opération Bagdad.*
*Samba Boukman* et son compagnon *Dread E.T.* ont la sinistre réputation
d’utiliser le viol comme arme de combat politique. Arrêté en 2005 par la
MINUSTAH pour détention illégale d’arme à feu, il est libéré après une nuit
passée à la base de Tabarre sans aucune forme de procès.
Faut-il rappeler que l’*Opération Bagdad* a endeuillé la population
haïtienne avec un bilan très lourd :
- *mille neuf cent trente neuf* (1939) personnes assassinées
dont *cent
huit* (108) policiers, *dix* (10) casques bleus et *quatre* (4) journalistes
;
- *deux cent quatre vingt sept* (287) filles et femmes violés ;
- plus de *cinq cents* (500) personnes kidnappées pour la seule
année 2005 ;
- *mille deux cent quarante et un* (1241) véhicules volés dans la
zone métropolitaine seulement, etc.
La présence de l’ancien Porte-parole de l’*Opération Bagdad* dans cette
Commission représente une garantie officielle pour les chefs de gangs. Il
s’agit là d’une insulte à la mémoire des victimes, d’une gifle aux
nombreuses femmes violées et d’une preuve d’immoralité dans la gestion des
affaires publiques.
III- Le chauffeur du Député Francenet Dénius, le sieur Andrice Erase arrêté
le 6 septembre 2006, sans permis de conduire et en possession d’une arme à
feu illégale, gardé au Sous-Commissariat de Martissant, est libéré de force
par des Députés.
Le nommé Walter Eugène, chauffeur du Député Lubin Philius, est arrêté en
possession de l’arme à feu d’un policier qui aurait été tué dans des
conditions non encore élucidées. D’aucuns parlent de suicide, d’autres
d’assassinat. Il est quand même étrange que l’arme de service de ce policier
soit retrouvée en possession d’un agent de sécurité rapproché d’un élu du
peuple.
Certains prisonniers dangereux en cavale, tel Harold Gaspard, évadé de
prison le 19 février 2005 après avoir été arrêté pour un cas de kidnapping,
accompagnent des parlementaires à titre d’agent de sécurité.
Le RNDDH croit que la sécurité des parlementaires est une affaire importante
qui doit être traitée avec le sens du sérieux et avec tout le respect dû aux
élus du peuple. Cependant, l’idée de faire du Parlement un repère de bandits
est totalement inacceptable.
Le RNDDH condamne le fait que les responsables des pouvoirs publics, à un
moment où une recrudescence des actes de violence et de kidnapping est
constatée dans la région métropolitaine et dans certaines villes de
province, multiplient des conflits sur des problèmes qui pouvaient être
classiquement résolus par la réglementation et un débat transparent entre
pouvoirs publics.
Le RNDDH rappelle à tous que l’impunité engendre la récidive et que rien de
solide ne peut être construit sur l’oubli et la négation du passé.
LAVALAS & OPERATION BAGDAD II: La Terreur s’installe à Port-au-Prince, 721 PERSONNES ASSASSINES, 28 POLICIERS, 150 KIDNAPPINGS ET UN NOMBRE INCALCULE DE VIOLS
Stanley Lucas <centurionlucas@gmail.com> Jul 18 04:15PM -0400 ^
*Communiqué de Presse, 6 décembre 2006*
*La Terreur s’installe à Port-au-Prince*
Posté le December 6th, 2006
http://rnddh.org/article.php3?id_article=313&var_recherche=Op%E9ration+Bagdad
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) note une nette
recrudescence des actes de violence dans la région métropolitaine. Les cas
de kidnapping se multiplient, des crimes horribles sont perpétrés dans le
but évident d’imposer la terreur dans la capitale.
De janvier à novembre 2006, au moins sept cent vingt et un (721) personnes
sont assassinées dont vingt-huit (28) policiers et quatre (4) casques bleus
*(source Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH) et RNDDH)*. Plus de
cent cinquante (150) cas de kidnapping ont été répertoriés. Pour la seule
nuit du 6 au 7 juillet 2006, au moins vingt-deux (22) personnes ont été
tuées à Grand Ravine, suite à des affrontements entre des gangs armés. Cette
violence s’est intensifiée avec la décision des autorités en place de
négocier avec les bandits armés et le lancement de l’*Opération Bagdad II*.
En effet, au début du mois d’octobre 2006, Hilaire Prophète, le porte parole
de l’ «*Operasyon Paka tan’n* », organisation populaire Lavalas, avait
annoncé pour le lundi 30 octobre 2006 le démarrage de la deuxième phase de
l’*Opération Bagdad* pour forcer le Président Préval, par la violence, à
réintégrer dans l’administration publique les employés révoqués entre 2004
et 2006 à : *la Direction Générale des Impôts (DGI), l’Office Nationale
d’Assurance (ONA), l’Autorité Aéroportuaire Nationale (APN) et la
Télécommunication d’Haïti S.A.M (TELECO)*.
- Le 12 octobre 2006, au Bel-Air, au cours d’une fusillade
perpétrée par de bandits armés, sept (7) personnes ont été tuées et dix sept
(17) autres blessées.
- Le vendredi 3 novembre 2006, des individus armés portant jeans
noirs, maillots noirs, mouchoirs rouges cachant leur visage ont mis les
quartiers de *Martissant* et*Fontamara* à feu et à sang en tirant dans
toutes les directions et en érigeant des barricades enflammées un peu
partout. Au cours de ces événements, le nommé Jean Mosselet Paraison a été
tué et carbonisé à bord du véhicule où il se trouvait.
- Le 15 novembre 2006, Farah Natacha Kerbie Dessources, kidnappée
deux (2) jours plus tôt a été torturée et sauvagement assassinée à *Santo
III*, malgré la rançon versée par sa mère. Les bandits ont crevé les yeux de
cette jeune étudiante d’une vingtaine d’année avant de l’abattre de
plusieurs balles.
- Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2006, au cours des activités
culturelles faisant suite à l’inauguration, à *Grand Ravine*, d’un kiosque
et d’un marché public, projet financé par l’Office International de la
Migration (OIM), des bandits armés, pour des raisons non encore élucidées
ont ouvert le feu sur des personnes prenant part aux dites activités. Selon
les sources hospitalières, au moins six (6) personnes sont tuées et sept (7)
autres blessées dont des chefs de gangs : Wilkens Pierre alias « *Chien
Chaud* » et Hérold Gérard.
- Une nouvelle zone de non droit est créée à Meyer dans la zone de
la *Croix des Bouquets*. Beaucoup de cas de kidnapping et d’assassinats y
sont signalés. A titre d’exemple, le policier Eliot Cadet Agent IV, a été
assassiné le 21 novembre 2006 au cours d’une patrouille policière.
- Le samedi 25 novembre 2006, le corps en putréfaction du jeune
Carl Rubens Francillon un garçonnet de six ans enlevé à Port-au-Prince le 8
novembre, a été retrouvé au Cap-Haïtien. Le garçonnet a été tué par
strangulation par ses ravisseurs en dépit de la rançon versée par ses
parents.
- Le mardi 27 novembre 2006, des individus armés de la zone de *Fort
Touron* ont fait une démonstration de force dans le centre ville. Des tirs
nourris fusaient de toute part.
- Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2006, quatre (4) personnes ont
été tuées à*Martissant* en représailles à l’assassinat, le 3 décembre, du
policier André Jean Noël.
- A *Cité Soleil* plusieurs cas d’assassinat sont signalés tant
dans le camp de la MINUSTAH que dans celui de la population civile.
- Des bandits armés multiplient les déclarations dans la presse
réaffirmant leur volonté de mettre la capitale à feu et à sang pour obtenir
satisfaction de leurs diverses revendications.
Le RNDDH juge inacceptable que des auteurs de si graves menaces et d’actes
répréhensibles continuent à bénéficier de l’impunité et que ces derniers
soient les interlocuteurs directs du gouvernement dans le cadre d’une
soi-disant négociation pour le désarmement et la réinsertion qui ne donne
aucun résultat.
Le RNDDH rappelle avoir signalé à l’attention du gouvernement que la
composition de la Commission Nationale de Démantèlement, Désarmement et
Réinsertion (CNDDR) avec en son sein, le porte-parole de l’*Opération Bagdad
I*, Jean Baptiste Jean Philippe alias *Samba Boukman* était un message
d’encouragement lancé aux groupes armés. La réussite de la CNDDR était dès
lors compromise.
Le RNDDH condamne le gaspillage d’argent constaté dans le cadre du programme
de formation organisé en faveur des membres de gangs armés en vue de leur
réinsertion dans la vie sociale. L’admission à ce programme non transparent
suppose la remise d’au moins une arme à feu, gage de sa détermination à
renoncer à la violence. Si aucun bilan n’est jusqu’ici présenté sur la
quantité d’armes amassée, il est pourtant clair que des délinquants admis au
programme de DDR continuent, en dehors des heures de formation, à endeuiller
les familles haïtiennes. Citons à titre d’exemple les cas de Daréus
Thésalonicien et Lonet Wilguens écroués le 15 novembre 2006 au Pénitencier
National pour enlèvement et séquestration contre rançon et association de
malfaiteurs. Au moins quatre (4) bandits, bénéficiaires de cette formation,
sont tués lors des affrontements tant avec la MINUSTAH qu’entre groupes
rivaux, deux (2) sont portés disparus.
La politique du gouvernement consistant à négocier avec les bandits
représente une forme d’encouragement pour les violeurs, les kidnappeurs, les
assassins qui, jouissant de l’impunité officielle et étant traités comme de
véritables partenaires politiques, sont en droit de poursuivre une stratégie
qui se révèle à leurs yeux, payante.
Le RNDDH tient à rappeler au gouvernement l’attachement d’Haïti à la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) de 1948 incorporée dans
la Constitution actuellement en vigueur. Ce faisant, les constituants de
1987 ont fait de la dignité inhérente à la personne humaine le fondement des
Droits de l’Homme.
*Quelle moralité préside à l’action gouvernementale quand le Premier
Ministre affirme vouloir continuer à négocier avec ceux qui sèment la
terreur, strangulent des enfants, crèvent les yeux des jeunes filles, tuent,
violent, volent ?*
*
Faut-il rappeler que la première mission de tout gouvernement est d’assurer
la sécurité de tous et de chacun sur l’ensemble du territoire sur lequel il
exerce son autorité ?
*
*N’est- il pas temps d’arrêter la fuite massive des cerveaux liée à ce grave
problème de violence ?*
Le gouvernement issu des dernières élections se doit de répondre aux justes
revendications de la population
Rico- Super Star
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Se BOUNDA NINI!
Pa t gen OPERASYON BAGDAD vre!
Sou bagay ki konsène RNDDH a pwopo de ARISTID ak LAVALAS kredibilite yo se MWENS KE ZERO.
Ale fè ANKÈT POUKI SA NCHR te antre ann AYITI pou di PIERRE ESPERANCE pa ize AFILYASYON yo ankò ak OGANIZASYON sa a.
JOHNNY MC CALLA ki te alatèt NCHR e ki wè ke RNDDH vin tounen yon VILGÈ ENDIKATÈ POLIS pou GNBis yo mete PYE LAN DENGONN yo.
Pou sa ki pa konnen se lè sa a PIERRE ESPERANCE te blije nonmen òganizasyon li an RNDDH.
Pa te gen OPERASYON BAGDAD ;pa te janm gen OPERASYON BAGDAD.
Se menm jan ke pa te gen MASAK LA SIRI ,bagay ke RNDDH t ap fè BRI ak li ki kòz JOHNNY MC CALLA te kouri dèyè yo.
JOHNNY MC CALLA pa t pro-ARISTID ,men misye se yon MOUN ONÈT!
Pa t gen OPERASYON BAGDAD vre!
Sou bagay ki konsène RNDDH a pwopo de ARISTID ak LAVALAS kredibilite yo se MWENS KE ZERO.
Ale fè ANKÈT POUKI SA NCHR te antre ann AYITI pou di PIERRE ESPERANCE pa ize AFILYASYON yo ankò ak OGANIZASYON sa a.
JOHNNY MC CALLA ki te alatèt NCHR e ki wè ke RNDDH vin tounen yon VILGÈ ENDIKATÈ POLIS pou GNBis yo mete PYE LAN DENGONN yo.
Pou sa ki pa konnen se lè sa a PIERRE ESPERANCE te blije nonmen òganizasyon li an RNDDH.
Pa te gen OPERASYON BAGDAD ;pa te janm gen OPERASYON BAGDAD.
Se menm jan ke pa te gen MASAK LA SIRI ,bagay ke RNDDH t ap fè BRI ak li ki kòz JOHNNY MC CALLA te kouri dèyè yo.
JOHNNY MC CALLA pa t pro-ARISTID ,men misye se yon MOUN ONÈT!
Joel- Super Star
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Men tonas sanble nou bliye bann komandan ti lame nou te mete sou moun , ki te bannou sa jounalis yo te rele operasyon bagdag ak dekapitman polisye apre Aristide te tombe.
Eske nou te sonje youn konsa ak bon zanmi l Aristide, Fourel Celestin ki te rele Jeneral Titi Lame rouj

MEN MALPWOPTE NAP DEFANN YO...
Eske nou te sonje youn konsa ak bon zanmi l Aristide, Fourel Celestin ki te rele Jeneral Titi Lame rouj

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Rico- Super Star
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Rico
Jodia se zafe Aristide kap pale . Se demisyon Martelly ti jeanclaudis kap pale . Sispann pale d'Aristide . An nou fokise nou sou dikati Martelly an pou nou we kouman nou voye li ale .
Jodia se zafe Aristide kap pale . Se demisyon Martelly ti jeanclaudis kap pale . Sispann pale d'Aristide . An nou fokise nou sou dikati Martelly an pou nou we kouman nou voye li ale .
Marc H- Super Star
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Tout oganizasyon ou swa jounalis ayisyen ke etranje kap pale sou vol, masak, koripsyon sou lavalas ak Aristide yo mwens ke kredib ke kèk ti grenn jounalis kinan w yo. Men yon lis mwen repètoryeJoel a écrit:Se BOUNDA NINI!
Pa t gen OPERASYON BAGDAD vre!
Sou bagay ki konsène RNDDH a pwopo de ARISTID ak LAVALAS kredibilite yo se MWENS KE ZERO.
Ale fè ANKÈT POUKI SA NCHR te antre ann AYITI pou di PIERRE ESPERANCE pa ize AFILYASYON yo ankò ak OGANIZASYON sa a.
JOHNNY MC CALLA ki te alatèt NCHR e ki wè ke RNDDH vin tounen yon VILGÈ ENDIKATÈ POLIS pou GNBis yo mete PYE LAN DENGONN yo.
Pou sa ki pa konnen se lè sa a PIERRE ESPERANCE te blije nonmen òganizasyon li an RNDDH.
Pa te gen OPERASYON BAGDAD ;pa te janm gen OPERASYON BAGDAD.
Se menm jan ke pa te gen MASAK LA SIRI ,bagay ke RNDDH t ap fè BRI ak li ki kòz JOHNNY MC CALLA te kouri dèyè yo.
JOHNNY MC CALLA pa t pro-ARISTID ,men misye se yon MOUN ONÈT!
Vean-Bertrand Aristide’s Record
- 1. Aristide Embezzled $76 Million by Financial Inquiry Central Unit UCREF), anti-corruption agency, on Caribbean Media Corp, During the 2001-02 period, the report found that about $10 million was spent by Aristide’s office without proper justification, while more than $55 million was used, between February 2002 and February 2004, in violation of all administrative rules.
- 2. Vast Scheme of Corruption under Aristide by l’Unité Central de Renseignement Financier (Ucref), Haitian government investigatory committe, on Radio Metropole, The UCREF’s second report traces money-laundering from central bank through three Haiti-based front companies to Aristide’s offshore accounts.
- 3. Major Report on Corruption of Aristide Foundation by l’Unité Centrale de Renseignements (UCREF), Haitian government investigatory commission, Haitian government investigators use the check register of the central bank to trace the outflows under the Aristide regime. Came out in July 2005.
- 4. Depositing Haiti’s Money into Aristide’s Bank Account by Mary Anastasia O’Grady, Wall Street Journal, “I am the state,” Duvalier used to say, and that’s the way Aristide felt about it, too. How he and prominent U.S. politicians stuffed their pockets with Haiti’s money.
- 5. CEA Inquiry into Millions Found Diverted to Aristide Offshore Accounts–Text by Commission d’Enquete Administrative de Paul Denis, Full text of report and interviews by one of the two Haitian government committees looking into the missing millions.
- 6. Aristide’s Stolen Millions by Jacqueline Charles, Miami Herald, Investigators in Haiti report that former president Jean-Bertrand Aristide funneled public money into his personal charities and front companies.
- 7. Overview of Aristide Regime Corruption by Radio Metropole, Preliminary report on theft from government agencies during Aristide regime.
- 8. The Emperor Has No Clothes by Jean-Claude Jasmin, How Aristide & Co. plundered the Haitian treasury;
- 9. Haiti: Aristide Stole Millions by Jacqueline Charles, Miami Herald, Haiti’s interim government filed suit against former president Jean-Bertrand Aristide in Miami federal court, accusing him of stealing millions from the Haitian people.
- 10. Embezzlement Found in Aristide Administration by IOL.co, Zambia, Haitian com
mission calling on Aristide to testify about “assets stemming from drug trafficking and other serious offences, the extraction of public funds, abuse of authority, misappropriation of funds and corruption involving government officials.”
- 11. Bring Aristide to Justice by Mary Anastasia O’Grady, Wall Street Journal, Critical information should be unsealed in the IDT case in which the telecom firm allegedly agreed to transfer funds to an offshore account set up on behalf of President Aristide by a Turks and Caicos Islands front company.
- 12. U.S. Indictment of Aristide in Drug Trafficking–How Near? by Joseph Contreras, Newsweek, Aristide reportedly a target of the federal grand jury that returned indictments against his underlings, five of whom have been convicted. Will federal prosecutors now charge Aristide himself?
- 13. Drug Lord: Aristide Runs 85% of Drugs by Associated Press Aristide controls 85% of the cocaine flow through the impoverished nation.
- 14. Another Aristide Official Guilty of Drug-Running by Associated Press, Another Aristide police official pleads guilty to drug-trafficking charges in federal court. Sent police cars to pick up cocaine and pack it aboard American Airlines flights.
- [url=http://www.haitipolicy.org/articles/corruption/Ex-security chief: Aristide shielded kingpin]15. [/url][url=http://www.haitipolicy.org/articles/corruption/Ex-security chief: Aristide shielded kingpin]Aristide Gave Protection to Drug Runner: Security Chief [/url]by Miami Herald, The former security chief for Jean-Bertrand Aristide testified that the deposed Haitian leader enabled a reputed cocaine kingpin to travel free of police scrutiny.
- 16. Former Aristide Security Chief Took Huge Druglord Payoffs by Miami Herald, The ex-security chief for former president Aristide testified that a drug-trafficking defendant gave him regular payoffs to safeguard shipments.
- 17. Drug-Dealers Running for Office by news sources, Watch out for a number of drug traffickers, among whom are former police and Aristide officials, running for the lower house from Trou du Nord and other districts.
- 18. Aristide’s Former Security Chief Pleads Guilty to Drug Trafficking Charge by Agence France-Presse, on Radio Metropole, Oriel Jean, palace security chief during 2001-2003, pleads guilty to drug-related money-laundering charge, agrees to cooperate with U.S. investigation.
- 19. We’re Not Drug Dealers by President Aristide, Regarding the officials whose U.S. visas have been pulled for drug-dealing, the United States has no evidence of that. They’re just picking on us because we’re poor and weak. Reported by Reuters.
- 20. Former U.S. Drug Czar: Aristide Must Be Involved by Andrea Mitchell, NBC, McCaffrey was President Bill Clinton’s drug czar. “It’s hard to imagine that Aristide himself isn’t taking part in this enormously lucrative form of criminal activity.”
- 21. Expelled Haiti Drug-lord Implicates Aristide at Sentencing by Associated Press, Ketant says he paid off Aristide for years. He claims Aristide controls 85% of the cocaine flow through the impoverished nation.
- 22. Taint of Drugs Reaching Haiti’s Upper Echelons by David Adams, Times Latin America Correspondent, Aristide’s refusal to fire Jean in 2002, despite evidence of his ties to drug money, made U.S. officials begin to suspect the president. Jean was one of six Haitian police officers allegedly linked to drugs that the US pressed Aristide to fire.
- 23. U.S. Considering Indictment of Aristide for Drug Dealing by Jose De Cordoba, Wall Street Journal, Investigation has gained momentum since Aristide ousted. At least one convicted major cocaine trafficker has offered details of Aristide’s purported involvement.
- 24. Aristide Lobbied To Get U.S. Acquiescence to His Murderous Regime by Mary Anastasia O’Grady, Wall Street Journal, America is now paying a price for the benign approach taken by the U.S. at the behest of Aristide’s lobbyists. Over 1,900 U.S. troops are in Haiti trying to disarm violent militias Aristide left behind.
- 25. After Cocaine, Haiti’s Most Successful Export Product Is Knee-jerkism by Herbert Gold, San Francisco Chronicle, Consider the Congressional Black Caucus, the well-worn New and Less New Left, and the knee-jerk street political thinkers. Aristide always seemed to have plenty of money for his propagandists, paying lawyers and lobbyists to represent him abroad.
- 26. Haiti Launches Corruption Probes by Jacqueline Charles, Miami Herald, Focus on suspected diversion of state funds in long-distance phone companies, Taiwan aid, and Miami lobbyist Ira Kurzban.
- 27. Closing the Circle by Ann W. O’Neill, South Florida Sun-Sentinel, The U.S. investigation into drugs, money and corruption under Haitian President Jean-Bertrand Aristide stretched Tuesday from the ranks of the Haitian National Police into the upper echelon of the Senate and ruling political party.
- 28. Naming Top Aristiders in Drug Trade by Orlando Sentinel, Colombian drug runner to testify against former top palace, drugs, and police officials and senator. “Will this lead to Aristide? Who knows?”
- 29. U.S. Treasury in Haiti Investigating Aristide’s Personal Role by Nancy San Martin, Miami Herald, U.S. Treasury Department investigators are in Haiti scouring bank and other records for evidence of corruption by ousted President Jean-Bertrand Aristide.
- 30. Former Airport Police Chief Charged by Associated Press, This makes the sixth close associate of Aristide now charged in U.S. federal court with cocaine smuggling.
- 31. $1 Million Suspected Destined for Aristide Paramilitary by news services, A Haitian-Canadian arrested with $1 million in cash, suspected that it was intended for Aristide’s “Operation Baghdad” to destabilize government.
- 32. Evidence of U.S. Telephone Company’s Corrupt Relationship with Aristide by Mary Anastasia O’Grady, Candidate Kerry on March 4 said he would send troops to Haiti to keep Aristide in power. Another telephone company is complicit in Aristide’s corruption like Fusion International with its board of Democratic Party stalwarts.
- 33. Aristide Corruption Probed by Successor Government by Jane Regan, Miami Herald, Justice Ministry recommends corruption investigations of Aristide and 28 confederates. Suspected of stealing government money and giving it to thugs to commit violence.
- 34. List of Aristide Officials Arrested for Drug-Trafficking by Haitianpolitics e-mail list contributor, List of former Aristide senators and top security officials arrested, jailed in Miami and awaiting trial for drug-trafficking.
- 35. Drug Plea-Bargaining May Build Case Against Aristide by Jack Dolan and Jay Weaver, Miami Herald, Former Haitian security officials are beginning to cut deals with prosecutors as a historic drug-smuggling trial nears. Five Aristide-appointed police chiefs and drug czars to go on trial
- 36. Haiti Sues to Collect a Phone Bill by Mary Anastasia O’Grady, Wall Street Journal, The reporter who pioneered the story in 2001 notes the latest additions found in the Haitian government’s lawsuit. If verified, these additions trace a money trail that implicates top U.S. politicians of both parties and should trigger U.S. prosecution.
- 37. Need to Move from Fact-finding to Prosecution by Judge Claudy Gassant, former prosecutor of Jean Dominique murder case, ursuing Aristide’s corruption with only an administrative inquiry, the interim regime appears to be sending up a trial balloon and depending on the American case rather than using all the prosecutorial tools at its disposal. Presented at below seminar.
- 38. Haiti’s Missing Millions: A Seminar by Haiti Democracy Project, The project held a presentation by the Winston & Strawn partner who co-authored the landmark lawsuit against Aristide. November 10, 2 p.m., Brookings
- [url=http://www.haitipolicy.org/IDT complaint Oct 2005.pdf]39. U.S. Executive Fired for Questioning Kickback to Aristide Private Bank Account[/url] by William P. Perniciaro, attorney at law, Text of lawsuit reported by Mary O’Grady: Michael Jewett is fired for objecting to IDT transfer into Mount Salem, Aristide’s private bank account in Turks and Caicos.
- 40. Lawsuit Filed Against Aristide by Associated Press, “Aristide and his accomplices stole tens of millions of dollars from the public treasury and transferred a portion of those funds to the United States
Rico- Super Star
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
KRÈK TI BÈT tankou THUNDER konn di.
Ou pa wè se menm ISTWA a ke NÈG repete?
Se pou w t al sou jounal FRANSE yo sou de JOUNAL tankou LE FIGARO kote se pa VÒLÒ sèlman yo di ke mesye LAVALAS yo ye,yo se KANIBAL.
LE FIGARO pandan pretandi OPERASYON BAGDAD lan ,te gen yon ISTWA ke l te di ke lè DRED VILME touye MOUN li te RACHE KÈ yo pou l manje lan SEREMONI VODOU.
Mesye ""take it easy"" tankou AMERIKEN yo di.
ARISTID pa t VÒLÒ e pa t gen OPERASYON BAGDAD non plis!
Epi tou apre w fin li ATIK ke ANASTASIA O'GRADY te ekri sou WALL STREET JOURNAL ;fè ""follow up""
Apre MANMZÈL te ekri yon pakèt ISTWA sou LAJAN ke ARISTID ta VÒLÒ e ki lan BANK lan CAYMAN ISLANDS ;ou byen ""REAL ESTATE "" ke li ta gen OZETAZINI ;gouvènman AMERIKEN an te depanse de DIZÈN DE MILYON DOLA pou yo te eseye jwenn yon bagay pou yo plake sou DO ARISTID.
YO PA T JWENN ANYEN!
Bagay sa yo fini menm jan ak CIA ak KAMBOURIAN te di ARISTID te FOU e li t al pran TRÈTMAN lan yon LOPITAL MONREYAL.
Lè JOUNALIS AMERIKEN al fè ANKÈT ,LOPITAL lan di ke JE yo pa janm tonbe sou ARISTID.
Se te sou PREMYE KOUDETA A !
Ou pa wè se menm ISTWA a ke NÈG repete?
Se pou w t al sou jounal FRANSE yo sou de JOUNAL tankou LE FIGARO kote se pa VÒLÒ sèlman yo di ke mesye LAVALAS yo ye,yo se KANIBAL.
LE FIGARO pandan pretandi OPERASYON BAGDAD lan ,te gen yon ISTWA ke l te di ke lè DRED VILME touye MOUN li te RACHE KÈ yo pou l manje lan SEREMONI VODOU.
Mesye ""take it easy"" tankou AMERIKEN yo di.
ARISTID pa t VÒLÒ e pa t gen OPERASYON BAGDAD non plis!
Epi tou apre w fin li ATIK ke ANASTASIA O'GRADY te ekri sou WALL STREET JOURNAL ;fè ""follow up""
Apre MANMZÈL te ekri yon pakèt ISTWA sou LAJAN ke ARISTID ta VÒLÒ e ki lan BANK lan CAYMAN ISLANDS ;ou byen ""REAL ESTATE "" ke li ta gen OZETAZINI ;gouvènman AMERIKEN an te depanse de DIZÈN DE MILYON DOLA pou yo te eseye jwenn yon bagay pou yo plake sou DO ARISTID.
YO PA T JWENN ANYEN!
Bagay sa yo fini menm jan ak CIA ak KAMBOURIAN te di ARISTID te FOU e li t al pran TRÈTMAN lan yon LOPITAL MONREYAL.
Lè JOUNALIS AMERIKEN al fè ANKÈT ,LOPITAL lan di ke JE yo pa janm tonbe sou ARISTID.
Se te sou PREMYE KOUDETA A !
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Non se tout plimitif, kinan lavalas yo ki bon , ki onèt, ki konpetan. Tout lè zot sitou blan Franse yo se yon bann pouri, se move zè kap fout atake, ankete, rapote mansonj sou lidè kinan w lan Tut ud. Alos wou va pran yon brek , manje yon bon diri ake poul durr dimanch sa, yon bon kola kouronnn byen desann nan gran gèl-ou.
Rico- Super Star
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Mwen konnen depi m ta mansyone la FRANS, pa pozitivman,tout PLIM leve sou do ZÒT.
Fasinasyon sa a ke anpil lan nou gen ak la FRANS lan ""plus ou moins étrange "" tankou FRANSE yo ta di.
M ap repete l ankò ,li pa jistifye e menm FRANSE yo lan 21yèm SYÈK sa a ap gen difikilte pou yo konprann sa.
An 1944 lè ROOSEVELT t ap fè yon revizyon ""ATLANTIC CHARTER"" ak HULL ak STIMSON pou presize plan DEKOLONIZASYON apre GÈ an;misye di mesye yo ke lan tout peyi KOLONIZATÈ EWOPEYEN yo se la FRANS ki pi MAL.
ROOSEVELT di ke la FRANS te gen plis ke yon SYÈK lan VYETNAM epi VYETNAM pi MAL ke jan yo te jwenn li an..
Men podyab pou VYETNAM ak anpil ansyen koloni FRANSE yo ,ROOSEVELT te vin MOURI mwens ke 1 an APRE e de MOUN tankou TRUMAN ak lòt pa t gen sofistikasyon FRANKLIN ROOSEVELT.
Mwen kontinye envite NÈG lan yon DEBA ,nenpòt lan yo,pou yo di ki benefis AYITI ka jwenn lan yon ASOSYASYON ak la FRANS ou byen pou yo kontinye EKZÈSE ENFLIYANS ke yo ap EKZÈSE an.
Asosyasyon sa a fè bokou plis MAL ,KE LI FÈ BYEN
Fasinasyon sa a ke anpil lan nou gen ak la FRANS lan ""plus ou moins étrange "" tankou FRANSE yo ta di.
M ap repete l ankò ,li pa jistifye e menm FRANSE yo lan 21yèm SYÈK sa a ap gen difikilte pou yo konprann sa.
An 1944 lè ROOSEVELT t ap fè yon revizyon ""ATLANTIC CHARTER"" ak HULL ak STIMSON pou presize plan DEKOLONIZASYON apre GÈ an;misye di mesye yo ke lan tout peyi KOLONIZATÈ EWOPEYEN yo se la FRANS ki pi MAL.
ROOSEVELT di ke la FRANS te gen plis ke yon SYÈK lan VYETNAM epi VYETNAM pi MAL ke jan yo te jwenn li an..
Men podyab pou VYETNAM ak anpil ansyen koloni FRANSE yo ,ROOSEVELT te vin MOURI mwens ke 1 an APRE e de MOUN tankou TRUMAN ak lòt pa t gen sofistikasyon FRANKLIN ROOSEVELT.
Mwen kontinye envite NÈG lan yon DEBA ,nenpòt lan yo,pou yo di ki benefis AYITI ka jwenn lan yon ASOSYASYON ak la FRANS ou byen pou yo kontinye EKZÈSE ENFLIYANS ke yo ap EKZÈSE an.
Asosyasyon sa a fè bokou plis MAL ,KE LI FÈ BYEN
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Re: LYONEL TRUILLOT PASE YON SWIF A TOUT POPILIS TANKOU ARISTIDE AK MARTELLY
Pou mwen raple ZÒT ke lè y ap pale de la FRANS ,m ap mande yo de ki FRANS y ap pale an!
An 1961 ;ALJERYEN sa yo pa t lan KOLONI an ;se te lan PARIS yo te ye.Se te FRANSE yo te ye.
FOUT TONNÈ!
Bann ENTELEKTYÈL KWÈKMAKWÈK nou yo ki te al an FRANS e lè yo retounen yo vin KOUDETAYIS POUTCHIS TOUYADÒ ,yo te aprann byen wi!
Sa a se REPÒTAJ LE MONDE sou MASAK ALJERYEN yo lan PARIS ,le 17 OKTÒB 1961 lan PARIS.
Mwen pa kwè JOUNAL LE MONDE ,rayi la FRANS
https://www.youtube.com/watch?v=DPArW5O5caE
An 1961 ;ALJERYEN sa yo pa t lan KOLONI an ;se te lan PARIS yo te ye.Se te FRANSE yo te ye.
FOUT TONNÈ!
Bann ENTELEKTYÈL KWÈKMAKWÈK nou yo ki te al an FRANS e lè yo retounen yo vin KOUDETAYIS POUTCHIS TOUYADÒ ,yo te aprann byen wi!
Sa a se REPÒTAJ LE MONDE sou MASAK ALJERYEN yo lan PARIS ,le 17 OKTÒB 1961 lan PARIS.
Mwen pa kwè JOUNAL LE MONDE ,rayi la FRANS
https://www.youtube.com/watch?v=DPArW5O5caE
Joel- Super Star
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