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Message  Sasaye Jeu 5 Jan 2017 - 19:35


Lan moman ke misye pa lan kanpay elektoral ki fini.
Li poko senatè anvsn li prete sèman, kidonk li pa gen iminite.
Yo pran l.

Guy Philippe, sénateur élu de la Grand'Anse, arrêté par la Brigade de lutte contre les stupéfiants (BLTS)
Publié le 2017-01-05 | Le Nouvelliste



National - Guy Philippe, 49 ans, sénateur élu de la Grand'Anse, vient d'être arrêté par des membres de l’unité antidrogue de la Police d'Haïti, la fameuse Brigade de lutte contre les stupéfiants (BLTS), a annoncé la radio Scoop FM quelques minutes avant 4 heures, le jeudi 5 janvier.

Une source proche de la police nationale a confirmé pour Le Nouvelliste l’arrestation de Guy Philippe par une unité de la BLTS, unité agissant sous les instructions de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Guy Philippe, ancien militaire et ancien membre de la Police nationale d'Haiti (PNH) après le démantèlement des Forces Armees d'Haiti (FADH), a été appréhendé en sortant d’une émissions de débat très populaire sur la radio Scoop FM, a déclaré à l’antenne Garry Pierre Paul Charles, directeur de la station et animateur de l’émissions Haïti Débats.

Selon les déclarations de journalistes témoins de la scène, ce sont des membres de l’unité antidrogue de la PNH qui ont mené l’opération pendant que le sénateur fraîchement élu prenait un bain de foule devant le local de la radio avant de rejoindre son véhicule. Pendant plusieurs minutes, Scoop FM a interrompu ses émissions après que les auditeurs eurent écouté en direct des tirs nourris d’armes à feu. Selon Garry Pierre Paul Charles, Guy Philippe n’avait pas été invité à prendre part à l’émission de ce jeudi. Il était passé et avait été interviewé en direct comme cela se fait souvent lors des émissions de grande écoute en Haïti.

Le sénateur élu Guy Philippe, longtemps recherché par les services antidrogues américains, notamment la DEA, considéré comme un fugitif, avait pris part en 2003 à la rébellion armée qui avait aidé à la chute et au départ pour l’exil du président Jean Bertrand Aristide en février 2004.

Récemment le nom de Guy Philippe a été cité comme commanditaire d’une attaque contre un commissariat aux Cayes. Le bureau des affaires criminelles (BAC) de la PNH avait conclu dans une enquête qu’il était l’auteur intellectuel de l’attaque survenue en mai 2016. Au cours de l’affrontement en question, il y avait eu un mort et deux blessés dans les rangs des policiers. Les assaillants ont quitté les lieux en emportant une vingtaine d'armes à feu et des gilets pare-balles de la police. Un assaillant avait été tué dans l'affrontement avec les forces de l'ordre et trois autres ont trouvé la mort dans un accident de voiture lors de leur fuite, rappelle une dépêche de l’Agence France Presse.

"Cette attaque a été planifiée au cours d'une rencontre tenue par un groupe de présumés bandits se faisant passer pour des membres de l'ex FAD'H (Forces armées d'Haïti, démantelée en 1995), sous l'égide du nommé Guy Philippe", avait indiqué le rapport du BAC. Guy Philippe avait toujours nié toute participation à cette affaire du commissariat des Cayes.

Un mandat avait été lancé contre lui. En campagne électorale, il était intouchable. Membre du Consortium des partis politiques, un petit regroupement proche du Parti Haïtien Tet Kale, il est réputé proche de Michel Martelly et du président élu Jovenel Moïse qui lui avait rendu visite pendant la campagne électorale dans son fief de Pestel. Guy Philippe n'a pas encore prêté serment au parlement haïtien. « Le sénateur élu Guy Philippe a été arrêté en jouissant du statut particulier de celui qui n’est plus en campagne, mais n’est pas encore parlementaire avec toutes les immunités que lui confère sa fonction », a souligné pour Le Nouvelliste un avocat consulté sur la question.

Pour le moment, on ignore les charges retenues contre Guy Philippe. Une photo du sénateur élu entouré d’hommes lourdement armés fait le tour des réseaux sociaux depuis jeudi matin.

- See more at: http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/166990/Guy#sthash.F30K4wlT.dpuf
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Message  Joel Ven 6 Jan 2017 - 6:37

Selon Garry Pierre Paul Charles, Guy Philippe n’avait pas été invité à prendre part à l’émission de ce jeudi. Il était passé et avait été interviewé en direct comme cela se fait souvent lors des émissions de grande écoute en Haïti

Tande sa MALPWOP lan di?
Tout tan MALANDREN sa yo konn ap pale ak GUY PHILIPPE lan TELEFON ,APLODI l kom EWO yo.
Ki diferans sa genyen ke MISYE ta pase lan STIDYO an?
Pa gen DIFERANS.
Pou yon VIEWO ki ap SWIV POLITIK AMERIKEN lontan ;mwen di PRES MALPWOP lan ,veye ZO yo ;yo pa SWIV POLITIK AMERIKEN.
Lan KOLONBI y ap demantle ESKADWON PARAMILITE yo.Gen de NEG an KOLONBI ki gen ,ki komande GWOUP PARAMILITE ki ame jis lan TROU BOUNDA yo ,ki gen plis ke 1000 MOUN;y ap mete yo anba kod pou DWOG.

KOLONBI voye yo al JIJE OZETAZINI ;senpman ETAZINI pa bezwen yo ANKO lan GE SIVIL lan ANKO.
Atansyon mesye menm jan ETAZINI konn IZE nou ,se menm jan l ap LAGE nou tou.

Tout NEG ke ADMINISTRASYON AMERIKEN an ,NEG ke yo te konn IZE lan POLITIK yo pou fe MOVE ZAK ;tout anba BWA.

Se yon AVETISMAN pou JOVNEL BANNANN ki ap pale de REPRESYON ,de KONSTWI PRIZON si pa MIRAK li ta pran POUVWA a vre.

ATANSYON TI NEG ,anpil ansyen JENERAL POUTCHIS ,PREZIDAN MILITE ak KONPAYEL yo ki t ap sevi GOUVENMAN AMERIKEN an lan AMERIK LATIN,se oswa yo MOURI lan PRIZON ,ou swa y ap manje PRIZON!!!!!!!

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Message  Sasaye Ven 6 Jan 2017 - 16:37

Mwen pa gen pwoblèm yo mete Gifilip anba kòd pou aksyon li komèt ann Ayiti an 2004. Se aksyon ot trayizon kont la nasyon.
Kidonk li gen anpil kont pou rann lajistis ayisyen.

Mwen pa dakò pou yo voye l lan peyi zannimo Etazini rasis e meprizan kont ayisyen pou satisfè manda yo voye kont yon ayisyen.
Sa vle di dwa leta meriken pase anvan dwa leta ayisyen.

Gifilip dwe lan prizon ann Ayiti pou jij ayisyen jije l.
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Message  Sasaye Ven 6 Jan 2017 - 22:27

BY JACQUELINE CHARLES AND JAY WEAVER
jcharles@miamiherald.com

Four days before his arrest, ex-rebel leader and newly elected Haitian Senator Guy Philippe swaggered through Haiti’s capital on a VIP tour.

Traveling with armed bodyguards, including Haiti National Police officers, he visited the chic Best Western and El Rancho hotels in Petionville, partied at Hotel Ibo Lele and dined on goat meat at a private home in the La Boule suburb.

Cocky and confident, Philippe, 48, even swung by a newly opened restaurant run by a close friend of interim President Jocelerme Privert. Afterward, thumbing his nose at the head of state, Philippe posed for a photo with heavily armed men in pink and white T-shirts. The photo would later explode on social media.

Philippe’s fate would be sealed when the Ninja-like figure, who always had a network of informants and seemed to be one step ahead of the feds, forgot the first rule of his military training: Always check your surroundings.

“You never knew where he slept,” said a high official inside the Haiti National Police with knowledge of the covert operation that eventually led to Philippe’s arrest Thursday and subsequent removal from Haiti by U.S. federal agents later that night.

As he showed up at the Provisional Electoral Council office in Petionville Thursday to collect his senatorial certificate, he vowed to be the kind of senator that “the people have never seen before,” while dismissing the criminal allegations against him.

“They can say what they want [about me],” he said. “I have a six year mandate.”

But as Philippe walked through the election headquarters, he had no idea he was under surveillance. A man wearing a suit and carrying a briefcase had infiltrated his circle. Posing as a newly elected member of parliament, the man was actually an undercover Haitian cop who listened to the senator-elect plan to drop in on Scoop FM during its popular afternoon political talk show. Soon, three undercover cops were dispatched to the station.

Back at the headquarter of Haiti’s Central Directorate of the Judicial Police (DPCJ), agents with the U.S. Drug Enforcement Administration, which had been coordinating Philippe’s eventual arrest, were tracking every move as Philippe toured the capital under heavy security, often switching vehicles and riding with sirens and without license tags.

For more than a year, the DEA, State Department and U.S. Marshals had been working on a mission to seize Philippe, developing informants on the ground as well as collaborating with Haiti National Police’s anti-drug trafficking unit, La Brigade de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS). In all, 20 Haitian officers were involved in the operation, but only team leaders knew the target.

“We took him like a baby,” the officer said, describing the moment Philippe walked out of the radio station and into police hands. “He had become extremely arrogant.”

Sources familiar with the investigation say Philippe’s seizure was timed to prevent him from invoking sovereign immunity after being sworn in as a newly elected senator on Monday.

After a squad of Haiti National Police officers arrested him, DEA agents were already on standby to bring a plane from the neighboring Dominican Republic to pick him up and fly him to Miami. A video of his departure shows what a big catch the longtime fugitive was when agents allowed a picture to be taken of a handcuffed Philippe as he boarded the plane.


On Friday afternoon in U.S. federal court in Miami, Magistrate Judge Barry Garber ordered Philippe held without bond, declaring he was a flight risk, but not a danger to the community. His arraignment was scheduled for Jan. 13. Philippe, wearing a beige prison jumpsuit and cuffed at the ankles and wrists, said he “would follow whatever my attorney tells me.”

As a first step, Philippe might try to thwart his prosecution by claiming that he was a senator-elect at the time of his arrest and that status affords him sovereign immunity, according to his defense attorneys.

Attorney Richard Dansoh, joined by lawyer Zeljka Bozanic, said he planned to travel to Haiti next week to obtain some documents from the head of that country’s senate to support an immunity claim. The legal challenge, however, is that Philippe had not yet been sworn into office yet.

“I think I would be foolish if I didn’t preserve that option now,” Dansoh told a group of reporters outside the federal courtroom.

Senate President Ronald Lareche, who went to the judicial police to find out the motive of Philippe’s arrest, said that while the elections law afforded him certain protections as a candidate, as a senator-elect, “he doesn’t benefit from any parliamentary immunity.”

On Friday, an indictment — returned by a federal grand jury 12 years ago — was unsealed, charging Philippe with several cocaine trafficking and money laundering counts from 1997 to 2003.

Assistant U.S. Attorney Lynn Kirkpatrick, who has prosecuted numerous Haitian drug-importation cases, is seeking to recover a total of $1.5 million in drug profits from Philippe.

On Friday, U.S. Attorney Wifredo Ferrer released a statement saying: “The passage of time does not thwart the unwavering commitment of [this] office and our local and international law enforcement partners to identify, apprehend and prosecute narcotics traffickers and money launderers who threaten the global community.”

Philippe’s arrest and its timing has rattled both elected officials and members of the business community in Haiti, where Philippe, a former top cop, rose to prominence in 2004 as he led the rebellion against then President Jean-Bertrand Aristide.

In the aftermath of his arrest, supporters set up fiery roadblocks in the Grand’ Anse region, where he lived and was elected to serve as a senator. They attacked police stations, set buildings ablaze and slashed the husband of a former candidate for the Lower Chamber of Deputies.

“Things are now more or less calm now,” Jérémie Mayor Claude Harry Milord said, noting that tensions were much worse in surrounding rural cities of Beaumont, Duchity and elsewhere where Philippe had implanted himself as a modern-day savior of the people.

A former candidate in Haiti's 2006 presidential elections, Philippe was allowed to run this time around despite having two warrants against him because of a loop hole in the country’s 2015 elections law.

For the first time, the law did not require potential candidates for elected office to present a police certificate indicating whether they had a criminal history. Signed by former President Michel Martelly, the law allowed dozens of accused kidnappers, drug dealers and others with criminal records to run for legislative office and get elected.

Philippe, who was previously rejected as a candidate for the Haitian Senate because of the sealed U.S. indictment, was among them winning a six-year term in office in the Nov. 20 legislative elections to represent the Grand’ Anse. His arrest came four days before he and other newly elected lawmakers were set to be sworn in. And as a senator, Philippe would have been entitled to immunity from arrest or prosecution during his term in office. He also had immunity as a candidate. This week, however, he was neither a candidate nor a full-fledged senator, making him vulnerable.

Philippe, whose coup led a coup in 2004 that toppled Arisitde and his government, has long proven elusive to both Haitian and U.S. authorities. Several attempts to arrest him over the years have failed, including a recent effort by Haiti National Police after he was accused of involvement in an attack on the police headquarters in the southern Haitian city of Les Cayes. At least six people were killed in the 2016 attack. An arrest warrant was issued for him after the attack.

Philippe, wanted in the United States since the filing of the Nov. 22, 2005, indictment, not only had connections in Haiti’s government and police department but he also paid off informants and insiders to tip him off about any attempts to arrest him.

His group of handpicked police officers allegedly provided security for Colombian cocaine shipments as they were transferred to traffickers in Haiti for export to the United States, according to sources familiar with the U.S. investigation.

Philippe has always denied the allegations against him and said that it has no jurisdiction to arrest him.

Philippe’s leadership in the 2004 coup d’état against Aristide led to the president’s ouster, and Human Rights Watch accused him of overseeing unlawful killings. In the aftermath, Philippe — along with other Haitian police officers, politicians and drug traffickers — became entangled in a U.S. crackdown on Haiti as a narcotics hub for Colombian cocaine.

The investigation was initially sparked the previous year when Aristide agreed to expel a powerful drug-trafficker, Beaudouin “Jacques” Ketant, who was considered the Pablo Escobar of Haiti. Ketant pleaded guilty and was sentenced to 27 years for smuggling tons of Colombian cocaine through Haiti into the United States. But he also accused Aristide of turning a blind eye toward the “narco-state” on the island.

Ketant’s punishment was eventually cut in half by a federal judge because he had helped federal prosecutors make so many cases against others involved in the illicit trade.

Nearly two dozen Haitian suspects, including Aristide’s former security guard, Oriel Jean, were convicted by federal prosecutors in Miami. After Jean’s conviction in 2005, he played a pivotal role as a cooperating witness, including the investigation of Aristide himself, though he was never charged. Jean was assassinated in 2015 after returning to Haiti.

But Philippe had always eluded attempts to catch him.

In the summer of 2007, a secret U.S. mission launched from the Guantánamo Bay Naval Base in Cuba to seize Philippe failed. There would be several other equally unsuccessful attempts.

A Miami defense lawyer who ran the narcotics section of the U.S. attorney’s office during its crackdown on drug-trafficking in Haiti said Philippe’s capture is historic.

“Philippe’s arrest and expulsion from Haiti brings closure to an era when the island was being used to the advantage of drug traffickers and Haitian officials,” attorney David Weinstein said.

“Removing Philippe from the government and requiring him to answer for his actions from a decade ago will go a long way towards making sure that the same situation won’t occur again.”




Read more here: http://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/haiti/article124971364.html#storylink=cpy
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Message  Joel Sam 7 Jan 2017 - 10:23

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PAR JACQUELINE CHARLES ET JAY WEAVER
Jcharles@miamiherald.com

Quatre jours avant son arrestation, l'ex-chef des rebelles et le nouveau sénateur haïtien Guy Philippe ont défilé dans la capitale haïtienne en tournée VIP.

Voyager avec des gardes du corps armés, y compris des officiers de la Police nationale d'Haïti, a visité les hôtels chic de Best Western et El Rancho à Petionville, fêté à l'hôtel Ibo Lele et dîné sur la viande de chèvre dans une maison privée dans la banlieue de La Boule.

Cocky et confiant, Philippe, 48, a même balancé par un restaurant récemment ouvert dirigé par un ami proche du président intérimaire Jocelerme Privert. Après, en posant son nez sur le chef de l'Etat, Philippe posa pour une photo avec des hommes lourdement armés en T-shirts roses et blancs. La photo explose plus tard sur les médias sociaux.

Le destin de Philippe serait scellé quand le personnage de Ninja, qui avait toujours un réseau d'informateurs et qui semblait être un peu en avance sur les fédéraux, a oublié la première règle de sa formation militaire: Vérifiez toujours vos environs.

"Vous ne saviez jamais où il dormait", a déclaré un haut fonctionnaire de la police nationale d'Haïti connaissant l'opération clandestine qui a finalement conduit à l'arrestation de Philippe jeudi et son renvoi par des agents fédéraux américains plus tard cette nuit-là.

Comme il s'est présenté au bureau du Conseil électoral provisoire à Petionville jeudi pour recueillir son certificat sénatorial, il a promis d'être le genre de sénateur que «le peuple n'a jamais vu auparavant», tout en rejetant les allégations criminelles contre lui.

«Ils peuvent dire ce qu'ils veulent», dit-il. «J'ai un mandat de six ans.

Mais alors que Philippe traversait le quartier général des élections, il ne savait pas qu'il était sous surveillance. Un homme vêtu d'un costume et portant un porte-documents avait infiltré son cercle. Posant en tant que député nouvellement élu, l'homme était en fait un policier haïtien caché qui écoutait le plan du sénateur-élire de tomber sur Scoop FM au cours de son talk-show politique populaire l'après-midi. Bientôt, trois flics infiltrés ont été envoyés à la station.

De retour au siège de la Direction générale de la police judiciaire d'Haïti, des agents de la Drug Enforcement Administration des États-Unis, qui coordonnaient l'arrestation éventuelle de Philippe, faisaient le suivi de tous les mouvements, Avec des sirènes et sans étiquettes de licence.

Depuis plus d'un an, la DEA, le département d'Etat et les maréchaux américains ont travaillé sur une mission pour saisir Philippe, développer des informateurs sur le terrain et collaborer avec la Brigade de Lutte contre le Trafic De Stupéfiants (BLTS). Au total, 20 officiers haïtiens ont été impliqués dans l'opération, mais seuls les chefs d'équipe connaissaient la cible.

«Nous l'avons pris comme un bébé», dit l'officier, décrivant le moment où Philippe est sorti de la station de radio et entre dans les mains de la police. Il était devenu extrêmement arrogant.

Des sources proches de l'enquête affirment que la saisie de Philippe a été programmée pour l'empêcher d'invoquer l'immunité souveraine après avoir prêté serment lundi comme sénateur nouvellement élu.

Après l'arrestation d'une équipe d'agents de la Police nationale d'Haïti, des agents de la DEA étaient déjà en attente pour apporter un avion de la République dominicaine voisine pour le prendre et le piloter à Miami. Une vidéo de son départ montre à quel point le fugitif de longue date a été pris par les agents qui ont laissé une photo d'un Philippe menotté alors qu'il prenait l'avion.


Vendredi après-midi à la cour fédérale des États-Unis à Miami, le juge Barry Garber a ordonné à Philippe de détenir sans caution, déclarant qu'il était un risque de fuite, mais pas un danger pour la communauté. Son interrogatoire était prévu pour le 13 janvier. Philippe, vêtu d'une combinaison beige de la prison et menotté aux chevilles et aux poignets, a dit qu'il «suivrait tout ce que mon avocat m'a dit».

Dans un premier temps, Philippe pourrait tenter de contrecarrer sa poursuite en affirmant qu'il était sénateur élu au moment de son arrestation et que ce statut lui confère une immunité souveraine, selon ses avocats de la défense.

L'avocat Richard Dansoh, accompagné de l'avocat Zeljka Bozanic, a déclaré qu'il envisageait de se rendre en Haïti la semaine prochaine pour obtenir des documents de la tête du sénat de ce pays pour soutenir une demande d'immunité. La contestation judiciaire, cependant, est que Philippe n'avait pas encore prêté serment.

"Je pense que je serais stupide si je ne conservais pas cette option maintenant," Dansoh dit à un groupe de journalistes en dehors de la salle d'audience fédérale.

Le président du Sénat Ronald Lareche, qui s'est rendu à la police judiciaire pour connaître le motif de l'arrestation de Philippe, a déclaré que si la loi électorale lui offrait certaines protections en tant que candidat, en tant que sénateur élu, "il ne bénéficie d'aucune immunité parlementaire . "

Vendredi, un acte d'accusation - renvoyé par un grand jury fédéral il ya 12 ans - a été décacheté, accusant Philippe de plusieurs trafics de cocaïne et de blanchiment de 1997 à 2003.

La procureure adjointe américaine Lynn Kirkpatrick, qui a poursuivi de nombreuses affaires haïtiennes d'importation de drogues, cherche à récupérer un total de 1,5 million de dollars en profits de drogue auprès de Philippe.

Vendredi, le procureur américain Wifredo Ferrer a publié un communiqué disant: «Le passage du temps ne fait pas obstacle à l'engagement inébranlable de ce bureau et de nos partenaires locaux et internationaux chargés de l'application de la loi pour identifier, appréhender et poursuivre les narcotrafiquants et les blanchisseurs d'argent Communauté globale."

L'arrestation de Philippe et son calendrier ont secoué à la fois les élus et les membres du milieu des affaires en Haïti, où Philippe, ancien flic haut, a pris de l'importance en 2004, alors qu'il menait la rébellion contre le président Jean-Bertrand Aristide.

Au lendemain de son arrestation, des partisans ont mis en place des barrages routiers dans la région de Grand Anse, où il a vécu et a été élu sénateur. Ils ont attaqué les commissariats de police, incendié des bâtiments et coupé le mari d'un ancien candidat à la Chambre basse des députés.

«Les choses sont maintenant plus ou moins calmes maintenant», a déclaré Jérémie Maire Claude Harry Milord, en notant que les tensions étaient bien pires dans les villes rurales environnantes de Beaumont, Duchity et ailleurs où Philippe s'était implanté en tant que sauveur moderne du peuple.

Un ancien candidat à l'élection présidentielle de 2006 à Haïti, Philippe a été autorisé à courir cette fois-ci malgré deux mandats contre lui à cause d'un bouclage dans la loi électorale 2015 du pays.

Pour la première fois, la loi n'obligeait pas les candidats potentiels à un poste électif à présenter un certificat de police indiquant s'ils avaient des antécédents criminels. Signé par l'ancien président Michel Martelly, la loi a permis à des dizaines de kidnappeurs accusés, de trafiquants de drogue et d'autres personnes ayant des antécédents criminels de se présenter au bureau législatif et d'être élus.

Philippe, qui avait déjà été rejeté comme candidat au Sénat haïtien à cause de l'inculpation scellée des Etats-Unis, était parmi eux en remportant un mandat de six ans aux élections législatives du 20 novembre pour représenter le Grand Anse. Son arrestation a eu lieu quatre jours avant que lui et d'autres législateurs nouvellement élus soient prêté serment. Et en tant que sénateur, Philippe aurait eu droit à l'immunité d'arrestation ou de poursuite pendant son mandat. Il avait aussi l'immunité en tant que candidat. Cette semaine, cependant, il n'était ni un candidat ni un sénateur à part entière, ce qui le rendait vulnérable.

Philippe, dont le coup d'État a mené un coup d'Etat en 2004 qui a renversé Arisitde et son gouvernement, est depuis longtemps évasif pour les autorités haïtiennes et américaines. Plusieurs tentatives pour l'arrêter au cours des années ont échoué, y compris un effort récent de la Police nationale d'Haïti après avoir été accusé d'avoir participé à une attaque contre le quartier général de la police dans la ville sud-haïtienne des Cayes. Au moins six personnes ont été tuées dans l'attaque de 2016. Un mandat d'arrêt lui a été délivré après l'attaque.

Philippe, voulu aux États-Unis depuis le dépôt de l'acte d'accusation du 22 novembre 2005, avait non seulement des liens dans le gouvernement et le département de police d'Haïti, mais il a aussi payé des informateurs et des initiés pour lui donner des conseils.

Son groupe de policiers sélectionnés à la main aurait sécurisé les cargaisons colombiennes de cocaïne alors qu'elles étaient transférées à des trafiquants en Haïti pour exportation aux États-Unis, selon des sources proches de l'enquête américaine.

Philippe a toujours nié les allégations portées contre lui et a déclaré qu'il n'avait pas compétence pour l'arrêter.

Le leadership de Philippe lors du coup d'Etat 2004 contre Aristide a conduit à l'éviction du président, et Human Rights Watch l'a accusé de surveiller les homicides illégaux. Dans la foulée, Philippe - avec d'autres policiers haïtiens, politiciens et trafiquants de drogue - est devenu empêtré dans une répression des USA sur Haïti en tant que moyeu de stupéfiants pour la cocaïne colombienne.

L'enquête a été initialement déclenchée l'année précédente lorsque Aristide a accepté d'expulser un puissant narcotrafiquant, Beaudouin "Jacques" Ketant, qui était considéré comme le Pablo Escobar d'Haïti. Ketant a plaidé coupable et a été condamné à 27 ans pour la contrebande de tonnes de cocaïne colombienne à travers Haïti aux États-Unis. Mais il a également accusé Aristide de fermer les yeux sur le «narco-état» sur l'île.

La peine de Ketant a finalement été coupée en deux par un juge fédéral parce qu'il avait aidé les procureurs fédéraux à faire autant de cas contre d'autres personnes impliquées dans le commerce illicite.

Près de deux douzaines de suspects haïtiens, dont l'ancien garde de sécurité d'Aristide, Oriel Jean, ont été condamnés par des procureurs fédéraux à Miami. Après la condamnation de Jean en 2005, il a joué un rôle central en tant que témoin coopérant, y compris l'enquête d'Aristide lui-même, bien qu'il n'a jamais été inculpé. Jean a été assassiné en 2015 après son retour en Haïti.

Mais Philippe avait toujours échappé aux tentatives de l'attraper.

Au cours de l'été 2007, une mission secrète américaine lancée depuis la base navale de Guantánamo Bay à Cuba pour s'emparer de Philippe a échoué. Il y aurait plusieurs autres tentatives tout aussi infructueuses.

Un avocat de Miami qui a dirigé la section des stupéfiants du bureau du procureur américain lors de sa répression contre le trafic de drogue en Haïti a déclaré que la capture de Philippe est historique.

"L'arrestation et l'expulsion de Philippe d'Haïti mettent fin à une époque où l'île était utilisée au profit des trafiquants de drogue et des responsables haïtiens", a déclaré l'avocat David Weinstein.

«Enlever Philippe du gouvernement et l'obliger à répondre de ses actes il y a une dizaine d'années permettra de faire en sorte que la même situation ne se reproduise pas.




Pour en savoir plus: http://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/haiti/article124971364.html#storylink=cpy


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