Jacques Bernard , un retour avec le plein pouvoir ou presque...

Rappel du premier message :

Jacques Bernard… bientôt de retour ?

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Par Ladenson Fleurival


Des rumeurs persistantes font état du retour probable de l'ancien directeur général du Conseil électoral provisoire (CEP), Jacques Bernard, à son ancien poste au sein de l'institution électorale. Selon une source digne de confiance, les démarches en ce sens iraient bon train entre le secteur privé des affaires et l'Exécutif.

Contacté, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, a laissé croire que le gouvernement ne s'oppose pas à une telle éventualité. « Jacques Bernard s'était retiré lui-même, s'il souhaite réintégrer le groupe, c'est son affaire », a déclaré, peu enclin à des détails, le ministre.

Le départ de Bernard a été évoqué au cours d'une réunion entre des représentants du Pouvoir exécutif, des membres de partis politiques et des personnalités du secteur privé des affaires. Selon Joseph Jasmin, seuls des partis politiques dont l'Organisation du peuple en lutte (OPL) et la Fusion des sociauxdémocrates avaient manifesté des préoccupations quant au départ de Bernard et ont jugé que les règlements généraux accordent trop de pouvoirs au président de l'institution électorale.

« Personne ne peut prouver que Jacques Bernard a été contraint de partir. D'ailleurs, les règlements généraux ont été élaborés entre le Conseil et la direction générale », a insisté Jasmin.

Le président de la Fusion des sociaux-démocrates, Victor Benoît, avait alerté l'opinion publique sur une crise qui pourrait découler de la démission de Jacques Bernard. Selon Benoît, les nouveaux règlements internes qui accordent « trop de pouvoirs » aux conseillers, seraient à l'origine de cette crise annoncée. Interrogé, le président Verret n'a pas voulu faire de commentaire. « Je ne fais pas de la politique », s'est-il contenté de répondre. Entretemps, le CEP est en train d'apporter les dernières touches à l'avant-projet de la loi électorale, qui devra régir notamment l'organisation et le déroulement des prochaines élections pour le renouvellement du tiers du Sénat. « L'avant -projet de loi électorale, notre principale préoccupation, est fin prêt et sera soumis, au cours de la semaine, au président de la République pour suite légale», a indiqué, samedi, le président de l'institution électorale FrantzGérard Verret. « Nous avons de bons rapports avec le Législatif ; et des parlementaires nous ont donné l'assurance qu'ils procéderont au vote de l'avantprojet de loi dans le meilleur délai après en avoir pris connaissance », a poursuivi Frantz C Verret.

Parallèlement, une commission, formée de trois membres du CEP, effectue actuellement des travaux d'évaluation et de vérification dans les Bureaux électoraux départementaux (Bed). Les premières informations ont révélé que ces structures, sur lesquelles repose tout le processus électoral, souffrent d'un manque crucial de matériels de travail, a informé le président de l'institution.

Il a prévenu qu'aucun membre de Bed n'est à date confirmé dans son poste. Le rapport final de la commission d'évaluation décidera du sort du personnel de ces instances, lequel serait, dans bien des cas, composé de sympathisants de partis politiques. « Un parti politique, à lui seul, contrôlerait quatre Bed », selon le président du CEP.


Un comptable public au CEP

Le président de l'organisme électoral a informé qu'un comptable public siège au sein de l'institution électorale. Désormais, les chèques émis par le CEP seront signés par Jean Francis Pierre, le comptable public délégué par le ministère de l'Economie et des Finances, et un représentant autorisé des conseillers électoraux.

« Une nouveauté », s'est réjoui Frantz Gérard Verret, précisant que, dans le temps, cette prérogative relevait des attributions du président et du directeur général de l'organisme électoral.

Par ailleurs, les conseillers électoraux attendent encore les moyens de fonctionnement promis par l'Exécutif. Le président Frantz G. Verret est confiant. « Ces moyens ne sauraient tarder », espère-t-il.


Source: Le Matin

Et cela n'est pas la responsabilite unique de Preval, mais celle de tous les partis politiques

Présentement c'est Préval qui commande et il doit assumer pleinement. Il doit diriger sans s'excuser...voilà. Diriger c'est défi. Il faut relever les défis. Il ne faut pas blamer ni les partis politiques ni la diaspora. Il doit gouverner tout simplement.

gwotoro a écrit:Si on se fie a la nouvelle loi electorale presentee au Parlement, il faudra bientot s'attendre a des elections pour completer la Chambre basse.

"Chaque commune devrait avoir son député comme le veut la constitution et les bulletins blancs ne seront pas pris en compte", a dit M. Verrrette.

Il y a presentement 99 deputes a la Chambre basse alors que le pays compte 144 communes (si mon compte est exact).

.
c'est un peu éxagére 144 députés non. ce n'est pas en mutipliant les postes de députés que l'ont va régler les choses. Une décentralisation prévue par la constitution pourrait améliorer les choses.

Pierre-Alain,

La Constitution dit que chaque commune doit avoir son depute... Si on veut respecter la Constitution, chaque commune devrait etre representee a la Chambre basse.

Donc, 144 deputes, ce ne serait nullement exagere puisqu'il y a 144 communes dans le pays...

Ceci dit, rien ne dit qu'il va y avoir des elections complementaires pour la Chambre basse, esperons qu'un accord aura lieu entre les differents partis politiques pour eviter d'augmenter les couts d'operation du Parlement.

Un des gros problemes de notre mentalite haitienne, c'est que nous comprenons le developpement par tout ce qui peut nous eloigner de la campagne, de l'en-dehors.

Ainsi en transformant un quartier en commune, on fait du developpement selon plusieurs. Pas necessaire de construire les infrastructures necessaires, juste a y avoir un et deux emplois de l'Etat haitiens de plus...

Nous devons revoir notre conception du developpement et ce, autant en Haiti que dans la diaspora.

Présentement c'est Préval qui commande et il doit assumer pleinement. Il doit diriger sans s'excuser...voilà. Diriger c'est défi. Il faut relever les défis. Il ne faut pas blamer ni les partis politiques ni la diaspora. Il doit gouverner tout simplement.

Je suis entierement d'accord avec vous.

Et je crois que le president Preval fait ce qu'il a faire. Il travaille a relever les defis. La seule chose qu'il a faite, c'est de rappeler que les defis ne peuvent etre relevesen un temps record.

Encore la, c'est un travers de notre mentalite haitienne a toujours reduire des problemes complexes en une chose simpliste et penser qu'ils peuvent etre regles rapidement.

Haiti est un pays qui a des problemes graves, tres complexes, et le pire, c'est que pour regler ces problemes, il faut changer des structures. Changer ses structures demande de se battre contre des mafias (classe economique, administration publique, etc.), des mentalites, des prejuges et des ambitions politiques propres a l'Haitien. N'ooublions que la situation actuelle fait l'affaire de plusieurs, parmi les plus puissants de notre pays.

Je ne dis qu'il ne faut pas se battre, mais il faut bien connaitre notre ennemi et savoir que le combat ne pourra jamais etre fait par un individu ou un groupe reduit d'individus.

Et je le repete, chacun a sa part de responsabilite et sa part d'actions a faire pour changer la situation (ce n'est pas un blame, c'est une verite que j'evoque). C'est un autre travers de notre mentalite a changer: se croiser les bras, attendre que l'autre agisse, mais en se menageant jamais au niveau de la critique.

Et je ne comprends pas pourquoi il ne faudrait pas blamer les partis politiques...

Nous devons revoir notre conception du developpement et ce, autant en Haiti que dans la diaspora.

Pardon , je ne comprends pas ce petit paragrahe. Merci d'éclairer mon incomprehension.

Et je le repete, chacun a sa part de responsabilite et sa part d'actions a faire pour changer la situation (ce n'est pas un blame, c'est une verite que j'evoque).

En ce qui me concerne, je n'ai aucune sorte de responsabilité dans le malheur des haitiens peut-être ma seule responsabilité c'est d'avoir mené campagne pour quelqu'un qui dit aujourd'hui qu'il ne peut pas faire des miracles lorsqu'on lui demande seulement de prendre des initiatives pour relever les défis d'Haiti. Et voilà pourquoi que je m'engage à lui pousser le derrière... DOnc j'assume ma part de responsabilité...

Je veux dire que les haitiens doivent revoir la conception que l'on a du developpement (autant les haitiens qui vivent en Haiti que ceux qui vivcent en diaspora).

Chaque fois qu'un haitien pose un geste vehiculant les vieilles mentalites haitiennes, par exemple:

- se fier a des ragots quand on peut aller se renseigner sur un sujet;

- preferer "detruire" un compatriote haitien qui a du succes au lieu de l'aider a monter;

- tenir la generation montante (les 20-30 ans) en dehors de la chose haitienne et en faire une chasse gardee de la generation vieillissante.

- etc, etc.

nous contribuons a la perennite du statu quo haitien.

Si vous avez bien ecoute le message de celui pour lequel vous avez fait campagne, il a toujours dit qu'il ne pourrait pas faire de miracle, ce n'est pas une parole nouvelle...

Ce qu'il a toujours dit, c'est de voir les problemes du pays et de voir, comment, dans la mesure du possible, il pourrait les resoudre.

Et il a toujours dit que ses problemes ne pourraient etre resolus dans un immediat proche, car ses problemes n'ont pas ete crees dans un temps court.

Allez ecouter encore une fois, les discours qu'il a prononce pendant sa campagne electorale.

Et c'est la raison pour laquelle, apres l'election de Preval, j'avais ouvert un debat dans lequel je demandais aux gens de discuter de leurs attentes sur le quinquennat a venir de Preval (afin de dissiper les attentes que je jugeais trop optimistes), mais je me rappele que ce debat avait eu peu de succes. Malheureusement, aujourdhui, ce debat n'existe pas pour que je puisse prouver mes dires.

Et c'est aussi pour cela que je dis toujours qu'il faut analyser et comprendre l'impact des annees 2001-2006 pour mieux comprendre la situation actuelle. Par exemple, ce n'est que l'annee derniere qu'Haiti a egale le PIB de 1991, donc ca nous a pris plus de 15 ans pour rattraper certains des effets pervers du coup d'etat de Cedras.

Mais la encore, ce n'est jamais dans notre fort en tant qu'haitiens, de revisiter le passe (meme recent) et de l'analyser pour tirer des lecons pour le futur. Tout comme on a fait l'erreur de ne pas analyser le duvalierisme pour comprendre l'etendue et la profondeur du cancer apres le depart de Duvalier. C'est ce qui explique en partie notre situation...

Si vous avez bien ecoute le message de celui pour lequel vous avez fait campagne, il a toujours dit qu'il ne pourrait pas faire de miracle, ce n'est pas une parole nouvelle...

Je n'ai jamais dit que Préval avait le baton de Moise pour changer les roches en pain. Mais je persiste à dire qu'il devrait prendre de l'initiative pour relever les défis. Évidemment , je ne crois pas aux miracles . cependant Préval avait un programme pour soulager la misère et de donner de lespwa au peuple qu'il s'ajuste, bon sang ! Tout ce que nous avons c'est un consensus sans aucun projet collectif...

Et c'est aussi pour cela que je dis toujours qu'il faut analyser et comprendre l'impact des annees 2001-2006 pour mieux comprendre la situation actuelle. Par exemple, ce n'est que l'annee derniere qu'Haiti a egale le PIB de 1991, donc ca nous a pris plus de 15 ans pour rattraper certains des effets pervers du coup d'etat de Cedras.

Voici ce que lespwa a écrit dans son programme socioéconomique et je cite page 65

Vision et stratégie

L'objectif principal est de concevoir et d'implanter des axes de développement répondant à des préoccupations stratégiques;
-développement local
-insertion plus performante de l'économie haitienne dans les marchés internationaux
-positionnement stratégique par rapport aux compétiteurs d'haiti

Dans ce contexte, il faut :

-Attirer l'investisssment privé (national et international) en Haiti par la modernisation des institutions et les entreprises publiques
-analyser et entreprendre la refonte , le cas échéant , des lois économiuqes
-redefinir le rôle de l'état central et des collectivités territoriales
-renforcer et moderniser l'appareil de justice

Observation depuis juin 2006 depuis le famuex gouvernement au pluriel

Blocage
on tourne en rond
on consulte les opposants
les mêmes structures du gouvernement de facto de Latortue sont encore la
Comment rendre Haiti plus comptétive quand les diplomates haitiens n'ont reçu aucun mot d'ordre formel de travail....
Je m'arrête...je ne demande pas qu'on renvoie les diplomates mais je demande au président de prendre des intiatives pour réaliser au moins un de ses projets de gouvernement.

rien ne va plus , faites vos jeux...

Le probleme d'Haiti n'est pas aujourd'hui le consensus politique de juin 2006. Ou plutot, ca l'est dans une faible mesure.

Le probleme est plus profond et reside en la modification des structures qui maintiennent le statu quo. C'est face a cela que nous sommes aujourd'hui, vu que l'on a elimine toutes les excuses dont ce sont servis les administrations de 2001-2006. Mais c'est la aussi, un defi de masse dont on mesure mal l'ampleur...

Un ami et moi sommes en train de mettre en ligne le programme de l'espoir . Allez jeter un premier coup d'oeil http://www.websolutionfl.net/lespwa/lespwa.htm et vous m'en donnerez des nouvelles. A noter que ce n'est pas terminé. C'est un avant-goût...

http://www.websolutionfl.net/lespwa/lespwa.htm

les excuses dont ce sont servis les administrations de 2001-2006

Vous avez mis les deux gouvernements qui ont succedé celui du président Préval dans le même panier . Expliquez-vous cher ami administrateur...

C'est la le probleme, on a l'impression que rien ne change.

Meme si, a certains niveaux, il y a du changement, meme si le changement est cosmetique.

Ça ce n'est pas notre problème mais celui du gouvernement qui devrait avoir un système de communication efficace. D'ailleurs, pouvez-vous me confirmer que quelque chose a changé dans les missions diplomatiques haitiennes depuis juin 2006?

Il ne faut pas parler du changement à motié comme la justice. Au fait ou est passé le juge super star ???????????????
De plus , La cour de Cassation est encore de facto...comprenez-vous quelque chose ?

je voudrais rappeler aux penseurs de l'espoir ce qu'ils avaient écrit avant l'élection du président Préval. Mwen lage tankou yon sansu lan kô yo . Map fe konprann ke yo te genyen yon program et poukisa yo lese li tonbe konsa. E puis yap vinn di yon paket tintin comme je ne peux pas faire des miracles ou je ne peux pas faire roche tounnen san. Le consensus sa fe yo vinn aveugle, sourd e azamè

"Et c'est aussi pour cela que je dis toujours qu'il faut analyser et comprendre l'impact des annees 2001-2006 pour mieux comprendre la situation actuelle. Par exemple, ce n'est que l'annee derniere qu'Haiti a egale le PIB de 1991, donc ca nous a pris plus de 15 ans pour rattraper certains des effets pervers du coup d'etat de Cedras." gwotoro

Combien d'années de travaux fallait-il consacrer pour atteindre le PIB de 1991? Etait-ce le fruit du travail durant l'année 1991 ou des années antérieures?

"Et c'est la raison pour laquelle, apres l'election de Preval, j'avais ouvert un debat dans lequel je demandais aux gens de discuter de leurs attentes sur le quinquennat a venir de Preval (afin de dissiper les attentes que je jugeais trop optimistes), mais je me rappele que ce debat avait eu peu de succes. Malheureusement, aujourdhui, ce debat n'existe pas pour que je puisse prouver mes dires". gwotoro

Voila comment j'analyse ce problème. C'est comme une plantation de café, il faut attendre des années pour avoir les récoltes. Ce n'est pas comme un champ de petit-mil ou mais ou l'on peut avoir les résultats en 3-4 mois.

Il faudra attendre les années 2010, 2011 pour constater les résultats de l'équipe en place. Si le peuple souffre maintenant, c'est le groupe 184 et Latortue qui doivent donner des explications.

Non mais Colocolo, comment est ce qu'on pourrait reboiser si on a faim "sak vid pa kanpé"?

Les GNBistes ont eu trois ans sans payer de taxe, et on ne sait pas si cette mesure pris par Toti n'est pas toujours vigueur. De la même manière le gouvernement devrait les forcées à abaisser les prix de produits de première nécessité, à faire un profit équitable quoi. Ou ré ouvrir les magasins de l’état pour vendre la nourriture à rabais.