L'électorat : un vote de non-confiance au Conseil de sécurité
Page 1 sur 1
L'électorat : un vote de non-confiance au Conseil de sécurité
L'électorat : un vote de non-confiance au Conseil de sécuritéLundi 22 Juin 2009 6h40mn 23s
René Préval,le président maître-nageur, a énormément de brassées à
faire, doit commander des gilets de sauvetage ultra-performants
taillés à la mesure de l'urgence, comme ses prédécesseurs qui
tendirent toujours à tailler la constitution sur leur mesure, pour
sauver ce qui lui reste comme chef d'État, dont le second mandat est
rythmé par les émeutes de la faim,son rendez-vous manqué avec le
calendrier institutionnel, la perte de la confiance de son électorat;
qui pis est, il a sapé les bases qui soutenaient la plate-forme
Lespwa.
En outre, on voit difficilement comment une majorité se dégagera pour
retoucher la constitution, vu les risques qui peuvent être néfastes
lors des prochaines élections. D'ailleurs, il n'existe pas un problème
constitutionnel, nonobstant la question politique de la diaspora. Dans
le cadre de la démocratie représentative, c'est le système partisan
qui régule la vie politique. Et, même dans un régime présidentiel, si
le président ne dispose pas d'une majorité au parlement, il ne pourra
pas jouir de toutes se capacités en vue de conduire la politique de la
nation.
Le président René Préval paie chèrement son recours à la tradition
politique : l'État, c'est moi, en occultant le principe que la
continuité de l'État réside dans la force des institutions,
particulièrement des partis politiques. Ce mépris des partis
politiques s'est manifesté dans le communiqué du ministère de
l'intérieur et des collectivités territoriales qui convie les
candidats au sénat à venir retirer les allocations circonstanciées à
quelques jours du déroulement des élections. C'est de l'incivilité
envers des représentants du peuple.
Le peuple le savait déjà. Il ne s'est pas présenté aux urnes, en
envoyant un message sans équivoque au Conseil de sécurité-Bill Clinton
et la classe politique ; c'est le temps maintenant du sevrage du
maternage démocratique, qui a déstabilisé ce pays depuis 1986.
L'électorat vient de classer le "droit d'ingérence" comme du
non-droit; non-droit qui s'est amplifié par les brutalités de la
Minustha non seulement contre les revendications des étudiants qui
manifestaient leur solidarité avec les travailleurs mais
fondamentalement en occasionnant des dommages, impunément, sur des
populations civiles.
Le projet politique du président René Préval n'a rien avoir ni avec le
retour à la souveraineté nationale ni à instituer le politique qui,
lui, suscite les débats, gère les conflits et dessine les enjeux. La
souveraineté populaire vient de le sanctionner ainsi que les partisans
de la promotion impériale de la démocratie.
René Préval,le président maître-nageur, a énormément de brassées à
faire, doit commander des gilets de sauvetage ultra-performants
taillés à la mesure de l'urgence, comme ses prédécesseurs qui
tendirent toujours à tailler la constitution sur leur mesure, pour
sauver ce qui lui reste comme chef d'État, dont le second mandat est
rythmé par les émeutes de la faim,son rendez-vous manqué avec le
calendrier institutionnel, la perte de la confiance de son électorat;
qui pis est, il a sapé les bases qui soutenaient la plate-forme
Lespwa.
En outre, on voit difficilement comment une majorité se dégagera pour
retoucher la constitution, vu les risques qui peuvent être néfastes
lors des prochaines élections. D'ailleurs, il n'existe pas un problème
constitutionnel, nonobstant la question politique de la diaspora. Dans
le cadre de la démocratie représentative, c'est le système partisan
qui régule la vie politique. Et, même dans un régime présidentiel, si
le président ne dispose pas d'une majorité au parlement, il ne pourra
pas jouir de toutes se capacités en vue de conduire la politique de la
nation.
Le président René Préval paie chèrement son recours à la tradition
politique : l'État, c'est moi, en occultant le principe que la
continuité de l'État réside dans la force des institutions,
particulièrement des partis politiques. Ce mépris des partis
politiques s'est manifesté dans le communiqué du ministère de
l'intérieur et des collectivités territoriales qui convie les
candidats au sénat à venir retirer les allocations circonstanciées à
quelques jours du déroulement des élections. C'est de l'incivilité
envers des représentants du peuple.
Le peuple le savait déjà. Il ne s'est pas présenté aux urnes, en
envoyant un message sans équivoque au Conseil de sécurité-Bill Clinton
et la classe politique ; c'est le temps maintenant du sevrage du
maternage démocratique, qui a déstabilisé ce pays depuis 1986.
L'électorat vient de classer le "droit d'ingérence" comme du
non-droit; non-droit qui s'est amplifié par les brutalités de la
Minustha non seulement contre les revendications des étudiants qui
manifestaient leur solidarité avec les travailleurs mais
fondamentalement en occasionnant des dommages, impunément, sur des
populations civiles.
Le projet politique du président René Préval n'a rien avoir ni avec le
retour à la souveraineté nationale ni à instituer le politique qui,
lui, suscite les débats, gère les conflits et dessine les enjeux. La
souveraineté populaire vient de le sanctionner ainsi que les partisans
de la promotion impériale de la démocratie.
piporiko- Super Star
-
Nombre de messages : 4753
Age : 53
Localisation : USA
Opinion politique : Homme de gauche,anti-imperialiste....
Loisirs : MUSIC MOVIES BOOKS
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: L'impulsif
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum