Polygamie: pour ou contre?
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Polygamie: pour ou contre?
Le President de l'Afrique du Sud Jacob Zuma a 5 epouses. Regarde son sourire accompagnee des 3 premieres dames.

ginou- animatrice
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Re: Polygamie: pour ou contre?
La polygamie (un homme ayant plusieurs épouses) s’est accrue grandement durant la dernière décennie dans les pays où les gouvernements substituent les notions de liberté sociale et de laïcité à la faveur d’une culture religieuse légitimant la polygamie. Ils exercent généralement un contrôle religieux excessif à l’égard de cette question.
L’expansion de la polygamie en Occident est attribuable à l’augmentation du nombre de partis politiques de droite qui ont une importante base d’orthodoxie religieuse doublée de politiques multiculturelles mal définies favorisant alors les ghettos culturels. Bien que la polygamie soit illégale dans ces pays, elle rencontre très peu d’opposition. Dans des pays tels que l’Angleterre, le gouvernement a même consenti des allègements fiscaux aux hommes ayant une seconde épouse. En Norvège, en France, en Allemagne et aux Pays Bas plusieurs études concluantes confirment une augmentation croissante du nombre d’hommes ayant épousé de multiples conjointes.
Après que neuf (9) femmes de Bountiful, (Colombie Britannique) eurent porté plainte pour abus sexuel auprès de filles mineures aussi jeunes que 13 ans, lesquelles on encourageait à entretenir des relations polygames , le Canada a honteusement subventionné, jusqu’à concurrence de $150,000, une étude recommandant la légalisation et la décriminalisation de la polygamie. Pour plus d’informations veuillez consulter le rapport final au
Il est clair que le combat en faveur de l’égalité des femmes fait ici l’objet d’une attaque sérieuse. Il est impératif qu’une action immédiate soit entreprise pour prévenir l’érosion de nos normes sociales et culturelles.
La polygamie appartient à une période préhistorique; la légaliser ne servirait qu’à nous replonger à cette époque. La polygamie survient généralement à l’intérieur de communautés marginalisées dans des pays où les femmes n’ont pu atteindre l’égalité hommes-femmes et sont, de ce fait, considérées comme appartenant à une seconde classe. Légaliser la polygamie causerait davantage d’inégalités entre les hommes et les femmes. Légaliser la polygamie revient à endosser également le chauvinisme mâle dégradant et le traitement patriarcal des femmes vivant à l’intérieur desdites communautés marginalisées.
La polygamie ne doit pas seulement être considérée comme illégale mais aussi être reconnue comme acte criminel. Tout individu engagé dans des relations polygames doit faire face à la Justice. Nous ne pourrions tolérer d’exception tant pour nous, que pour tout nouvel arrivant provenant d’un pays où la polygamie a droit d’asile.
Si vous croyez que les droits des femmes sont universels, si vous croyez que les droits des enfants ont priorité sur tout intérêt ou considération nationale, raciale, économique, politique, idéologique ou religieuse, s’il-vous-plaît vous joindre à nous pour mettre fin à la polygamie.
L’expansion de la polygamie en Occident est attribuable à l’augmentation du nombre de partis politiques de droite qui ont une importante base d’orthodoxie religieuse doublée de politiques multiculturelles mal définies favorisant alors les ghettos culturels. Bien que la polygamie soit illégale dans ces pays, elle rencontre très peu d’opposition. Dans des pays tels que l’Angleterre, le gouvernement a même consenti des allègements fiscaux aux hommes ayant une seconde épouse. En Norvège, en France, en Allemagne et aux Pays Bas plusieurs études concluantes confirment une augmentation croissante du nombre d’hommes ayant épousé de multiples conjointes.
Après que neuf (9) femmes de Bountiful, (Colombie Britannique) eurent porté plainte pour abus sexuel auprès de filles mineures aussi jeunes que 13 ans, lesquelles on encourageait à entretenir des relations polygames , le Canada a honteusement subventionné, jusqu’à concurrence de $150,000, une étude recommandant la légalisation et la décriminalisation de la polygamie. Pour plus d’informations veuillez consulter le rapport final au
Il est clair que le combat en faveur de l’égalité des femmes fait ici l’objet d’une attaque sérieuse. Il est impératif qu’une action immédiate soit entreprise pour prévenir l’érosion de nos normes sociales et culturelles.
La polygamie appartient à une période préhistorique; la légaliser ne servirait qu’à nous replonger à cette époque. La polygamie survient généralement à l’intérieur de communautés marginalisées dans des pays où les femmes n’ont pu atteindre l’égalité hommes-femmes et sont, de ce fait, considérées comme appartenant à une seconde classe. Légaliser la polygamie causerait davantage d’inégalités entre les hommes et les femmes. Légaliser la polygamie revient à endosser également le chauvinisme mâle dégradant et le traitement patriarcal des femmes vivant à l’intérieur desdites communautés marginalisées.
La polygamie ne doit pas seulement être considérée comme illégale mais aussi être reconnue comme acte criminel. Tout individu engagé dans des relations polygames doit faire face à la Justice. Nous ne pourrions tolérer d’exception tant pour nous, que pour tout nouvel arrivant provenant d’un pays où la polygamie a droit d’asile.
Si vous croyez que les droits des femmes sont universels, si vous croyez que les droits des enfants ont priorité sur tout intérêt ou considération nationale, raciale, économique, politique, idéologique ou religieuse, s’il-vous-plaît vous joindre à nous pour mettre fin à la polygamie.
Invité- Invité
Re: Polygamie: pour ou contre?
Elles sont lesbiennes, gays?ginou a écrit:Le President de l'Afrique du Sud Jacob Zuma a 5 epouses. Regarde son sourire accompagnee des 3 premieres dames.
kami- animatrice
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Je crois plutôt qu'elles sont des voyeuses. Elles sont deux qui regardent les ébats en attendant de passer au lit . Du moins , elles écoutent sexuellement les cris de plaisir (alcius ) des unes et des autres.
La suivante , kiyes kite la avan , la suivante ...coupé clouré.
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Marc H- Super Star
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Chak peyi gen koutum yo, gen mès yo, gen relijyon yo, gen kwayans yo nan ki jan pou viv ansanb, gen folklor yo, e yo santi yo trè byen nan fason de viv yo. Sa nou ka trouve rizib ou etranj lakay yo pa du tou sa pou yo, e yo ka trouve ridikil e rizib fason pa nou de viv. Kote la tolerans sou fason de panse on lot sou ForumHaiti lè moun ki pou ta bay ekzamp tolerans lan se yo kap eseye pase an ba betiz Prezidan pi gwan peyi an Afrik la, e pa selman li mè dè santenn de milion si se pa bilion de moun ki viv konsa, legalman nan peyi yo. Nou byen nan po nou, nou kontan jan nap viv la, e byen yo menm tou yo byen nan po yo e yo kontan jan yap viv la, e yo pa eseye pase nou nan rizib pou fason pa nou an. Nou kwè se pa nou an ki pi bon, yo kwè se pa yo a ki pi bon. Mwen pa kwè se nesesè pou nou abode kesyon an jan nou fè li la. Nou ka debat sou sijè ya avek respè, vini ak agiman pou on kont, men mwen pa kwè ke fason nap fè la onèt anvè on lot sosyete ki pa gen menm koutum e menm mès avek nou, ki sak fè nou kwè ke nou pi bon ke yo? Un pe de respè mesye ze damm vi za vi de on lot pèp, on lot kwayans, on lot fason de viv.
Maximo- Super Star
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Ami Maximo,Maximo a écrit:Nou ka debat sou sijè ya avek respè, vini ak agiman pou on kont, men mwen pa kwè ke fason nap fè la onèt anvè on lot sosyete ki pa gen menm koutum e menm mès avek nou, ki sak fè nou kwè ke nou pi bon ke yo? Un pe de respè mesye ze damm vi za vi de on lot pèp, on lot kwayans, on lot fason de viv.
Non selman kestyon-m yo poze avek respe, min tou yo petinan ak sujet a. Mwen ta renmin konin kouman e ki kote mwen manke respe. Ou kwe ou konin sa wap defan-n lan? Tanpri pwochen fwa, avan ou krusifyem fe yon ti rechech.
Bonne journee,
Kami
… [F]or most of the harem women, life was very dull and very boring. And forget any fantasies of non-stop sex. For most of the harem women, sex was a very rare thing. Since not very many of them ever slept with the Sultan, the women sometimes formed lesbian relationships with each other or developed sexual relationships with the eunuchs. There were many sex aids to be found at the marketplace.
If the Sultan took it into his fancy to sleep with one of the women, she was prepared by spending a long period of time in the bath. She entered the Sultan's bedchamber and crawled under the covers from the foot of the bed. The next day, she went through his pockets since custom dictated that all the money and jewels he brought into the bedchamber were hers. If she pleased the Sultan, she might become one of his regular concubines, and if she bore a son nine months later, she would achieve the title of kadin. For many of the women, that one time in the Sultan's bed might be the only time.
Excerpt from the book The Harem, by Ellen Micheletti
kami- animatrice
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Zanmi Maximo,
W rantre byen fon lan mitan yon deba kap fett depi lontan .Loneu respe se vre pou tout sivilizasyon.Min yon sel pwoblem mwin konsidere le map jije yon sivilizasyion : Kijan li kontribye a progre sosyete a ak tout sitwayen yo kap viv la dann nan .E la anko nou rantre lan yon lot sek visye lan defini saki pwogre.
Eske teknoloji ak evolisyon familial yon lan pi gwo krite pou nou konsidere ? Eske se realizasyon zev poiblik pou nou konsidere ?Eske se developman ak sikse individi a selaman ki konte indepandamman de group la ? Eske se tout ansanm ?
Bagay sa a se yon chay pwoblem.
Antouka nou ka di ke avek resouss ki disponib pou moun kap viv sou planett la afe 5 madanm di mill timoun nan se yon cul-de-sac yon "dead end " street . Sepa yon chwa intelijan pou la survi de lespess...
W rantre byen fon lan mitan yon deba kap fett depi lontan .Loneu respe se vre pou tout sivilizasyon.Min yon sel pwoblem mwin konsidere le map jije yon sivilizasyion : Kijan li kontribye a progre sosyete a ak tout sitwayen yo kap viv la dann nan .E la anko nou rantre lan yon lot sek visye lan defini saki pwogre.
Eske teknoloji ak evolisyon familial yon lan pi gwo krite pou nou konsidere ? Eske se realizasyon zev poiblik pou nou konsidere ?Eske se developman ak sikse individi a selaman ki konte indepandamman de group la ? Eske se tout ansanm ?
Bagay sa a se yon chay pwoblem.
Antouka nou ka di ke avek resouss ki disponib pou moun kap viv sou planett la afe 5 madanm di mill timoun nan se yon cul-de-sac yon "dead end " street . Sepa yon chwa intelijan pou la survi de lespess...
Dernière édition par deza le Mer 6 Jan 2010 - 10:55, édité 1 fois
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Re: Polygamie: pour ou contre?
La condescendance ,de part et d'autre,ne favorise pas l'atmosphère des échanges.
Dernière édition par deza le Mer 6 Jan 2010 - 9:14, édité 1 fois
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Deza,
Ou pa we ke zanmi an krusifyem paske li efase yon pati nan teks la. Ler mwen li yon teks mwen sonjel e konprann tres bien sal vle di e mwen gin yon bon memwa.
Ou pa we ke zanmi an krusifyem paske li efase yon pati nan teks la. Ler mwen li yon teks mwen sonjel e konprann tres bien sal vle di e mwen gin yon bon memwa.
kami- animatrice
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Dan ce cas mwin retire komante mwin an .Mwin efase li tou .
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Re: Polygamie: pour ou contre?
kami a écrit:Elles sont lesbiennes, gays?ginou a écrit:Le President de l'Afrique du Sud Jacob Zuma a 5 epouses. Regarde son sourire accompagnee des 3 premieres dames.
Kami kote ou poze kesyon'w lan avek respè lè ou mande eske yo lesbienn ou gays? Avek foto yo a lapwi. E kote lot zami yan ap pale de vwayèz ak alcius. Mwen pa wè anken respè la, se nan rizib nap pase moun yo.. Afè de Harem ke Sultan genyen yan se pa bagay komun dè motèl, muzulman an jeneral gen dwa jiska 4 madanm si li kapab sipote yo egalman, san youn pa gen on yota an plis ke lot la. Gen anpil mizilman ki rete ak on sel madanm, yo pa oblje gen plizyè non pli, fok ou gen mwayen pou sipote chaj sa.
Pou evite tout ekivok, mwen pa mizilman, mwen se on katolik, e mwen kwè nan edikasyon oksidantal e fason de viv nou an, mwen panse kom tout moun pa'm pi bon, menm si se pa ta vre, men se pa pou sa pou mwen pase nan rizib on lot sivilizasyon.
Dernière édition par Maximo le Mer 6 Jan 2010 - 13:31, édité 2 fois
Maximo- Super Star
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Paradoxes de la société Sud Africaine, entre modernité et coutumes.
« … Zuma avait été limogé en 2005 pour des questions éthiques : une accusation de corruption, et une autre de viol. Il a obtenu un non-lieu dans l'affaire de viol sur une jeune femme séropositive, non sans avoir choqué les militants antisida pour avoir déclaré qu'il s'était « protégé » en prenant une douche après l'acte sexuel… avoir un président polygame n'est pas considéré comme un grand symbole de modernité par une société civile sud-africaine puissante et dynamique, qui a déjà Zuma dans le collimateur pour plein d'autres raisons. »
Il y a d'un coté le president arriéré, polygame, qui fait plein de gosses (14), violeur et misogyne et d’un autre, un état « moderne » donnent des droits très avancés aux homosexuelles tout en gardant des droits très inégalitaires pour les femmes. Mr. le president, les pratiques traditionnelles telles que la polygamie ont un impact sur la propagation du sida et au premier rang des personnes exposées : les femmes.
En effet, la polygamie est institutionnalisée dans certains pays d’Afrique, autant que le droit à un homme d’avoir autant de femmes qu’il le désire, même hors mariage. Parmi ces pays, l'Afrique du Sud qui est l'un des pays les plus touchés au monde par le sida. Le taux :
La situation générale reste effroyable avec 10,6 % de la population, soit 5,2 millions de personnes (sur 48,5 millions d'habitants), infectés par le virus VIH, un chiffre resté quasiment inchangé depuis la première étude menée en 2002 par le Centre de recherches en sciences humaines.
… en Afrique du Sud, un adulte sur cinq ou 5,3 millions de personnes, selon l’Onusida, 5,6 millions selon les dernières estimations du ministère de la Santé, publiées en septembre 2004.
… une jeune femme sur quatre sont contaminés.
… "orphelins du sida", qui seront près de 2 millions en 2010, et qui ont difficilement accès à l’instruction.
Swaziland - Danse du Roseau
… Selon le rapport, la polygamie n’est pas la seule pratique dangereuse défendue par le roi Mswati III et la couronne. C’est également le cas des mariages arrangés, de la tradition qui veut qu’une veuve devienne la propriété du frère de son défunt mari et du rite initiatique qui fait que l’oncle d’une jeune fille doit " casser " sa virginité avant qu’elle se marie. Enfin, l’annuelle Danse du Roseau, durant laquelle de jeunes vierges offrent des roseaux à la Reine-mère et qui a compté 30 000 participantes cette année, serait une occasion pour ces jeunes filles de fuir l’autorité parentale pendant une semaine et d’entretenir des relations sexuelles, parfois avec des autorités traditionnelles. Le Roi a d’ailleurs repéré sa dernière épouse de 14 ans lors de cette cérémonie.
Alors que près de 40% de la population swazie est séropositive, les propos tenu par le souverain cette semaine ont effectivement de quoi choquer. " Le roi parle comme si le sida n’existait pas, comme si on était encore au XIXème siècle ", explique sous couvert de l’anonymat, un Occidental en poste à Mbabane. " Bien sûr, il défend les pratiques culturelles de son pays mais les temps ont changé. " Les temps ont peut-être changé mais pas au Royaume du Swaziland.
Vous qui prônez le respect des coutumes poligames, à bon entendeur salut.
« … Zuma avait été limogé en 2005 pour des questions éthiques : une accusation de corruption, et une autre de viol. Il a obtenu un non-lieu dans l'affaire de viol sur une jeune femme séropositive, non sans avoir choqué les militants antisida pour avoir déclaré qu'il s'était « protégé » en prenant une douche après l'acte sexuel… avoir un président polygame n'est pas considéré comme un grand symbole de modernité par une société civile sud-africaine puissante et dynamique, qui a déjà Zuma dans le collimateur pour plein d'autres raisons. »
Il y a d'un coté le president arriéré, polygame, qui fait plein de gosses (14), violeur et misogyne et d’un autre, un état « moderne » donnent des droits très avancés aux homosexuelles tout en gardant des droits très inégalitaires pour les femmes. Mr. le president, les pratiques traditionnelles telles que la polygamie ont un impact sur la propagation du sida et au premier rang des personnes exposées : les femmes.
En effet, la polygamie est institutionnalisée dans certains pays d’Afrique, autant que le droit à un homme d’avoir autant de femmes qu’il le désire, même hors mariage. Parmi ces pays, l'Afrique du Sud qui est l'un des pays les plus touchés au monde par le sida. Le taux :
La situation générale reste effroyable avec 10,6 % de la population, soit 5,2 millions de personnes (sur 48,5 millions d'habitants), infectés par le virus VIH, un chiffre resté quasiment inchangé depuis la première étude menée en 2002 par le Centre de recherches en sciences humaines.
… en Afrique du Sud, un adulte sur cinq ou 5,3 millions de personnes, selon l’Onusida, 5,6 millions selon les dernières estimations du ministère de la Santé, publiées en septembre 2004.
… une jeune femme sur quatre sont contaminés.
… "orphelins du sida", qui seront près de 2 millions en 2010, et qui ont difficilement accès à l’instruction.
Swaziland - Danse du Roseau
… Selon le rapport, la polygamie n’est pas la seule pratique dangereuse défendue par le roi Mswati III et la couronne. C’est également le cas des mariages arrangés, de la tradition qui veut qu’une veuve devienne la propriété du frère de son défunt mari et du rite initiatique qui fait que l’oncle d’une jeune fille doit " casser " sa virginité avant qu’elle se marie. Enfin, l’annuelle Danse du Roseau, durant laquelle de jeunes vierges offrent des roseaux à la Reine-mère et qui a compté 30 000 participantes cette année, serait une occasion pour ces jeunes filles de fuir l’autorité parentale pendant une semaine et d’entretenir des relations sexuelles, parfois avec des autorités traditionnelles. Le Roi a d’ailleurs repéré sa dernière épouse de 14 ans lors de cette cérémonie.
Alors que près de 40% de la population swazie est séropositive, les propos tenu par le souverain cette semaine ont effectivement de quoi choquer. " Le roi parle comme si le sida n’existait pas, comme si on était encore au XIXème siècle ", explique sous couvert de l’anonymat, un Occidental en poste à Mbabane. " Bien sûr, il défend les pratiques culturelles de son pays mais les temps ont changé. " Les temps ont peut-être changé mais pas au Royaume du Swaziland.
Vous qui prônez le respect des coutumes poligames, à bon entendeur salut.
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Droits et devoirs du mari et de l’épouse en islam
Par Anas • 18 juin, 2008 • Catégorie: Q- Mariage et famille
Le mariage n’est pas en islam un sacrement mais un contrat verbal (pouvant également être écrit) fait entre deux personnes qui déclarent vouloir vivre ensemble. Ce contrat est d’un type un peu particulier car il préside à la fondation d’une famille.
En islam, c’est le mariage qui rend permises les relations intimes. En cela il constitue une responsabilisation de l’homme, et est différent de la jouissance que l’on tire de l’autre l’instant d’un moment, d’une soirée sans lendemain. Il engendre, avant même de permettre la jouissance, une série de droits et de devoirs.
Ces devoirs, quels sont-ils ? Chacun, époux et épouse, se doit de les connaître avant même de se marier.
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Certains devoirs sont communs aux deux, mari et épouse :
1) Avoir de l’amour pour l’autre :
Dieu, dans le Coran, dit : “Et parmi Ses signes figure le fait qu’Il a créé pour vous, de vous-mêmes, des épouses afin que vous éprouviez le repos auprès d’elles et qu’Il a mis entre vous amour et miséricorde” (Coran 30/21).
L’amour est parfois présent dès le début du mariage (parfois même avant), et parfois ne l’est pas dès le début. Mais en tous les cas il faut l’entretenir et le développer par tous les moyens qui entrent dans le cadre éthique de l’islam : des sourires, des petits cadeaux, un petit tour entre amoureux de temps à autre…
“Qui aimes-tu le plus ?” demanda-t-on un jour au Prophète. “C’est Aïcha” [épouse du Prophète], répondit-il. “Parmi les hommes ?” demanda celui qui avait posé la question. “C’est le père de Aïcha” (rapporté par al-Bukhârî).
2) Avoir de la bonté pour l’autre :
Avoir de la bonté pour son conjoint, c’est avoir de la miséricorde pour lui, s’occuper de son bien-être, partager ses peines et ses joies, en un mot : vivre ensemble, à deux.
Le Prophète n’était-il pas venu ainsi se réfugier auprès de son épouse Khadîdja lorsqu’il avait été effrayé par la première manifestation de l’ange ? Et Khadidja n’avait-elle pas pris le temps de le réconforter par des paroles apaisantes, puis de l’emmener plus tard auprès de son cousin Waraqa ? (rapporté par al-Bukhârî).
Une nuit, alors que le Prophète ne trouvait pas le sommeil, son épouse Aïcha lui dit : “Que t’arrive-t-il ô Messager de Dieu ?” (rapporté par Ahmad). Le Prophète lui-même, raconte Aïcha, “prenait soin de moi de façon particulière (al-lutf) lorsque j’étais malade” (rapporté par al-Bukhârî). Le Prophète faisait des courses à pied avec son épouse Aïcha, lui montrait le jeu des Abyssiniens.
3) S’embellir pour l’autre (autant que possible) :
Ibn Abbâs disait : “J’aime m’embellir pour ma femme comme j’aime qu’elle s’embellisse pour moi…” (rapporté par at-Tabarî).
4) Vivre ensemble sa sexualité :
Cela est un devoir qui incombe à tous deux, et non pas seulement à la femme. Les Hadîths sont dans les deux sens (notamment celui de Ibn Amr, auquel le Prophète, énumérant les devoirs qu’il avait et lui demandant de ne pas exagérer : “… et ta femme a des droits sur toi…”, rapporté par al-Bukhârî). D’après Ibn Taymiyya, en susbtance : “La femme a le droit à une sexualité épanouie, selon ce qu’elle désire” (Majmû’ fatâwâ Ibn Taymiyya, tome 28 pp. 383-384 et tome 32 p. 271). Pour l’un et pour l’autre, il ne s’agit pas de vivre l’acte sexuel comme un devoir seulement, mais comme une preuve d’intimité, comme le prolongement naturel de l’amour, de la bonté, de l’embellissement et de l’intimité que chacun connaît vis-à-vis de l’autre.
5) Avoir une juste confiance en l’autre :
C’est un devoir que de rester fidèle à l’autre (en ne tombant pas dans la fornication - az-zinâ), et l’autre est naturellement porté à exprimer son attention sur ce fait. Un équilibre se crée ainsi qui conduit chacun des partenaires à contribuer à la fidélité de l’autre. Mais l’attention que l’on porte à l’autre ne doit pas être étouffante au point qu’il y ait des suspicions inutiles ou qu’il y ait un climat de manque de confiance. C’est une juste confiance qui doit régner. Le Prophète a dit : “Il y a une jalousie (ghayra) que Dieu aime et une jalousie qu’Il n’aime pas. La jalousie que Dieu aime est celle qui apparaît au moment d’un problème réel (rîba). Et la jalousie que Dieu n’aime pas est celle qui existe alors qu’il n’y a pas de problème (rîbah)” (rapporté par Abû Dâoûd). Quant au fait de tuer son épouse sur la base d’une simple suspicion (cela se passe dans certaines régions où la tradition tribale et l’ignorance priment sur l’islam), cela n’a aucune place en islam.
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D’autres devoirs existent qui son spécifiques au mari ou à l’épouse :
6) le mari a le devoir d’assumer sa responsabilité de chef de famille :
Dieu dit dans le Coran : “Les hommes sont qawwâm sur les femmes…” (Coran 4/34). Le mot “qawwâm” désigne ici la fonction de chef de famille (wallâhu a’lam).
7) le mari doit subvenir aux besoins de son épouse (comme à ceux de ses enfants) :
Le Prophète a dit : “… Et vos femmes ont le droit d’être nourries et habillées selon la bienséance” (rapporté par Muslim).
6′) L’épouse a le devoir d’assumer sa responsabilité à propos de la bonne marche du foyer :
Le Prophète (sur lui la paix) a dit : “Et la femme est une bergère à propos de la maison de son mari et des enfants, et sera questionnée à ce sujet” (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).
7′) L’épouse a le devoir d’assumer sa responsabilité en matière d’éducation des enfants :
Le Prophète (sur lui la paix) a dit : “Et la femme est une bergère à propos de la maison de son mari et des enfants, et sera questionnée à ce sujet” (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).
Pour ces 4 devoirs spécifiques, il y a cependant des nuances des deux côtés :
6) Chef de famille n’est pas dictateur : le mari doit consulter (shûrâ) son épouse :
Le Prophète ayant demandé à un ansarite la main de sa fille pour un de ses Compagnons nommé Julaybîb, cet ansarite lui dit : “Je consulte au préalable sa mère.” “Eh bien d’accord”, lui dit le Prophète (rapporté par Ibn Hibbân). De même, des Hadîths montrent le Prophète recueillir le conseil de son épouse Khadîdja après la première révélation, celui de Umm Salama à Hudaybiyya, etc.
En fait chacun des conjoints devrait consulter l’autre autant que possible, le mari ayant ensuite la décision finale à prendre pour ce qui concerne les affaires de la famille.
7) Le mari porte seul la responsabilité de nourrir la famille, mais si son épouse veut l’aider sur ce plan elle a la possibilité de le faire :
En effet, rien ne le lui interdit, même si rien ne l’y oblige non plus. Zaynab, épouse de Ibn Mas’ûd, avait ainsi décidé d’aider son mari qui était plus pauvre qu’elle (rapporté par al-Bukhârî).
6′) Le mari doit aider son épouse dans les affaires du ménage (d’après certains savants, s’il en a les moyens, il doit employer une femme de ménage, par exemple) :
Le Prophète était, chez lui, au service de sa famille, raconte son épouse Aïcha. Puis, lorsque venait l’heure de la prière, il sortait accomplir celle-ci (rapporté par al-Bukhârî). Jâbir ibn Abdillâh, ayant invité le Prophète à manger chez lui, aida sa femme à préparer le repas (rapporté par al-Bukhârî).
7′) L’épouse doit éduquer les enfants mais n’est pas seule : le mari doit l’y aider :
Le Prophète avait ainsi enseigné à Omar ibn Abî Salama, fils de son épouse Umm Salama, les règles d’usage à observer lors des repas (rapporté par al-Bukhârî).
Tous ces devoirs sont extraits du livre Tahrîr ul-mar’a fî ‘asr ir-rissâlah (L’émancipation de la femme à l’époque de la révélation, traduit en français sous le titre Encyclopédie de la femme), tome 5.
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Le mari, un dictateur ?
Comme nous l’avons vu plus haut, le mari est chef de famille. Et l’islam demande certes à l’épouse d’obéir à son mari. Mais il serait faux de voir dans cette demande le droit pour le mari d’être un dictateur. En effet, d’abord l’islam rappelle qu’il n’y a aucune obéissance dans la désobéissance à Dieu, ce qui limite les prérogatives du mari. Ensuite, comme nous l’avons dit ci-dessus, le mari doit consulter son épouse et non pas prendre toutes les décisions seul. Le mari doit également se souvenir de la règle de la priorité dans le rappel : combien de maris, trop pressés, obligent leur femme à pratiquer davantage de règles de l’islam, provoquant par là une sorte de cassure. Enfin, l’islam demande au mari de passer sur les petits défauts de sa femme. Le Prophète a ainsi dit : “Prenez de moi ce conseil de bien agir envers les femmes. Car la femme a été créée d’une côte : elle ne restera jamais pour toi toujours sur une ligne. Si tu cherches à la redresser, tu la briseras. Et si la laisses comme elle est, elle restera courbée. Acceptez donc de moi le conseil de bien agir envers votre femme” (rapporté par Muslim). Dans une autre version : “La briser, c’est divorcer” (rapporté par Muslim). “S’il n’aime pas un des traits de son caractère, qu’il considère le trait qu’il aime” (rapporté par Muslim). Le Prophète (sur lui la paix) a voulu montrer aux maris que la femme est, sur certains aspects, d’une nature différente de celle de l’homme : il ne faut pas lui en vouloir mais être patient. Celui qui en veut à sa femme pour des détails et qui n’arrive pas à passer sur ceux-ci, celui-là risque de la briser, dit le Prophète (sur lui la paix). En effet, la femme ne donne pas priorité à sa raison comme l’homme, mais donne priorité à ses sentiments : c’est pourquoi le fait d’argumenter ne mène à rien lors de disputes conjugales.
C’est bien pourquoi Dieu dit dans le Coran : “Quant à elles (les femmes), elles ont des droits comme elles ont des devoirs, conformément à la bienséance. Les hommes ont cependant une préséance sur elles” (Coran 2/228). Cette “préséance de l’homme sur la femme” signifie, d’après Ibn Abbâs, “le fait que l’homme est capable de laisser tomber une partie des droits qu’il a sur sa femme, tout en s’acquittant, pour sa part, de tous les droits que sa femme a sur lui” (Tafsîr de at-Tabarî, qui pense que, de tous les commentaires de cette phrase, celui-ci est le plus pertinent). Ibn Abbâs disait donc : “Je ne veux pas réclamer tous les droits qui me reviennent, car Dieu dit : “Les hommes ont une préséance sur elles”" (rapporté par at-Tabarî).
Tout mari voudrait, lorsqu’il rentre le soir chez lui fatigué, de trouver son épouse joyeuse, faisant disparaître sa fatigue d’un seul de ses sourires. Mais tout mari sait aussi qu’il arrive des jours où ce n’est pas le cas et où, au contraire, il se voit reprocher des choses qu’il n’a pas faites, ce qui rajoute à sa fatigue et accroît sa tension. Il faut alors être patient, se dire que demain tout ira mieux inshâ Allâh, et se souvenir que… le Prophète lui-même a connu ce genre de choses avec ses épouses et a fait preuve de patience : c’est rapporté par al-Bukhârî et Muslim.
Il est vrai cependant qu’une épouse ne devrait pas – comme cela se voit parfois – aller raconter à sa mère les petits problèmes du couple. Mais un mari ne devrait pas non plus aller raconter à ses amis – cela se voit aussi, malheureusement – ses petits problèmes conjugaux. Ce n’est qu’en cas de problèmes graves (imaginez qu’un mari roue un jour sa femme de coups) qu’on devrait aller se plaindre à qui prendra les mesures nécessaires. A l’époque du Prophète, les femmes étaient bien venues se plaindre auprès des épouses du Prophète du fait que leur mari les frappaient, et le Prophète était ensuite intervenu à ce sujet (cité dans Riyâd us-sâlihîn). Mais en cas de petits problèmes (que tout couple connaît), il faut faire preuve de patience.
L’amour s’entretient toute la vie. Un sourire, complice, une caresse, un clin d’œil, un petit cadeau de temps à autre, une petite promenade entre amoureux… n’est-ce pas dans le droit fil des principes laissés par le Prophète ? Celui-ci n’a-t-il pas dit que le mari était récompensé pour la bouchée qu’il portait (par jeu) jusqu’à la bouche de son épouse (rapporté par al-Bukhârî et Muslim) ?
Enfin, chacun doit se souvenir qu’il faut considérer ses devoirs avant ses droits. Et qu’il ne faut pas considérer les relations de son couple sous le seul angle “droit-devoirs”, mais aussi et avant tout sous l’angle “affection-amour-pardon”.
Wallâhu A’lam (Dieu sait mieux).
Marqué comme: femme, mari
Par Anas • 18 juin, 2008 • Catégorie: Q- Mariage et famille
Le mariage n’est pas en islam un sacrement mais un contrat verbal (pouvant également être écrit) fait entre deux personnes qui déclarent vouloir vivre ensemble. Ce contrat est d’un type un peu particulier car il préside à la fondation d’une famille.
En islam, c’est le mariage qui rend permises les relations intimes. En cela il constitue une responsabilisation de l’homme, et est différent de la jouissance que l’on tire de l’autre l’instant d’un moment, d’une soirée sans lendemain. Il engendre, avant même de permettre la jouissance, une série de droits et de devoirs.
Ces devoirs, quels sont-ils ? Chacun, époux et épouse, se doit de les connaître avant même de se marier.
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Certains devoirs sont communs aux deux, mari et épouse :
1) Avoir de l’amour pour l’autre :
Dieu, dans le Coran, dit : “Et parmi Ses signes figure le fait qu’Il a créé pour vous, de vous-mêmes, des épouses afin que vous éprouviez le repos auprès d’elles et qu’Il a mis entre vous amour et miséricorde” (Coran 30/21).
L’amour est parfois présent dès le début du mariage (parfois même avant), et parfois ne l’est pas dès le début. Mais en tous les cas il faut l’entretenir et le développer par tous les moyens qui entrent dans le cadre éthique de l’islam : des sourires, des petits cadeaux, un petit tour entre amoureux de temps à autre…
“Qui aimes-tu le plus ?” demanda-t-on un jour au Prophète. “C’est Aïcha” [épouse du Prophète], répondit-il. “Parmi les hommes ?” demanda celui qui avait posé la question. “C’est le père de Aïcha” (rapporté par al-Bukhârî).
2) Avoir de la bonté pour l’autre :
Avoir de la bonté pour son conjoint, c’est avoir de la miséricorde pour lui, s’occuper de son bien-être, partager ses peines et ses joies, en un mot : vivre ensemble, à deux.
Le Prophète n’était-il pas venu ainsi se réfugier auprès de son épouse Khadîdja lorsqu’il avait été effrayé par la première manifestation de l’ange ? Et Khadidja n’avait-elle pas pris le temps de le réconforter par des paroles apaisantes, puis de l’emmener plus tard auprès de son cousin Waraqa ? (rapporté par al-Bukhârî).
Une nuit, alors que le Prophète ne trouvait pas le sommeil, son épouse Aïcha lui dit : “Que t’arrive-t-il ô Messager de Dieu ?” (rapporté par Ahmad). Le Prophète lui-même, raconte Aïcha, “prenait soin de moi de façon particulière (al-lutf) lorsque j’étais malade” (rapporté par al-Bukhârî). Le Prophète faisait des courses à pied avec son épouse Aïcha, lui montrait le jeu des Abyssiniens.
3) S’embellir pour l’autre (autant que possible) :
Ibn Abbâs disait : “J’aime m’embellir pour ma femme comme j’aime qu’elle s’embellisse pour moi…” (rapporté par at-Tabarî).
4) Vivre ensemble sa sexualité :
Cela est un devoir qui incombe à tous deux, et non pas seulement à la femme. Les Hadîths sont dans les deux sens (notamment celui de Ibn Amr, auquel le Prophète, énumérant les devoirs qu’il avait et lui demandant de ne pas exagérer : “… et ta femme a des droits sur toi…”, rapporté par al-Bukhârî). D’après Ibn Taymiyya, en susbtance : “La femme a le droit à une sexualité épanouie, selon ce qu’elle désire” (Majmû’ fatâwâ Ibn Taymiyya, tome 28 pp. 383-384 et tome 32 p. 271). Pour l’un et pour l’autre, il ne s’agit pas de vivre l’acte sexuel comme un devoir seulement, mais comme une preuve d’intimité, comme le prolongement naturel de l’amour, de la bonté, de l’embellissement et de l’intimité que chacun connaît vis-à-vis de l’autre.
5) Avoir une juste confiance en l’autre :
C’est un devoir que de rester fidèle à l’autre (en ne tombant pas dans la fornication - az-zinâ), et l’autre est naturellement porté à exprimer son attention sur ce fait. Un équilibre se crée ainsi qui conduit chacun des partenaires à contribuer à la fidélité de l’autre. Mais l’attention que l’on porte à l’autre ne doit pas être étouffante au point qu’il y ait des suspicions inutiles ou qu’il y ait un climat de manque de confiance. C’est une juste confiance qui doit régner. Le Prophète a dit : “Il y a une jalousie (ghayra) que Dieu aime et une jalousie qu’Il n’aime pas. La jalousie que Dieu aime est celle qui apparaît au moment d’un problème réel (rîba). Et la jalousie que Dieu n’aime pas est celle qui existe alors qu’il n’y a pas de problème (rîbah)” (rapporté par Abû Dâoûd). Quant au fait de tuer son épouse sur la base d’une simple suspicion (cela se passe dans certaines régions où la tradition tribale et l’ignorance priment sur l’islam), cela n’a aucune place en islam.
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D’autres devoirs existent qui son spécifiques au mari ou à l’épouse :
6) le mari a le devoir d’assumer sa responsabilité de chef de famille :
Dieu dit dans le Coran : “Les hommes sont qawwâm sur les femmes…” (Coran 4/34). Le mot “qawwâm” désigne ici la fonction de chef de famille (wallâhu a’lam).
7) le mari doit subvenir aux besoins de son épouse (comme à ceux de ses enfants) :
Le Prophète a dit : “… Et vos femmes ont le droit d’être nourries et habillées selon la bienséance” (rapporté par Muslim).
6′) L’épouse a le devoir d’assumer sa responsabilité à propos de la bonne marche du foyer :
Le Prophète (sur lui la paix) a dit : “Et la femme est une bergère à propos de la maison de son mari et des enfants, et sera questionnée à ce sujet” (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).
7′) L’épouse a le devoir d’assumer sa responsabilité en matière d’éducation des enfants :
Le Prophète (sur lui la paix) a dit : “Et la femme est une bergère à propos de la maison de son mari et des enfants, et sera questionnée à ce sujet” (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).
Pour ces 4 devoirs spécifiques, il y a cependant des nuances des deux côtés :
6) Chef de famille n’est pas dictateur : le mari doit consulter (shûrâ) son épouse :
Le Prophète ayant demandé à un ansarite la main de sa fille pour un de ses Compagnons nommé Julaybîb, cet ansarite lui dit : “Je consulte au préalable sa mère.” “Eh bien d’accord”, lui dit le Prophète (rapporté par Ibn Hibbân). De même, des Hadîths montrent le Prophète recueillir le conseil de son épouse Khadîdja après la première révélation, celui de Umm Salama à Hudaybiyya, etc.
En fait chacun des conjoints devrait consulter l’autre autant que possible, le mari ayant ensuite la décision finale à prendre pour ce qui concerne les affaires de la famille.
7) Le mari porte seul la responsabilité de nourrir la famille, mais si son épouse veut l’aider sur ce plan elle a la possibilité de le faire :
En effet, rien ne le lui interdit, même si rien ne l’y oblige non plus. Zaynab, épouse de Ibn Mas’ûd, avait ainsi décidé d’aider son mari qui était plus pauvre qu’elle (rapporté par al-Bukhârî).
6′) Le mari doit aider son épouse dans les affaires du ménage (d’après certains savants, s’il en a les moyens, il doit employer une femme de ménage, par exemple) :
Le Prophète était, chez lui, au service de sa famille, raconte son épouse Aïcha. Puis, lorsque venait l’heure de la prière, il sortait accomplir celle-ci (rapporté par al-Bukhârî). Jâbir ibn Abdillâh, ayant invité le Prophète à manger chez lui, aida sa femme à préparer le repas (rapporté par al-Bukhârî).
7′) L’épouse doit éduquer les enfants mais n’est pas seule : le mari doit l’y aider :
Le Prophète avait ainsi enseigné à Omar ibn Abî Salama, fils de son épouse Umm Salama, les règles d’usage à observer lors des repas (rapporté par al-Bukhârî).
Tous ces devoirs sont extraits du livre Tahrîr ul-mar’a fî ‘asr ir-rissâlah (L’émancipation de la femme à l’époque de la révélation, traduit en français sous le titre Encyclopédie de la femme), tome 5.
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Le mari, un dictateur ?
Comme nous l’avons vu plus haut, le mari est chef de famille. Et l’islam demande certes à l’épouse d’obéir à son mari. Mais il serait faux de voir dans cette demande le droit pour le mari d’être un dictateur. En effet, d’abord l’islam rappelle qu’il n’y a aucune obéissance dans la désobéissance à Dieu, ce qui limite les prérogatives du mari. Ensuite, comme nous l’avons dit ci-dessus, le mari doit consulter son épouse et non pas prendre toutes les décisions seul. Le mari doit également se souvenir de la règle de la priorité dans le rappel : combien de maris, trop pressés, obligent leur femme à pratiquer davantage de règles de l’islam, provoquant par là une sorte de cassure. Enfin, l’islam demande au mari de passer sur les petits défauts de sa femme. Le Prophète a ainsi dit : “Prenez de moi ce conseil de bien agir envers les femmes. Car la femme a été créée d’une côte : elle ne restera jamais pour toi toujours sur une ligne. Si tu cherches à la redresser, tu la briseras. Et si la laisses comme elle est, elle restera courbée. Acceptez donc de moi le conseil de bien agir envers votre femme” (rapporté par Muslim). Dans une autre version : “La briser, c’est divorcer” (rapporté par Muslim). “S’il n’aime pas un des traits de son caractère, qu’il considère le trait qu’il aime” (rapporté par Muslim). Le Prophète (sur lui la paix) a voulu montrer aux maris que la femme est, sur certains aspects, d’une nature différente de celle de l’homme : il ne faut pas lui en vouloir mais être patient. Celui qui en veut à sa femme pour des détails et qui n’arrive pas à passer sur ceux-ci, celui-là risque de la briser, dit le Prophète (sur lui la paix). En effet, la femme ne donne pas priorité à sa raison comme l’homme, mais donne priorité à ses sentiments : c’est pourquoi le fait d’argumenter ne mène à rien lors de disputes conjugales.
C’est bien pourquoi Dieu dit dans le Coran : “Quant à elles (les femmes), elles ont des droits comme elles ont des devoirs, conformément à la bienséance. Les hommes ont cependant une préséance sur elles” (Coran 2/228). Cette “préséance de l’homme sur la femme” signifie, d’après Ibn Abbâs, “le fait que l’homme est capable de laisser tomber une partie des droits qu’il a sur sa femme, tout en s’acquittant, pour sa part, de tous les droits que sa femme a sur lui” (Tafsîr de at-Tabarî, qui pense que, de tous les commentaires de cette phrase, celui-ci est le plus pertinent). Ibn Abbâs disait donc : “Je ne veux pas réclamer tous les droits qui me reviennent, car Dieu dit : “Les hommes ont une préséance sur elles”" (rapporté par at-Tabarî).
Tout mari voudrait, lorsqu’il rentre le soir chez lui fatigué, de trouver son épouse joyeuse, faisant disparaître sa fatigue d’un seul de ses sourires. Mais tout mari sait aussi qu’il arrive des jours où ce n’est pas le cas et où, au contraire, il se voit reprocher des choses qu’il n’a pas faites, ce qui rajoute à sa fatigue et accroît sa tension. Il faut alors être patient, se dire que demain tout ira mieux inshâ Allâh, et se souvenir que… le Prophète lui-même a connu ce genre de choses avec ses épouses et a fait preuve de patience : c’est rapporté par al-Bukhârî et Muslim.
Il est vrai cependant qu’une épouse ne devrait pas – comme cela se voit parfois – aller raconter à sa mère les petits problèmes du couple. Mais un mari ne devrait pas non plus aller raconter à ses amis – cela se voit aussi, malheureusement – ses petits problèmes conjugaux. Ce n’est qu’en cas de problèmes graves (imaginez qu’un mari roue un jour sa femme de coups) qu’on devrait aller se plaindre à qui prendra les mesures nécessaires. A l’époque du Prophète, les femmes étaient bien venues se plaindre auprès des épouses du Prophète du fait que leur mari les frappaient, et le Prophète était ensuite intervenu à ce sujet (cité dans Riyâd us-sâlihîn). Mais en cas de petits problèmes (que tout couple connaît), il faut faire preuve de patience.
L’amour s’entretient toute la vie. Un sourire, complice, une caresse, un clin d’œil, un petit cadeau de temps à autre, une petite promenade entre amoureux… n’est-ce pas dans le droit fil des principes laissés par le Prophète ? Celui-ci n’a-t-il pas dit que le mari était récompensé pour la bouchée qu’il portait (par jeu) jusqu’à la bouche de son épouse (rapporté par al-Bukhârî et Muslim) ?
Enfin, chacun doit se souvenir qu’il faut considérer ses devoirs avant ses droits. Et qu’il ne faut pas considérer les relations de son couple sous le seul angle “droit-devoirs”, mais aussi et avant tout sous l’angle “affection-amour-pardon”.
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Re: Polygamie: pour ou contre?

La femme en Islam |

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1. Aspect spirituel
Le Coran énonce clairement que les hommes et les femmes sont de même nature spirituelle et humaine. Les deux ont reçu le “souffle divin” qui leur a donné de la dignité et a fait d’eux les gérants de Dieu sur la terre. La femme n’est pas blâmée pour la “chute de l’homme”. La grossesse et l’accouchement sont donnés comme des raisons supplémentaires pour aimer et apprécier les femmes et non comme punition pour “avoir mangé de l’arbre interdit”. L’homme et la femme ont des devoirs et des responsabilités comparables et les deux font face aux conséquences pour leurs décisions et de leurs actions morales. Nulle part le Coran ne mentionne que les “hommes sont supérieurs aux femmes”, à moins que le texte du Coran n’ait été pauvrement traduit en français. Le Coran indique clairement que la seule base de supériorité est la piété et la droiture, non le genre, la race, la couleur ou la richesse.
2. Aspect économique
La loi islamique sauvegarde les droits des femmes avant et après le mariage. En fait, la femme reçoit une plus grande sécurité financière que l’homme. Elle a droit au plein montant de son cadeau de mariage. Elle a le droit de garder toutes les propriétés présentes ou futures et un revenu pour sa propre sécurité. Pendant ce temps, elle a droit à toute l’aide financière avant, pendant et après le mariage, sans égard à sa richesse personnelle. Les droits additionnels incluent l’aide pendant la “période d’attente” en cas de divorce et l’aide pour l’enfant. Cette aide garantie à toutes les étapes de sa vie, constitue des avantages financiers sur les hommes, équilibrés partiellement par la moindre part d’héritage qui lui revient.
La femme dispose seule de l’usufruit de son travail éventuel, tandis que l’homme a le devoir d’entretenir et subvenir aux multiples besoins de sa famille.
3. Aspect social
1. En tant que fille: Le Coran blâme l’attitude de certains parents qui tendent à favoriser leurs fils. Il prescrit le devoir d’aider et de montrer de la gentillesse et de la justice envers les filles.
L’éducation des filles n’est pas seulement un droit mais un devoir pour tous les musulmans, hommes et femmes.
Une fille a le droit d’accepter ou de rejeter des propositions de mariage. Le mariage forcé sans le consentement mutuel est invalide selon les enseignements du Prophète Mohammad (Paix et Bénédiction sur lui) .
2. En tant qu’épouse: L’opinion de l’Islam sur le mariage est exprimée dans le verset suivant du Coran: “Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent” (Sourate 30, verset 21)
La norme du mariage dans l’Islam est la monogamie. Cependant, comme plusieurs peuples et religions incluant les prophètes de la Bible, l’Islam a permis la polygamie, déjà existante (polygynie), mais il la règule et la restreint. Elle n’est ni exigée ni encouragée. L’esprit de la loi est de prendre des mesures concernant les événements imprévus des personnes et de la collectivité (par exemple, les déséquilibres créés par les guerres) et de fournir une solution morale, pratique et humaine aux veuves et aux orphelins. Ceci peut expliquer pourquoi le verset qui règle la polygamie a été révélé après la guerre d’Ohod, dans laquelle des douzaines de musulmans furent tués, laissant derrière eux des veuves et des orphelins dans le besoin. Tous les intéressés impliqués dans un mariage polygame ont des options. Une femme ne peut être forcée à devenir une seconde épouse. La première femme qui n’accepte pas une situation de polygamie a le droit de demander le divorce.
La responsabilité du mari sur l’entretien, la protection et la direction de la famille, en général, dans l’esprit de la consultation et de la gentillesse, est la signification du terme coranique “Qawwamoune”(Sourate 4 v.34). Ce terme est souvent mal traduit par “qui a de l’autorité sur les femmes”. De la même façon Dieu a doté les hommes et les femmes de qualités physiologiques et autres, différentes et complémentaires mais également importantes. Ceci mène à certains rôles et devoirs différents mais complémentaires à l’intérieur de la cellule familiale. C’est ce à quoi le Coran réfère par le terme “(fad’)darâdja” (Sourate 2 v.228), souvent mal traduit comme “parce que Dieu l’a fait supérieur à l’autre”. Cette différenciation se retrouve strictement dans les rôles, non dans le statut ou l’honneur.
Dans le cas d’une dispute familiale, le Coran exhorte le mari à traiter sa femme gentiment et à ne pas négliger ses côtés positifs. Si le problème est relié au comportement de la femme, son mari peut la rappeler à la raison. Dans la plupart des cas, cette mesure suffit. Dans les cas où le problème continue, le mari peut exprimer son mécontentement d’une autre façon pacifique, soit en dormant dans un lit séparé du sien. Cependant, il y a des cas où la femme persiste à maltraiter de façon délibérée son mari et néglige ses obligations conjugales. Au lieu du divorce, le mari peut avoir recours à une autre mesure qui peut sauver son mariage, du moins dans certains cas. Cette mesure est décrite plus précisément comme étant une petite tape sur le corps, mais jamais sur le visage, ce qui est plus une mesure symbolique que punitive. La loi islamique a bien précisé qu’avoir recours à cette mesure extrême et exceptionnelle considérée comme le moindre de deux maux (l’autre étant le divorce), est sujet à des restrictions explicites. Elle ne doit pas être sévère au point de causer des blessures ou même de laisser une marque sur le corps. Les lois américaines ou européennes contemporaines ne considèrent pas une tape légère qui ne laisse aucune marque sur le corps comme un abus physique.
C’est la même définition qu’ont donnée les juristes musulmans il y a plus de 1400 ans. Dans plusieurs paroles, le Prophète a découragé son utilisation, aussi légère soit-elle. “Ne frappez jamais les servantes de Dieu (les femmes)” a dit le Prophète, qui a démontré cette noblesse dans sa propre vie conjugale.
Il s’ensuit que lorsque cette question est ramenée dans son contexte, elle n’a rien à voir au fait de sanctionner “l’abus” ou “la violence conjugale” qui est, malheureusement, répandu dans un pays tel que les États-Unis où toutes les 10 secondes une femme est battue et chaque jour quatre femmes sont tuées par leurs conjoints, ce qui fait de la violence conjugale la cause du tiers environ des meurtres commis sur les femmes aux États-Unis (1993).
Dans tous les cas, les musulmans qui passent outre les enseignements de leur foi et commettent des excès doivent être condamnés; comme tous les autres transgresseurs, sans distinction de religions.
L’affirmation erronée que les excès commis par certains musulmans peuvent être mentionnés dans un des versets parmi les 114 sourates du Coran n’est pas plus vraie que d’affirmer que la violence qui sévit contre les femmes aux États-Unis peut être retrouvée dans la Bible.
En répétant l’exhortation coranique sur le bon traitement envers les femmes, le Prophète Mohammad (Paix et Bénédiction sur lui) a clairement énoncé que “les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs (dans leur conduite) envers leur famille et je suis le meilleur d’entre vous (dans ma conduite) envers ma famille”. C’est l’exemple à suivre pour le croyant sincère qui veut dépasser les paroles, et le simple habit extérieur de piété, pour puiser directement ses vertus dans le Coran et la Sounnah (habitudes du prophète).
Les formes de dissolution du mariage incluent forcément un accord mutuel entre le mari et la femme, si l’on se réfère à la sourate “Talâk” (divorce) du Coran (S.65:1-7 ou S.2:226/30, qui spécifient les différentes étapes d’un divorce); de même dans les hadiths. Le divorce est à l’initiative du mari, en général, mais peut-être l’initiative de la femme dans certains cas, voire, la décision d’un conseil sur l’initiative de la femme. Il est notable que malgré cette facilité apparente, les taux de divorces dans les sociétés musulmanes sont très inférieurs à ceux du monde occidental, car il faut situer cette “facilité” dans la perspective de la cohérence de l’ensemble du message coranique.
La garde des enfants après le divorce, selon la loi islamique, est le droit de la mère jusqu’à ce que l’enfant soit âgé d’environ sept ans, moment où l’enfant peut choisir le parent avec lequel il veut vivre. Toutefois, le principe directeur qui prévaut réside dans le bien-être de l’enfant et le droit des deux parents à avoir accès à leurs enfants.
3. En tant que mère: Le Coran prescrit la gentillesse envers les parents, particulièrement les mères. Les musulmans apprennent que “le Paradis se trouve aux pieds des mères”.
4. En tant que soeur dans la foi: Le Prophète a recommandé la gentillesse, l’attention et le respect des femmes en général car elles sont les soeurs des hommes.
5. Au sujet de la modestie et des interactions sociales: Il y a aujourd’hui un large fossé entre l’idéal (loi islamique) et la réalité (pratiques culturelles). L’extrémisme, dans un sens ou dans un autre, est étranger à l’esprit de la loi islamique et peut refléter de simples pratiques culturelles.
Les musulmans croient en une ligne directrice d’essence divine pour la modestie et la vertu se traduisant dans l’habillement et le comportement des hommes et des femmes. Le retrait de la femme dans certaines cultures est étranger à la pratique du Prophète. Des interprétations excessivement strictes faites par des savants dans certaines cultures minoritaires conservatrices (par exemple, les restrictions quant à l’interdiction pour les femmes de conduire) sont le reflet de l’influence de ces cultures conservatrices et non une compréhension généralement acceptée de la grande majorité des savants musulmans à travers le monde.
L’Islam n’interdit pas la mixité sous deux conditions principales: a) observation d’un devoir de réserve et de pudeur mutuel; b) ils ne doivent pas être seuls (tête à tête).
L’Islam n’interdit pas la liberté, mais le libertinage, et ce, à l’homme et à la femme. Si la femme a le devoir de pudeur devant l’homme, ainsi de même, l’homme a la même obligation face à la femme. Point de discrimination.
4. Aspect légal et politique
Les hommes et les femmes sont égaux devant la loi et les tribunaux. Les changements dans le nombre de témoins, hommes et femmes, dans les tribunaux ne figurent dans le Coran que dans le contexte des contrats financiers. Le but est d’établir l’exactitude du témoignage, dans un cadre donné et auquel les femmes peuvent ne pas avoir été exposées ou être expérimentées en matières commerciales. Le juge peut cependant décider d’assurer la justice sans égard au sexe des témoins.
CONCLUSION
L’Islam a été la première culture à admettre la totale indépendance financière de la femme, à lui accorder des droits codifiés, que même certaines parties de l’Europe d’aujourd’hui leur refuse (le vote par ex.).
Les musulmanes constituent en gros la moitié de la Oummah.
Dieu, dans sa Sagesse, n’a pas attendu que d’autres dessinent pour elles les plans de leur libération.
En Islam, chacun est responsable de ses actes et devra en répondre devant Dieu.
Les musulmans font acte d’Islam non par foi aveugle, mais par acceptation de la cohérence de l’ensemble des principes de Dieu dans le Coran, et l’exemple du prophète, car il faut restituer le problème dans ce cadre et nul autre.
“Le plus parfait des croyants est celui qui a la meilleure conduite . Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes“ Hadith (Tirmizi)
Ainsi parla le prophète de Dieu, Mohammad (Paix et Bénédiction Sur Lui) .</BLOCKQUOTE>
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Zuma est une honte pour l'ANC dois-je dire ! Aucune classe, il traine avec lui en pays étranger trois dames. Imaginez-vous les rencontres des premières dames au sommet ! Juste d'y penser cela me ...
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Marc a écrit:Zuma est une honte pour l'ANC dois-je dire ! Aucune classe, il traine avec lui en pays étranger trois dames. Imaginez-vous les rencontres des premières dames au sommet ! Juste d'y penser cela me ...
Zuma peut-être une honte pour l'ANC, pour son pays, et même pour la race humaine, alors critiquez le sur ses actes, pas sur ses femmes, ça c'est une honte pour nous qui le faisons.
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Bien sûr, le respect de la pratique des religions doit être observé, mais je crois que, quand cette pratique entre en contradiction avec les lois du pays où elle se passe, en conférant un droit spécifique que les autres n'ont pas, alors il est normal de sanctionner. Sinon, ca voudrait dire que la religion est supérieure à l'état de droit.
De ce principe, si on excuse la polygamie chez ceux dont la religion l'autorise, alors n'est-ce pas un message lancé à tous les aspirants, en leur offrant une voie légale pour pratiquer l'illégal?
De la même façon, prenons un exemple extrême d'une religion qui autoriserait le sacrifice humain (ou plus raisonnablement, la mise à mort des anciens, par exemple, en cas de grave maladie ou d'invalidité)... Pourrait-on alors invoquer la liberté de culte et rendre les coupables inattaquables?
Je pense que dans les pays démocratiques, où le droit de l'individu constitue la pierre angulaire de la société et est parfaitement établi, rien ne devrait pouvoir dominer la loi, qui est théoriquement garante d'une égalité de traitement pour tous.
De ce principe, si on excuse la polygamie chez ceux dont la religion l'autorise, alors n'est-ce pas un message lancé à tous les aspirants, en leur offrant une voie légale pour pratiquer l'illégal?
De la même façon, prenons un exemple extrême d'une religion qui autoriserait le sacrifice humain (ou plus raisonnablement, la mise à mort des anciens, par exemple, en cas de grave maladie ou d'invalidité)... Pourrait-on alors invoquer la liberté de culte et rendre les coupables inattaquables?
Je pense que dans les pays démocratiques, où le droit de l'individu constitue la pierre angulaire de la société et est parfaitement établi, rien ne devrait pouvoir dominer la loi, qui est théoriquement garante d'une égalité de traitement pour tous.
Dernière édition par zouke le Mer 6 Jan 2010 - 19:35, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: Polygamie: pour ou contre?
Je ne veux prêter des vertus de ma culture ou de ma "MORALE" a aucun des protagonistes de cette situation qui fait le sujet de nos débats .Bien que le système d'oppression sociale en place ,tel que nous le connaissons , est toujours sous le contrôle des hommes ,je ne suis pas assez naïf pour ne pas savoir que souvent il y a une complicité émotionnelle qui se développe entre la "victime " et le prédateur .Je ne sais pas que révélerait un sondage indépendant au nouveau de la majorité des femmes de cette culture ?
Je me souviens du tollé soulevé par les Talibans a cause de leur traitement de la femme, en général .Je n'étais pas ému car c'était de la propagande politique en ce qui me concerne .C'était l'hypocrisie de l'ethnocentrisme culturel au service de la politique. L’occidentalisation des femmes Afghanes n’avaient rien à voir avec le conflit qui avait amené nos troupes en Afghanistan.
Nous avons des femmes en Afghanistan et en Afrique dont les conditions de vie répugnent a la philosophie libérale de l’occident .Mais pourquoi faisons-nous le choix de critiquer les Afghans alors que nous fermons les yeux sur les agissements des leaders africains ? Ces femmes, veulent-elles changer les rapports sociaux entre hommes et femmes ? Se sentent-elles malheureuses ou non? Ont-elles essayé à travers les siècles de se débarrasser du joug du sexe masculin au zénith de son autorité patriarcale esclavagiste ?
Je me souviens du tollé soulevé par les Talibans a cause de leur traitement de la femme, en général .Je n'étais pas ému car c'était de la propagande politique en ce qui me concerne .C'était l'hypocrisie de l'ethnocentrisme culturel au service de la politique. L’occidentalisation des femmes Afghanes n’avaient rien à voir avec le conflit qui avait amené nos troupes en Afghanistan.
Nous avons des femmes en Afghanistan et en Afrique dont les conditions de vie répugnent a la philosophie libérale de l’occident .Mais pourquoi faisons-nous le choix de critiquer les Afghans alors que nous fermons les yeux sur les agissements des leaders africains ? Ces femmes, veulent-elles changer les rapports sociaux entre hommes et femmes ? Se sentent-elles malheureuses ou non? Ont-elles essayé à travers les siècles de se débarrasser du joug du sexe masculin au zénith de son autorité patriarcale esclavagiste ?
Invité- Invité
Re: Polygamie: pour ou contre?
Maximo,
1. Zuma et ses épouses n'appartiennent pas à la religion musulmane, (hors sujet) c'est une affaire de culture. D'après la culture Zulu il peut avoir plusieurs femmes.
2. Il ne faut pas seulement voir le bon coté dans la polygamie, il faut aussi noter les désavantages des femmes qui acceptent de partager leur lit. Bien souvent il est connu des cas où le mari ne se couche pas avec ces femmes que très rarement et alors il existe des cas d'homosexualités entre elles-mêmes. Je n'ai pas à cacher cet aspect négatif, au contraire il faut aussi parler de la misère que ces femmes endurent dans ce genre de vie. Parfois elles sont méprisées et obligées de se coucher entre eux pour satisfaire leur désir sexuel. Sont-elles pour autant lesbiennes, cela a été ma question, une question qui n'abaisse pas ces femmes puisque ca fait partie de leur culture.
Je trouve que tu es très insensible aux souffrances et malheurs de ces femmes qui sont exposées à toutes sortes de maladie infectieuses, tel que le SIDA.
1. Zuma et ses épouses n'appartiennent pas à la religion musulmane, (hors sujet) c'est une affaire de culture. D'après la culture Zulu il peut avoir plusieurs femmes.
2. Il ne faut pas seulement voir le bon coté dans la polygamie, il faut aussi noter les désavantages des femmes qui acceptent de partager leur lit. Bien souvent il est connu des cas où le mari ne se couche pas avec ces femmes que très rarement et alors il existe des cas d'homosexualités entre elles-mêmes. Je n'ai pas à cacher cet aspect négatif, au contraire il faut aussi parler de la misère que ces femmes endurent dans ce genre de vie. Parfois elles sont méprisées et obligées de se coucher entre eux pour satisfaire leur désir sexuel. Sont-elles pour autant lesbiennes, cela a été ma question, une question qui n'abaisse pas ces femmes puisque ca fait partie de leur culture.
Je trouve que tu es très insensible aux souffrances et malheurs de ces femmes qui sont exposées à toutes sortes de maladie infectieuses, tel que le SIDA.
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Re: Polygamie: pour ou contre?
kami a écrit:Maximo,
1. Zuma et ses épouses n'appartiennent pas à la religion musulmane, (hors sujet) c'est une affaire de culture. D'après la culture Zulu il peut avoir plusieurs femmes.
2. Il ne faut pas seulement voir le bon coté dans la polygamie, il faut aussi noter les désavantages des femmes qui acceptent de partager leur lit. Bien souvent il est connu des cas où le mari ne se couche pas avec ces femmes que très rarement et alors il existe des cas d'homosexualités entre elles-mêmes. Je n'ai pas à cacher cet aspect négatif, au contraire il faut aussi parler de la misère que ces femmes endurent dans ce genre de vie. Parfois elles sont méprisées et obligées de se coucher entre eux pour satisfaire leur désir sexuel. Sont-elles pour autant lesbiennes, cela a été ma question, une question qui n'abaisse pas ces femmes puisque ca fait partie de leur culture.
Je trouve que tu es très insensible aux souffrances et malheurs de ces femmes qui sont exposées à toutes sortes de maladie infectieuses, tel que le SIDA.
Kami,
Je suis contre la polygamie, je ne suis pas insensible du tout aux souffrances et malheurs des femmes en général et surtout celles de chez nous qui sont très maltraitées par nos hommes qui croient qu'ils sont propriétaires de leurs femmes ou maitresses et les traitent en esclaves et certains même pensent qu'ils ont le droit de vie et de mort sur leurs femmes, on a beaucoup de cas de meurtres ou de bastonnades par nos hommes sur nos femmes.
Zuma n'est pas un modèle, mais de là à aller ridiculiser ses femmes c'est un manque de respect total envers celles même que tu veux défendre, le sujet aurait pu être abordé de façon différente et tu m'aurais trouvé à tes côtés défendant la même cause que toi. Je ne demande qu'une seule chose, le respect de ces femmes qui ne sont que des victimes d'une civilisation qui n'a pas encore assez évolué dans notre sens. Il n'y a pas si longtemps que même au USA les femmes n'avaient pas le droit de vote, on peut se battre pour que ces femmes des autres civilisations puissent acquérir les même droits que celles de la civilisation occidentale, mais avec respect. Les femmes sont les êtres que je respecte le plus sur terre et je serai toujours prêt à les défendre.
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Je pose encore la question, Les femmes de Zuma sont-elles lesbiennes?
De coutume les femmes des poligames sont lesbiennes.
Il y a t-il un manque de respect? NON!!!! ce serait leur choix d'etre lesbiennes, Zuma a 69 ans et ne peut pas satisfaire totalement toutes ces jeunes femmes avec ou sans viagra.
De coutume les femmes des poligames sont lesbiennes.
Il y a t-il un manque de respect? NON!!!! ce serait leur choix d'etre lesbiennes, Zuma a 69 ans et ne peut pas satisfaire totalement toutes ces jeunes femmes avec ou sans viagra.
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Re: Polygamie: pour ou contre?
Le mal de vivre des lesbiennes noires
Lesbiennes, pourquoi pas un amant?
Lesbiennes, pourquoi pas un amant?

mercredi 2 juillet 2003 / par Olivia Marsaud
Helena Hewat et Marlene Arndt, deux chercheuses de la Rand Afrikaans University, ont étudié pendant un an la situation des homosexuelles noires sud-africaines. Pour la première fois, cette communauté silencieuse a pu exprimer ses peurs et ses angoisses. Les universitaires ont choisi de suivre seize femmes dans différents townships des banlieues de Johannesburg. Leur document final, baptisé Les expériences du stress et du traumatisme : les lesbiennes noires en Afrique du Sud, parle des violences subies par cette catégorie de femmes.
Battues, humiliées, ostracisées, victimes de viols (souvent collectifs) pour les forcer à " redevenir normales " et " à se comporter en vraies femmes "... les lesbiennes noires ont fini par se stigmatiser elles-mêmes, trouvant la cause de leurs malheurs dans leur orientation sexuelle et acceptant leur sort. Ainsi les témoignages de plusieurs femmes recueillis par les chercheuses montrent à quel point les victimes sont résignées. " En tant que lesbienne, vous êtes une pécheresse. Les femmes sont censées être avec des hommes". "Dans la culture africaine, l’homosexualité est considérée comme une maladie. " Et pour ce qui concerne les viols : " Je parlais avec un homme qui voulais sortir avec moi, témoigne l’une des femmes. Je lui ai dit que je n’aimais pas les hommes. Il n’a pas compris alors il m’a violée. " " Les hommes qui nous violent veulent nous changer. "
Le règne de la violence
" Les femmes que nous avons rencontrées sont constamment sous l’emprise du stress car elles ne sont pas acceptées au sein de leur propre culture. Il est évident qu’elles vivent dans la peur permanente d’être attaquées et de subir des préjudices ", indique Helene Hewat. Cette dernière a souhaité, avec sa collègue, " rendre visible cette sous-culture jusqu’ici invisible afin que les femmes noires lesbiennes puissent avoir accès à des structures qui peuvent les soutenir ". Des structures comme le Lesbian and Gay Equality Project, basé à Johannesburg. Celui-ci se bat pour assurer l’accès à la justice aux lesbiennes noires victimes de violences et tente de sensibiliser les populations pour enrayer les comportements homophobes.
" Les femmes noires lesbiennes sont confrontées à la violence à la maison, à l’école, dans les lieux d’apprentissage et même dans la rue. Cette violence est autant le fait des membres de leur famille que des autres membres de leur communauté. Pour nombre d’entre elles, la violence fait partie intégrante de leur vie quotidienne. Elle les blesse dans leur chair et dans leur âme et encore plus lorsque celle-ci n’est pas immédiatement visible ", explique Wendy Isaack, avocate du Lesbian and Gay Equality Project.
" Maladie de Blanc "
Cette association explique la victimisation des lesbiennes noires par le fait, tout d’abord, qu’elles soient " femmes avant d’être lesbiennes ". " La femme noire dans ce pays, vit au milieu de la violence. L’histoire de la femme noire en Afrique du Sud n’est faite que de dépendance économique, de manque d’éducation et de respect, de racisme ", regrette Wendy Isaack. " Cette violence que la femme noire rencontre au sein d’institutions comme la police ou la justice, ainsi que dans le secteur de la santé, est aggravée par le fait d’être lesbienne. "
Deuxième fait : l’homosexualité est perçue dans les milieux noirs sud-africains comme " une maladie de Blanc ", notent les chercheuses dans leur rapport. " Les Noirs considèrent le fait d’être homosexuel comme une attaque à la culture africaine et à la tradition. Ce n’est pas chrétien, ce n’est pas africain… " renchérit Wendy Isaack. " Le cas des lesbiennes noires doit donc être appréhendé à travers cette donnée. Car comme dans beaucoup d’autres pays, de nombreux Sud-Africains sont homophobes. "
Contre les crimes racistes
Pour faire évoluer la situation, le Lesbian and Gay Equality Project cherche à faire adopter un arrêté de justice régissant la promotion de l’égalité et la prévention de la discrimination. " Nous espérons aussi faire passer une loi pour punir plus lourdement les personnes coupables de hate crimes (crimes poussés par la haine de l’autre pour son appartenance ethnique, religieuse ou son orientation sexuelle, ndlr). Pour le moment, la justice ne fait pas de différence entre les crimes commis par haine et les autres, à cause de tous les problèmes de racisme, de sexisme, d’homophobie et de xénophobie que connaît le pays. "
Si ce texte est adopté, il constituera sans conteste un premier pas pour combattre la discrimination dont sont victimes les femmes noires en Afrique du Sud. Et plus encore les homosexuelle.
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Re: Polygamie: pour ou contre?
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