Harper en Haïti pour 2 jours
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Harper en Haïti pour 2 jours
Stephen Harper
LA PRESSE CANADIENNE / Sean Kilpatrick
Voyez les reportages de notre envoyé spécial en Haïti
Un tremblement de terre dévastateur
PORT AU PRINCE - Le premier ministre Stephen Harper vient d'atterrir à Port-au-Prince, où il entame une visite de deux jours dans le pays antillais ravagé par le tremblement de terre du 12 janvier.
Il a fait le voyage à bord d'un avion de transport de la force aérienne rempli d'équipement et de vivres.
M. Harper est le premier chef de gouvernement d'un pays du G20 à mettre les pieds en Haïti depuis la catastrophe, qui a fait au moins 217 000 morts. Les leaders de la République dominicaine, de la Jamaïque et de l'Equateur l'y ont précédé.
Un entretien est prévu avec le président René Préval, fortement critiqué pour sa faible présence depuis le début de la crise, et le premier ministre Jean-Max Bellerive au cours duquel Stephen Harper doit aborder les «difficultés relatives aux efforts de secours et (les) priorités quant à la reconstruction du pays».
Le premier ministre visitera ensuite la base des Forces canadiennes installée à l'aéroport Toussaint-Louverture de Port-au-Prince et recevra un compte-rendu détaillé du commandant sur place.
Il passera la nuit sur le navire NCSM Athabaskan, qui navigue au large d'Haïti. Mardi, Stephen Harper se rendra à Jacmel, ville ancestrale de la gouverneure générale, Michaëlle Jean, dans le sud du pays, et à Léogâne, à l'ouest de la capitale, où les Forces canadiennes sont installées.
Le premier ministre réitérera certainement l'intention d'Ottawa de s'engager à long terme pour la reconstruction du pays le plus pauvre de l'hémisphère nord. Selon plusieurs observateurs, la communauté internationale devra rester présente en Haïti pendant au moins 10 ans pour obtenir des résultats concluants.
Haïti est actuellement le deuxième plus important bénéficiaire de l'aide canadienne au développement dans le monde, derrière l'Afghanistan. Compte tenu de l'ampleur du travail de reconstruction à réaliser, le pays de 8,3 millions d'habitants pourrait rapidement occuper le premier rang.
Le gouvernement Harper a rapidement montré sa détermination à faire d'Haïti la prochaine priorité de sa politique étrangère en organisant à Montréal, à la fin janvier, une conférence internationale regroupant les principaux pays donateurs. Un deuxième sommet aura lieu le mois prochain à New York.
Aux yeux des Américains, un engagement à long terme d'Ottawa en Haïti pourrait compenser en partie le retrait des Forces canadiennes en Afghanistan, l'an prochain. Washington continue de craindre l'arrivée massive de réfugiés haïtiens sur les côtes de la Floride. Rien n'indique pour l'instant qu'un tel exode se prépare, mais la donne pourrait changer si les conditions d'hygiène et la situation économique ne s'amélioraient pas à moyen terme en Haïti.
Mission délicate
Depuis plusieurs années, quatre pays déploient d'importants efforts pour assurer que leur présence et leur influence se fassent sentir en Haïti: les Etats-Unis et le Canada, qui ont des liens historiques avec le pays, la France, ancienne puissance coloniale, et le Brésil, leader de l'Amérique latine.
Stephen Harper devra tout faire pour éviter de donner l'impression que sa présence nuit aux opérations humanitaires. Lors du passage de Mme Clinton, l'aéroport de Port-au-Prince avait été bloqué pendant quelques heures, ce qui avait fait sourciller les responsables d'organisations non gouvernementales (ONG).
Près de 2000 membres des Forces canadiennes ont été déployés en Haïti dans le cadre de l'opération «Hestia», la plus importante du genre jamais lancée.
Installés principalement à Jacmel et à Léogâne, ils fournissent de l'aide alimentaire, effectuent de la purification d'eau, installent des abris, prodiguent des soins médicaux, déblaient des routes et exercent des fonctions de sécurité.
Dans la foulée du tremblement de terre, Ottawa a évacué plus de 4100 personnes d'Haïti, principalement des ressortissants canadiens. Au moins 31 Canadiens sont morts et 55 autres manquent toujours à l'appel. Des familles canadiennes attendent toujours que les corps de leurs proches soient retrouvés dans les décombres. Elles expriment de plus en plus de frustration devant la lenteur du processus d'identification et de rapatriement des dépouilles.
Jusqu'ici, le gouvernement fédéral a versé 85 millions $ en aide humanitaire d'urgence aux Nations unies ainsi qu'à des ONG comme la Croix-Rouge, Oxfam et Médecins du monde.
A cela s'ajoutent les quelque 145 millions $ que les Canadiens ont versé directement à des ONG, dont 124 millions $ qu'Ottawa doublera, ce qui portera la contribution totale du pays à plus de 350 millions $.
A quelques semaines du début de la saison des pluies, les autorités s'activent à ériger des abris temporaires pour les 1,2 million de personnes déplacées en raison du tremblement de terre, dont 770 000 qui sont toujours à Port-au-Prince. Devant l'ampleur de la tâche, on a abandonné l'idée d'offrir des tentes à tout le monde.

Voyez les reportages de notre envoyé spécial en Haïti
Un tremblement de terre dévastateur
PORT AU PRINCE - Le premier ministre Stephen Harper vient d'atterrir à Port-au-Prince, où il entame une visite de deux jours dans le pays antillais ravagé par le tremblement de terre du 12 janvier.
Il a fait le voyage à bord d'un avion de transport de la force aérienne rempli d'équipement et de vivres.
M. Harper est le premier chef de gouvernement d'un pays du G20 à mettre les pieds en Haïti depuis la catastrophe, qui a fait au moins 217 000 morts. Les leaders de la République dominicaine, de la Jamaïque et de l'Equateur l'y ont précédé.
Un entretien est prévu avec le président René Préval, fortement critiqué pour sa faible présence depuis le début de la crise, et le premier ministre Jean-Max Bellerive au cours duquel Stephen Harper doit aborder les «difficultés relatives aux efforts de secours et (les) priorités quant à la reconstruction du pays».
Le premier ministre visitera ensuite la base des Forces canadiennes installée à l'aéroport Toussaint-Louverture de Port-au-Prince et recevra un compte-rendu détaillé du commandant sur place.
Il passera la nuit sur le navire NCSM Athabaskan, qui navigue au large d'Haïti. Mardi, Stephen Harper se rendra à Jacmel, ville ancestrale de la gouverneure générale, Michaëlle Jean, dans le sud du pays, et à Léogâne, à l'ouest de la capitale, où les Forces canadiennes sont installées.
Le premier ministre réitérera certainement l'intention d'Ottawa de s'engager à long terme pour la reconstruction du pays le plus pauvre de l'hémisphère nord. Selon plusieurs observateurs, la communauté internationale devra rester présente en Haïti pendant au moins 10 ans pour obtenir des résultats concluants.
Haïti est actuellement le deuxième plus important bénéficiaire de l'aide canadienne au développement dans le monde, derrière l'Afghanistan. Compte tenu de l'ampleur du travail de reconstruction à réaliser, le pays de 8,3 millions d'habitants pourrait rapidement occuper le premier rang.
Le gouvernement Harper a rapidement montré sa détermination à faire d'Haïti la prochaine priorité de sa politique étrangère en organisant à Montréal, à la fin janvier, une conférence internationale regroupant les principaux pays donateurs. Un deuxième sommet aura lieu le mois prochain à New York.
Aux yeux des Américains, un engagement à long terme d'Ottawa en Haïti pourrait compenser en partie le retrait des Forces canadiennes en Afghanistan, l'an prochain. Washington continue de craindre l'arrivée massive de réfugiés haïtiens sur les côtes de la Floride. Rien n'indique pour l'instant qu'un tel exode se prépare, mais la donne pourrait changer si les conditions d'hygiène et la situation économique ne s'amélioraient pas à moyen terme en Haïti.
Mission délicate
Depuis plusieurs années, quatre pays déploient d'importants efforts pour assurer que leur présence et leur influence se fassent sentir en Haïti: les Etats-Unis et le Canada, qui ont des liens historiques avec le pays, la France, ancienne puissance coloniale, et le Brésil, leader de l'Amérique latine.
Stephen Harper devra tout faire pour éviter de donner l'impression que sa présence nuit aux opérations humanitaires. Lors du passage de Mme Clinton, l'aéroport de Port-au-Prince avait été bloqué pendant quelques heures, ce qui avait fait sourciller les responsables d'organisations non gouvernementales (ONG).
Près de 2000 membres des Forces canadiennes ont été déployés en Haïti dans le cadre de l'opération «Hestia», la plus importante du genre jamais lancée.
Installés principalement à Jacmel et à Léogâne, ils fournissent de l'aide alimentaire, effectuent de la purification d'eau, installent des abris, prodiguent des soins médicaux, déblaient des routes et exercent des fonctions de sécurité.
Dans la foulée du tremblement de terre, Ottawa a évacué plus de 4100 personnes d'Haïti, principalement des ressortissants canadiens. Au moins 31 Canadiens sont morts et 55 autres manquent toujours à l'appel. Des familles canadiennes attendent toujours que les corps de leurs proches soient retrouvés dans les décombres. Elles expriment de plus en plus de frustration devant la lenteur du processus d'identification et de rapatriement des dépouilles.
Jusqu'ici, le gouvernement fédéral a versé 85 millions $ en aide humanitaire d'urgence aux Nations unies ainsi qu'à des ONG comme la Croix-Rouge, Oxfam et Médecins du monde.
A cela s'ajoutent les quelque 145 millions $ que les Canadiens ont versé directement à des ONG, dont 124 millions $ qu'Ottawa doublera, ce qui portera la contribution totale du pays à plus de 350 millions $.
A quelques semaines du début de la saison des pluies, les autorités s'activent à ériger des abris temporaires pour les 1,2 million de personnes déplacées en raison du tremblement de terre, dont 770 000 qui sont toujours à Port-au-Prince. Devant l'ampleur de la tâche, on a abandonné l'idée d'offrir des tentes à tout le monde.
Invité- Invité
Re: Harper en Haïti pour 2 jours
C
(Port-au-Prince) Après voir aidé à secourir la population, lourdement touchée par le séisme du 12 janvier, Ottawa vient en aide directement au gouvernement haïtien en soutenant la construction d'une base administrative temporaire.
Le premier ministre Stephen Harper en a fait l'annonce dès son arrivée à Port-au-Prince, après une brève rencontre avec le président haïtien René Préval et le premier ministre Jean-Max Bellerive.
M. Harper entamait ainsi une courte visite de deux jours dans le petit pays dévastée par le tremblement de terre.
Les installations, - des abris modulaires semi-permanents et des abris gonflables souples, dotés d'équipements administratifs, technologiques et électriques,- pourront accueillir les ministères et fonctionnaires clés du gouvernement haïtien pendant un an.
Le gouvernement canadien y investira jusqu'à 12 millions de dollars. Les travaux pourront débuter dès que l'endroit aura été choisi pour les autorités haïtiennes.
Plusieurs édifices gouvernementaux ont été lourdement endommagés lors de la catastrophe, incluant le Palais présidentiel, partiellement démoli.
C'est à bord d'un avion militaire C-17 que le premier ministre canadien, Stephen Harper, s'est rendu en Haïti, lundi, pour une courte visite de deux jours.
L'immense appareil s'est posé à 14h15 sur la piste de Port-au-Prince, toujours fermé à la circulation régulière, plus d'un mois après le séisme dévastateur.
À bord de l'avion se trouvaient, en plus de M. Harper, de son entourage, et de la quinzaine de journalistes qui l'accompagnent, près de 14 000 kilos de matériel, de l'équipement médical et humanitaire, des fournitures de bureau et même du courrier pour les soldats.
Rappelons que 2000 militaires des forces armées canadiennes se trouvent actuellement en Haïti, la plupart depuis bientot un mois. Et puisque c'était la journée des amoureux, hier, iIs ont donc passé la Saint-Valentin loin de l'être cher.
M. Harper s'adressera demain aux troupes canadiennes déployées principalement dans la région de Léogâne et Jacmel, dans le Sud-Ouest.
![]() | Malorie Beauchemin La Presse |
(Port-au-Prince) Après voir aidé à secourir la population, lourdement touchée par le séisme du 12 janvier, Ottawa vient en aide directement au gouvernement haïtien en soutenant la construction d'une base administrative temporaire.
Le premier ministre Stephen Harper en a fait l'annonce dès son arrivée à Port-au-Prince, après une brève rencontre avec le président haïtien René Préval et le premier ministre Jean-Max Bellerive.
M. Harper entamait ainsi une courte visite de deux jours dans le petit pays dévastée par le tremblement de terre.
Les installations, - des abris modulaires semi-permanents et des abris gonflables souples, dotés d'équipements administratifs, technologiques et électriques,- pourront accueillir les ministères et fonctionnaires clés du gouvernement haïtien pendant un an.
Le gouvernement canadien y investira jusqu'à 12 millions de dollars. Les travaux pourront débuter dès que l'endroit aura été choisi pour les autorités haïtiennes.
Plusieurs édifices gouvernementaux ont été lourdement endommagés lors de la catastrophe, incluant le Palais présidentiel, partiellement démoli.
C'est à bord d'un avion militaire C-17 que le premier ministre canadien, Stephen Harper, s'est rendu en Haïti, lundi, pour une courte visite de deux jours.
L'immense appareil s'est posé à 14h15 sur la piste de Port-au-Prince, toujours fermé à la circulation régulière, plus d'un mois après le séisme dévastateur.
À bord de l'avion se trouvaient, en plus de M. Harper, de son entourage, et de la quinzaine de journalistes qui l'accompagnent, près de 14 000 kilos de matériel, de l'équipement médical et humanitaire, des fournitures de bureau et même du courrier pour les soldats.
Rappelons que 2000 militaires des forces armées canadiennes se trouvent actuellement en Haïti, la plupart depuis bientot un mois. Et puisque c'était la journée des amoureux, hier, iIs ont donc passé la Saint-Valentin loin de l'être cher.
M. Harper s'adressera demain aux troupes canadiennes déployées principalement dans la région de Léogâne et Jacmel, dans le Sud-Ouest.
Marc H- Super Star
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