Le ruminant qui produisait son propre... foin! Move zèb pouse vit e anpil

En parlant de littérature haïtienne, je rappelle qu'elle fut presqu'exclusivement militante à ses débuts et qu'on commençait à l'enseigner en 3ème, soit une année plus tard que la littérature française. Donc, il était normal qu'un irréductible comme votre serviteur eût des idées avant-gardistes qui déplurent à cet ancien professeur duvaliériste.

Abraham Sè-Jamè-Ase, ayant fumé de sa mauvaise herbe, se met à halluciner. Dans toute famille, on trouve un mouton noir. Alors, le patriarche, le père des croyants (lol) aurait volontiers entraîné Isaac dans les herbes sauvages qui poussent encore plus vite que les champignons... pour l'éventrer. Mais La Force est plus forte. Il n'est pas permis aux bilieux de faire un tel plénonasme. (lol)

Un message aux intéressés. Je refuse d'écouter en boucle ce disque. D'ailleurs, ça fait longtemps qu'il saute.

Plus sérieux qu'il ne le pense. A ceux qui s'en souviennent. Qu'est qui arriva à l'Ecole Normale Supérieure? Si on avait continué à valoriser et à moderniser cette institution, une partie du casse-tête dans l'enseignement en Haïti aurait été résolue. En fait, ces professeurs de formation et d'autres professionnels qui étaient des 'fleurons' de nos efforts furent presque tous achetés par l'UNESCO pour aller tirer les petits écoliers africains par les oreilles. Et cet épisode de la fuite des cerveaux pourrait se répéter avec le recrutement de jeunes universitaires haïtiens par le Sénégal. Même si c'est ptévu, rien ne garantit que ces étudiants reviendront en Haïti.