Les besoins d'Haiti selon un article de la Banque Mondiale
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Les besoins d'Haiti selon un article de la Banque Mondiale
Haïti a besoin de plus d’1,3 milliard de dollars pour son relèvement
Washington, le 13 juillet 2004 – Dans un rapport publié aujourd’hui et évaluant les besoins économiques, sociaux et politiques d’Haïti pour les deux années à venir, le gouvernement intérimaire d’Haïti, la Commission européenne, la Banque interaméricaine de développement, les Nations Unies et la Banque mondiale estiment que le total des fonds requis dépassera 1,3 milliard de dollars. Etant donné que le financement actuel s’élève à quelque 440 millions de dollars, il faudra mobiliser 924 millions de dollars pour couvrir les besoins de financement, selon le rapport d’évaluation.
L’évaluation des besoins, intitulée Cadre de coopération intérimaire (CCI), décrit le programme du gouvernement intérimaire pour les deux années à venir. Elle servira de point de départ pour les discussions et annonces de contributions lors de la prochaine Conférence internationale des bailleurs de fonds consacrée à Haïti qui se tiendra à la Banque mondiale à Washington les 19 et 20 juillet 2004.
Qu’il s’agisse de rétablir l’électricité ou de nourrir et scolariser les enfants désavantagés, le Cadre de coopération intérimaire détaille les priorités dans 20 secteurs et 4 thèmes intersectoriels.[1] Sous la direction du gouvernement intérimaire, plus de 200 experts nationaux et internationaux attachés à 26 donateurs bilatéraux et multilatéraux, à des organismes de l’ONU ou à des associations issues de la société civile ou du secteur privé se sont attachés à la rédaction du Cadre de coopération intérimaire, en coordination avec la Commission européenne, la Banque interaméricaine de développement, les Nations Unies et la Banque mondiale. Les conclusions et recommandations du CCI ont été discutées au cours d’une série de séminaires organisés par le gouvernement intérimaire d’Haïti avec la participation des partis politiques, d’organisations issues de la société civile et des autorités locales, tant au niveau national que régional. Ces séminaires se sont tenus à Port-au-Prince, aux Cayes, aux Gonaïves et au Cap Haïtien. Afin de préparer la conférence internationale des donateurs qui se tiendra la semaine prochaine, de hauts fonctionnaires gouvernementaux et des donateurs se sont réunis le 15 juin pour étudier les résultats préliminaires de l’évaluation.
Les priorités du gouvernement intérimaire, telles qu’elles sont décrites dans le Cadre de coopération intérimaire, tournent autour de quatre domaines stratégiques :
Assurer une meilleure gouvernance politique et promouvoir le dialogue national
Renforcer la gouvernance économique et contribuer au développement institutionnel
Favoriser la relance économique
Améliorer l’accès aux services de base
Le CCI a identifié une série de programmes dont l’impact rapide permettra de couvrir les besoins prioritaires du pays au cours des 2 prochains mois. Ils comprennent la création de 44 000 emplois, la collecte et l’évacuation de 50 pour cent des ordures dans les zones urbaines et l’amélioration de 500 logements dans les bidonvilles à Port-au-Prince. Il s’agira aussi d’alimenter Port-au-Prince en électricité 12 heures par jour au lieu de 6. Ces programmes ont pour but de stabiliser le pays et d’améliorer la qualité de la vie après les mois de violence qui, au début de l’année, ont forcé les entreprises à fermer, empêché les enfants d’aller à l’école, interrompu l’alimentation en eau et en électricité et laissé des piles d’ordures dans les rues.
Rien que dans le secteur social, le CCI propose des programmes destinés, au cours des 2 prochaines années, à améliorer l’alimentation de plus de 440 000 enfants démunis, à vacciner 80 pour cent des enfants de moins de 12 mois contre la diphtérie -tétanos-coqueluche (DTC3) et à rénover 1 500 écoles.
L’année prochaine, en même temps qu’il mettra en œuvre les programmes du Cadre de coopération intérimaire en collaboration avec la communauté internationale et les organisations non gouvernementales, le gouvernement intérimaire a l’intention de reprendre la préparation d’un Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) par le biais d’un processus participatif impliquant tous les secteurs de la société haïtienne. Le projet de DSRP sera soumis au nouveau gouvernement issu des élections de 2005.
Besoins financiers :
Avec un revenu par habitant estimé à 361 dollars en 2003, Haïti est le pays le plus pauvre de l’hémisphère ouest. La moitié de la population urbaine n’a pas accès à l’eau potable, l’incidence du VIH/sida se situe aux environs de 5 pour cent, et la durée moyenne de vie d’un Haïtien n’est que de 53 ans. Les effets des 3 années d’embargo économique au début des années 1990, suivis de plusieurs années de turbulences politiques, de conflits et d’insécurité ont entravé le progrès économique et social durable, et contribué à la montée de la violence.
Dans ce contexte, le Cadre de coopération intérimaire s’est attaché tout particulièrement à mettre en place les conditions favorables à des élections libres, transparentes et crédibles, à restaurer l’état de droit, à garantir des améliorations rapides et visibles des services de base pour la population haïtienne, à consolider les capacités humaines et institutionnelles à long terme et à renforcer la gouvernance économique pour garantir un développement durable, responsable et transparent. Il s'est également penché tout spécialement sur les questions de consolidation institutionnelle, de capacité d’absorption et de coordination entre donateurs et sur un contrôle serré de la mise en œuvre et des résultats du CCI, toutes questions qui ont compromis l’aide au développement par le passé.
Le Cadre de coopération intérimaire estime à 1,3 milliard de dollars US le total des besoins couvrant la période de 2 ans allant de juillet 2004 à septembre 2006 pour les programmes destinés aux 20 secteurs prioritaires. Il ne sera pas nécessaire de recourir à de nouveaux financements pour tous les besoins cités, cependant. Environ 440 millions de dollars sont déjà disponibles en 2004, qu’ils viennent des donateurs ou des ressources propres du gouvernement, lequel signale ainsi sa volonté de mettre le programme en œuvre. Lors de la conférence des 19 et 20 juillet, les donateurs chercheront à mobiliser les 924 millions de dollars nécessaires pour combler le déficit de financement de ce programme de 2 ans.
Pour le report, voir: Interim Cooperation Framework 2004-2006 Summary Report (670kpdf)
Pour en savoir plus sur le CCI, voir http://haiticci.undg.org.
Pour en savoir plus sur la conférence, voir http://www.worldbank.org/haitidonors2004
--------------------------------------------------------------------------------
[1]Ces secteurs sont les suivants : sécurité, police et démobilisation, désarmement et réintégration - justice, institutions pénitentiaires et droits fondamentaux – processus électoral – gouvernance économique – consolidation des capacités institutionnelles – développement régional, urbain et local et décentralisation – électricité – création rapide d’emplois et microfinancement – développement du secteur privé, développement des petites et moyennes entreprises et des petites et moyennes industries – agriculture – routes et transport – protection et réhabilitation de l’environnement – eau et assainissement – santé et nutrition – éducation, jeunesse et sports – culture, médias et communications – sécurité alimentaire – amélioration des taudis, gestion des déchets solides – filets de sécurité et protection sociale. Les questions intersectorielles comprennent la prévention des crises, les droits de l’homme, les questions sexospécifiques et le VIH/sida.
Washington, le 13 juillet 2004 – Dans un rapport publié aujourd’hui et évaluant les besoins économiques, sociaux et politiques d’Haïti pour les deux années à venir, le gouvernement intérimaire d’Haïti, la Commission européenne, la Banque interaméricaine de développement, les Nations Unies et la Banque mondiale estiment que le total des fonds requis dépassera 1,3 milliard de dollars. Etant donné que le financement actuel s’élève à quelque 440 millions de dollars, il faudra mobiliser 924 millions de dollars pour couvrir les besoins de financement, selon le rapport d’évaluation.
L’évaluation des besoins, intitulée Cadre de coopération intérimaire (CCI), décrit le programme du gouvernement intérimaire pour les deux années à venir. Elle servira de point de départ pour les discussions et annonces de contributions lors de la prochaine Conférence internationale des bailleurs de fonds consacrée à Haïti qui se tiendra à la Banque mondiale à Washington les 19 et 20 juillet 2004.
Qu’il s’agisse de rétablir l’électricité ou de nourrir et scolariser les enfants désavantagés, le Cadre de coopération intérimaire détaille les priorités dans 20 secteurs et 4 thèmes intersectoriels.[1] Sous la direction du gouvernement intérimaire, plus de 200 experts nationaux et internationaux attachés à 26 donateurs bilatéraux et multilatéraux, à des organismes de l’ONU ou à des associations issues de la société civile ou du secteur privé se sont attachés à la rédaction du Cadre de coopération intérimaire, en coordination avec la Commission européenne, la Banque interaméricaine de développement, les Nations Unies et la Banque mondiale. Les conclusions et recommandations du CCI ont été discutées au cours d’une série de séminaires organisés par le gouvernement intérimaire d’Haïti avec la participation des partis politiques, d’organisations issues de la société civile et des autorités locales, tant au niveau national que régional. Ces séminaires se sont tenus à Port-au-Prince, aux Cayes, aux Gonaïves et au Cap Haïtien. Afin de préparer la conférence internationale des donateurs qui se tiendra la semaine prochaine, de hauts fonctionnaires gouvernementaux et des donateurs se sont réunis le 15 juin pour étudier les résultats préliminaires de l’évaluation.
Les priorités du gouvernement intérimaire, telles qu’elles sont décrites dans le Cadre de coopération intérimaire, tournent autour de quatre domaines stratégiques :
Assurer une meilleure gouvernance politique et promouvoir le dialogue national
Renforcer la gouvernance économique et contribuer au développement institutionnel
Favoriser la relance économique
Améliorer l’accès aux services de base
Le CCI a identifié une série de programmes dont l’impact rapide permettra de couvrir les besoins prioritaires du pays au cours des 2 prochains mois. Ils comprennent la création de 44 000 emplois, la collecte et l’évacuation de 50 pour cent des ordures dans les zones urbaines et l’amélioration de 500 logements dans les bidonvilles à Port-au-Prince. Il s’agira aussi d’alimenter Port-au-Prince en électricité 12 heures par jour au lieu de 6. Ces programmes ont pour but de stabiliser le pays et d’améliorer la qualité de la vie après les mois de violence qui, au début de l’année, ont forcé les entreprises à fermer, empêché les enfants d’aller à l’école, interrompu l’alimentation en eau et en électricité et laissé des piles d’ordures dans les rues.
Rien que dans le secteur social, le CCI propose des programmes destinés, au cours des 2 prochaines années, à améliorer l’alimentation de plus de 440 000 enfants démunis, à vacciner 80 pour cent des enfants de moins de 12 mois contre la diphtérie -tétanos-coqueluche (DTC3) et à rénover 1 500 écoles.
L’année prochaine, en même temps qu’il mettra en œuvre les programmes du Cadre de coopération intérimaire en collaboration avec la communauté internationale et les organisations non gouvernementales, le gouvernement intérimaire a l’intention de reprendre la préparation d’un Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) par le biais d’un processus participatif impliquant tous les secteurs de la société haïtienne. Le projet de DSRP sera soumis au nouveau gouvernement issu des élections de 2005.
Besoins financiers :
Avec un revenu par habitant estimé à 361 dollars en 2003, Haïti est le pays le plus pauvre de l’hémisphère ouest. La moitié de la population urbaine n’a pas accès à l’eau potable, l’incidence du VIH/sida se situe aux environs de 5 pour cent, et la durée moyenne de vie d’un Haïtien n’est que de 53 ans. Les effets des 3 années d’embargo économique au début des années 1990, suivis de plusieurs années de turbulences politiques, de conflits et d’insécurité ont entravé le progrès économique et social durable, et contribué à la montée de la violence.
Dans ce contexte, le Cadre de coopération intérimaire s’est attaché tout particulièrement à mettre en place les conditions favorables à des élections libres, transparentes et crédibles, à restaurer l’état de droit, à garantir des améliorations rapides et visibles des services de base pour la population haïtienne, à consolider les capacités humaines et institutionnelles à long terme et à renforcer la gouvernance économique pour garantir un développement durable, responsable et transparent. Il s'est également penché tout spécialement sur les questions de consolidation institutionnelle, de capacité d’absorption et de coordination entre donateurs et sur un contrôle serré de la mise en œuvre et des résultats du CCI, toutes questions qui ont compromis l’aide au développement par le passé.
Le Cadre de coopération intérimaire estime à 1,3 milliard de dollars US le total des besoins couvrant la période de 2 ans allant de juillet 2004 à septembre 2006 pour les programmes destinés aux 20 secteurs prioritaires. Il ne sera pas nécessaire de recourir à de nouveaux financements pour tous les besoins cités, cependant. Environ 440 millions de dollars sont déjà disponibles en 2004, qu’ils viennent des donateurs ou des ressources propres du gouvernement, lequel signale ainsi sa volonté de mettre le programme en œuvre. Lors de la conférence des 19 et 20 juillet, les donateurs chercheront à mobiliser les 924 millions de dollars nécessaires pour combler le déficit de financement de ce programme de 2 ans.
Pour le report, voir: Interim Cooperation Framework 2004-2006 Summary Report (670kpdf)
Pour en savoir plus sur le CCI, voir http://haiticci.undg.org.
Pour en savoir plus sur la conférence, voir http://www.worldbank.org/haitidonors2004
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[1]Ces secteurs sont les suivants : sécurité, police et démobilisation, désarmement et réintégration - justice, institutions pénitentiaires et droits fondamentaux – processus électoral – gouvernance économique – consolidation des capacités institutionnelles – développement régional, urbain et local et décentralisation – électricité – création rapide d’emplois et microfinancement – développement du secteur privé, développement des petites et moyennes entreprises et des petites et moyennes industries – agriculture – routes et transport – protection et réhabilitation de l’environnement – eau et assainissement – santé et nutrition – éducation, jeunesse et sports – culture, médias et communications – sécurité alimentaire – amélioration des taudis, gestion des déchets solides – filets de sécurité et protection sociale. Les questions intersectorielles comprennent la prévention des crises, les droits de l’homme, les questions sexospécifiques et le VIH/sida.
Dernière édition par le Mar 6 Fév 2007 - 9:34, édité 1 fois
Re: Les besoins d'Haiti selon un article de la Banque Mondiale
Le tableau de la Banque Mondiale (suite de l'article précedent )


Re: Les besoins d'Haiti selon un article de la Banque Mondiale
Je n'ai pas réussi à voir le tableau et donc à comprendre ce qu'il y avait à comprendre.
Cependant, sur ce 1,3 milliard de dollars, je doute que la moitié ait été décaissée.
Il faudrait qu'on arrête les dons étrangers, histoire que les élites parasites et autres suceurs ne peuvent plus voler l'argent et qu'elles soient obligées de travailler et de construire le pays pour vivre. Sak pa kontan ambake !
Cette aide étrangère qui a l'air bien innocente est une des racines du mal.
Cependant, sur ce 1,3 milliard de dollars, je doute que la moitié ait été décaissée.
Il faudrait qu'on arrête les dons étrangers, histoire que les élites parasites et autres suceurs ne peuvent plus voler l'argent et qu'elles soient obligées de travailler et de construire le pays pour vivre. Sak pa kontan ambake !
Cette aide étrangère qui a l'air bien innocente est une des racines du mal.
Jude- Super Star
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Re: Les besoins d'Haiti selon un article de la Banque Mondiale
Jude
Vous avez raison;Sak pa kontan anbake. Il serait nécéssaire de faire une comparaison entre l'Irlande des années 70 et haiti aujourd'hui. Les irlandais n'ont pas attendu que ce soient des etrangers qui viennent les depanner.Ils ont operé les chagements nécéssaires dans l'administration publique ;il ont mis fin à la violence et ceux qui se trouvaient a l'etranger sont retournés en masse vivre dans leur pays.
Vous avez raison;Sak pa kontan anbake. Il serait nécéssaire de faire une comparaison entre l'Irlande des années 70 et haiti aujourd'hui. Les irlandais n'ont pas attendu que ce soient des etrangers qui viennent les depanner.Ils ont operé les chagements nécéssaires dans l'administration publique ;il ont mis fin à la violence et ceux qui se trouvaient a l'etranger sont retournés en masse vivre dans leur pays.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: Les besoins d'Haiti selon un article de la Banque Mondiale
Jude, vous avez raison sur les torts que causent l'aide internationale aux pays pauvres.
Cette aide n'est pas desinteressee. Elle est distibuee de facon a toujours vous garder dependant.
Cependant, malgre tout notre courage et notre devouement, Haiti ne pourra jamais se developper en comptant uniquement sur ses ressources propres. Du moins, il nous faudrait une nouvelle conscience individuelle et collective que nous n'avons pas encore et que l'on aura probablement jamais.
En attendant ce jour, je crois qu'il est necessaire d'accomplir des demarches dans le sens d'etablir nos besoins en tant que nation au lieu qu'ils nous soient dictes par l'international et nous devons rechercher activement toutes les aides (et surtout celles qui sont plus vraies) d'ou qu'elles viennent.
Plusieurs personnes aiment parler en effet du "miracle irlandais" depuis une vingtaine d'annees, mais on oublie toujours de mentionner que l'Irlande est entree dans l'Union europeenne dans les annees 70 et a pu beneficier, etant l'un des pays les plus pauvres de cette union, du soutien financier de l'Europe, ce qui explique en grande partie le "miracle".
Je partage avec vous un extrait d'un document que j'ai trouve en fouillant sur le net.
[...]Les analystes ont donné différentes explications du résultat du vote. Certains ont dénoncé la réponse égoïste d’un pays qui a reçu des subventions parmi les plus importantes de l’UE et qui devrait devenir un contributeur net au budget de l’UE d’ici à 2006. L’Irlande a en effet largement bénéficié de son appartenance à l’UE. Le pays a reçu d’importants fonds structurels européens, qui ont culminé à 3 % du PIB en 1993, permettant de mettre en œuvre les programmes d’infrastructure publique les plus urgents. Selon une étude de l’ESRI (The Economic and Social Research Institute), 1 à 2 points de croissance annuels peuvent être expliqués par les fonds structurels.
Aujourd’hui, le PIB par tête de l’Irlande est supérieur à la moyenne de l’Union européenne, ce qui compromet les chances d’obtention future de fonds structurels.
Par ailleurs, l’entrée dans l’UEM a eu comme conséquence
immédiate une baisse des taux d’intérêt, les taux d’intérêt
réels devenant même négatifs. Ceci explique la forte expansion du crédit, qui a alimenté le boom de l’immobilier et favorisé l’investissement des entreprises.[...]
Ces sommes, contrairement a Haiti ou la plupart du temps, elles passent a travers des ONGs et des organismes internationaux d'ou est purge entre 30% et 75% de leur contenu, vont directement au gouvernement irlandais.
Source: L'irlande, l'enfant terrible de l'Europe de Thierry Latreille.
Cette aide n'est pas desinteressee. Elle est distibuee de facon a toujours vous garder dependant.
Cependant, malgre tout notre courage et notre devouement, Haiti ne pourra jamais se developper en comptant uniquement sur ses ressources propres. Du moins, il nous faudrait une nouvelle conscience individuelle et collective que nous n'avons pas encore et que l'on aura probablement jamais.
En attendant ce jour, je crois qu'il est necessaire d'accomplir des demarches dans le sens d'etablir nos besoins en tant que nation au lieu qu'ils nous soient dictes par l'international et nous devons rechercher activement toutes les aides (et surtout celles qui sont plus vraies) d'ou qu'elles viennent.
Plusieurs personnes aiment parler en effet du "miracle irlandais" depuis une vingtaine d'annees, mais on oublie toujours de mentionner que l'Irlande est entree dans l'Union europeenne dans les annees 70 et a pu beneficier, etant l'un des pays les plus pauvres de cette union, du soutien financier de l'Europe, ce qui explique en grande partie le "miracle".
Je partage avec vous un extrait d'un document que j'ai trouve en fouillant sur le net.
[...]Les analystes ont donné différentes explications du résultat du vote. Certains ont dénoncé la réponse égoïste d’un pays qui a reçu des subventions parmi les plus importantes de l’UE et qui devrait devenir un contributeur net au budget de l’UE d’ici à 2006. L’Irlande a en effet largement bénéficié de son appartenance à l’UE. Le pays a reçu d’importants fonds structurels européens, qui ont culminé à 3 % du PIB en 1993, permettant de mettre en œuvre les programmes d’infrastructure publique les plus urgents. Selon une étude de l’ESRI (The Economic and Social Research Institute), 1 à 2 points de croissance annuels peuvent être expliqués par les fonds structurels.
Aujourd’hui, le PIB par tête de l’Irlande est supérieur à la moyenne de l’Union européenne, ce qui compromet les chances d’obtention future de fonds structurels.
Par ailleurs, l’entrée dans l’UEM a eu comme conséquence
immédiate une baisse des taux d’intérêt, les taux d’intérêt
réels devenant même négatifs. Ceci explique la forte expansion du crédit, qui a alimenté le boom de l’immobilier et favorisé l’investissement des entreprises.[...]
Ces sommes, contrairement a Haiti ou la plupart du temps, elles passent a travers des ONGs et des organismes internationaux d'ou est purge entre 30% et 75% de leur contenu, vont directement au gouvernement irlandais.
Source: L'irlande, l'enfant terrible de l'Europe de Thierry Latreille.
gwotoro- Super Star
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Re: Les besoins d'Haiti selon un article de la Banque Mondiale
Gwotoro
Je vous remercie d'avoir mis à la connaissance des particpants ce texte combien informatif sur le developpement de l'Irlande.Bien que ce pays ait beneficié de son integration à l'Union Européenne ce qui lui permis l'otention des credits qui ont contribué à la croissance de son PIB,mais il faut avouer aussi qu'ils n'ont pas gaspillé ces fonds à acheter des voitures luxueuses pour les deputes et l'ex Premier Ministre.
Haiti aussi a beneficié des taux preferentiels et meme des dons,pourquoi donc notre pays se trouve dans cet etat?Nous reprochons les effets de l'aide exterieure sur le pays pourtant nous la recherchons toujours.Si vou voyez qu'un emprunt d'un usurier ne peut satisfaire vos besoins ou les taux d'interet sont trop elévés pourquoi donc le contracter?Personne ne vous oblige à emprunter une somme qui, au lieu de vous aider ,constitue une charge trop lourde pour vos moyens.Le problème ce n'est pas l'aide exterieure ;c'est de preference la facon dont nous l'utilisons.Au lieu de l'utiliser à creer des biens et des richesses ;nous preferons payer des bureaucrates et voler l'argent du tresor pour remplir nos comptes en banque à l'etranger.
Je vous remercie d'avoir mis à la connaissance des particpants ce texte combien informatif sur le developpement de l'Irlande.Bien que ce pays ait beneficié de son integration à l'Union Européenne ce qui lui permis l'otention des credits qui ont contribué à la croissance de son PIB,mais il faut avouer aussi qu'ils n'ont pas gaspillé ces fonds à acheter des voitures luxueuses pour les deputes et l'ex Premier Ministre.
Haiti aussi a beneficié des taux preferentiels et meme des dons,pourquoi donc notre pays se trouve dans cet etat?Nous reprochons les effets de l'aide exterieure sur le pays pourtant nous la recherchons toujours.Si vou voyez qu'un emprunt d'un usurier ne peut satisfaire vos besoins ou les taux d'interet sont trop elévés pourquoi donc le contracter?Personne ne vous oblige à emprunter une somme qui, au lieu de vous aider ,constitue une charge trop lourde pour vos moyens.Le problème ce n'est pas l'aide exterieure ;c'est de preference la facon dont nous l'utilisons.Au lieu de l'utiliser à creer des biens et des richesses ;nous preferons payer des bureaucrates et voler l'argent du tresor pour remplir nos comptes en banque à l'etranger.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: Les besoins d'Haiti selon un article de la Banque Mondiale
Gwotoro, plusieurs autres pays de l'Union Européenne ont également eu des aides en étant dans les mêmes conditions que l'Irlande, mais ne se sont pas développés.
L'erreur que font beaucoup de détracteurs du miracle irlandais est de s'arrêter à l'Irlande au lieu de comparer d'autres pays similaires.
Les aides n'ont pas joué un rôle décisif. Le plus souvent, on considère même qu'elles sont un facteur négatif.
L'erreur que font beaucoup de détracteurs du miracle irlandais est de s'arrêter à l'Irlande au lieu de comparer d'autres pays similaires.
Les aides n'ont pas joué un rôle décisif. Le plus souvent, on considère même qu'elles sont un facteur négatif.
Jude- Super Star
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Re: Les besoins d'Haiti selon un article de la Banque Mondiale
Ce n'est pas l'aide qui ne joue pas son rôle d'oxygène dans les pays comme Haiti et plusieurs pays africains notamment. En fait, ces pays là tombent souvent dans le piège de la pauvreté. Je m'explique . Quand les gouvernements subventionnent une compagnie nationale en versant des millions de dollars dans la recherche et développement pour qu'elle soit compétitive et pour qu'elle soit en mesure d’aller jouer dans la cour des grands, on ne peut pas dire que l'aide gouvernementale n'"a pas joué un rôle décisif dans la relance de cette compagnie. On peut citer le cas de l’industrie aéronautique au Brésil et au Canada en particulier.
Bien sûr, quand un assisté social paresseux ou mentalement malade reçoit à tous les mois une aide de subsistance du gouvernement, il tombe souvent dans le piège de la pauvreté et ne s’en sortira pas facilement si l’aide gouvernementale n'accompagne pas l'assisté social à réinsérer le marché du travail.
Je pense qu'il en est de même pour un pays qui reçoit de l'aide étrangère. Il ne fait aucun doute que l'aide au développement peut et doit jouer un rôle décisif pour redémarrer une économie moribonde toutefois les dirigeants devraient avoir la volonté, une vision claire et des objectifs à atteindre à moyen et long terme pour espérer de relancer ce pays ou cette organisation..
Bien sûr, quand un assisté social paresseux ou mentalement malade reçoit à tous les mois une aide de subsistance du gouvernement, il tombe souvent dans le piège de la pauvreté et ne s’en sortira pas facilement si l’aide gouvernementale n'accompagne pas l'assisté social à réinsérer le marché du travail.
Je pense qu'il en est de même pour un pays qui reçoit de l'aide étrangère. Il ne fait aucun doute que l'aide au développement peut et doit jouer un rôle décisif pour redémarrer une économie moribonde toutefois les dirigeants devraient avoir la volonté, une vision claire et des objectifs à atteindre à moyen et long terme pour espérer de relancer ce pays ou cette organisation..
Re: Les besoins d'Haiti selon un article de la Banque Mondiale
Attention Marc Henri, vous mélangez aide gouvernementale et aide internationale, notamment dans le cas du Brésil.
Haiti est le pays qui a reçu le plus d'aides internationales ces dernières années. Nous en voyons aujourd'hui le résultat.
N'oublions pas ce détail.
Haiti est le pays qui a reçu le plus d'aides internationales ces dernières années. Nous en voyons aujourd'hui le résultat.
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Jude- Super Star
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Jeu de rôle: Le progressiste !
Re: Les besoins d'Haiti selon un article de la Banque Mondiale
Résultat
Donc nous sommes en plein dans le piège de la pauvreté...
Donc nous sommes en plein dans le piège de la pauvreté...

» Le Venezuela se retire du FMI et de la Banque Mondiale
» Haiti- Éducation -Banque Mondiale
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