Opinion sur la demission et le depart de Jean-Max Bellerive
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Opinion sur la demission et le depart de Jean-Max Bellerive
Il était temps ! J’espère que le prochain Premier Ministre ne pensera pas comme son prédécesseur que l'annulation de la dette d'Haiti et, du coup, des énormes intérêts, n'est pas chose « importante » et qu’elle ne constitue vraiment pas une « priorité » dans la préparation du budget national.
En outre, j’aimerais suggérer au Président Michel Martelly qui veut se débarrasser des sinécures de l'etat de penser au moins à la création immédiate de deux nouvelles fonctions qui sont utiles en démocratie politique :
Un porte-parole officiel pour la Présidence et un autre porte-parole pour la Primature. Cet arrangement fournirait à ces deux institutions de l'Etat le temps de réfléchir à ce qu’elles vont dire en public afin d’éviter les embarras, gaucheries et maladresses dont elles sont fort friandes.
Ce sont dans les pays sous-développés du tiers-monde que l'on trouve fort souvent des gens importants comme le Président et le Premier Ministre à s'offrir en pâture à la critique et à la risée du public .On dirait que nos dirigeants ne peuvent se défaire des tentations de cette inclination culturelle qui les pousse à démontrer inconsciemment les symptômes latents et instinctuels d'un vertige mégalomane .
L'homme politique n'est pas nécessairement un disciple d'Hermes trismégiste. Le politico-intello haïtien contemporain bénéficierait d’un répit mérité s’il venait à rompre ses liens émotionnels avec son " complexe d'éducation" – je n’ai pas encore trouvé une meilleure expression descriptive - qui le fait penser qu'il doit etre la voix de ses fonctions dans les plus petits détails de son administration .
Il n'a pas un savoir universel et il est tout à fait inutile de chercher à démontrer qu'on a de l'éducation formelle si cette éducation n'est pas celle que réclame les defis organisationnels du moment. Caveat emptor.
En outre, j’aimerais suggérer au Président Michel Martelly qui veut se débarrasser des sinécures de l'etat de penser au moins à la création immédiate de deux nouvelles fonctions qui sont utiles en démocratie politique :
Un porte-parole officiel pour la Présidence et un autre porte-parole pour la Primature. Cet arrangement fournirait à ces deux institutions de l'Etat le temps de réfléchir à ce qu’elles vont dire en public afin d’éviter les embarras, gaucheries et maladresses dont elles sont fort friandes.
Ce sont dans les pays sous-développés du tiers-monde que l'on trouve fort souvent des gens importants comme le Président et le Premier Ministre à s'offrir en pâture à la critique et à la risée du public .On dirait que nos dirigeants ne peuvent se défaire des tentations de cette inclination culturelle qui les pousse à démontrer inconsciemment les symptômes latents et instinctuels d'un vertige mégalomane .
L'homme politique n'est pas nécessairement un disciple d'Hermes trismégiste. Le politico-intello haïtien contemporain bénéficierait d’un répit mérité s’il venait à rompre ses liens émotionnels avec son " complexe d'éducation" – je n’ai pas encore trouvé une meilleure expression descriptive - qui le fait penser qu'il doit etre la voix de ses fonctions dans les plus petits détails de son administration .
Il n'a pas un savoir universel et il est tout à fait inutile de chercher à démontrer qu'on a de l'éducation formelle si cette éducation n'est pas celle que réclame les defis organisationnels du moment. Caveat emptor.
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