Le bâillonnement de la Presse : de Papa Doc à Michel Martelly

De Papa doc à Michel Martelly . Une histoire de bâillonnement de la Presse .

Vous souvenez-vous du livre : «La Presse sous la mitraille», écrit en 1991 par Venel Remarais , Joseph Georges, Marvel Dandin, Clément José et Hérold Jean -François ?

Sous la dictature avant le 7 février 1986, la presse était bâillonnée. Le régime savait qu’il était vulnérable si la presse était libre. Il réprimandait. Il intimidait et arrêtait tous les journalistes qui critiquaient le pouvoir. Il étouffait la liberté d’expression et déclenchait une répression totale contre les employés de la presse.

Changeons les dates, changeons d’époque, changeons le nom du régime.

Mettons l'administration Michel Martelly à la place du régime de baby doc.

Nous sommes en 2011 quelques mois après l'investiture du président Michel Martelly. Nous constatons que les journalistes sont de plus en plus persécutés. On parle de plus en plus d’une milice rose. La presse est menacée. L'histoire se répètera-t-elle ?

Nous laissons aux lecteurs du ForumHaiti le résumé du livre (La presse sous la mitraille) afin qu’ils aient une idée sur la presse sous la dictature de Baby Doc. Nous croyons qu’il faut tout faire pour défendre les droits acquis le 7 février 1986.

Le résumé du livre se lit ainsi :

«La situation de la presse haïtienne depuis le coup d'état du 30 septembre 1991 est sans précédent. Ce n'est pas que la liberté de la presse soit une vieille habitude en Haïti. Sous Duvalier, la presse luttait pour obtenir ce droit d'ailleurs illusoire sous une dictature. Car le bâillonnement de la presse et l'étouffement de la liberté d'expression sont les meilleures garanties de survie de la dictature. Mais depuis le 7 février 1986, la presse libre et la parole libérée étaient des acquis. Ravir un droit acquis, voilà ce que le 30 septembre 1991 a fait à la presse haïtienne qui, avec la majorité des citoyens, pensait qu'il était révolu en Haïti le temps où l'on s'exprimait par chuchotements en redoutant que les murs aient des oreilles»!

Allons-nous continuer à adopter la stratégie : Zye wè bouch pe face à cette dérive du pouvoir ? Allons-nous perdre ces acquis conquis en 1986 ?

La parole est à vous mes chers internautes.

[b]

Martelly va-t-il excuter nos journalistes comme on avait executé Gasner Raymond et Jean Dominique?
Allons nous revivre les moments d'exil des journalistes du petit Samedi soir?Voila pourquoi les adeptes de la revolution kann kale reclament le retablissement des FADH.

C'est inquiétant Roseau .

Pendant que la présidence tente de censurer la presse ,son administration utilise la radio nationale pour faire de la propagrande politique .Cette radio se lance dans une campagne pro-Martelly pour imposer la politique du président Michel MArtelly et ses conseillers.

Et personne ne dit rien. C'est la stratégie «Zye wè bouch pe» qui se poursuit. Si cette tendance continue, d'ici les 4 prochaines années , on aura perdu même notre propre langue . On se reveillera un beau matin sans possibilité de dire un mot. On sera muets ... bèbè

Madame Narcisse et les militants de Fanmi Lavalas sont-ils deja muets ? Je pense que s'ils n'ont pas le courage de faire leur travail d'oppositon , il serait bon d'envisager d'encadrer , de financer le sénateur Moise Jean Charles afin de lui faciliter son travail de chef d'opposition au parlement . Il ne fait aucun doute que le sénateur Moise doit avoir un chef de cabinet, une secrétaire , des conseillers pour bien jouer son rôle d'opposant au parlement. Le seul parlementaire qui fait un travail remarquable au parlement, en tout cas jusqu'au moment j'écris ce poste . Il pourrait toujours changer demain.

Lagè avèti pa touye kokobe, men nou pa bezwen devinen.
Sèmèn pase an, Mato di yon jounalis: La p antre byen fon lan manman l.
Alô se pa bayonnen sèlman li pra l ofri lapress.
Se dechalbore li pare pou l dechalbore yo.