Kimveer Gill. le portrait du tueur de Dawson Collège à MTL.

Onze personnes sont toujours traitées à l'Hôpital général de Montréal au lendemain de la fusillade survenue au Collège Dawson.
Le docteur Tarek Razek, chef du service de traumatologie du Centre universitaire de santé McGill, a affirmé jeudi qu'on craignait toujours pour la vie de certains patients.





Des six hommes et cinq femmes hospitalisés, deux sont dans un état très critique et quatre autres dans un état critique aux soins intensifs. L'état des cinq autres patients est plus stable.
Les victimes sont âgées de 17 à 48 ans.
L'auteur de la tuerie, qui est mort au cours de l'opération policière, serait un individu du nom de Kimveer Gill, 25 ans, de Laval, selon les informations divulguées par les quotidiens La Presse et Le Journal de Montréal. La police n'a toutefois pas encore confirmé son identité.
Gill avait son propre site web sur lequel étaient diffusées plus de 50 photos du jeune homme en différentes positions, vêtu d'un long manteau noir et tenant une arme semi-automatique à autorisation restreinte, un Beretta Cx4 Storm.
Des témoins de la fusillade ont affirmé mercredi qu'il transportait une arme automatique et deux autres armes, ce qu'a confirmé le directeur du service de police de Montréal, Yvan Delorme, sans préciser le calibre de ces armes.
Une jeune femme de 18 ans, identifiée par le journal The Gazette comme étant Anastasia DeSousa, est également décédée.
Les informations demeurent contradictoires quant à la façon dont serait mort le forcené. M. Delorme a affirmé que les policiers l'avaient abattu, mais des témoins ont affirmé au quotidien La Presse qu'il se serait enlevé la vie après avoir été atteint à une jambe par les policiers.
Cette fusillade n'est pas sans rappeler le drame de l'École Polytechnique de Montréal survenu en décembre 1989, alors que Marc Lépine avait abattu 14 femmes avant de s'enlever la vie.
Le directeur Delorme a affirmé que des leçons avaient été tirées du massacre de Polytechnique quant au besoin de coordination dans les interventions d'urgence.
«Auparavant, notre technique était de dresser un périmètre autour du lieu et attendre le groupe d'intervention spéciale (SWAT). Maintenant, les premiers policiers sur les lieux entrent immédiatement. La façon dont ils ont agi hier a permis de sauver des vies.»