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Mamba ak kasav, bon bagay

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Sasaye
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Message  Marc H Sam 19 Oct 2013 - 20:35

Le plaisir de manger un ROYAL AYSYEN
Ma bouche se ferme sur un succulent Royal fait du mamba , saupoudré de sucre naturel brun.Du cassave blanc, frais ,qui colle au palais.Un bonheur sans nom. À chaque bouchée, mes yeux se ferment. Il y a ces petits plaisirs qui nous rappellent bien notre Haiti mère. Bon, je vais me faire un FRESKO à l'haitienne.
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Message  Sasaye Dim 20 Oct 2013 - 19:53


Ayayay, Mak, apa w bliye KRESON ak Pikliz lan!
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Message  Joel Lun 21 Oct 2013 - 10:34

Lan NOUYÒK mwen te konn al achte KASAV lan BOUTIK AYIYEN yo epi KASAV lan te konn vlope lan PLASTIK ak MADE in DR ak drapo DOMINIKEN sou yo.
Se te menm bagay sou w ale lan BOUTIK KIBEN ou byen POTORIKEN yo.
Tout kominote sa yo konsome KASAV ;BREZILYEN menm se FANATIK KASAV konsideran yo te gen pi gran kominote ESKLAV AFRIKEN sou TÈ an.
BREZILYEN manje KASAV tout jan.
Eske MOUN ann AYITI yo pa ta ka viv de KASAV lan tou?
PAKE l e EKSPÒTE l?

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Message  ainsi ne soit-il Lun 21 Oct 2013 - 11:55

Sasaye a écrit:
Ayayay, Mak, apa w bliye KRESON ak Pikliz lan!
Maestro, se moun Grandans ki fè bon wayal sa w'ap pale a. (lol)

Admin la, sa se vrèman yon bon souvni menm si resèt la pa konplèt. (lol)

J..., mon chè, mwen te wè lontan kasav anpakte sa yo lan youn Sipèmache PAP ou Petionville men mwen pa t enpresyone. Sa fè lontan galèt disponibl lan Kanada ki te konn soti sitou lan zile yo men mwen pa janm trouve se parèy ak galèt fre mwen te konn manje lakay. Antouka, kon di pawol la di, sa moun jwenn se sa yo pran. M'ap raple ke gen 2 tip galè sa a lakay: ''ti kasav'' la ki sèch e "gwo kavav" la ki mol e ke nou konn rele chabrak pou fè komik. Se gwo kasav la li-menm yo te konn vand pa tranch. Se jisteman ak li yo prepare Royal la.

Nou pa blye bobori li-menm ki se yon galèt boure ak yon fars asezone (koko rape, echalot, piman, zonyon, elatrèy). Gen moun ki menm konn ajoute arasor.

Bon appétit, Ti Cam... Mwen-menm! ala yon Douby. (LOL)
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Message  Joel Lun 21 Oct 2013 - 12:20

KASAV BOBORI an pa gen tankou l non.
Limenm ou pa ka jwenn li lan MAKÈT aletranje yo ;si se pa yon moun ki sòti ann AYITI e ke yo pa sezi l lan AYEWÒPÒ an ,paske l gen ""perishable"".
Kanta KASAV SÈCH lan ou jwenn li lan tout ""BODEGA"" PANYÒL yo!

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Message  Marc-Henry Mar 22 Oct 2013 - 11:51

Monche ainsi ,
Se vre ke reset la pa konple . Nap m remsesye ,w poutet wou konplete resett sa . Se yon se zanmi ki sot ayiti ak kasav sa . Misye soti potapiman . Se yon kasav ki fonn nan bouch .
Sasaye ,Joel , ainsi a votre sante
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Message  Rico Jeu 19 Déc 2013 - 12:03

SANS COMMENTAIRES


vendredi 13 décembre 2013




La cassave du Nord, quel avenir ?



Par Louicius Micius Eugene

La cassave est un produit de substitution du pain obtenu à partir du manioc. Consommée toute l'année par les petites bourses en Haïti, cette galette est particulièrement prisée par nombre d'Haïtiens le jour de l'an, notamment pour accompagner la traditionnelle soupe au giraumon. Et le Nord du pays a la réputation de produire une cassave très appréciée. A l'atelier de Mombin Lataille, au Cap-Haitien, la production de la cassave est aussi créatrice d'emplois. Pourtant, cette activité se trouve aujourd'hui quelque peu menacée… Visite guidée au coeur de cette activité.
A l'atelier de production de cassaves de Mombin Lataille, situé à la sortie Sud de la ville du Cap-Haitien, tout visiteur est tout de suite accueilli par l'odeur désagréable que dégage le cyanure contenu dans l'eau de manioc. Pourtant, les véhicules empruntant la route nationale #1 peuvent difficilement poursuivre leur trajet sans y faire halte, question de s'approvisionner en cassave.


Galette produite à partir de la farine de manioc, la Cassave représente une alimentation en effet très prisée dans plusieurs régions du pays, et bien entendu dans le Nord. Elle se déguste seule ou avec du beurre, de la confiture, du fromage, du jambon, de la viande grillée ou de la sauce, voire des légumes. L'atelier de Mombin Lataille fonctionne, depuis 1973. Il produit surtout de la cassave douce, mais également, sur demande, de la cassave ordinaire. Contrairement à la cassave ordinaire, appelée aussi cassave simple ou cassave sel, la cassave douce comprend non seulement de la farine de manioc et du sel mais aussi du sucre, du lait, des épices, de l'extrait de coco et de la pistache, etc.


Acheteurs et consommateurs de cassave connaissent bien l'atelier de Mombin Lataille. Ils connaissent également la réputation de la cassave du Nord. C'est le cas de Jackson Jean, de la diaspora haïtienne aux Etats-Unis, qui atteste que « depuis 10 ans, je consomme de la cassave du Nord et la partage avec mes amis de la diaspora ». Et cet amateur avéré a déjà permis à ce pain de manioc de voyager en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique. Il s'apprête d'ailleurs à démarrer le commerce de ce produit à Miami, notamment à « Little Haïti », pour permettre à ses compatriotes à consommer ce produit du terroir.



Du manioc à la cassave


Le processus de production suit une longue étape au cours de laquelle interviennent plusieurs individus. Après l'achat puis le transport de ces tubercules à l'atelier, intervient leur épluchage. Cette activité, quoique peu rentable, permet à quelques femmes d'assurer l'éducation de leurs enfants. Ainsi, Mme Chazilia, qui, depuis son enfance, effectue ce travail, obtient chaque jour, en retour, une quantité assez modeste de manioc, dont elle tire de l'amidon. Ce sous-produit est ensuite revendu aux ménages qui l'utilisent dans le repassage des vêtements, comme de la colle ou pour préparer de la bouillie.


La deuxième phase consiste à broyer (à la machine) les tubercules de maniocs puis à presser la pâte obtenue après l'avoir mise en sacs. « Pour chaque sac de manioc broyé et pressé, le producteur verse 50 gourdes au propriétaire de l'atelier représenté par le presseur. Celui-ci gagne 30% sur cette opération », explique le jeune Doda Jean-Baptiste, qui travaille à l'atelier depuis cinq ans. Il presse entre 48 à 60 sacs de manioc par semaine.
Une autre équipe intervient au niveau du tri. Il s'agit d'enlever les écorces de manioc restées dans la farine de manioc. Et, à partir de cette phase interviennent un autre groupe de travailleurs, les « faiseurs » de cassave ou chefs de platine.


Celle-ci, appelée aussi plaque de fonte, est un objet métallique de forme circulaire, disposée sur un fourneau de quatre pieds. On y répand la farine de manioc sur toute la largeur pour faire cuire la cassave. Les faiseurs de cassave de cet atelier gagnent par jour le prix d'une cassave, soit maintenant 250 gourdes.


Ce métier comporte cependant des risques pour la santé. En effet, la production de la cassave oblige les fabricateurs à travailler sous une forte chaleur. «En rentrant à la maison, si la pluie nous surprend, c'est dangereux pour notre vie. Pour éviter le pire, nous devons nous réchauffer le plus vite possible », témoigne Gérald, faiseur de cassave de la commune Sainte-Suzanne, une localité voisine.


La production de la cassave crée, sur place, d'autres emplois : les livreurs de cassave. Il s'agit de jeunes garçons sans profession qui s'activent à délivrer, à longueur de journée, la marchandise aux chauffeurs et aux passagers des véhicules. Sur dix paquets de cassave vendus, ils gagnent une cassave ou l'équivalent en monnaie locale.
Josué Pierre, un vendeur dont c'est la principale activité, explique que «cette opération se réalise avec art. Les chauffeurs autant que les passagers sont souvent pressés, et il me faut une certaine habileté pour pouvoir les convaincre de choisir mon paquet plutôt que celui d'un autre vendeur ».

Une activité en péril ?

Mme Adina Estinfort, productrice de cassave depuis 15 ans, soutient que sa famille de 11 personnes vit de la production et de la vente de cassave. Toutefois, souligne-t-elle, « quoique la cassave bénéficie d'une forte demande et d'une grande popularité, des incertitudes planent sur son avenir ». En effet, depuis environ cinq ans, beaucoup de terrains très fertiles dans la zone de Haut du Cap, destinés à l'agriculture, font désormais l'objet de lotissement pour la construction de logements. C'est pourquoi, Mme Estinfort exhorte le Ministère de l'Agriculture à «encourager la culture du manioc en Haïti, en distribuant gratuitement des plants ». Par ailleurs, elle explique que « si la cassave, en tant que produit de substitution au pain, devient plus cher que ce dernier, elle n'a plus sa raison d'être ». Depuis quatre ans environ, Mme Estinfort est obligée d'acheter le manioc ailleurs, surtout à Sainte-Suzanne et dans d'autres régions du Nord-Est ainsi que dans le Plateau Central.


Jeanty Noël, un autre producteur de cassave, explique que les terres loties sont pour la plupart fermées entre quatre murs sans aucune construction à l'intérieur. « Je pense que le gouvernement devrait au moins faire preuve d'une plus grande justice en faveur des plus pauvres », martèle-t-il. Jeanty se plaint du fait que les producteurs parviennent rarement à satisfaire la forte demande en consommation de la cassave du Nord durant les mois de décembre, janvier, juin, juillet et août. Aujourd'hui, plus d'un s'interrogent sur l'avenir de ce produit original si la situation perdure.

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Message  Rico Jeu 19 Déc 2013 - 12:08

Mamba ak kasav, bon bagay Arton25-a8402

[b]Le manioc, cette manne tropicale négligée[/b]

Le manioc est utilisé dans la blanchisserie et consommé sous diverses formes
Haïti : Le manioc occupe une place importante dans la production locale de tubercules en Haïti, soit 45% de la production vivrière. En 2005, dans une publication sur la production de tubercules en Haïti par le Fonds des Nations unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), le manioc est classé en première position avec 340.000 Tonnes métriques sur un volume de 750.000 TM de production de patate, d’igname, de malanga.

La culture du manioc se fait dans plusieurs régions du pays, notamment là où la terre est sèche ou semi-humide. Des régions comme le Haut Plateau Central, le Nord, le Nord-Est et la Grand’Anse jouissent d’une bonne réputation dans la production domestique du manioc entrant dans la fabrication de la cassave.

Le manioc exploité sous diverses formes

Le manioc est consommé sous une forme ou une autre suivant la variété. En effet, il en existe deux grandes variétés : le manioc doux, consommé en général sous forme de vivres alimentaires ; le manioc amer, à partir duquel on extrait l’amidon, utilisé dans la confiserie et la blanchisserie.

Le manioc amer est particulièrement connu dans le milieu rural pour sa valeur nutritive. On consomme cette variété en poudre ou sous forme de bouillie. Mais surtout en cassave. « Le manioc confère beaucoup d’énergie à l’organisme », explique Philippe Paoly, responsable de la cassaverie « Ti moun yo ap moulen kasav », atelier situé à la Grande-Rivière du Nord.

Trop de difficultés pour cette manne tropicale

En effet, la transformation du manioc spécialement en cassave requiert un long processus. Le manioc doux est pesé, lavé, épluché, et consommé sous forme de légumes. Dans le cas où l’on veut le vendre, il est séché, broyé et tamisé avant d’être finalement emballé.

Le manioc amer subit presque le même processus. Il est d’abord pressé avant qu’on y ajoute du sel. Déposé sur la platine pour la cuisson, il est ensuite mis en sachet pour la commercialisation. Plus d’une dizaine de cassaveries artisanales et modernisées sont localisées au niveau de la Grande-Rivière du Nord, au Cap-Haïtien, aux Cayes, à Papaye, spécialement au Mouvement Paysan Papaye (MPP), à Gonaives, à Léogâne et à Gros-Morne. La majorité de ces ateliers , soit 60% d’entre elles, ont entre 5 à 10 années de fonctionnement.

Citons, entre autres, la cassaverie de Philippe Paoly « Ti Moun yo ap moulen Kasav », située dans la Grande-Rivière du Nord qui a débuté ses activités en 1997. Celle de l’association Femme en Action de Pont Gaudin (FAPO), localisée aux Gonaives, est fondée en 2005, tandis que l’ APDRM à Gros-Morne a entamé ses services en 2006. La plus ancienne est la cassaverie Kè kontan du Mouvement Paysan Papaye. Cet atelier de transformation a vu le jour en 1973.

La consommation populaire de la cassave est très poussée dans les centres urbains proches des ateliers de production. Cette réalité est différente à Port-au-Prince. Aucun atelier n’y a été recensé. Les rares unités de production, localisées à plus de 30 Kms de Port-au-Prince, n’offrent pas un produit de qualité.

La cassave ne résiste pas au mode de transport reliant les villes de province à la capitale. En 1997, la SOCODEVI, à Léogâne, a été vivement critiquée pour sa cassave sèche et friable. Le produit est d’autant plus concurrencé par le pain de blé de la capitale.

D’autres difficultés, malheureusement, tuent la production de cassave dans le pays. Les producteurs et transformateurs du manioc disposent très peu de moyens à la fabrication de la cassave.

Les obstacle sont surtout économiques

Les faiblesses économiques et matérielles des entreprises sont de taille. A l’atelier ’’Timoun yo ap moulen Kasav’’, la main-d’oeuvre, comme l’indique le nom de l’atelier, est constituée d’un bon nombre d’enfants de 6 à 18 ans. Là-bas, le manioc est disponible, mais les matériels de transformation sont désuets, la transformation traditionnelle. Les conditions hygiéniques de préparation laissent à désirer. Le manioc moulu est mis dans un récipient, puis séché en partie à l’aide d’un morceau de tissu que dispose chaque paysan.

Les moyens de transport entravent la transformation du manioc. La filière n’est pas toujours disponible à l’APDRM. En cas de vente, les produits sont infestés de poussière. A l’atelier FAPO, le personnel est faiblement qualifié, le matériel rudimentaire. L’irrégularité des membres ralentit la production. Il en résulte que l’état de fonctionnement est mauvais.

Le faible moyen de transport de la cassaverie de Papaye paralyse sa clientèle. A Joli-Trou, le local disponible pour la transformation est plus ou moins en bon état, mais les équipements sont semi-artisanaux, semi-modernes. Et le moyen de transport aussi difficile que la Cassaverie Kè Kontan.

Les atouts sont là

Par contre, ces entreprises disposent de quelques infrastructures de base et atouts techniques et professionnels qui leur permettraient d’améliorer la production de la cassave. Certains ateliers sont plutôt bien équipés. . Axène Jean, responsable de la cassaverie de Joli-Trou, croit que le secteur a des atouts importants qui pourraient faciliter une meilleure production de la cassave.

En effet, son atelier, comme tant d’autres, dispose d’un moteur en bon état alimentant les appareils de transformation, d’un chariot, de trois presses-manioc, d’une platine et des bassins à lavage. Et surtout d’une main-d’oeuvre suffisante.

Source : Jean Max St Fleur tmaxner@yahoo.fr www.lenouvelliste.com
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Message  Joel Mar 29 Juil 2014 - 19:46

Mesye se sa m ap di nou an.
Nèg ap depanse LAJAN pou yo fè KANAVAL .Nou sonje ke gen yon BIZNISMANN ki te di ke li te bezwen FON pou l EKSPANN KÒMÈS KASAV li an.
BIZNISMANN AYISYEN an di ke l pa t ka jwenn MANYÒK pou l fè KASAV li an.
Gade sa MEDINA fè.Biznis KASAV lan gen yon ti difikilte ,lan RD ;MEDINA fè yo jwenn anviwon 300 MIL DOLA ak PRÈ ak BA ENTERÈ pou ede BIZNIS yo:

Cassava growers expect prosperity after government funding
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Dajabon, Dominican Republic.- Once the world discovers casaba (kasabi), the tortilla-like crust first made by the Taino Indians from cassava (yucca), an association based in Loma de Cabrera, Dajabón province (northwest) can expect prosperity.

For now, they’ll have to do with a RD$12.5 million loan authorized by president Danilo Medina, to buy equipment and relaunch the cassava industry.

In yet another of his surprise Sunday visits Medina went Dajabón, where approved financing to revitalize the cassava industry and the plant the bitter variety used to make casaba.

Cheese-makers and peanut growers also received Government-sponsored loans from the Special Agricultural Development Fund (FEDA), at a rate of 5%.

With the funds the cassava producers said they’ll buy new pulping slabs, a peeler, a mill, a juicer, sieve and build a biogas plant to make fuel from waste.

"Look, in my more than 60 years, at my age I didn't know what 100,000 pesos looked like together and now that’s what I got in my pocket," said cassava farmer Isidro Família.

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www.dominicantoday.com/dr/economy/2014/7/21//52192/Cassava-growers-expect-prosperity-after-government-funding

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