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LAVALASYEN BLIYE SAKRIFIS ANBASADÈ FRANSE DUFOUR POU SAUVE ARISTIDE KONT

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Message  Rico Mar 28 Oct 2014 - 20:49

Aristide, du prophete au dictateur
Jean Michel Caroit, LE MONDE, 2004-01-08
Code:
Haiti Democracy Project web page item #1328  (http://www.haitipolicy.org)
Aristide du prophète au dictateur
LE MONDE | 08.01.04
A 50 ans, le président haïtien, ancien prêtre des bidonvilles, paraît de plus en plus isolé, mais il s'accroche au pouvoir, avec le soutien des milices.
Jean-Bertrand Aristide rêvait d'être le Toussaint Louverture du XXIe siècle. Le père d'une nouvelle indépendance, deux siècles après la proclamation de la première république noire. Celui qui aurait tiré les Haïtiens de leur misère pour les conduire à une "pauvreté digne". Mais le temps du rêve est terminé : nombre de ses compatriotes le comparent aujourd'hui à Jean-Claude Duvalier, le dictateur qu'il fustigeait à la fin des années 1980 lorsqu'il n'était qu'un jeune curé révolutionnaire des bidonvilles de Port-au-Prince. S'appuyant sur les "chimères", bandes armées qui ont remplacé les "tontons macoutes" des Duvalier, et jouant habilement des hésitations de Washington, "Titid", comme on le surnomme, s'accroche au fauteuil présidentiel face à la colère grandissante de son peuple.
Après avoir incarné un immense espoir de changement démocratique à la chute de la dictature des Duvalier, Aristide s'est révélé incapable d'apporter un début de solution aux maux qui rongent la société haïtienne. Depuis son irruption à la tête de l'Etat, il y a treize ans, le pays le plus pauvre des Amériques a continué de s'enfoncer dans la crise.
Par ses atermoiements, ses promesses non tenues, la communauté internationale porte sa part de responsabilité dans cet échec. Mais, en s'opposant au renforcement des institutions, en confortant l'image d'un président omnipotent et messianique, en recourant aux vieilles recettes latino-américaines du clientélisme, de la corruption et de la violence extrajudiciaire, Aristide lui-même est le grand responsable du désastre.
Ceux qui l'ont porté au pouvoir, en 1990, les idéalistes qui communiaient avec lui dans la théologie de la libération, ont été parmi les premiers à dénoncer en lui la graine de dictateur. Mais la soif de pouvoir absolu, l'incapacité de négocier honnêtement n'ont rencontré au départ que peu d'obstacles.
Les journalistes de la radio haïtienne, les intellectuels et quelques hommes politiques courageux ont d'abord dénoncé les dérives du régime. Puis la société civile, les étudiants et la grande masse de la population ont pris le relais. Retranché avec sa famille dans son imposante résidence de Tabarre, dans la banlieue de la capitale, sous la protection de gardes du corps américains, ne se déplaçant qu'en hélicoptère, "Titid" s'est coupé du petit peuple, qui voyait en lui un prophète. Sans jamais élucider l'origine de sa fortune.
Jean-Bertrand Aristide est né le 18 juillet 1953 à Port-Salut, dans le sud-ouest d'Haïti. "Dans une petite maison située dans les mornes (montagnes)", se souvient-il dans Tout moun se moun - Tout homme est un homme, un entretien autobiographique publié en collaboration avec Christophe Wargny, en 1992, au Seuil. Il ne connaît qu'à peine son père, un petit paysan mort peu après sa naissance, et émigre jeune avec sa mère et sa sœur vers la capitale. Scolarisé chez les salésiens, il apprend le français et se révèle un élève brillant, destiné à la prêtrise. En 1966, il intègre le séminaire salésien du Cap-Haïtien, où il conforte sa réputation de fort en thème.
La politique n'entre pas au séminaire, mais la sensibilité sociale imprègne l'enseignement. Le jeune séminariste se lance aussi avec boulimie dans l'apprentissage des langues mortes et vivantes, latin, grec, anglais, espagnol et italien. En 1979, il obtient une licence en psychologie avant de s'envoler pour Israël, où il poursuit des études bibliques et apprend l'hébreu.
De retour à Haïti, il est ordonné prêtre le 3 juillet 1982. Ses sermons enflammés contre la misère et la dictature inquiètent ses supérieurs. Pour éviter des ennuis avec Jean-Claude Duvalier, ceux-ci l'envoient poursuivre son cursus à Montréal. Il y reprend ses études de psychologie, s'intéressant à la "névrose vétérotestamentaire", à laquelle il consacrera un livre en 1994, et à la théologie de la libération, dont l'influence s'étend en Amérique latine.
Rentré à Haïti en 1985, il participe depuis l'église Saint-Jean-Bosco, dans l'un des quartiers les plus misérables de la capitale, à la phase finale du grand déchoukaj (littéralement "déracinement" du duvaliérisme) qui aboutit au départ de "Bébé Doc" (Duvalier fils) le 7 février 1986. C'est au cours de ces années que sa réputation de "porte-voix des sans-voix" et de "curé rouge" se propage dans les bidonvilles du bas de Port-au-Prince, inquiétant les bourgeois des hauteurs.
Porte-parole des ti-legliz, les communautés inspirées par la théologie de la libération, il radicalise le mot d'ordre "Fok sa chanje" ("Il faut que ça change"), lancé par le pape Jean Paul II lors de sa visite à Haïti, en 1983. Maniant avec habileté le créole, il pourfend l'impérialisme américain, " plus dangereux que le sida", dit-il alors, et le "macoutisme" qui continue de sévir malgré le départ des Duvalier. A la tête de sa fondation Lafanmi se lavi (La famille c'est la vie), il s'intéresse au sort des enfants des rues, auxquels il offre un gîte et de petits emplois.
Jean-Bertrand Aristide est la cible de plusieurs tentatives d'assassinat. Il devient la bête noire de la hiérarchie catholique et du Vatican, qui tentent de l'éloigner d'Haïti. Le jeune prêtre échappe de justesse à la mort, le 11 septembre 1988, lorsqu'une horde de "tontons macoutes" attaquent Saint-Jean-Bosco, où il célèbre la messe. Treize fidèles sont massacrés, l'église incendiée. En proie à une sévère dépression, le Père Aristide se cache.
Poussés par le nonce apostolique Paolo Roméo et la majorité des évêques, qui accusent le fugitif de tenir des propos "incitant à la haine, à la violence et à la lutte des classes", les salésiens l'expulsent de leur ordre. Des milliers de jeunes manifestent pour empêcher son transfert à l'étranger. Aristide a peut-être perdu son ordre et sa paroisse, mais sa popularité s'étend.
Après avoir prôné le boycottage des élections, il se lance dans la campagne présidentielle de 1990, au dernier moment, pour "se soumettre à la volonté du peuple". C'est la candidature de l'ancien chef des "tontons macoutes", Roger Lafontant, qui, par réaction, le pose en "catalyseur du camp démocratique", à la place du social-démocrate Victor Benoît.
Durant la campagne, il tempère ses propos contre le capitalisme et l'Eglise, évoquant "l'union merveilleuse" entre le peuple et les militaires. En quelques semaines, sa candidature se transforme en lavalas ("l'avalanche"), balayant tout sur son passage, à commencer par les aspirations de Marc Bazin, le candidat de centre droit. La victoire de "Titid" lors de ces premières élections démocratiques est écrasante, malgré le flou de son programme, résumé dans deux documents, "La chance qui passe" et "La chance à prendre".
" Après la fête, les tambours sont lourds", avait averti, en créole, l'ambassadeur des Etats-Unis, Alvin Adams. Avant même la prestation de serment du jeune prêtre, Roger Lafontant tente un coup d'Etat, qui échoue face à la mobilisation des quartiers populaires.
Beaucoup plus brutale et bénéficiant du soutien à peine voilé de Joaquin Balaguer, le vieux caudillo de la République dominicaine voisine, la deuxième tentative réussit le 30 septembre 1991, après sept mois d'un gouvernement hésitant. Deux jours avant le putsch, Aristide avait incité ses partisans à recourir au "père Lebrun" (le supplice du pneu enflammé autour du cou). Il a la vie sauve grâce à l'intervention de l'ambassadeur de France, Jean-Raphaël Dufour, et se réfugie au Venezuela, puis aux Etats-Unis.
Les militaires et les "attachés" (miliciens) mènent une répression qui fera plus de trois mille victimes durant les trois ans de régime de facto. L'attitude de Washington, pour le moins ambiguë lors du coup d'Etat, change après l'arrivée du démocrate Bill Clinton à la Maison Blanche, en janvier 1993. La communauté internationale impose des sanctions économiques tandis qu'une marée de boat people menace la Floride. Le président Clinton se décide à intervenir en septembre 1994. Plus de 20 000 soldats américains débarquent à Haïti, où ils rétablissent Aristide dans ses fonctions.
Peu après son retour, ce dernier dissout l'armée, remplacée par une police civile. La bataille pour son contrôle deviendra l'un des principaux contentieux avec ses anciens alliés et démasquera sa volonté de contrôler tous les rouages de l'Etat. Tenté de rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat, pour "compenser" ses trois ans d'exil, Aristide cède finalement aux pressions internationales, non sans désigner son successeur, René Préval, son marassa ("jumeau").
L'ancien curé des bidonvilles épouse Mildred Trouillot, une avocate haïtiano-américaine à la peau claire, dont il aura deux filles, et se retire dans sa résidence de Tabarre, d'où il continue de tirer les ficelles du pouvoir. Déjà plusieurs de ses proches dénoncent son ego démesuré, sa soif de pouvoir et la corruption de son entourage. Aristide consomme la division de la mouvance Lavalas en fondant la Fanmi Lavalas et ne cache pas son intention de détruire l'Organisation politique Lavalas (OPL) rivale.
Cette guerre fratricide provoque la démission du premier ministre, Rosny Smarth, dont le programme de réformes économiques, pourtant négocié par Aristide avec les bailleurs de fonds avant son retour d'exil, est saboté par les "organisations populaires" (OP), nouvelles milices à la solde du pouvoir. Aristide refuse de condamner les violences de ces OP, qui agressent en toute impunité opposants, journalistes et défenseurs des droits de l'homme. Son cynisme face à l'assassinat de Jean Dominique, le plus célèbre des journalistes haïtiens, convainc les incrédules qu'il est prêt à tout pour parvenir à ses fins.
Les zins (rumeurs) se multiplient à propos de l'origine de sa fortune. On l'accuse d'avoir détourné des donations de Taïwan. Il aurait aussi privatisé à son profit, avec son épouse et des associés américains proches du Parti démocrate, les communications téléphoniques internationales. Il s'appuie également sur Gladys Lauture, ancienne associée de Michèle Duvalier, l'épouse de "Bébé Doc". Cette femme d'influence est au cœur du réseau de l'ombre qui permet de bâtir quelques grandes fortunes alors qu'Haïti se désagrège. Elle sert d'entremetteuse entre l'ancien curé et les riches familles qui, pour la plupart, avaient financé le coup d'Etat de 1991. Naguère champion de la transparence, Aristide esquive les accusations ou répond, impassible, que sa fortune vient de ses droits d'auteur et de ses conférences à l'étranger.
Réélu en novembre 2000, lors d'élections boycottées par l'opposition et marquées par une très faible participation, il souffre désormais d'un déficit de légitimité. Tant à l'intérieur, où ses anciens alliés l'accusent de vouloir instaurer une nouvelle dictature, que sur la scène internationale, où Haïti est perçu comme un Etat abandonné au narcotrafic. La crise politique s'éternise et provoque le gel des programmes de coopération.
Jean-Bertrand Aristide accuse la communauté internationale d'imposer un "embargo économique" responsable de tous les maux d'Haïti. Il s'appuie de plus en plus ouvertement sur les "chimères" et reçoit les chefs de gang au palais présidentiel pour arbitrer leurs sanglantes disputes, souvent liées au trafic de drogue. Grâce aux chaînes de télévision, dont il prend le contrôle par l'intermédiaire de prête-noms, le culte de sa personnalité envahit les écrans.
A l'approche du bicentenaire de l'indépendance (1er janvier 2004), Aristide lance une campagne exigeant "réparation et restitution" à l'ancienne puissance coloniale. Plus de 21 milliards de dollars sont réclamés à la France. Selon lui, cet argent permettrait d'arracher Haïti à la misère. Les opposants et les intellectuels dénoncent l'imposture d'un régime illégitime et corrompu. En septembre 2003, l'assassinat d'Amiot Métayer, puissant chef d'un gang surnommé "l'armée cannibale" (Le Monde du 5 novembre 2003), que l'on disait prêt à faire des révélations embarrassantes pour le pouvoir, a déclenché une vague de manifestations antigouvernementales.
Seul le président d'Afrique du Sud, Thabo Mbeki, se rend à Port-au-Prince pour les cérémonies du bicentenaire. Ce voyage, effectué sous haute protection, lui vaut de cinglantes critiques de l'opposition sud-africaine. Les autres invités, dont le Cubain Fidel Castro, le Vénézuélien Hugo Chavez, le Brésilien Lula et tous les chefs d'Etat africains, ont préféré s'excuser, malgré la portée historique de cet anniversaire commémorant la victoire des esclaves.
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Message  Rico Mar 28 Oct 2014 - 21:11

Gottfried Kraüchi et Haïti : une histoire d’amour
Le 04/06/2013 à 03h21. | Par Jean-Elie Gilles, Docteur ès-Lettres, Ex-répétiteur au Collège Suisse (1987-1993)LAVALASYEN BLIYE SAKRIFIS ANBASADÈ FRANSE DUFOUR POU SAUVE ARISTIDE KONT  Geffrard
Je viens d’apprendre avec consternation la triste nouvelle de la mort d’un grand bienfaiteur de Jacmel, le suisse GOTTFRIED KRAUCHI. Et je m’empresse d’adresser mes plus sincères condoléances à sa famille : sa femme, Yolette Theodore-Kraüchi ; ses enfants : les jumelles Lydie Kraüchi-Lys et Marie-Sophia Kraüchi ; Stéphan Kraüchi, Elisabeth Kraüchi-Dumas ; ses multiples neveux et nièces dont Dario et Jenny Théodore. A ses beaux-frères et belles-sœurs j’étends mes condoléances. Condoléances aussi aux membres de la Direction du Collège Suisse de Jacmel et à tous les enfants de notre ville qui ont bénéficié de la création du COLLEGE SUISSE par cet homme de cœur.
Gottfried est arrivé en Haïti en 1973, il avait 39 ans. Il vivait au quartier du Bel-Air chez sa copine Edith, une mannequin allemande, qui avait une boutique de vêtements. A cette époque, le bel-air était un quartier propre et intéressant et, les galeries par devant les résidences et les boutiques servaient comme salle de classe de philosophie de la vie haïtienne, pour quiconque voulait apprendre à mieux connaitre et comprendre notre culture. Gottfried fut de ceux-là. Et, c’est en regardant passer les gens, en les écoutant parler de leurs difficultés quotidiennes qu’il décida de rompre avec l’attitude de touriste en villégiature qu’il était (il était dans un voyage de tour du monde) pour prendre résidence permanente dans la fière cite d’Alcius Charmant.

A Jacmel, il était comme un poisson dans l’eau puisqu’il y avait encore dans cette ville une élite intellectuelle et des gens aisés qui donnaient un certain ton à la jeunesse montante. Avec son ami Jacmélien, Emmanus Leger, il fonda le collège suisse et il offrit ses services comme volontaire, enseignant les maths et la physique.

Passionné d’échecs, il forma la jeunesse Jacmélienne à ce jeu d’intelligence et bientôt, Jacmel eût son propre champion : Valérie Afriany, qui voyagea jusqu’en Grèce pour porter haut l’étendard de l’équipe nationale dans les tournois internationaux. Une coupe pour les compétitions de jeu d’échecs est nommée après Gottfried Kraüchi. Cet éminent professeur s’intégra si bien dans nos mœurs que son père est inhumé dans le cimetière de Jacmel et ses enfants, bien qu’ils détiennent des passeports suisses sont 100% des deux nationalités.

Après le coup d’état contre Jean-Bertrand Aristide en 1991, les militaires et les macoutes furent très hostiles à tout ce qui était français, vu que ce fut feu Raphaël Dufour, Ambassadeur de France, qui sauva la vie au Président de la République. J’étais alors Directeur des Cours de l’Alliance, sous la Présidence du Professeur Jean Claude. Le coopérant français, Jean-Claude Aubry et sa femme durent quitter Jacmel à la hâte à cause des dérapages qui prévalaient sous les putschistes. Nous avions connus des moments intenses de stress, de persécutions ridicules et gratuites, orchestrées par certains grands pillards Jacméliens de bibliothèques qui lorgnaient la riche collection de l’Alliance Française. Maurice A. Lubin venait d’octroyer en don 4 mille ouvrages de littérature, de géographie, de vodou, d’histoire et de sociologie sur Haïti à notre institution.

Une fois, il a fallu l’intervention de l’évêque de Jacmel, Monseigneur Guire Poulard, pour demander au colonel Germain de lui accorder la vie du Directeur de l’Alliance d’alors, Gottfried Kraüchi, un des fondateurs du Collège Suisse qui fut arrêté, persécuté, interrogé. Carte blanche fut donnée à Gottfried de remettre les pieds à Jacmel. Il a dû attendre le retour de J.B. Aristide, Président de la République, en 1994, pour revenir ici. Quel ne fut pas mon étonnement quand je revins à Jacmel 10 ans plus tard de voir que des 4 mille ouvrages donnés par Lubin seulement 500 trainaient sur les rayons de l’Alliance Française.

Malgré les difficultés, les persécutions, les coups bas, les fausses amitiés et les rendez-vous manqués, Gottfried Kraüchi a fait œuvre qui vaille. Il aimait chacun des enfants qui fréquentaient son établissement comme s’ils n’existaient qu’eux au monde. Aujourd’hui le Collège Suisse compte au moins 16 professeurs pour le niveau primaire et 320 élèves. Et la plupart de ces enfants du primaire sont des « restavèk » à qui l’établissement essaie de restituer la dignité humaine. Les classes du secondaire de l’établissement comptent au moins 40 professeurs et 400 étudiants. Il y a aussi des cours d’alphabétisation. Pendant plus d’un quart de siècle, le Collège Suisse a formé des futurs ingénieurs, des avocats, des médecins, etc.… et, malgré son amour pour Haïti, Gottfried a dû quitter avec peine ce coin de terre qu’il aimait de toute son âme, à cause des problèmes de santé. Il caressait toujours le rêve de revenir au pays, mais hélas !

Après le séisme, il fonda à Fribourg l’Association du Collège Suisse Haïti (ACSH) pour que son œuvre ne périsse pas et il en confia la direction à son fils, Stephan Kraüchi. Nous souhaitons un heureux destin à cette association de bienfaisance pour l’éducation de la jeunesse Jacmélienne.
Que la terre lui soit légère !
Paix à son âme !

Source:Bonzouti.com
Tags:krrauchi, mort
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Message  Joel Mer 29 Oct 2014 - 11:59

JEAN MICHEL CAROIT ak DEMOCRACY PROJECT?
Si li pa t si TRAJIK ke NÈG ap repwodwi sa NÈG sa yo t ap di sa t ap KOMIK

Yon lòt SON KLÒCH sou zafè AMIOT METAYER an ke CAROIT ta akize ke ARISTID ta touye.
Lan plizyè PAJ kote PETER HALLWARD analize WÒL FRANSE yo lan KOUDETA a,men yon youn ou 2 PARAGRAF:
Paj 227

CHIRAC bitterly anti-LAVALAS ambassador YVES GAUDEUIL added his own warning in SEPTEMBER 2003,on the eve of his replacement by the still more hard-nosed THIERRY BURKARD,when he stirred up wild speculation in PORT-AU-PRINCE by warning HAITI of an imminent ""political storm,even if the sky seems blue....Hang on tight"" he advised ""since it's going to blow a gale"".
Pou m fè abrevyason ,2 JOU apre deklarasyon GAUDEUIL lan ,AMIOT METAYER te mouri lan GONAYIV.
PETER HALLWARD te bay anpil lòt endis ,tankou ANVLOP ki gen 10 MIL DOLA ladan yo ki t ap bay lan GONAYIV.
Epitou sa JEAN MICHEL CAROIT te di PETER HALLWARD se pa sa li te repòte sou LE MONDE


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Message  Rico Mer 29 Oct 2014 - 15:41

). Il ( ARISTIDE) a la vie sauve grâce à l'intervention de l'ambassadeur de France, Jean-Raphaël Dufour, et se réfugie au Venezuela.....


SE SA POU REPONN SISPANN FÈ DEMAKAJ, ESKE NOU TE REMÈSYE LA FRANS POU RETIRE LIDÈ KINAN NOU ANBA MILITÈ YO, NAN RISKE VI L
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Message  Rico Jeu 30 Oct 2014 - 13:44

 Mardi, 19 août 2003 11:31
Mea culpa du père Samedi , ancien curé de la paroisse de Sainte Hélène à Jérémie

Le père Joachim Samedi , ancien partisan farouche du Président Jean Bertrand Aristide , demande pardon au peuple haitien et à l’Archevêque de Port-au-Prince, Monseigneur François Wolf Ligondé.

Dans une déclaration à Radio Métropole, le lundi 18 août 2003, le religieux souhaite l’indulgence du prélat qu’il avait insulté en 1991. Le père Samedi, très actif en 1985 dans la mobilisation des jeunes contre le régime des Duvalier, avait traité Monseigneur Ligondé de « bourik sen domeng » ( âne) à la suite de l’homélie de l’archevêque à la cathédrale de Port-au-Prince , le 1er janvier 1991, prévoyant que les haitiens allaient manger de la pierre en l’an 2000. Dans son sermon , Monseigneur Ligondé , oncle de Michèle Bennett , ex-épouse de l’ancien dictateur Jean Claude Duvalier , avait également dénoncé l’anarcho-populisme à venir avec le père Jean-Bertrand Aristide qui venait d’être élu président , le 16 décembre 1990.

L’ex-curé de Sainte Hélène réclame également la clémence de la population parce qu’il avait vénéré le supplice du collier(assassinat à l'aide de pneus enflammés) au cours de la même année 91. Le 11 septembre 1991 , Joachim Samedi , lors d’une cérémonie sur les ruines de l’église Saint Jean-Bosco - bastion d’Aristide , incendié trois (3) ans plus tôt par des violents partisans (les brassards rouges) du régime militaire du général Henry Namphy - avait appelé à élever le « père Lebrun » ( supplice du collier) au rang d’évêque pour la qualité du travail accompli. Dans sa déclaration du 18 août , le père Samedi a reconnu qu’il s’agissait de propos « diaboliques » .

Les « mérites» du « père Lebrun » avaient été également vantés par le Président Aristide , le 27 septembre 1991 , deux (2) jours avant le déclenchement du Coup d’Etat militaire qui allait faire des milliers de victimes.

L’« acte de contrition » du père Joachim Samedi a été également l’occasion pour le religieux de rappeler combien il avait soutenu le régime Lavalas notamment durant la période du Coup d’Etat. Depuis quelque temps , le père Samedi gardait un profil bas après douze (12) années de service controversé à la paroisse de Sainte Hélène.

Interrogé par un confrère sur la décision du père Samedi , l’évêque de Jacmel , Guire Poulard, inscrit son geste dans le cadre de «l’hémorragie» qui frappe le Pouvoir Lavalas en proie à une cascade de dénonciations.

Il y a quelques années , l’ancien maire de Port-au-Prince , Evans Paul , aujourd’hui un des principaux dirigeants de l’Opposition, avait présenté ses excuses à la population pour avoir largement contribué à l’accession de Jean Bertrand Aristide au Pouvoir.
Adyero, la Frans epagne lidè lavalas ki te konn fè apoloji Pè lebren, ekzite zway li yo pou flanke kretyen vivan pe lebren.

Istwa rakonte bann militè pa te twouve yon pè lebren pou kenbe nan kou lidè otan li piti.

Li sove de jistès gras la Frans, li abitye kalonen. Kom move engra se anko jwe frekan, refize konprann imanite sovèe li.

Antouka ansyen lavalasyen pi imanitè temwagne, eskize yo pou egaman yo, paisipasyon nan zak odye, lach lidè yo chef kriminèe nan zafè lebren.
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Message  Joel Jeu 30 Oct 2014 - 16:00

Rans,RANS,RANS!
Ou pa p reyabilite la FRANS DEMEPLÈ.
Le 8 ME 1945 ,apre ke LALMAY te siyen REDISYON li ,ALJERYEN yo ki t ap sibi anvan GÈ an ,anba FRANSE yo ki te trete yo tankou BÈT te konprann yo yo t ap pran yon SOUF anba FRANSE yo.
Sitou ke FRANKLIN ROOSEVELT ak sa li te rele ""ATLANTIC CHARTER"" an te mande DEKOLONIZASYON apre FEN GÈ an ki t ap apwoche!.
Podyab pou de PÈP tankou ALJERYEN yo ,ROOSEVELT te mouri 1 MWA OPARAVAN.

La FRANS pou l te montre ke li pa t lan okenn DEKOLONIZASYON ,te fè yon REPRESYON TERIB sou ALJERYEN yo ki t ap MANIFESTE san ZAM.
Yo estime ke omwens 45 MIL ALJERYEN te MOURI.Yon represyon ki kontinye jis an 1962 .Yo estime ke anviwon 1 MILYON ALJERYEN mouri lan MASAK ak REPRESYON.
Pa vin pale de la FRANS ;se pou yo KANPE LWEN,LWEN,LWEN!
AYITI pa bezwen yo ;yo NWI MIL FWA PLIS ke yo ITIL!
FRANKLIN ROOSEVELT te di an 1944 ,6 MWA anvan l MOURI ke lan tout pwisans kolonyal yo se la FRANS ki pi MAL.
ROOSEVELT di ke la FRANS kite peyi li KOLONIZE yo ,pi MAL ke jan yo te jwenn li:
Mwen sonje tou ke mwen te tande sou RADYO WLIB, Pwofesè MOLEFI K.ASANTE ,sa gen yon TRANTÈN LANNE di ke TOUT MOUN KI RENMEN LAFRIK yo se pou yo TRAVAY pou KWAPE la FRANS de LAFRIK.
ASANTE te di pa gen okenn PWOGRÈ POSIB lan peyi kote la FRANS gen ENFLIYANS yo:


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Message  Rico Jeu 30 Oct 2014 - 16:29

SI W VLE METE YON POS SOU KOLONIZASYON SE DWA W.

 KOM TOUJOU SE YON BON MOUN SOT. ENBESIL PATANTE, MOVE IGNORAN SE VINI AK VYE KOZE SAN RAPO.

CHAK POS KI OUVRI SE DESANN PANTALON VOYE JILBRÈT.

MWEN BAWOU VAG, ALE CHYE
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Message  Joel Ven 31 Oct 2014 - 4:32

Rico a écrit:SI W VLE METE YON POS SOU KOLONIZASYON SE DWA W.

 KOM TOUJOU SE YON BON MOUN SOT. ENBESIL PATANTE, MOVE IGNORAN SE VINI AK VYE KOZE SAN RAPO.

CHAK POS KI OUVRI SE DESANN PANTALON VOYE JILBRÈT.

MWEN BAWOU VAG, ALE CHYE


Mwen byen kontan ou reponn kon sa.
Yo wè sa ou ye.Se TIPIK.
Se ou menm ki vini ak yon bagay DUFOUR RANS,ke ANBASADÈ FRANSE ta sove la vi ARISTID pou ARISTID ta gen REKONESANS pou sa
Sa pa gen anyen pou wè ak PASE KOLONYAL!
La FRANS pa bon ;gen de LIV ki ekri e ki kontionye ap ekri sou sa;ki ap konpare KOLONIZASYON FRANSE yo ak lòt KOLONIZATÈ yo.
Youn lan rezon nou lan pwen ke nou ye sè ke nou te aji tankou nou se te yon neyo-koloni FRANSE.

OU METE W ANBA LA FRANS ,OU KITE YO GEN ENFLIYANS OU CHIRE!
Pa gen peyi ki CHAPE!
Anpil peyi ann AFRIK pa t gen CHWA ,noumenm nou te gen CHWA.
Ansyen KOLONI FRANSE yo ki ap degaje yo plizoumwen byen se sa ki apre yo KWAPE la FRANS lan ,yo KASE KÒD ak li.
Mwen vle pale de peyi tankou VYETNAM ak ALJERI.

E m ap redi w ankò ,kòm ou toujou vle defann la FRANS ,annou fè yon diskisyon KÈKAM san JOURE.
Ou byenvini pou w di sa la FRANS gen pozitif lakay li.


Pou yon MOUN ki ap pale de PASE KOLONYALIS.
Pran yon PEYI tankou NIGER ,ansyen koloni FRANSE ke la FRANS kite an 1960 ou pito ke yo ba li ENDEPANDANS ,lan BOUCH SÈLMAN
Lan peyi sa a ,sèlman 30% MOUN konn li ak EKRI (dapre CIA WORLDFACT BOOK).
De ki PASE KOLONYALIS NÈG ap pale la a?
A pa VYETNAM ki te kwape la FRANS an 1954 ,preske tout RÈS ansyen koloni FRANSE yo se lan kòmansman lanne 1960s yo ,la FRANS te ba yo ENDEPANDANS.
Dan de peyi tankou NIJERYA ,ansyen KOLONI ANGLE ,yo kite bon INIVÈSITE alòs ke FRANSE yo ,menm bon LEKÒL SEGONDÈ yo pa t kite.
La FRANS se yon PICHON ;se yon PICHON kote yo te ye e yo kontinye rete PICHON ;gade sa yo te kontribye fè lan RWANDA ,lan JENOSID RWANDA a ,an 1994?

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Message  Rico Ven 31 Oct 2014 - 13:38

ala moun sot, move enbesil, zo bwa tèt li  durrrr. Sakap pale se limanite yon anbasadè ki ekspoze vi li pou sove yon sitwayen.

Se pa zafè kolonizasyon ki san rapo ak sakap ale.
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Message  Joel Ven 31 Oct 2014 - 14:14

Kontinye GRAJE!
Ou espesifye ANBASADÈ ""FRANSE"" DUFOUR.
Li pa t fè sakrifis paske la vi ""anbasadè"" FRANSE an pa t an danje ;pa lan men militè LEPANDYÈ AYISYEN yo!

Mwen menm doute franchman ke NÈG yo t ap touye ARISTID paske AMERIKEN yo pa t ba yo LÒD pou sa!
Yo te kapab touye l FREYCINAU ,yo ta kap touye SENJANBOSKO men pa apre KOUDETA a.

Se pa 2 JIMNASTIK ke AMERIKEN yo te fè pou di ke yo pa t gen anyen pou yo wè ak lan mò SALVADOR ALLENDE.
Apre KOUDETA sa a an 1973 ;gen LWA ki te pase lan SENA a pou anpeche yo sasinen CHÈFDETA!

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Message  Rico Ven 31 Oct 2014 - 17:18

Annou kraze kite sa, sanble lwa MONDONG Aristide te pwoteje l.
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Message  Joel Ven 31 Oct 2014 - 17:21

Wi kite sa ,paske pa gen okenn LWA ki konn pwoteje pèsonn ,pa gen okenn SEN non plis.

Tankou m te di l gen omwens 40 ATANTA ki te fèt sou FIDEL CASTRO ;ki sa k te pwoteje l?

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