Kote EVANS PAUL sa a te ye ant 2001-2004

Ant 2001-2004,ARISTID te fe tout sa li kapab pou l te etabli yon "DYALOG" ak OPOZISYON an ,pou evite yon CHANBADMAN.

Se ANBASADE AMERIKEN an BRIAN DEAN CURREN ki te di l.

Youn TET PON,CHEF DE FIL "VLE pa VLE FO K LI ALE" yo se te EVANS PAUL ,se bagay ki dokimante lan PRES AMERIKEN an.

Kounye an ,nou an 2017,EVANS PAUL ki te kosyone KONSEY ELEKTORAL OPONT ak GANSTE LEOPOLD BERLANGER ,eske se yon sot de DYALOG ke misye ap mande?
SENTESPRI gen le monte lan tet EVANS PAUL.
An 2017,EVANS PAUL gen anpil pou l pedi ,paske PWOSE KOUDETA 2004 lan e sa sa koute AYITI poko fet.

Moun KI PANSE menm jan ak EVANS PAUL yo ,se yo ki kontinye KONTWOLE PRES lan ann AYITI.
Pou konbyen TAN anko?

Li EVANS PAUL pito lan NOUVELLISTE:

Ayiti se nou
Publié le 2017-10-25 | Le Nouvelliste


National -

Par Evans PAUL

Entre le pouvoir et l’opposition il y a HAÏTI, c’est-à-dire: le PAYS et l’ÉTAT. Le pouvoir détient la responsabilité de l’ÉTAT au service du PAYS. Alors que l’opposition cherche à prendre le contrôle du pouvoir pour assurer la continuité de l’ÉTAT.

Le pouvoir aujourd’hui ou l’opposition demain, une seule et même mission, celle de travailler au bien-être du PEUPLE.

Toute dérive politique susceptible d’affaiblir, voire avilir l’ÉTAT est contre-productive.

Les décisions de l’ÉTAT doivent être motivées par la loi. Les contrevenants à la loi défient l’autorité de l’ÉTAT.

Le pouvoir sans l’ÉTAT est une arme sans munition. L’ÉTAT sans autorité conduira à la faillite du PAYS.

HAÏTI, de plus en plus, donne l’allure d’un PAYS sans ÉTAT. Une telle situation menace le fondement même de l’ensemble de notre société, qui risque de devenir une entité chaotique ingouvernable.

Pour le respect de tous ceux qui, à travers plusieurs générations, se sont sacrifiés pour fonder HAÏTI, jadis terre de LIBERTÉ. Au nom des principes et valeurs du VIVRE-ENSEMBLE, tenant compte des conditions de vie lamentables du PEUPLE HAÏTIEN, Pouvoir et opposition se trouvent aujourd’hui face au DEVOIR MORAL qui leur incombe de faire d’HAÏTI un PAYS prospère, dirigé par un ÉTAT juste et respectable, capable de répondre aux desiderata de tous, sans distinction.

Le COURAGE demeure la seule et unique option pour y parvenir. Faut-il établir la différence entre la force et le courage ? Pouvoir et opposition ont déjà démontré leurs forces et capacités de nuisance respectives dans l’exercice de leurs moyens de confrontation, souvent néfastes pour la population.

Le COURAGE nécessaire à cette phase de déchéance collective est celui du DÉBAT sur le COMBAT.

Le COURAGE de parler pour ne pas s’effondrer.

Le COURAGE de trouver une issue raisonnable à nos divergences.

Le COURAGE de privilégier l’HONNEUR D’HAÏTI.

Le Courage de reconnaître avoir entendu le retentissement du dernier coup de canon.

Le COURAGE de faire disparaître tout orgueil et intérêt mesquin.

Le COURAGE de se mettre DEBOUT, comme une SEULE PERSONNE, une SEULE NATION, finalement consciente de son RÔLE HISTORIQUE à l’égard de sa PATRIE.

Parce que justement, AYITI se NOU et NOU se AYITI.



Evans PAUL evanspaulkp@yahoo.fr
Auteur


Ayiti se nou
Publié le 2017-10-25 | Le Nouvelliste

Kounyea, lap retire pinèz lan nat li pou li kouche ankò.
Premye minis lan pral pran yon kou menmjan ak Lamòt.

SASAYE;

Misye ak mesyedam PHTK yo se tankou RAVET ak LATRIN.

Se tankou EVANS PAUL ta espere ke MOUN gen AMNEZI.
K-PLIM se te youn lan pi gwo DESTABILIZATE REJIM LAVALAS lan ,ant 2001 ak 2004.

Misye se te youn lan NEG ki te ENSTALE JERA GOUG ,kom PREZIDAN PARALEL ,jou menm ke ARISTID t ap prete seman.

JOUNEN Jodi an ,VALPA a konnen ke l gen anpil pou l PEDI ,ak KOB ke NEG VOLO e ak GWO CHATO KAY ke NEG gen lan PETYONVIL ak MONTAY NWA e ke yo montre souvan sou REZO SOSYAL yo.

Misye ak KONPAYEL li yo se pa Selman PLIMEN yo PLIMEN poul lan non ,yo mete l lan DLO CHO tou VIVAN pou yo sa wete PLIM yo pi FASIL.

Yon NEG ki pa t vle ARISTID fe yon JOU lan PALE an ,kounye an li ap mande pou yo bay JOVNEL BANNANN VOLO pouvwa GRAS apre 8 MWA .
ADYE.
Li misye anko sou NOUVELLISTE:

Exiger de sitôt le départ du président est une « exagération »
Publié le 2017-10-27 | Le Nouvelliste

rate jamais une occasion pour prendre ses distances et critiquer les agissements du pouvoir en place. Cependant, pour Evans Paul, exiger le départ du président de la République après seulement huit mois au pouvoir pour une question de budget est une exagération. L’ancien Premier ministre appelle les protagonistes à un dialogue responsable et ouvert.

Fanmi Lavalas et Pitit Dessalines ne jurent que par le départ de Jovenel Moïse du pouvoir. Ces organisations politiques multiplient les manifestations de rue et appellent la population à la désobéissance civile. L’ancien Premier ministre Evans Paul leur fait savoir qu’il est trop tôt pour exiger le départ du président sur la base  du budget 2017-2018 même s’il avait reconnu que la loi de finances « viole le principe de la justice fiscale ».

Selon M. Paul, un mandat est associé à une mission. Toutefois, a-t-il précisé, ce n’est pas parce que vous avez un mandat que vous devez rester au pouvoir si vous n’avez pas fait votre travail. « La Constitution prévoit dans quelle circonstance on peut exiger  le départ d’un président s’il  n’a pas fait son travail», a-t-il dit dans une interview accordée, vendredi, au Nouvelliste.

Pour l’ancien Premier ministre de Michel Martelly, tout le monde doit reconnaître que le chef de l’État a une légitimité politique. Une légitimité politique, a-t-il précisé, que lui acquiert la majorité des électeurs lors de la dernière présidentielle et la participation de l’opposition dans cette même élection. « En deux fois, 2015 et 2016, il a été aux élections avec eux dans deux contextes différents et à chaque fois il a remporté les élections », a-t-il rappelé.

Le leader politique reconnaît le droit des opposants au pouvoir en place d’avoir des griefs, mais, a-t-il dit, ce n’est pas à la population de payer les conséquences.

Il a appelé les protagonistes au dialogue. « Je me rappelle que lors de la campagne électorale, Jovenel Moïse avait parlé d’états généraux sectoriels. Nous avons une grave crise de société qui déstabilise le pays. M. Jovenel Moïse a hérité de cette situation. Mais il le savait avant qu’il soit élu président. Aujourd’hui, il a quelque chose à faire. Il doit lancer le dialogue. Pas un dialogue pour la galerie. Mais de façon responsables afin de mettre tous les acteurs en confiance », a exhorté Evans Paul.

Les organisations politiques Fanmi Lavalas et Petit Dessalines ont clairement fait savoir qu’elles ne vont pas dialoguer avec le président Jovenel Moïse. Elles exigent son départ du pouvoir. « Si vous refusez le dialogue, c’est comme dire que vous ne voulez pas de la démocratie. L’essence même de la démocratie c’est le dialogue », a tancé Evans Paul.

Robenson Geffrard

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