31 EVEK CHILYEN SWA REVOKE SWA BAY DEMISYON YO LAN ESKANDAL PEDOFILI
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31 EVEK CHILYEN SWA REVOKE SWA BAY DEMISYON YO LAN ESKANDAL PEDOFILI
Se yon bagay ke EVEK ann AYITI ,pa bezwen "worry" pou sa ,Se lan ki jan LEGLIZ KATOLIK ye ann AYITI e PWISANS ke yo genyen.
Gen PEDOFIL lan mitan MONSEYE ann AYITI yo ,ou sinon yo tolere PEDOFIL.
LEGLIZ KATOLIK ann AYITI an tou PWISAN ,sitou ak KONKODA KWEKMAKWEK lan.
Lan eskandal PEDOFIL lan ,lan CHILI ;PAP lan konvoke tout 31 EVEK ,MONSEYE yo lan VATIKAN ;E YO TOUT SWA REVOKE OU BYEN BAY DEMISYON yo:
Pédophilie : la culpabilité de l’Eglise
Editorial. S’il n’y a pas rapidement des sanctions et des réformes, la démission de trente et un évêques chiliens, à la suite d’un rapport sur des abus sexuels couverts par l’Eglise catholique, ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau.
LE MONDE | 19.05.2018 à 10h40
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image: http://img.lemde.fr/2018/05/19/0/0/2792/1568/534/0/60/0/33fca51_13905-o50vkn.hrh1.jpg
La pape François et les évêques chiliens démissionnaires, au Vatican, le 17 mai (image issue d’une vidéo de la télévision vaticane).
Editorial du « Monde ». Cinq ans après son élection, le 13 mars 2013, le pape François tente de sortir de la crise la plus violente qu’il ait eu à affronter autour des scandales de pédophilie qui ont secoué le clergé chilien depuis des années.
Vendredi 18 mai, dans un geste sans précédent depuis deux siècles, trente et un évêques chiliens, convoqués par le pontife argentin à Rome à la suite d’un rapport accablant de 2 300 pages mettant en lumière « de nombreuses situations d’autorité et d’abus sexuels » couverts par l’Eglise catholique, ont remis leur démission. Cette affaire ternit l’image d’un pape qui a toujours mis l’accent sur la défense des faibles et des démunis face aux puissants, mais qui a été jusque-là moins vigilant que son prédécesseur, Benoît XVI, sur les scandales de pédophilie.
Lire aussi : Pédophilie : tous les évêques chiliens remettent leur démission au pape
Lors de sa visite au Chili, en janvier, François avait affiché son soutien à l’évêque d’Osorno, Juan Barros, accusé d’avoir protégé un prêtre, Fernando Karadima, dont l’Eglise avait reconnu qu’il avait agressé sexuellement de nombreux mineurs. Le prélat récusait ces accusations. Et le pape avait affirmé qu’« il n’y [avait] pas une seule preuve contre lui », n’hésitant pas à imputer ces « calomnies » à des « gauchistes ». Peu après, le cardinal américain Sean Patrick O’Malley, un des principaux ministres du pontife, lui avait infligé un camouflet en disant comprendre « la grande douleur » provoquée par ses propos « pour les survivants d’agressions sexuelles par des membres du clergé ou par d’autres agresseurs ».
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Prenant finalement conscience de sa faute, François a diligenté une enquête au Chili, écouté les victimes et reconnu son aveuglement. Opérant un virage à 180 degrés, il a en quelque sorte plaidé coupable, avouant sa « douleur » et sa « honte » devant le « mal irréparable fait à des enfants par des ministres de l’Eglise ». « Nous sommes tous impliqués, moi le premier », a-t-il affirmé, en admettant « avoir commis de graves erreurs d’appréciation et de perception ».
Lire aussi : Pédophilie : le pape reconnaît des dérives au sein de l’épiscopat chilien
Mais il a aussi mis en cause son propre système ecclésial, qui a fait la preuve de son incapacité à instaurer des mécanismes de contrôle pour éviter de telles déviances. Alors qu’il a souvent dénoncé la propension des clercs à s’attribuer une autorité supérieure à celle des autres croyants, il avait agi, dans l’affaire chilienne, comme un chef d’administration d’abord soucieux de défendre ses agents. Aujourd’hui, il reconnaît que « quelque chose dans le corps ecclésial est malade » et parle même de « perversion » ecclésiale.
Le pape bat sa coulpe, mais il dit lui-même qu’il ne suffira pas de changer les hommes et qu’il faudra « trouver les racines et les structures qui ont permis que ces événements se produisent et se perpétuent ». Il préconise de travailler avec la société civile pour « promouvoir une culture anti-abus ». Une première commission de protection des mineurs, instituée par François, avait formulé des pistes pour mettre en œuvre la « tolérance zéro » réclamée par le pape. Aucune n’a jusqu’alors été retenue.
S’il n’y a pas rapidement des sanctions et des réformes – comme la création d’un tribunal chargé de juger les évêques défaillants, la levée du secret pontifical dans les procédures canoniques en cas d’agressions sexuelles, l’abolition du délai de prescription –, la démission des évêques chiliens ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau, qui laissera intactes la honte de l’Eglise et la douleur de ses victimes.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/05/19/pedophilie-la-culpabilite-de-l-eglise_5301557_3232.html#itpks6TkVeFZZeiA.99
Gen PEDOFIL lan mitan MONSEYE ann AYITI yo ,ou sinon yo tolere PEDOFIL.
LEGLIZ KATOLIK ann AYITI an tou PWISAN ,sitou ak KONKODA KWEKMAKWEK lan.
Lan eskandal PEDOFIL lan ,lan CHILI ;PAP lan konvoke tout 31 EVEK ,MONSEYE yo lan VATIKAN ;E YO TOUT SWA REVOKE OU BYEN BAY DEMISYON yo:
Pédophilie : la culpabilité de l’Eglise
Editorial. S’il n’y a pas rapidement des sanctions et des réformes, la démission de trente et un évêques chiliens, à la suite d’un rapport sur des abus sexuels couverts par l’Eglise catholique, ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau.
LE MONDE | 19.05.2018 à 10h40
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La pape François et les évêques chiliens démissionnaires, au Vatican, le 17 mai (image issue d’une vidéo de la télévision vaticane).
Editorial du « Monde ». Cinq ans après son élection, le 13 mars 2013, le pape François tente de sortir de la crise la plus violente qu’il ait eu à affronter autour des scandales de pédophilie qui ont secoué le clergé chilien depuis des années.
Vendredi 18 mai, dans un geste sans précédent depuis deux siècles, trente et un évêques chiliens, convoqués par le pontife argentin à Rome à la suite d’un rapport accablant de 2 300 pages mettant en lumière « de nombreuses situations d’autorité et d’abus sexuels » couverts par l’Eglise catholique, ont remis leur démission. Cette affaire ternit l’image d’un pape qui a toujours mis l’accent sur la défense des faibles et des démunis face aux puissants, mais qui a été jusque-là moins vigilant que son prédécesseur, Benoît XVI, sur les scandales de pédophilie.
Lire aussi : Pédophilie : tous les évêques chiliens remettent leur démission au pape
Lors de sa visite au Chili, en janvier, François avait affiché son soutien à l’évêque d’Osorno, Juan Barros, accusé d’avoir protégé un prêtre, Fernando Karadima, dont l’Eglise avait reconnu qu’il avait agressé sexuellement de nombreux mineurs. Le prélat récusait ces accusations. Et le pape avait affirmé qu’« il n’y [avait] pas une seule preuve contre lui », n’hésitant pas à imputer ces « calomnies » à des « gauchistes ». Peu après, le cardinal américain Sean Patrick O’Malley, un des principaux ministres du pontife, lui avait infligé un camouflet en disant comprendre « la grande douleur » provoquée par ses propos « pour les survivants d’agressions sexuelles par des membres du clergé ou par d’autres agresseurs ».
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Prenant finalement conscience de sa faute, François a diligenté une enquête au Chili, écouté les victimes et reconnu son aveuglement. Opérant un virage à 180 degrés, il a en quelque sorte plaidé coupable, avouant sa « douleur » et sa « honte » devant le « mal irréparable fait à des enfants par des ministres de l’Eglise ». « Nous sommes tous impliqués, moi le premier », a-t-il affirmé, en admettant « avoir commis de graves erreurs d’appréciation et de perception ».
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Mais il a aussi mis en cause son propre système ecclésial, qui a fait la preuve de son incapacité à instaurer des mécanismes de contrôle pour éviter de telles déviances. Alors qu’il a souvent dénoncé la propension des clercs à s’attribuer une autorité supérieure à celle des autres croyants, il avait agi, dans l’affaire chilienne, comme un chef d’administration d’abord soucieux de défendre ses agents. Aujourd’hui, il reconnaît que « quelque chose dans le corps ecclésial est malade » et parle même de « perversion » ecclésiale.
Le pape bat sa coulpe, mais il dit lui-même qu’il ne suffira pas de changer les hommes et qu’il faudra « trouver les racines et les structures qui ont permis que ces événements se produisent et se perpétuent ». Il préconise de travailler avec la société civile pour « promouvoir une culture anti-abus ». Une première commission de protection des mineurs, instituée par François, avait formulé des pistes pour mettre en œuvre la « tolérance zéro » réclamée par le pape. Aucune n’a jusqu’alors été retenue.
S’il n’y a pas rapidement des sanctions et des réformes – comme la création d’un tribunal chargé de juger les évêques défaillants, la levée du secret pontifical dans les procédures canoniques en cas d’agressions sexuelles, l’abolition du délai de prescription –, la démission des évêques chiliens ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau, qui laissera intactes la honte de l’Eglise et la douleur de ses victimes.
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