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"Les afro-argentins" y ap di ke yo la

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Message  Joel Jeu 7 Juin 2018 - 8:01

AJANTEN yo te toujou ap di ke BREZIL se yon ETA NWA ,yo menm se yon ETA BLAN.

AFRO-AJANTEN yo ,yomenm di ke yo pa anpil se vre ,men yo la.Yo te deja la ,depi anvan yon paket imigre ewopeyen te debake lan AJANTEN:

http://rfi.fr/mfi/20140815-argentine-buenos-aires-afro-argentin-noir-immigration-histoire-esclavage-tango-afrique




A Buenos Aires, sur les traces des «Afro-Argentins»

Par Igor Gauquelin    Publié le 15-08-2014   •  Modifié le 02-03-2015 à 06:27  

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«Jour des Africains» 2014, à la municipalité de Buenos Aires le 27 mai 2014. Assis de gauche à droite, trois militants de la cause afro-argentine: Maria Rachid, Miriam Gomes et Boubacar Traoré.

RFI/Igor Gauquelin


Longtemps, ce fut un déni national. Mais aujourd'hui, l'Argentine semble prête à rattraper le temps perdu. Ancien point d'arrivage d'esclaves originaires d'Afrique, Buenos Aires a perdu sa mémoire noire tout au long du siècle dernier. Elle était pourtant juste sous ses yeux, portée en étendard par une communauté bien réelle, qui entend désormais participer pleinement au destin d'une nation qui se rêvait autrefois « la plus européenne d'Amérique latine ». Reportage.


Plaza Italia, Buenos Aires, un jour de semaine. Aujourd'hui, Timothy, la trentaine, a décidé de vendre ses bijoux sur l'avenue Santa Fe, à côté d'un kiosque à journaux. Tandis qu'il déballe son stand de bagues, les dames affluent déjà. Dans son meilleur espagnol, il tente de les aiguiller vers le bon choix. Et à chaque temps mort, il nous raconte un bout de sa propre histoire, celle d'un immigré ghanéen noir qui se décrit lui-même comme un poisson dans l'eau en Argentine. Voilà presque une décennie qu'il y habite.

« Les Africains sont les bienvenus ici », confie Timothy, qui ignore que l'artère voisine porte le nom d'un ancien président raciste, Sarmiento. « Bien sûr, pas plus tard que l'autre jour, on m'a encore dit de rentrer dans mon pays, ajoute-t-il. Mais bon, au Ghana, ça arrive aussi aux Blancs. Les Argentins se sentent coupables de ne pas avoir le même héritage noir que le Brésil et l'Uruguay. Un ami m'a dit que l'Albiceleste était la seule équipe de football d'Amérique latine entièrement blanche. Il le regrettait ! »

Lors du dernier Mondial, les Chiliens avaient en effet le métis Jean Beausejour dans leurs rangs, Haïtien par son père, Mapuche par sa mère. Les Mexicains comptaient pour leur part Giovani dos Santos parmi eux, d'origine brésilienne. Quant aux autres nations latino-américaines, elles comptaient toutes plusieurs têtes noires. De facto, seuls les finalistes de la compétition, les Argentins, n'en dénombraient aucun. Dans leur liste des 23, zéro Noir.

Le onze-type argentin lors de son premier match du Mondial brésilien face à la Bosnie-Herzégovine, le 15 juin 2014 à Rio.

AFP PHOTO / JUAN MABROMATA

Des immigrés oui, mais des natifs, « jamais vu ! »

Des Africains, l'Argentine en accueille. Ils viennent du Sénégal, du Mali, du Nigeria, de Côte d'Ivoire, de Guinée... Un jeune Sénégalais arrivé en 2008 explique son choix pour cette lointaine destination : « Aux alentours de 2006, il y a eu une prise de conscience, relate-t-il. En Europe, les contrôles sont stricts et la crise est partout. La rumeur de mouvements de contestation de migrants en Espagne s'est répandue chez nous. On a compris qu'au fond, il y avait d'autres endroits dans le monde. En Argentine, il y a la paix et des opportunités pour nous. »

Timothy connaît quelques-uns de ces immigrés, souvent francophones, qui ont traversé l'Atlantique comme lui. En revanche, il n'a jamais rencontré de Noir né dans ce pays. « Afro-Argentins », l'expression l'amuse un peu. Comme elle amuse tous les Africains rencontrés dans d'autres points de la ville, sur l'avenue Corrientes, dans un restaurant de la célèbre avenida 9 de Julio ou dans le quartier paupérisé de Retiro. Les premiers Afro-Argentins seront leurs propres enfants, semblent-ils penser.

Sur internet, une conversation de forum conforte l'impression d'une immigration toute fraîche : « Je crois savoir qu'il n'y a pas beaucoup de Noirs en Argentine. Etant marié à une Sénégalaise et papa de deux petit métis, j'aimerais savoir si cela peut être un problème si nous venions à nous expatrier là-bas. » Les réponses se veulent rassurantes : il n'y a pas beaucoup de Noirs, mais les Argentins sont bienveillants à leur égard. En revanche, les Afro-Argentins, personne n'en parle. Et pourtant...

Photo d'archive d'Afro-Argentins en pleine danse, extraite d'un formulaire sur l'histoire noire du tango, disponible sur le site des autorités de Buenos Aires.

Cature d'écran / Museo Casa Carlos Gardel

Le mythe national d'une disparition totale

Autrefois, la capitale argentine avait un tout autre visage. Dans l'ouvrage Civilité et politique : aux origines de la nation argentine, le professeur de l'Université Paris-Diderot Pilar González Bernaldo de Quirós relate : « Pendant la première moitié du XIXe siècle, plus de 30% de la population de Buenos Aires était d'origine africaine [la ville était certes microscopique en comparaison de la mégapole actuelle, NDLR]. »

Pilar González Bernaldo de Quirós cite l'ouvrage La trata de negros en el Rio de la Plata durante el siglo XVIII, pour affirmer qu'entre 1742 et 1806 particulièrement, « autour de 25 000 esclaves sont arrivés légalement à Buenos Aires ; chiffre auquel il faut encore ajouter un nombre équivalent d'esclaves introduits illégalement ». « La moitié de ces esclaves était importée du Brésil, l'autre moitié provenait directement d'Afrique, notamment de la côte occidentale du continent », précise-t-il.

Selon les recensements de l'époque, leur proportion dépassait même les 50% dans certaines provinces. On apprend d'ailleurs que le dictateur Rosas avait la réputation de les aimer, mais que le socle européanisant de la démocratie argentine, qui allait naître au milieu du XIXe siècle - socle inspiré notamment par l'idéologue Alberti puis mis en pratique par des personnages comme Sarmiento -, leur serait bien moins favorable. L'esclavage est alors aboli, mais dans le recensement de 1895, les auteurs écrivent : « La population ne tardera plus à être unifiée tout à fait, en formant une nouvelle et belle race blanche. »

« La disparition des Afro-Argentins est l'un des mystères les plus tenaces », écrivait The Washington Post en 2005, arguant qu'en 1887, leur proportion avait chuté à 1,8% de la population de Buenos Aires (avant l'arrivée d'une nouvelle population cap-verdienne au XXe siècle).

Domingo F. Sarmiento, président argentin entre 1868 et 1874, adoptait des postures ouvertement racistes. Il dirigea le pays pendant la fièvre jaune et la guerre de la Triple alliance, auxquelles on impute communément la disparition des Afro-Argentins.
Wikimedia

Anéantis peut-être, mais pas complètement

Selon l'historien Felipe Pigna cité par la BBC, les Afro-Argentins ont d'abord été décimés dans les guerres d'indépendance, « pendant lesquelles beaucoup de familles indépendantistes envoyèrent leurs esclaves au front à la place de leurs fils ». Vinrent ensuite les guerres civiles, relate-t-il, puis la guerre de la Triple alliance contre le Paraguay, « où il y eut un taux élevé de mortalité chez les Noirs envoyés au front ».

On évoque aussi la fièvre jaune portène de 1871, qui aurait dévasté les quartiers noirs, ou encore un départ massif vers des pays plus favorables politiquement, principalement l'Uruguay. La venue postérieure de millions d'Européens blancs, principalement d'Italie et d'Espagne, aurait ensuite réduit drastiquement la part des Noirs-Argentins dans le paysage. Et les veuves des guerres se seraient mêlées aux populations blanches.

Une étude récente vient conforter l'hypothèse d'une dissolution partielle d'une population dans l'autre. Publiée dans la Revue argentine d'anthropologie biologique en 2001, sur la base d'échantillons ADN, elle a permis d'établir que des marqueurs génétiques africains étaient bel et bien présents dans le sang d'une petite quantité non négligeable de Portènes anonymes blancs, premiers à s'en étonner.

Mais un recensement en porte-à-porte, réalisé en 2005 sur deux anciens quartiers noirs-argentins, dont celui de Monserrat à Buenos Aires, a aussi mis en évidence que 3% de la population argentine revendiquait encore une filiation africaine. Autrement dit,  les Afro-Argentins n'ont pas disparu.

En 2001, une étude a permis d'établir que des marqueurs génétiques africains étaient présents chez une petite quantité non négligeable d'habitants blancs de Buenos Aires.

RFI/Igor Gauquelin


Désormais, les Afro-Argentins savent combien ils sont

Miriam Gomes est une professeure de littérature afro-argentine d'origine cap-verdienne. Elle a longtemps incarné le refus de la théorie d'une disparition totale des Afro-Argentins telle qu'apprise aux enfants. Le cœur du problème selon elle ? Le pays a fait un déni de sa propre identité afro. « La mère de Bernardino Rivadavia, le premier président argentin, était noire, dit-elle par exemple. Les politiciens de son époque l'appelaient " le docteur chocolat ". Ces moqueries sont entrées dans l’histoire, mais pas à l’école. »

A défaut d'avoir été totalement exterminés, les Afro-Argentins sont en fait devenus « invisibles », explique Miriam Gomes. Ils ont continué d'exister, mais à la marge de la société, loin des médias et des livres d'éducation scolaire. Ce déni collectif éclata d'ailleurs au grand jour en 2002 à Buenos Aires, lorsqu'une fonctionnaire accusa une descendante d'esclaves d'avoir falsifié son passeport, au motif qu'elle ne pouvait pas être à la fois Noire et de nationalité argentine. L'affaire, retentissante dans tout le pays, ouvrit la voie à de nouvelles études tous azimuts.

Et ce, jusqu'à l'année 2010, un tournant majeur : le pays accepta alors de recenser les Afro-Argentins, lui qui ne l'avait plus fait depuis plus d'un siècle. Le résultat ? Sur 40 millions d'habitants environ, près de 150 000 se sont déclarés d'ascendance africaine, dont 92% d'Afro-Argentins et 8% seulement d'immigrés. Pour le président Carlos Menem (1989-1999), il n'y avait pourtant pas de Noirs en Argentine, rappelle Miriam Gomes. « Le Brésil a ce problème », aurait-il un jour déclaré en répondant à une question posée par un Américain des Etats-Unis. Mais il se trompait, peut-elle désormais affirmer chiffres à l'appui.
Campagne en vue du recensement de 2010

Chaque année dorénavant, un « jour des Afros » à Buenos Aires

Miriam Gomes invite finalement les sceptiques à se rendre au Jour des Afro-Argentins et des Africains de Buenos Aires. Une joyeuse communauté en pleine mutation se retrouve désormais chaque année à la municipalité de la ville. Le 27 mai dernier, des musiciens étaient au rendez-vous, comme Emanuel Ntaka, dont l'album Sonidos Negros en Argentina (« les sons noirs en Argentine »), a été reconnu d’intérêt social et culturel par la législature portène.

Il y avait aussi des écrivains, des journalistes et des réalisateurs, comme celui du documentaire « Afroargentinos », Jorge Fortes. Ou encore des personnalités politiques, des compagnons de route, comme l'élue blanche Maria Rachid. Et des représentants de la nouvelle immigration, à l'instar du professeur Boubacar Traoré.

Dans l'assistance, surtout : des vieux couples au style portène, mais à la peau « café au lait » ; des enfants et des jeunes filles métis aux cheveux crépus ; des gens de toutes les couleurs et de tous les âges. En somme : une Argentine qui détonne. « Ces réunions me font très plaisir, confiait une Afro-Argentine dans l'assistance. J'ai presque 90 ans et je trouve ça nécessaire, pour que personne n'oublie que nous sommes là. »

La lutte contre le racisme reste un combat quotidien, explique Emanuel Ntaka. « Il y a plus d’Africains dans les rues et nous avons plus de visibilité, mais ça reste compliqué, relate-t-il. Nous continuons de vivre dans une société hypocritement raciste : récemment, un gardien d’immeuble a violemment tabassé une jeune Sénégalaise parce qu'elle vendait ses produits dans la rue, sous prétexte que ça le dérangeait d’avoir une Noire en face de lui. » Une manifestation était organisée ce vendredi 15 août 2014 à Buenos Aires pour s'insurger contre cette agression (voir des photos ici).




L'Afro-Argentin Emanuel Ntaka et son groupe, le 27 mai 2014 à la municipalité de Buenos Aires.

RFI/Igor Gauquelin


Le dernier combat : la culture

Qu'à cela ne tienne, une nouvelle Argentine semble en marche. Fort d'avoir enlevé ses œillères, le pays doit désormais réinterroger sa propre histoire, pour redonner aux Noirs leur vraie place. En matière de culture, les autorités de Buenos Aires s'y emploient activement. Mais si les Afro-Argentins illustres sont connus, il est un fait culturel bien particulier qu'il conviendrait de défricher plus en profondeur car il est emblématique : le tango.

La page Wikipedia consacrée aux Afro-Argentins, particulièrement minutieuse, relate que l'emblème culturel argentin « est redevable, pour une partie de ses caractéristiques, aux festivités et cérémonies que les esclaves célébraient autrefois dans les dénommés tangós, les maisons de réunion, dans lesquelles les Noirs avaient coutume de se rassembler ». Problème : les études manquent en la matière, et celles qui existent seraient trop anglées. « On a considéré que les Noirs avaient apporté le rythme et les Blancs la mélodie et l’harmonie, explique une brochure consacrée à l'histoire noire du tango, disponible sur le site de la ville de Buenos Aires. Comme s'il n’y avait pas dans la musique africaine d’autres éléments sonores que le rythme. »

Et cette brochure de conclure : « Nous ne sommes pas et n’avons jamais été l’exception blanche de l’Amérique latine. Plus de quatre siècles de cohabitation ethnique et culturelle nous invitent désormais à revoir, sous une perspective socio-historique intégratrice, notre musique nationale. » En attendant, rien n'empêche d'apprécier celle de l'un des plus éminents Afro-Argentins de l'histoire du tango : Horacio Salgan.

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Message  Marc H Jeu 7 Juin 2018 - 22:16

Merci Joel
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Message  Joel Ven 8 Juin 2018 - 11:02

MAK;

Tankou anpil lot MOUN ,ou te ka enterese lan MARYAJ MEGHAN MARKLE ak PRENS ANDREW an.
Gwo JOUNAL ki rele WASHINGTON POST lan di ke RENN ELIZABETH gen ZANSET NWA.

Pa gen anyen ETONAN.FANMI WAYAL POTIGAL lan te gen anpil AFRIKEN ladan yo ,apre tou tankou FIDEL CASTRO te renmen di,AFRIKEN te fe plis ke 700 ZAN (SET SAN) yo te okipe SID EWOP lan :LESPAY ,POTIGAL,SISIL,LA CORSE elt.
CASTRO te di se pou PANYOL poze anvan yo di yo se "pur" EWOPEYEN
FANMI WAYAL POTIGAL lan ,te toujou gen AFRIKEN lan mitan yo;LESPAY tou.
An pasan gen anpil VIL lan SIDETAZINI an ke yon nonmen apre RENN CHARLOTTE.Youn lan se CHARLOTTESVILLE lan VIRGINIA ,yon lot se CHARLOTTE lan SOUTH CAROLINA:

Men sa WASHINGTON POST te di:

http://washingtonpost.com/news/retropolis/wp/2017/britains-black-queen-will-meghan-markle-really-be-the-first-mixed-race-royal


La reine noire britannique: Meghan Markle sera-t-elle vraiment la première royale métisse?

par DeNeen L. Brown 27 novembre 2017  Email l'auteur  

Un portrait de la reine Charlotte, l'épouse du roi George III, et de l'actrice américaine Meghan Markle, qui est fiancée au prince Harry.

(Print Collector / Getty Images et Daniel Leal-Olivas / AFP / Getty Images)

Lorsque le prince Harry et l'actrice américaine Meghan Markle ont annoncé leur engagement lundi, Twitter a éclaté avec la nouvelle que la nouvelle princesse de la famille royale serait biraciale.

"Nous nous avons une princesse noire," GirlTyler a exulté.  "Criez au Prince Harry et à Meghan Markle.  Leur mariage sera mon Super Bowl. "

Mais Markle , dont la mère est noire et dont le père est blanc, n'est peut-être pas le premier royal métis.

Certains historiens soupçonnent que la reine Charlotte, l'épouse du roi George III qui a porté le roi 15 enfants, était d'origine africaine.

L'historien Mario De Valdes y Cocom soutient que la reine Charlotte descendait directement d'une branche noire de la famille royale portugaise: Alphonse III et sa concubine, Ouruana, un Maure noir.

Au 13ème siècle, "Alphonse III du Portugal a conquis une petite ville nommée Faro des Maures", a déclaré Valdes, un chercheur sur le documentaire FRONTLINE PBS de 1996 "Secret Daughter". "Il a demandé à la fille du gouverneur de jouer un rôle.  Il a eu trois enfants avec elle. "

Selon Valdes, l'un de leurs fils, Martin Alfonso, s'est marié avec la famille noble de Sousa, qui avait aussi une ascendance noire.  La reine Charlotte avait du sang africain des deux familles.

Valdes, qui a grandi à Belize, a commencé à étudier l'ascendance africaine de la reine Charlotte en 1967, après son déménagement à Boston.

"J'avais entendu ces histoires de ma nounou jamaïcaine, Etheralda 'TeeTee' Cole", se souvient Valdes.

Il a découvert qu'un médecin royal, le baron Christian Friedrich Stockmar, a qualifié la reine Charlotte de «petite et tortueuse, avec un vrai visage de mulâtre».

Sir Walter Scott a écrit qu'elle était «mal-colorée» et a appelé sa famille «une bande d'orangs-outans mal colorés».

Un premier ministre a écrit un jour à propos de la reine Charlotte: «Son nez est trop large et ses lèvres trop épaisses.

Dans plusieurs colonies britanniques, la reine Charlotte était souvent honorée par les Noirs convaincus par ses portraits et sa ressemblance avec des pièces de monnaie qu'elle avait une ascendance africaine.

Valdes est devenu fasciné par les portraits officiels de la reine Charlotte dans lesquels ses traits, il a dit, étaient visiblement «négroïdes».

"J'ai commencé une recherche généalogique systématique", a déclaré Valdes, qui a retracé son ascendance jusqu'à la branche mixte de la famille royale portugaise.


Does Meghan Markle's race matter to black people in London?


Brixton is a South London neighborhood sometimes called "the black capital of Europe." The Post asked people there what they thought of the royal wedding. (Will Wilkinson/For The Washington Post)

Charlotte, née le 19 mai 1744, était la plus jeune fille du duc Carl Ludwig Friedrich de Mecklenburg-Strelitz et de la princesse Elisabeth Albertine de Saxe-Hildburghausen.  Elle était une princesse allemande de 17 ans quand elle voyagea en Angleterre pour épouser le roi George III, qui plus tard est allé en guerre avec ses colonies américaines et a perdu plutôt mal.  Sa mère a probablement choisi Charlotte pour être sa fiancée.

"De retour à Londres, l'enthousiasme du roi montait chaque jour", écrivait Janice Hadlow dans le livre "A Royal Experiment: La vie privée du roi George III". "Il avait acquis un portrait de Charlotte et aurait été très friand mais ne laissera aucun mortel le regarder. "

[ Acclamations, Prince Harry! Mais la dernière fois qu'un royal britannique a épousé un Américain, ça ne s'est pas bien passé ]

Le roi George III a ordonné que des robes soient faites et attendent sa nouvelle épouse quand elle est arrivée à Londres.

Il a rencontré Charlotte pour la première fois le jour de leur mariage, le 8 septembre 1761.

"Présenté au roi, Charlotte" s'est jeté à ses pieds, il l'a élevée, l'a embrassée et l'a conduite à travers le jardin en montant les marches du palais ", écrit Hadlow.  "Quelques réminiscences plus tard ont affirmé qu'au moment de leur réunion, le roi avait été choqué par l'apparence de Charlotte."

Dans un portrait peint par Sir Allan Ramsay, les cheveux de la reine Charlotte sont entassés en boucles serrées.  Son cou est long et sa peau semble être un café au lait.

Ramsay, disait Valdés, était un abolitionniste marié à la nièce de lord Mansfield, le juge qui a statué en 1772 que l'esclavage devait être aboli dans l'Empire britannique.  Et Ramsay était oncle par alliance avec Dido Elizabeth Lindsay, la grand-nièce noire de Lord Mansfield.  L'histoire de Dido a été récemment racontée dans le film "Belle".

En 1999, le London Sunday Times publiait un article intitulé «REVEALED: THE ANCESTORS NOIR DE LA REINE».

"Le lien a été répandu mais jamais prouvé", écrit le Times.  "La famille royale a des références cachées qui font de ses membres des leaders appropriés de la société multiculturelle britannique.  Il a des ancêtres royaux noirs et métissés qui n'ont jamais été publiquement reconnus.  Un généalogiste américain a établi que la reine Charlotte, l'épouse de George III, descendait directement du fils illégitime d'une maîtresse africaine dans la maison royale portugaise.

Après l'histoire du Times, le Boston Globe a qualifié les recherches de Valdes de révolutionnaires.  Charlotte, qui est décédée en 1818, a transmis son héritage métis à sa petite-fille, la reine Victoria, et à la monarchie actuelle de la Grande-Bretagne, la reine Elizabeth II .

Certains savants en Angleterre ont rejeté la preuve comme faible - et hors de propos.

«C'est vraiment si lointain», a raconté au Globe le regretté David Williamson, ancien co-éditeur de Debrett's Peerage , guide des barons, ducs et duchesses britanniques, marquis et autres personnalités titrées.  "En tout cas, toutes les familles royales européennes quelque part sont liées aux rois de Castille.  Il y a beaucoup de sang mauresque dans la famille royale portugaise et elle s'est répandue dans le reste de l'Europe.  La question est, qui s'en soucie?

Un porte-parole du palais de Buckingham n'a pas nié l'ascendance africaine de la reine Charlotte.  Le porte-parole David Buck a déclaré au Globe: "Cela a été répandu pendant des années et des années.  C'est une question d'histoire, et franchement, nous avons des choses beaucoup plus importantes à aborder. "

Valdes a dit que dans le climat racial actuel, la généalogie est importante pour l'histoire.  "En réaction aux horreurs de ce qui s'est passé à Charlottesville, qui porte le nom de cette reine," Valdès a dit, "son ascendance est très pertinente."


DeNeen L. Brown, who has been an award-winning staff writer in The Washington Post Metro, Magazine and Style sections, has also worked as the Canada bureau chief for The Washington Post. As a foreign correspondent, she wrote dispatches from Greenland, Haiti, Nunavut and an icebreaker in the Northwest Passage.  Follow @DeNeenLBrown


(Print Collector / Getty Images et Daniel Leal-Olivas / AFP / Getty Images)

Lorsque le prince Harry et l'actrice américaine Meghan Markle ont annoncé leur engagement lundi, Twitter a éclaté avec la nouvelle que la nouvelle princesse de la famille royale serait biraciale.

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