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Les francais ne peuvent pas passer le test de FRANCAIS au QUEBEC

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Message  Joel Jeu 8 Avr 2021 - 9:23

Gen yon dezanfaz lan LANG FRANSE an ,lan devine ki kote

An FRANS.sa ki ann EWOP lan. (lol)

Dapre THE GUARDIAN ,KEBEK-KANADA gen yon TES li bay MOUN ki bezwen REZIDANS lan KEBEK.FRANSE byen EDIKE wi,paka pase TES lan:

http://www.theguardian.com/world/2021/apr/06/quebec-language-requirement-test-residency

Pardonnez mon français: consternation au Québec alors que les francophones échouent au test de langue
L'examen attire à nouveau l'attention sur les exigences linguistiques notoirement difficiles de la province pour obtenir la résidence permanente

"Ce n'est pas génial d'être français et d'échouer à un examen comme celui-ci."
"Ce n'est pas génial d'être français et d'échouer à un examen comme celui-ci." Photographie: Stéphane Mahé / Reuters
Leyland Cecco à Toronto
Mar 6 avril 2021 14h35 HAE

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Les examens de langue ont depuis longtemps semé la peur chez les étudiants non préparés qui trébuchent nerveusement sur la conjugaison des verbes et luttent pour obtenir le bon temps.

Cependant, Yohan Flaman, chauffeur de camion long-courrier de Limoges, en France, était convaincu que la maîtrise de sa langue maternelle suffirait à satisfaire les fonctionnaires de la province canadienne du Québec .

Mais après avoir passé un examen de français requis pour la résidence permanente, Flaman a été consterné d'apprendre qu'il avait échoué.

«J'ai été choqué», a-t-il déclaré au Guardian. Malgré les appréhensions de passer le test par ordinateur, il s'attendait à un résultat bien meilleur. «Ce n'est pas génial d'être français et d'échouer à un examen comme celui-ci.»

L'échappatoire de Flaman a une fois de plus attiré l'attention sur les exigences linguistiques notoirement difficiles du Québec.


Le Québec refuse la résidence à une française pour ne pas avoir démontré sa maîtrise du français
Lire la suite
En 2019, Emilie Dubois, une étudiante au doctorat française s'est vu refuser la résidence au Québec après que les autorités ont jugé qu'elle ne maîtrisait pas suffisamment sa langue maternelle. La décision a par la suite été revue et annulée.

Les deux Dubois et Flaman, étaient tenus de démontrer leur connaissance du français dans le cadre du p rogramme d'expérience québécoise , un programme qui permet aux étudiants étrangers et les travailleurs une voie rapide à la résidence permanente. Un élément clé de l'examen consiste à démontrer sa maîtrise du français.

La Coalition Avenir Québec au pouvoir, qui a de plus en plus poussé les immigrants dans la province à démontrer une solide maîtrise de la langue française, a déjà été critiquée pour ses exigences en matière de langue et de résidence.

Une version précédente du programme aurait potentiellement contraint des centaines de travailleurs temporaires et d'étudiants étrangers à rentrer chez eux en raison d'exigences strictes en matière de travail et d'études. L'année dernière, le gouvernement a modifié le programme au milieu du tollé des personnes touchées par les changements.

Le Québec, seule province canadienne à majorité francophone, a parfois pris des mesures provocantes pour préserver le français comme langue officielle. En octobre 2019, le gouvernement a proposé d'interdire la salutation populaire « Bonjour-hi ».

Flaman a demandé si la province avait placé la barre trop haut pour les nouveaux immigrants.

«Une personne qui n'a pas encore maîtrisé le français aura beaucoup plus de mal à réussir avec le système en place», a-t-il déclaré. «Surtout quelqu'un qui vient d'un pays où le français n'est pas parlé, mais qui doit encore passer le test pour pouvoir vivre ici.»

Alors que Flaman a repris le test en juillet et a réussi, il dit que l'échec initial a ralenti le statut de sa demande de résidence permanente, qui languit depuis des mois au sein de la bureaucratie de la province.

«Il y a une lenteur dans le processus d'immigration et un manque de suivi», a-t-il déclaré. «Je ne veux pas critiquer le système, mais tout se fait sur Internet. On a l'impression que le Canada [et le Québec] sont victimes de leur propre succès. Les tuyaux sont bouchés et cela semble être le résultat.



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Les francais ne peuvent pas passer le test de FRANCAIS au QUEBEC Empty Re: Les francais ne peuvent pas passer le test de FRANCAIS au QUEBEC

Message  Joel Mer 14 Avr 2021 - 8:11

Mwen komanse konprann pouki sa KANADYEN-KEBEKWA fann lan dengonn FRANSE an FRANS yo ,akize ke yo pa fe ase pou pwoteje LANG FRANSE an:

https://www.lexpress.fr/culture/l-anglais-sera-t-il-un-jour-la-seule-langue-parlee-en-france_2148623.html

L'ANGLAIS SERA-T-IL UN JOUR LA SEULE LANGUE PARLÉE EN FRANCE ?
Michel Feltin-Palas ("L'Express")
L'anglais sera-t-il un jour la seule langue parlée en France ?

Mardi, 13 Avril, 2021 - 21:43
A vue d'homme, une telle évolution paraît plus qu'improbable, mais méfions-nous. Tout changerait si l'anglais devenait la langue de la réussite sociale. Or plusieurs mesures vont dans ce sens...

Pourquoi ne parle-t-on plus gaulois en France ? La réponse est très simple : les Romains ont fait du latin la seule langue de la promotion sociale. Peu à peu, les Gaulois ont compris que, pour accéder aux meilleures places, il leur fallait maîtriser l'idiome du pouvoir. Une longue phase de bilinguisme gaulois-latin a suivi, mais la fin de l'histoire était écrite. Au Ve siècle de notre ère, le gaulois avait totalement disparu.

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Pourquoi parle-t-on de moins en moins breton à Quimper, alsacien à Strasbourg, catalan à Perpignan ? La réponse est très simple : la France a fait du français la seule langue de la promotion sociale. Peu à peu, les habitants de toutes les régions de notre beau pays ont compris que, pour accéder aux meilleures places, il leur faudrait maîtriser la langue du pouvoir. Une longue phase de bilinguisme langue régionale-français a suivi, mais la fin de l'histoire semble écrite. Au XXIe siècle, si rien ne change, toutes les langues de France autres que le français auront disparu de métropole.

Pourrait-on un jour ne plus parler français en France ? Peut-être. Comme on l'aura compris, tout dépendra de la langue qui sera choisie pour la promotion sociale. Tant que celle-ci restera le français, la menace sera marginale (malgré la profusion exaspérante des anglicismes). En revanche, si cette place était dévolue à l'anglais, la situation pourrait changer du tout au tout.

C'est en cela que plusieurs décisions prises ces dernières années sont inquiétantes. Qu'on en juge par ces quelques exemples :

* Le 16 mars 2021 est présentée la nouvelle carte d'identité nationale. Pour la première fois, tous les intitulés sont traduits en anglais.

* Le 4 février 2020 paraît un décret régissant les règles à respecter pour enseigner le français à l'étranger. Parmi celles-ci : "Faire valoir un niveau au moins B2 du cadre européen commun de référence pour les langues en anglais" (c'est-à-dire "parler avec naturel, aisance et efficacité") - et ce, y compris dans... les pays francophones.

* Le 3 avril 2020, un décret du Premier ministre Edouard Philippe subordonne l'obtention du BTS à une certification du niveau en anglais.

* Le même jour, un autre décret du ministère de l'Enseignement supérieur en fait de même pour les licences, les licences professionnelles et les diplômes universitaires de technologie.

* En 2013, la loi Fioraso avait déjà modifié la loi Toubon sur la langue française pour favoriser l'anglais dans l'enseignement supérieur et la recherche.

Visiblement gêné aux entournures, le ministère de l'Enseignement supérieur n'a pas répondu aux questions de L'Express, mais on connaît ses motivations. Il considère que c'est en attirant des étudiants plus à l'aise en anglais qu'en français qu'il renforcera l'attractivité de nos universités. Une argumentation qui ulcère les amoureux de la diversité culturelle. "A moyen et long termes, ces dispositions jouent fortement en notre défaveur, commente le didacticien des langues Pierre Escudé. Car il n'y a pas de secret : ériger l'anglais en seule langue internationale est la plus sûre façon de tuer les autres et, dans notre cas, le français." Une pétition a ainsi été lancée par des enseignants et des enseignants-chercheurs de langues de l'enseignement supérieur contre ce qui est considéré comme une "atteinte au plurilinguisme au sein des universités par la seule obligation de l'anglais".

Et tous de poser en substance ces trois questions. Un : comment convaincre un étudiant africain ou asiatique de l'importance de parler français si nous-mêmes jugeons préférable d'utiliser l'anglais dans nos universités ? Deux : si un étudiant étranger souhaite suivre des cours en anglais, ne sera-t-il pas plutôt tenté de se rendre directement dans un pays anglophone ? Trois : à quoi sert un examen en anglais pour aller enseigner dans un lycée français d'un des 43 autres états où le français est langue officielle et où l'anglais est marginal ? comme le demande dans un article incisif le sociolinguiste Philippe Blanchet.

Beaucoup, sans doute, jugeront ces cris d'alarme excessifs. A vue d'homme, de fait, il n'y a aucune chance de voir le français disparaître de France. Mais c'est précisément là qu'est le piège. Je le répète : il a fallu cinq siècles environ pour que le gaulois disparaisse. Et jamais, au XVIIe siècle, les habitants de Quimper, de Strasbourg ou de Perpignan n'auraient cru à l'effacement du breton, de l'alsacien ou du catalan dans leurs villes respectives. C'est pourtant ce qu'il s'est passé.

Soyons donc prudents. Ni vous ni moi ne verrons l'anglais remplacer le français dans les rues de Paris ou d'Orléans, cela est absolument certain, et c'est sans doute avec cette conviction que nos éminences prennent ces différentes mesures. Ce qu'elles ne voient pas, c'est qu'elles mettent le doigt dans un engrenage. Car si, peu à peu, l'anglais devient le passage obligé pour obtenir un diplôme de l'enseignement supérieur, il est un scenario noir que l'on peut facilement décrire. Les "meilleurs lycées" proposeront un enseignement en anglais renforcé pour favoriser la réussite de leurs élèves. Les familles en tireront les conclusions : pour favoriser la réussite de leurs chères têtes blondes, elles décideront de leur parler la langue de Shakespeare à la maison ou au moins de les faire garder par une baby-sitter (c'est le terme !) anglophone. S'en souvient-on ? Le très macroniste Benjamin Griveaux, éphémère candidat à la mairie de Paris, avait proposé un enseignement de l'anglais... dès la crèche et la maternelle.

A tous ceux-là, on ne saurait trop conseiller de se pencher sur l'exemple des Pays-Bas, qui ont depuis longtemps donné priorité à l'anglais dans l'enseignement supérieur. Résultat ? Les universités locales manquent aujourd'hui d'étudiants dans les filières de littérature néerlandaise, lesquelles commencent à fermer leurs portes.

Est-ce bien cette voie que nous voulons suivre en France ?


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