haitel VS preval

piporiko Mar 26 Juin 2007 - 11:31

Un des avocats du PDG de la Haitel juge mal venues les déclarations du président Prévval selon lesquelles l'attaque du dosssier de la Haitel suivrait celle de la Socabank

Port-au-Prince, le 25 juin 2007 &endash; (AHP)- L'un des avocats du PDG de la compagnie de téléphonie mobile " Haïtel ", Franck Ciné, Me Camille Leblanc, a déploré une nouvelle fois lundi l'interférence de la politique dans le dossier de son client incarcéré depuis plus 3 semaines sous l'accusation d'implication dans la faillite présumée de la Socabank
Me Leblanc réagissait aux déclarations du président Préval selon lesquelles la Compagnie Haitel pourrait être la prochaine cible après la socabank.
En effet, le chef de l'Etat avait déclaré samedi que c'est le gestionnaire de la Socabank qui est actuellement en prison et que le dossier de la Haitel est à venir.
" Le chef de l'Etat a annoncé la couleur", a lancé Camille Leblanc, rappelant que dès le départ un "protége de la BRH" avait appelé à l'accaparement de la Haitel.
Et sur la base des déclarations du président Préval jugées maladroites, il a reaffirmé que les ordres viennent d'en haut et que son client a été arrêté sur instruction politique.
Le juriste a redit que le dossier de la Socabank a été mené de manière partiale par un groupe de juges plaçés sous le contrôle de l'Exécutif, Il a cité en exemple le cas d'un membre de la commission d'enquête nommée sur l'affaire Ciné qui travaillait, a-t-il dit, au bureau du principal magistrat en charge du dossier.
"C'est pour la première fois que le système judiciaire haïtien se retrouve plongé dans une forme de corruption aussi directe, a déploré l'avocat, appelant le président Préval à procéder à la vérification de tout ce qui a été déjà fait, s'il veut faire les choses de façon juste.
Les pratiques arbitraoirs ne peuvent que constituer des barrière aux investissements, a-t-il dit.
Camille Leblanc a également jugé inappropriée la comparaison faite par le président entre la socabank et la compagnie américaine Enron pour tenter de justifier l'arrestation de Franck Ciné.
"La Socabank n'était pas en faillite mais a subi une agression de la banque centrale contrairement à la compagnie Enron dont la faillite a été constatée et déclarée par les instances concernées, a déclaré Me Leblanc soulignant que les rapports de la BRH sur la socabank ne reflètent en aucun cas la réalité.
Selon l'avocat,la BRH voulait à touit prix étouffer la socabank pour en prendre le contrôle.
La gestion de la Socabank a été confiée par la banque centrale à la banque nationale de credit (BNC) en dépit d'une résolution du senat qui prônait une solution négociée entre les parties
Camille Leblanc a fait savoir que la banque centrale a choisi d'ignorer la Soca qui faisait uniquement face à un problème de liquidités de 12 millions de dollars, alors qu'elle a agi diffément vis-à-vis de 2 autres banques commerciales de la place qui étaient en faillite en y injectant 43 millions de dollars d'un fonds mis par le FMI à la disposition de banques en difficulté.
Plusieurs autres secteurs ont apppelé ces derniers jousr le president Préval à former uune commission d'enquête independante pour faire le jour sur le doszier de la haitel, estimant que la commission de 3 avocats nommee pour faire le jour sur le dossier est réputée trop proche des adversaires de M. Ciné.
Le chef de l'Etat avait fait savoir samedi que l'arrestation de Franck Ciné n'avait aucune motivation politique. « S'il y a l'ombre de la politique dans cette affaire, c'est une politique de bonne gestion, avait dit le président Préval.»
Il a dit que c'est la BRH qui, après avoir audité la Société carïbéenne de Banque (Socabank), a recommandé des mesures visant à protéger le système bancaire.
Les responsables de la Socabank auront, a-t-il dit, la possibilité de faire valoir leurs arguments une fois que l'instruction en cours sur cette affaire sera terminée.
AHP 25 juin 2007 4 :20 PM