LA REPONSE DE MICHELLE PIERRE-LOUIS

piporiko Ven 1 Aoû 2008 - 17:53

ART ET SPECTACLE
Haiti-Politique-Cinéma : «Manipulations», un miroir de la conjoncture actuelle
Posté le 1 août 2008

Projeté le 30 juillet à la FOKAL, «Manipulation» est un film plein d’enseignements. Un miroir de la conjoncture politique actuelle version US a été présenté aux quelques spectateurs et journalistes venus surtout voir le dénouement du film.

Sorti en 2001, «Manipulation» (The Contender, titre original) est un film du cinéaste américain Rod Lurie avec dans les rôles principaux Gary Oldman, Joan Allen, Jeff Bridges et Christian Slater. Il présente un tableau trop ressemblant, une copie conforme de la crise gouvernementale actuelle.

En effet, le président américain Jackson Evans (Christian Slater), au bout de trois semaines de tractations, désigne une femme pour succéder à son vice-président mort subitement. La sénatrice Laine Hanson (Joan Allen), fille de parlementaire, réunit toutes les qualités requises pour le poste et sa compétence n’est pas mise en doute, ayant acquis en vingt ans de carrière une brillante renommée.

Mais la politique étant ce qu’elle est, le choix de Mme Hanson ne fait pas l’unanimité auprès de certains secteurs conservateurs et machistes, notamment auprès du sénateur et président du Congrès, Shelly Runyon (Gary Oldman) qui va jouer des pieds et des mains pour discréditer le choix du président Jackson.

Shelly Runyon va fouiller dans le passé de Mme Hanson et remonter des photos compromettantes de celle-ci qui la montrent, jeune étudiante à l’université, au beau milieu d’une partouze où elle «en prend jusqu’aux oreilles».

Pour accomplir leur œuvre de destruction, les ennemis de Laine utilisent le Net qui diffuse les photos montrant la jeune femme dans des positions plus qu’explicites (prise en sandwich entre deux hommes qui la besognent et la tête enfouie entre les cuisses d’un autre). Le scandale éclate et s’amplifie lorsque les journaux s’emparent de l’affaire Hanson.

Une commission d’éthique est vite formée est la sénatrice est sommée de s’expliquer auteur de ce scandale l’éclaboussant. Confrontée à ces questions, elle refuse de répondre. Ni au Congrès, ni à ses adversaires, ni à sa famille, ni même au Président.

Poursuivant leur machiavélique projet, Shelly Runyon et ses comparses vont déclencher une vague de moralité et émouvoir l’opinion. Ils vont jusqu’à faire passer Laine Hanson pour une briseuse de couple et une adultère en recueillant le témoignage de son ancienne meilleure amie à qui elle aurait pris le mari.

Laine Hanson se contente de réfuter ces «basses allégations» et s’interdit de se prêter au jeu sordide des ses adversaires. La vice-présidente désignée se refuse surtout à s’expliquer sur des aspects de vie privée qui, estime-t-elle, n’ont pas à être mélangés à sa vie publique.

Autour d’elle, des pressions se font pour qu’elle nie tout en bloc ou pour qu’elle avoue. Entre ces deux extrémités, la sénatrice, stoïque, optera finalement pour «le silence et le mépris» de ses adversaires politiques et de leurs ignobles combines et leurs campagnes de calomnies.

Sa stratégie finira par payer, elle finira par gagner et ce, pour une bonne raison : Dans tout film d’Hollywood qui se respecte, le Héros ou l’Héroïne finit par l’emporter. Les gentils se réjouissent et les méchants sont punis. Notre héroïne, Laine, car c’est bien elle, finira par avoir gain de cause lorsque la vérité aura éclaté au grand jour. La vérité est que ses adversaires ont tout manigancé allant jusqu’à faire des montages photographiques pour salir la réputation de l’intègre sénatrice. Laine expliquera au président que les photos celles de quelqu’un d’autre qui était à cette soirée de sexe en groupe et qu’elle-même n’avait pas fait grand-chose que de se «déniaiser».

La vérité est que, remplis de haine à son égard, les adversaires de Mme Hanson, qui ne l’accusaient finalement que «d’être un humain» pour répéter Jackson Evans, ont amplifié les faits allant jusqu’à utiliser des faux témoins. La vérité enfin est que les détracteurs de Laine ont recouru au meurtre pour se faire passer pour des héros aux yeux de la population. Leurs basses manœuvres ont été découvertes et la sénatrice est sortie plus forte que jamais de ces épreuves . Ses ennemis ont payé et Laine Hanson est parvenue à la vice-présidence après un vif plaidoyer du président à son égard…

Bien entendu, toute ressemblance avec des individus vivants ou des situations ayant réellement ou fictivement existé ne saurait être que pure coïncidence.

JJ/HPN

Rodlam Sans Malice Sam 2 Aoû 2008 - 13:42

Ki jan nou fwet konsa jodi samedi ya ;ki jan Premye Minis la panko di nou ki kote nou pral anbasadè.li poko pibliye non moun ki nan kabinè ya?fok nou tann ou met si genyen anpil transaktyon ki ap fet .Senatè saa di se frè m ki pou jwen anbasad washington lan ;youn lot di non mwen se anbasad Paris pou frè m jwen ;se ton tom lan ki ap separe nan week end lan nou met tann lendi nap konnen ki les ki pran pi gro moso veritab la.zafè ti pep kap manje biskwit labou ;tout hing hang la se te pousa wi.epi epi anyen.

Si Anacasis pa jwen youn ti moso kalalou lap leve koken wi ansanb ak lot neg ki pat vote pou madanm Pierre louis.

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