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Faits historiques vérifiés sur Henry Christophe: Ses forces et ses faiblesses

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Message  Rico Mar 23 Sep 2008 - 23:11

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Il était une fois Henry CHRISTOPHE

Il était une fois Henry CHRISTOPHE


Résumé historique


CHRISTOPHE, Henry (1767-1820), président d'Haïti (1807-1811) puis roi d'Haïti (1811-1820).

Né dans l'île de Grenade, esclave affranchi, il combattit à Savannah, dans l'État de Géorgie, pendant la guerre d'Indépendance américaine (1776-1783). Il se rendit ensuite en Haïti (1790) pour se joindre à la révolte des Noirs qui luttaient pour obtenir leur indépendance de la France, s'imposa rapidement comme l'un des chefs du mouvement et fut nommé général de brigade par le révolutionnaire noir Toussaint Louverture. Il prit part en 1802 à la défense de Cap-Français (actuel Cap-Haïtien) contre l'expédition du général Leclerc, à l'issue de laquelle Toussaint Louverture capitula. Après être devenu général en chef de Jean Dessalines, qui s'était proclamé Empereur de l'île en 1804, Christophe s'allia en 1806 au général haïtien Alexandre Pétion pour renverser Dessalines. En 1807, il se proclama à son tour président de la partie nord d'Haïti. Une courte guerre civile éclata entre les partisans de Christophe et ceux d'Alexandre Pétion et, en 1811, Christophe se couronna roi sous le nom de Henry Ier. Son règne fut tyrannique, mais il contribua à l'expansion économique du pays. Il fut célèbre pour les édifices qu'il fit réaliser, tels le palais de Sans-Souci et la citadelle Laferrière, près de Cap-Haïtien. En 1820, il fut terrassé par une attaque qui le laissa partiellement paralysé, et un soulèvement ne tarda pas à se déclarer. Accablé, il mit fin à ses jours dans son palais de Sans-Souci près de Cap-Haïtien.


Henry Christophe, le troisième des chefs noirs de l'ancienne colonie de Saint-Domingue, naquit dans l'île de la Grenade (Petites Antilles) le 6 octobre 1767 ou, plus vraisembleblement, en 1757. Né de parents esclaves, il fut affranchi par un officier de marine français lors de la prise de la Grenade sur les Anglais par l'amiral d'Estaing. Il combattit à Savannah, dans l'État de Géorgie, pendant la guerre d'Indépendance américaine (1776-1783), et se rendit ensuite au Cap-Français, actuel Cap-Haïtien où, dit-on, il dirigea l'hôtel de la Couronne. Il fut également maître boucher dans la ville du Cap, pratiqua la vente des animaux d'élevage, et exerça les fonctions d'inspecteur des cultures sous Toussaint-Louverture. Mais ses dispositions réelles le portèrent plutôt vers le métier des armes.

Il ne prit aucune part à la première insurrection des esclaves, au mois d'août 1791. Mais quand elle se renouvela, en 1793, son intelligence et son activité lui ayant procuré quelque aisance et du crédit sur les hommes de sa condition, il devint un des chefs et participa aux pillages de la colonie. Car les planteurs, par leur orgueil et leur cruauté, avaient fini par réunir contre eux les Métis et les Noirs. Christophe se fit remarquer de Toussaint-Louverture, généralissime des insurgés, en 1797. Il fut élevé au grade de général de brigade, et contribua tout à la fois à l'expulsion des Anglais, qui avaient envahi l'Ouest de l'île (1798), et à l'expédition qui opéra momentanément la réunion de la partie orientale occupée par les Espagnols (janvier 1801).

Malgré leurs succès, les chefs de l'insurrection avaient conservé une sorte d'attachement et de respect pour la métropole. Si donc sous le Consulat le gouvernement français avait reconnu franchement la liberté des Noirs et les droits politiques des affranchis, il eut été certainement possible d'y faire reconnaître la suzeraineté de la France. Mais les anciens préjugés n'étaient pas dissipés à la cour des Tuileries : on ne croyait pas les Noirs susceptibles d'organisation, et on oubliait la capacité qu'avaient montrée les hommes de couleur depuis 1792.

On envoya une armée formidable, composée des bandes de l'Italie et des débris de l'armée d'Égypte, sous le commandement du beau-frère de Napoléon, Victor-Emmanuel Leclerc, avec le titre de capitaine général (18 novembre 1801). En même temps qu'on faisait inscrire sur les drapeaux : « Braves Noirs, la France reconnaît seule vos droits et votre liberté », le Corps législatif s'apprêtait à décréter l'esclavage dans les colonies restituées par le traité d'Amiens (20 mai 1802).

L'armée expéditionnaire arriva sur les côtes de l'ancienne colonie le 29 janvier 1802. Elle se présenta immédiatement devant le port du Cap-Français, où commandait Christophe (4 février), qui refusa de céder les forts et la place confiés à son commandement sans la permission de Toussaint-Louverture (Cf. Thomas MADIOU, Histoire d'Haïti, 1847-1848, t. II, chap. 22, p. 142). Il écrivit à Leclerc : « Si vous avez la force dont vous me menacez, je vous prêterai toute la résistance qui caractérise un général ; et si le sort des armes vous est favorable, vous n'entrerez dans la ville du Cap que lorsqu'elle sera réduite en cendres, et même sur ces cendres, je vous combattrai encore ».

Lorsque Leclerc débarqua, malgré la résistance qu'opposèrent les habitants et la milice, il donna l'ordre d'incendier la cité ainsi que tous les édifices publics. Cet événement aura un retentissement immense en Amérique et en Europe, et imprimera à la mémoire de Christophe une renommée presque ineffaçable de barbarie ; quoique cinq ans après, devenu souverain de cette partie de l'île, il se soit plu à embellir la nouvelle ville.

Après avoir été mis hors la loi par le capitaine général Leclerc, Christophe lutta les contre les troupes françaises. Mais à la fin d'avril, il accepta de se soumettre, après avoir obtenu d'être maintenu dans son grade (Cf. MADIOU, op. cit., 1847-1848, t. II, chap. 26, p. 246). Cette défection lui sera reprochée par Toussaint Louverture, qui devra lui-même rendre les armes le 6 mai 1802.

Toussaint Louverture fut alors employé contre les rebelles qui résistaient encore. Il profita cependant de l'affaiblissement de l'armée française, minée par la fièvre jaune, pour rejoindre les généraux Clairvaux et Pétion qui venaient de prendre l'initiative de l'insurrection. Il emporta d'assaut les avant-postes du Cap, assiégea la ville et participa à la campagne victorieuse de l'armée indigène, qui aboutira, le 19 novembre 1803, à la capitulation de Rochambeau, le successeur de Leclerc.

Les Français expulsés, il poursuivit sa carrière militaire au service du nouvel État haïtien dirigé par Dessalines : un décret impérial du 28 juillet 1805 le nomma général en chef de l'armée d'Haïti. Ce qui ne l'empêcha pas, en octobre 1806, d'entrer dans le complot qui renversa et tua l'empereur Dessalines. Les généraux insurgés offrirent de se rallier à lui, sous la condition qu'une constitution limiterait le pouvoir du chef de l'État (21 octobre). Christophe et son état-major adhérèrent à la résolution le 23 octobre, et le 2 novembre il publia une proclamation (Cf. MADIOU, op. cit., 1847-1848, t. III, chap. 43, p. 244). Le 24, il se mit en relation avec les puissances étrangères.

Mais le général Pétion, qui commandait dans l'Ouest, ne reconnut pas le gouvernement rétabli dans le Nord par Christophe et convoqua une assemblée constituante à Port-au-Prince. Le 27 décembre 1806, elle adopta une constitution républicaine qui donnait l'essentiel du pouvoir à un Sénat de vingt-quatre membres et confiait l'exécutif à un président élu pour quatre ans (sur le modèle des Etats-Unis).

Le lendemain, 28 décembre, l'Assemblée nomma Christophe président d'Haïti, malgré les protestations de celui-ci contre la constitution, qui ne laissait au chef de l'État qu'un pouvoir très limité. Le 1er janvier 1807, Christophe attaqua Port-au-Prince, mais il fut aussitôt repoussé. Le Sénat le mit hors la loi (27 janvier) et élut à sa place Alexandre Pétion (9 mars).

Appuyé par son armée, Christophe s'installa solidement dans la partie Nord d'Haïti. Il promulga au Cap un acte constitutionnel, délibéré dans un conseil privé, qui lui déféra la présidence à vie, avec les pouvoirs souverains et le titre de généralissime de toutes les troupes d'Haïti ( 17 février 1807 ). Puis en 1811, non content de ses pouvoirs, il prit le titre de roi d'Haïti et se fit sacrer sous le nom d'Henry Ier.

Ainsi, la crise politique de 1806-1807 eut-elle pour conséquence d'opérer la division du pays : au Cap-Haïtien régnait un dictateur, qui représentait le pouvoir des Noirs; à Port-au-Prince, Pétion gouvernait les parties de l'Ouest et du Sud en président constitutionnel, soutenu par les Métis.

Cependant, si Christophe se conduisait effectivement comme un despote mégalomane, il manifestait par ailleurs d'évidentes qualités d'homme d'État. Son despotisme s'incarnait surtout dans les aspects monarchiques du régime : une cour, une noblesse, un ordre royal et militaire de Saint-Henri. Sa mégalomanie apparaîtra dans sa passion des grandes constructions : citadelles et palais royaux, dont le fameux Sans-Souci.

Son oeuvre est considérable. Désireux d'imiter Napoléon Ier, il promulgua tout un ensemble de codes : civil ( Code Henri, adaptation du Code Napoléon ), maritime, commercial et rural. Il construisit des hôpitaux et organisa une assistance médicale gratuite. Il attacha une grande importance à l'éducation : un réseau d'établissements scolaires fut créé ( écoles particulières d'arrondissement, écoles centrales de division militaire, écoles professionnelles et Académie royale ). Priorité fut accordée à l'enseignement technique : tout élève doit apprendre un métier manuel. Dans cette oeuvre originale, Christophe manifesta une double volonté politique : former des cadres techniques et éveiller à la conscience nationale le plus grand nombre possible de citoyens grâce à l'instruction.

Dans le domaine économique, le système agricole était fondé sur la grande exploitation de type féodal : généraux, courtisans et hauts fonctionnaires reçevaient de grands domaines dont ils devaient surveiller avec soin la mise en valeur. Il fit construire des manufactures de cotonnades et des usines d'armement. Mais d'un autre côté, son autoritarisme sans nuance fut de plus en plus mal supporté : il se livra à des exactions, monopolisa l'industrie, et rétablit le servage de la glèbe, avec des moyens de répression bien voisins de l'esclavage. Il avait créé une maison royale et militaire, avec une armée de 24.000 hommes, que ne pouvait entretenir une population pauvre et sans commerce de 240.000 âmes.

La mort de Pétion, en 1818, fit croire à Christophe qu'il pourrait réunir le Sud et l'Ouest de l'île à la partie Nord, trop petite pour contenter son ambition. Mais il échoua une nouvelle fois dans cette expédition, et il fut forcé de rentrer dans ses étroites limites. Il se maintiendra au pouvoir grâce à l'appui de l'Angleterre. Le 15 août 1820, il fut terrassé par une crise d'apoplexie qui le laissa partiellement paralysé, et un soulèvement ne tarda pas à se déclarer. Sa capitale même se révolta, malgré tout ce qu'il avait fait pour la relever de ses ruines et pour l'élever au-dessus de Port-au-Prince et des autres villes des Antilles.

Accablé après avoir tenté une défense inutile, trahi par ses chevaux-légers, il se suicida d'une balle de pistolet tirée en plein coeur, dans son château de Sans-Souci, le 8 octobre 1820, en fin d'après-midi. La tradition affirme que la balle était en or. Son deuxième fils, âgé de seize ans, fut massacré quelques jours après, et la partie du Nord sera réunie à la partie du Sud sous la présidence de Boyer.

Avec lui le règne des Noirs finit momentanément à Haïti, pour faire place à celui des hommes de couleur.




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SOURCES : SOURCES : Thomas MADIOU, Histoire d'Haïti, Port-au-Prince, 1847-1848 ; I. de SICHERVILLE in Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours ( .. ), sous la direction de M. le Dr HOEFER, Paris, Firmin Didot Frères, 1856, t. X, pp. 461-465 ; JAMES, Les Jacobins noirs : Toussaint-Louverture et la Révolution de Saint-Domingue, Gallimard, 1949 ( rééd. aux Éditions Caribéennes et aux Éditions l'Harmattan ) ; Les hommes d'État célèbres, t. 5, De la Révolution française à la Première guerre mondiale, ouvrage publié sous la direction de François Crouzet, éd. Mazenod, Paris, 1975, p. 652 ; Robert CORNEVIN, Haïti, Paris, 1982 ; R.-A. SAINT-LOUIS, La Présociologie haïtienne ou Haïti et sa vocation nationale, Québec, 1970 ; Henock TROUILLOT, Le Gouvernement du roi Henri Christophe, Port-au-Prince, 1974 ; Jean-Marcel CHAMPION, notice biographique consacrée à Henri Christophe dans le Dictionnaire Napoléon, publié sous la direction de Jean Tulard, Fayard, 1989, pp. 419-420 ; Ertha PASCAL TROUILLOT, Encyclopédie biographique d’Haïti, éd. Semis, Montréal, 2001, t. 1, pp. 231-233.
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Message  Invité Mer 24 Sep 2008 - 0:00

Je ne peux résister à l'envie de ne pas parler de notre histoire.

Je vous invite à analyser ces citations et en toutes sincérités, dites-moi s'il s'agit vraiment d'un historien qui rapporte les faits:


"Ainsi périt le cruel Jean-Jacques Dessalines, dit Jacques Ier, dont la fortune fut pour le moins aussi singulière que celle de son prédécesseur, Toussaint-Louverture, et de son successeur, Henry Christophe." Thomas MADIOU, Histoire d'Haïti, rééd. Henri Deschamps, t. 3, Port-au-Prince, 1989 ;

http://www.haiti.org/general_information/dessalines.htm

Malheureusement, tous ceux qui ont écrit notre histoire ont utilisé les textes biaisés de ce monsieur et de ce fait leurs oeuvres, provenant d'une source contaminée, sont aussi mauvaises.

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Message  Mawon Rcfranc Mer 24 Sep 2008 - 12:18

Robert Milne [Henri Christophe (1767-1820), King of the northern State of Haiti; Hayti]: Two Autograph Letters Signed, both in English, written from Haiti to his brother Alexander Milne, including descriptions of an interview with King Henry Christophe and of his palace Sans Souci. With autograph copy of a letter to his father.

18 July 1813 and 4 February 1814; both from 'Cape Henry, Hayti' [Cap Henri, subsequently Cap Haitien, northern Haiti]. In 1806 Haiti was divided into a southern Republic under Alexandre Pétion , and a northern State under Henri Christophe, who proclaimed himself King of the latter in 1811. The author is a merchant connected with the house of D'Arcy, Didier, Dodge & Co', and the first of these two letters is a substantial and important communication, providing a rare and valuable first-hand account of affairs in Christophe's northern State. As Milne explains at the beginning, the unreliable nature of the post from Haiti required him to make numerous copies of his letters, in the hope that one at least would find its way to its destination. Letter One (18 July 1813): Foolscap (leaf dimensions 30.5 x 18.5 cm), 7 pp on two bifoliums, with the letter addressed and docketed on the reverse of the last leaf. Text clear and complete: neatly and closely written (for example the second page consists of fifty-one lines). Very good on lightly-foxed paper. 10 cm vertical closed tear to last leaf. Headed: '20. - Original p[er] Schooner Hotspur, Mr White which sailed for London from hence 23 July This Duplicate, p[er] Schooner Maryann to sail for New Providence 26 July 1813'.

He begins by explaining that since 7 May he has written 'by four different conveyances': 'but my letters by these latter opportunities will most probably never reach you [...] In regard to the political affairs of this part of Hayti, it is not prudent to communicate much from hence in writing, and in letters addressed to this place, the subject should never be mentioned, nor even alluded to in the most distant way; as all letters on arrival are opened and read by the Officers of government, and their contents laid before the King in the most minute manner.' Gives further details of censorship ('the natives, [...] to a great degree of error, consider their interest to be in opposition to that of strangers, as we are termed'), before passing on to his own business. On his arrival 'there was no other merchant vessel in the port', but a ship from London and three schooners from America have 'had an immediate disadvantageous effect on the market'. Gives details and instructions regarding a consignment of coffee loaded onto his ship the Louisa. 'I would much rather run the risk of the seas in good or bad ships as might happen and spend my life as an humble supercargo between Great Britain and this place, than permanently remain here at the head of the first establishment in Cape Henry. It is not many months, since the most horrible events happened, to the richest and best of the native mulattos under this government most materially to the injury of British property; but in regard to it, the like will probably not happen again. There are few strangers who are acquainted with both sides of this island, who would not prefer living under the government of the King to that of the president'. Describes a meeting, ten days before, with the King: 'I had a good deal of conversation with H.M. who understands English perfectly well, yet in speaking to an American or British subject, he always chooses to have his own government translator, whose translation he patiently waits, unless like another great ruler, something is said that irritates him, and then he breaks out in such a strain of vehement reply, both in gesture and language, that none but himself dare look up or speak’.

The King's palace Sans Souci 'is on a scale of magnitude almost equal to any nobleman's house in England, directly off the shores of the island, and the construction of that place, has cost what to a Europeann eye, is a most astonishing achievement of labour; but the external architecture is neither very regular nor very elegant.' Gives its location. 'To enlarge and beautify Sans Souci, the King is daily depriving the buildings of the Cape of every thing, which previous to their conflagration, most contributed to their ornament.' After some domestic communications describes Cap Francois. Lists nine statements by 'that insidious, lying fellow Rouse, who, well knowing that [his letter's] contents would literally be laid before the King of this place'. Names the 'seven or eight white Europeans' with whom he socialises at his lodgings in a coffee house. Also 'a poor old Frenchwoman who has resided here forty years' and 'a very old Englishwoman, who is in great poverty, and earns what little is required for existence by selling shells'. He and the other English residents were 'highly gratified at learning the result of the battle between the Shannon & Chesapeake frigates. The King has a newspaper containing the particulars, but we strangers cannot be induged with a sight of it, nor even hear the details stated, although there is not a white man in the place that his not expressed an anxious wish to know every thing about the contest.' Describes how to manage the sending of letters and newspapers to the island.

Letter Two (4 February 1814). 4to, 2 pp, with copy of letter to his father ('Copy of an original letter dated Cape Henry, Hayti 30th November 1813'), 4to, 1 p. Good, on aged and creased paper, with a few words of text adhering to a small scrap of paper torn away on the breaking of the red wax seal, to which it still adheres. A bifolium, with Milne's letter to his brother on both sides of the first leaf, and the copy of his letter to his father on the recto of the second leaf, the verso of which carries the address and docketing. Sent 'p[er] the Spanish Schooner Estrille via St. Thomas'. Writing to his brother Milne gives business instructions and expresses 'satisfaction and exalted pride at the grand events that have taken place at Dresden & Leipsic, as well as the affairs on the side of Spain'. He conveys to his father his deep disappointment at the capture of the Lousia. 'Captain Silk did every thing in his power to prevent the loss of the Lousia, and in a spirited manner resisted capture, at the hazard of all the lives on board'. (Book ref. 7703)
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Message  Mawon Rcfranc Mer 24 Sep 2008 - 14:36

Quote:


"Except in Haiti, nowhere in the world have we resisted you. We have suffered, we have grown dull and like cattle under a whip, obeyed. Why? Because, m'sieu, we have no pride! And we have no pride because we have nothing to remember.... While I live I shall try to build that pride we need, and build it in terms white men as well as black can understand. I am thinking of the future, m'sieu, not of now. I will teach pride if my teaching breaks every back in my kingdom."


Henri Christophe, 1767-1820
President & King of Haiti
Quoted in John W. Vandercook, Black Majesty, 1928


Text may be copied and used consistent with our permissions. Credit should read " Courtesy: Eigen's Political & Historical Quotations." This permission does NOT extend to the pictures and graphics."
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Message  Mawon Rcfranc Mer 24 Sep 2008 - 14:47

Men yon lòt lenk kote nou ka ale li yon seri de lèt korespondans Henry Christophe te echanje ak fanmi’l, zanmi’l, e lòt lèt ofisyel.

http://www.questia.com/PM.qst?a=o&d=55419854

Henry Christophe & Thomas Clarkson: A Correspondence
Book by Earl Leslie Griggs, Clifford H. Prator, Henry Christophe, Thomas Clarkson; University of California Press, 1952. 290 pgs.
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Message  Mawon Rcfranc Mer 24 Sep 2008 - 14:55

Among the blacks fighting on the American side were a large number of troops brought to the continent by the French. These included Henri Christophe, a 12-year-old who was wounded in the fight before Savannah. He later become the liberator and then king of Haiti. Other blacks in the French force who would later gain fame included Martial Besse, who was promoted to general by the French, and Jean-Baptiste Mars Belley, another government leader in Haiti.

Sylvia R. Frey, Water from the Rock: Black Resistance in a Revolutionary Age (Princeton: Princeton University Press, 1999).

Benjamin Quarles, The Negro in the American Revolution (Chapel Hill: University of North Carolina Press, 1961).
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Message  Rico Mer 24 Sep 2008 - 16:46

HUM! ESKE KRISTOF TE WÈ SELMAN POU VIL OKAP AK ANVIWON L

LE ROI

A Monsieur Thomas Clarckson &c, &c, &c
Monsieur & Ami,
J'ai lu et médité avec toute l'Attention dont je suis Capable, les Com­
munications que vous m'avez faite, par la lettre que vous m'avez écrite le
Cinq août dernier
.
Infiniment Sensible et touché de tout l'intérêt que vous prenez à la cause
des Affricains et de leurs descendants, à la prospérité du Royaume d'haïty,
et à ma gloire particulière, Je vous répondrai avec la même Franchise et la
même Sincérité qui doivent exister dans nos relations, et je me flatte que
vous apprendrez à m'apprécier ê me Connaître, comme je connais et
apprécie mes honorables Amis
.
Tout Entier a mon projet d'Etablir l'Instruction, de donner la plus grande
latitude à la morale, et de concourrir aux vues grandes & généreuses de nos
Amis, J'ai reçu avec reconnaissance les maitres et professeurs qu'ils m'ont
Envoyés; J'ai fait Etablir à leur arrivée Mssrs Gulliver & Sanders dans la
Capitale, pour y enseigner Selon la méthode de Lancaster, et leur ai fait
procurer des Eleves; Je suis Emerveillé de Cette Méthode & de l'Intelligence
précoce que montre les Eleves, et Je regarde, en effet, comme le plus grand
Présent que mes amis m'ait fait, que l'Envoy de ces Maitres et professeurs.
Mr. Evansprofesseur de dessein & de peinture a été établi à Sans Soucy,
et son école est en activité
.
J'attends les autres maitres et professeurs que mes amis doivent m'En­
voyer, pour les placer dans différentes villes du Royaume, étendre les Bien­
faits de l'instruction et monter le Collège Royal
.
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Message  Rico Sam 27 Sep 2008 - 11:02

Leclerc fit annoncer à Christophe qu'il débarquait à la ville du Cap. Christophe répondit: "Toussaint est le gouverneur de l'île. Je dois lui demander autorisation. Si, avant qu'L n'arrive, un soldat français foule notre sol, je brûlerai la ville et nous combattrons sur ses cendres."

Leclerc débarqua. Christophe prit deux mille blancs; hommes, femmes, enfants; les fit retirer loin du danger, sur les montagnes, et de ses propres mains mit le feu à un splendide palais que des architectes français venaient à peine de construire pour lui. Pendant quarante heures la ville brûla et fut enfin réduite en cendres. Le combat s'était engagé dans la rue, et les français furent repoussés sur leurs vaisseaux.
Partout où ils se présentèrent, ils trouvèrent devant eux le fer et le feu. Une fois, repoussant une attaque, les noirs, nés français, entamèrent l'hymne des Marseillais. Les français s'arrêtèrent; ils ne pouvaient pas combattre contre la Marseillaise. Ils fussent restés là, etonnés, immobiles, si leurs officiers n'avaient pris le parti de les sabrer. Ils avancèrent alors, et furent battus.


Battu par les armes, le général français eût recours au mensonge. Il lança une proclamation disant: "Nous ne venons pas vous rendre esclaves. Cet homme vous trompe. Toussaint ment. Unissez-vous à nous, et vous jouirez de tous les droits que vous réclamez." Tous les officiers noirs furent trompés, tous, exceptés Christophe, Dessalines et Pierre, le frère de Toussaint. Encore ceux-ci finirent-ils par déserter, et le laissèrent seul. Il écrivit alors à Leclerc: "Je me soumettrai. Je pourrais empêcher un seul soldat français de jamais s'écarter de votre camp sans péril pour sa vie. Mais, je veux arrêter l'effusion de sang. Je n'ai combattu que pour la liberté de ma race. Donnez-nous cette garantie, et j'irai faire ma soumission." Il fit le serment d'être fidèle à la France, et Leclerc jura, sur le même crucifix, qu'il serait loyalement protégé et que l'île serait libre. Le général français parcourut tour à tour du regard ses troupes magnifiquement equipées, et les bandes de Toussaint, composées d'hommes mal armés, et en guenilles, lui dit: "Où donc auriez-vous trouvé des armes, L'Ouverture, si vous aviez continué la lutte?" La réponse fut digne d'un spartiate: "J'aurais pris les vôtres." dit le noir.

EXTRAIT DU DISCOURS DE WENDELL PHILLIPS EN HOMMAGE À TOUSSAINT LOUVERTURE:Décembre 1861, à New York et à Boston
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Message  Invité Sam 27 Sep 2008 - 12:18

Riko,

Jis pran yon minit, yon ti rekil pou analize fè ou presante yo.

Lame indigèn kale Leclerc, epi wo soumi???

Sa fè sans pou ou???

Soumi ak blan ki te mete yo nan esklavaj, epi ki pral remete yo nan esklavaj anko??

Echek nan vil Okap, lou pèt a la Crete-a-Pierrot, kal nan Ravin a Koulèv te mete Toussen ak lot general yo nan pozition feblès pou yo negosie ak Leclerc.

Pa gen yon nèg ki an pozition de fos ki pral soumi, sa a pa fè sans, sinon ke pou Riko sèlman.

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Faits historiques vérifiés sur Henry Christophe: Ses forces et ses faiblesses Empty Re: Faits historiques vérifiés sur Henry Christophe: Ses forces et ses faiblesses

Message  Rico Sam 27 Sep 2008 - 15:50

Bon gen tout vye chire pit, vye koze ki di sou Kristof, san vreman detraktè li yo kap pwouve vye sa kap di. Rico di Kristof gen feblès li sitou pou epok jounen jodyè a. Mwen konprann yon dirijan osi fo, men fè pa alamod.Yo rive menm konpare l ak Petyon ki te sou pouvwa , li fè eleksyon. Wi eleksyon bidon kote prensipo moun ki te nan chanm bidon yo ki vote se afranchi ak ti kolabo moun po nwè ki yon minorite restavèk ak zanmi pouvwa . Yo bliye mete bagay sa nan kontesk yo. Answit se te yon rejim enjis ki, lese grennen ak volo. Yon rejim ki bay anpil delekan, vol ak tout kowonpi ki komanse nan peyi dAYITI. Ti nèg te komanse refize travay latè rantre gonfle vil nan pran poz chef yo, komanse fè sayo rele gang.

Mwen te pale nou fos Kristof sitou nan diplomasi. LI PA SELMAN YON BATAYÈ POU JEYAN 7 PYE SA LISTWA PA BYEN RAPOTE.Se yon dirijan apre Tousen Louvèti kite osi abil nan tretman dosye leta. LA MWEN PRAL BANNOU DETAY PRESI. Nan yon dokiman ki rele an bon franse ''



HISTOIRE DE LA CATASTROPHE DE SAINT DOMINGUE.''
de Jean-Baptiste Auguste Bouvet de Cressé''

Nou pral gen tout okazyon pou li wi mwen byen di pou nou li tout dokiman orijinal korespondans jeneral Leclerc (bofrè Bonaparte) ak Anri Kristof, Hardy Vilton ak latriye......


(Copie certifiée certifiée, conforme aux orijinaux déposés aux archives par le lieutenant général Rouanez Jeune, secrétaire d'étât.)

Se pa bouyon mimi, ni dokiman gran papa m ou watèvè. Se kopi setifye bon dokiman ke blan Franse ki gen tout achiv sou Ayiti, lè yo te lese peyi a. Mwen pa konen koman istoryen nou yo pa janm rapote detay fidèl sayo. Sitou pou ekspedisyon Leclerc kote Kristoff te kanpe dJANM li pa FÈ YON PA KITA, KITA YON PA NAGO.

Mezanmiro zafè vanyan gason te kouri mwen di moun enkonsyan sispann vye tenten sayo. Pou nou byen suiv men paj pi ba ki konsènen sitou Kristof nan dokiman sa:

http://books.google.com/books?id=7ik653CFUcwC&pg=PP9&lpg=PP9&dq=Histoire+de+la+catastrophe+de+Saint-Domingue+De+Auguste+Jean+Baptiste+Bouvet+de+Cress%C3%A9,&source=web&ots=ARQyX7zyPh&sig=7zOgL4el1wXcqB_zXIQdn5LiSjg&hl=fr&sa=X&oi=book
_result&resnum=1&ct=result#PPA1,M1

Paj 58,103,104,105,107,108,109,110,111,114,115,118,119,122 e 126, 136
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Faits historiques vérifiés sur Henry Christophe: Ses forces et ses faiblesses Empty Re: Faits historiques vérifiés sur Henry Christophe: Ses forces et ses faiblesses

Message  Rico Dim 28 Sep 2008 - 18:58

Li ta bon pou moun di yo inivèsite, ki vle echanje fason serye, nan yon nivo respèktab fè amand onorab. Di yo twonpe sou kont yon pèsonaj istorik yo mal evalye ak rago fanmy ki sanble sitou te oral. Alos saki rele kolpotaj. Map di moun ki tap mande dokimantasyon serye sou Kristof evite Madiou ki poutan pa rennem Kristof, men kite gen sèten respè pou konfimen sèten pasaj listwa sou mouche.

Wi dekouvèt dokiman sètifye sayo ki nan tout gran bibliyotèk gran Inivèsite tankou Havard sanble lage yon kalma sou konèsko. Gwo pèsonaj fizik ak moral ki rele Kristof lage yon kouch dlo frèt sou detraktè l li yo. Alos li ta bon si moun konsa gen yon ti kras onètete, pa vreman yon dendon fas fè eskiz rekonèt li tap ere ak tout vye tentennad li te gen kont vanyan gason rwa Anri 1e
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