René Préval présent à la conférence des Amériques .

Un autre discours de plus. Un voyage de plus. Et puis le président regagnera Haïti comme si rien n'était. Depuis quelques temps je me pose énormément de questions sur la gestion politique du président Préval. Je questionne ses démarches politiques et j’avoue que je n’y comprends absolument rien. Les premières questions qui me viennent à l’esprit sont celles-ci. Ce voyage présidentiel a-t-il été planifié par les diplomates haïtiens ? Y aura-t-il un suivi par les diplomates en poste dans les Amériques? Qui sont ces diplomates ? Ont-ils des objectifs à atteindre ? Et pourquoi le président Préval refuse-t-il de reformer la diplomatie haïtienne ?

En outre après son speech aux Nations Unies la semaine dernière , le président a reconnu que le développement d'Haïti passe par les haïtiens eux-mêmes. Il va donc de soi que le président n’a pas pu convaincre les chefs d’état rencontrés à New York d’aider à la reconstruction d’Haïti. Il est revenu avec les mains vides.

A remarquer dans sa conférence de Presse à l'aéroport de PAP, il n’a pas parlé des Missions Haïtiennes à l’étranger. Pourquoi n’en parlait-il pas puisque le développement d'Haïti est en fonction de plusieurs facteurs dont des Missions haïtiennes constituent un levier important dans la communication entre le gouvernement haitien et ceux d'outre mer . À cet effet, comment changer la perception des étrangers si on n'a pas de bons diplomates dans nos missions pour faire la promotion d'Haiti à l'extérieur? Comment présenter des projets de développement aux intéressés si nos diplomates ne sont pas proactifs à Washington ou en Europe ? Comment convaincre et mobiliser les haïtiens vivant à l'étranger de retourner en Haïti si les diplomates haïtiens ne comprennent pas l'essentiel de leur mission à l'étranger ? Comment changer la dynamique diplomatique d'Haïti si notre pays est mal représenté à l'étranger ?

Monsieur le président assez c'est assez. Il faut faire ce qui doit être fait. Il faut du changement dans nos missions à l’étranger.

Preval se youn politik de laissez faire li ap pratike poul fini manda li.li te di sa deja si nou te vle youn moun ki pou fè mirak se pa pou li pou nou te vote.nanpren moun ki beswen li fè mirak men tou nan eta peyi ya ye jodya youn moun ki pa ka fè refom ki merite fet yo ou malonet si w chache fonktyon ki depase kapasite w.map mande si Fernandez ak Castro te vinn gaspiye lajan peyi yo nan risib nan LONU.Preval ap fè touris depi li pran pouvwa.se wont li dwe te wont ki fè li pat ale nan je OLympik yo mwen pa ta etonne si li te ale..(lol)

Sans Malice

On critique souvent les autres mais on ne se remet jamais en question. Le président devrait se demander pourquoi les bailleurs ne sont-ils pas pressés de répondre aux demandes du gouvernement haitien ? Je pense que plusieurs facteurs peuvent expliquer la réticence de ces bailleurs de fonds.

1- Haiti est encore incapable d'absorber de nouveaux argents pour son développement. Je veux vous donner un exemple concret d'un fonds qui a été garanti par BID mais gelé à cause de l'incapacité des haitiens de réaliser le projet.

2- Le mot suivi est absent dans le vocabulaire des diplomates haitiens.

3- le gouvernement haitien ne contrôle pas ses institutions.

4- Les fonctionnaires haitiens n'ont aucune sorte d'organisation de travail

5- Le gouvernement haitien n'est donc pas prêt pour lancer les chantiers du développement d'Haiti. Voilà

Si nous ne pouvons pas absorber l'aide qu'on nous accorde et si vos accusations sont judicieuses ,alors nous devons conclure ce gouvernement est composé d'incompetents.Devons-nous repeter les memes erreurs en elisant des gens qui ont deja demontré leur incapacité et leurs incompetences pour donner un meiux -etre aux haitiens.

les politiciens haitiens qui ont dirigé le pays après 86 doivent se retirer pour permettre l'emergence d'une nouvelle classe politique.La presse doit denoncer les incompetences de ces malappris pour que le peuple choisisse la prochaine fois des gens mieux préparés et plus pragmatiques.Oui le pays a été ravagé par des crises poltiques et des cyclonnes ,mais si nos dirigeants se souciaient vraiment du sort de leurs frères et soeurs,ces deboulements et inondations aurient été moins sevères pour nos paysans.

Il est temps que nos beaux parleurs cessent de briguer des fonctions qui depassent leurs competences.