Autour du Nouveau Livre du Dr Jean Bertrand Aristide

Exiler un président d’Haïti vers l’Afrique, un président constitutionnellement élu de la Première République Noire du Monde, est l’acte de l’expression suprême des tenants de l’Idéologie de la Suprématie Blanche. Toussaint et Dessalines ne nous ont pas laissé cet héritage afin que nous subissions la même insulte que le premier. Relevons notre niveau de conscience nationale et historique pour dire non à cette arrogance grotesque.

Dessalines n’est que la racine principale de cet arbre aux racines, profondes et nombreuses auquel se référait le Précurseur lorsque les troupes coloniales françaises perfidement le déportaient au Fort de Joux de France.

Marc-Henry a écrit:

Dessalines n’est que la racine principale de cet arbre aux racines, profondes et nombreuses auquel se référait le Précurseur lorsque les troupes coloniales françaises perfidement le déportaient au Fort de Joux de France.

Je n'ai pas terminé Pipo

Nous avons déjà soupé de cette belle phrase depuis notre tendre enfance. Nous voulons aujourd'hui au 21e siècle de l'action. Assez des phraséologies, place à l'action, place au développement de cette société. Haiti a besoin du leadership politique et économique pas du leadership psychologique. Il faut transformer cette racine culturelle par une racine économique. QU'allons-nous faire pour développer notre agriculture. Comment allons-nous utiliser les leviers de l'état pour lancer Haiti ? Que voulons-nous pour Haiti? Parlons -nous de l'avenir, on en a assez du passé. Notre présent est plus important que notre passé. Sans un présent stable, sans un présent bien organisé, dirigé, controlé on n'aura pas un futur sain et prospère.

Monsieur Aristide

Si vous tenez vraiment au futur des 9 millions d'haitiens , parlez-nous de l'avenir. C'est le temps de présenter un projet d'avenir. C'est le temps d'investir dans la planification, dans l'organisation, dans la participation de la collectivité. Il faut donner de l'espoir au peuple Haitien. cet espoir n'est pas dans notre passé, il est dans le futur. Il faut commencer maintenant.

Nous avons soupé des bons mots. Il nous faut de l'action. Le passé non. Le présent Oui pour assurer un futur meilleur.

Marc-Henry a écrit:

Exiler un président d’Haïti vers l’Afrique, un président constitutionnellement élu de la Première République Noire du Monde, est l’acte de l’expression suprême des tenants de l’Idéologie de la Suprématie Blanche. Toussaint et Dessalines ne nous ont pas laissé cet héritage afin que nous subissions la même insulte que le premier. Relevons notre niveau de conscience nationale et historique pour dire non à cette arrogance grotesque.

Les blancs ne pouvaient exiler un président élu démocratiquement sans l'apport des nègres en Haiti. Il faut arrêter de justifer notre manque de leadership en prenant les blancs comme bouc emissaire. ce ne sont pas les blancs qui ont manifesté contre le président Aristide en 2003-2004 mais des nègres. Ce ne sont pas les blancs qui ont refusé de donner une chance à la stabilité politique haitienne mais les Evans Paul et co qui ne voulaient pas une entente patriotique entre le gouvernement d'Aristide / Neptune et le groupe des 184 à l'aube du 29 février 2004.

SI le passé est garant de l'avenir, on peut donc affirmer dans ce cas précis de notre histoire que notre passé est un cauchemar pour le futur d'Haiti. Parce que plus on avance dans le temps, plus ce temps nous rattrappe. Laissons notre passé en arrière de nous. Conjuguons le verbe du développement d'haiti au présent de l'indicatif. A cet effet, je dirais que le futur d'Haiti se joue au présent. Ici et maintenant. QU'allons-nous faire maintenant pour lancer Haiti dans la cour des Caraibes et dans le monde? Qu'allons-nous faire pour préparer les élections de 2010? Est-ce que les leaders haitiens réflechissent sur un projet collectif pour sortir Haiti dans ce trou ? Est-ce que le président Aristide peut-il dequarantainiser le parti Fanmi Lavalas?

Ce sont des questions dans lesquelles qu'il faudra trouver les réponses aux questions du développement d'Haiti. Toussaint Louverture a fait sa part. Quelle est notre part dans le développement d'Haiti ?

Marc a écrit:Pipo

Pourrons-nous faire un débat sur le livre Investir dans L'humain . Je ne sais pas combien de fois que je l'ai lu. Je suis pret mon ami. Pour le pays, pour les ancetres , faisons ce débat.

Marc a écrit:Réponse;

Poukisa nou pè fe deba sa. Kisa nap kache. Je veux faire le débat parce que je suis du mouvement Lavalas. ëtes-vous satifait mon lougaroup ? Epi tou ne me posez pas des questions à une question. Répondez par oui ou non. Voulez-vous un débat sur le programme économique du parti fanmi Lavalas au forumhaiti ?

Mwen pap jwet non. Si wou pa vle di mwen wou pa vle et s'arrête là. Pa vinnpale m de lot pati politik.
mèsi anpil

piporiko a écrit:ki sa'w vle ayatola?

Seulement, il faut lui dire de documenter le livre Blanc des communes (toutes les communes de la republique d'Haiti) prepare au Ministere de la planification et de la cooperation Externe (MPCE) sous le gouvernement de Rene Preval I. Il verra que ce livre blanc dont il parlait n'est autre que la compilation de l'ensemble de ces docs. Projet dont participaient la majorite des etudiants du CTPEA finance a cette epoque par PNUD. J'en faisais partie d'un des colloques organises dans une des communes du pays. J'ai ete tres farouche quant a la methodologie adoptee qui ne reposait sur aucune theorique statistique de collecte d'informations. Les donnees collectees meritient d'etre utilisees avec beaucoup de prudence. Elles ne peuvent en aucun cas etre utilisees a des fins d'analyse scientifique rigoureuse.

Tu peux lui transmettre ce message. Je pense que sa demarche consisterait a consulter la source des ses informations afin de valider leur viabilite afin d'en tirer la meilleure conclusion possible.

Je suis toujours pret a faire jaillir la lumiere sur des points obscurs surtout en ce qui a trait a la problematique du developpement de notre chere patrie Haiti.