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Fidèl si se pat ou koman kiba ta ye? Sujet d'Antwàn

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Fidèl si se pat ou koman kiba ta ye? Sujet d'Antwàn Empty Fidèl si se pat ou koman kiba ta ye? Sujet d'Antwàn

Message  Marc-Henry Lun 21 Aoû 2006 - 4:51

Antwàn
Junior




Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 15


Sujet: Fidèl si se pat ou koman kiba ta ye? (Deux sujets fusionnés)   Mar 1 Aoû - 18:22



Map mande m' pou kisa pèsonn moun ki gen abitid reaji sou forom nan chak fwa gen yon bagay, pa di anyen sou maladi Kamard FIDEL?

si se te prezidan no ameriken ki te malad, eske forom nan pa tap satire ak mesaj senpati?

Si ayisyen pa ka idantifye zanmi l' ak enmi l', nou fenk koumanse nan mizè.




 


gwotoro
Rang: Modérateur




Inscrit le: 23 Sep 2005
Messages: 629


Sujet: Fidèl si se pat ou koman kiba ta ye? (Deux sujets fusionnés)   Mar 1 Aoû - 19:31



Alors mon ami,

Au lieu de faire des reproches et de critiquer, partez le bal et d'autres suivront...

Dans la nouvelle Haiti, il faut plus de ''faiseurs'' et moins de ''critiqueurs''




 


Simparélé
Junior




Inscrit le: 04 Oct 2005
Messages: 14
Localisation: Paris France


Sujet: Fidèl si se pat ou koman kiba ta ye? (Deux sujets fusionnés)   Mer 2 Aoû - 3:55



Peu avant son investiture, le Président Préval a rencontré Fidel Castro.

Cuba est présent en Haïti non pas pour des motifs politiques, mais pour aider dans un esprit de véritable Solidarité.

Médecins et techniciens cubains sont partout dans le pays.

Le gouvernement haïtien, ou à défaut le Président Préval, a-t-il envoyé un message de sympathie à son homologue cubain malade?

Par ailleurs, on parle déjà comme si Fidel était mort. Ne nous laissons pas entraîner dans aucune espèce de concert de louanges à connotations mortuaires.

Fidel n'est pas mort. Gravement malade sans doute et vu son age, il doit lutter pour sa vie.

Accompagnons le dans cette bataille avec dignité et espérons que le peuple cubain, quelles que soient les échéances, saura être présent à tout nouveau rendez-vous.




 


Antwàn
Junior




Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 15


Sujet: Fidèl si se pat ou koman kiba ta ye?   Mer 2 Aoû - 7:47



San dout pi mal pase lakay nou, pi mal pse bolivi,pewou, Sent lisi sirinam, guyana pou site sayo sèlman.

Malgre lèlmi pèp kiben yo te byen idantifye, maladi fidèl montre vre kisa moun sa yo gen nan yo.

Yon sèl fot Fidèl komet nan je mechan yo, se pèmèt pèp kiben an manje lèl grangou, ale lekol swagne lè yo malad, sa yo sèlman vo lanfè pou li.

Fidèl nou wsete w' yon bon retablisman.




 
Marc-Henry
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Message  Marc-Henry Lun 21 Aoû 2006 - 4:53

piporiko
Senior




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Sujet: a propos de Cuba   Mer 2 Aoû - 10:46



Coup d’État et intervention militaire
Le nouveau plan de Bush pour renverser les institutions cubaines
par Salim Lamrani*

Juste avant l’hospitalisation de Fidel Castro, le président Bush a approuvé un nouveau plan pour renverser les institutions cubaines. À la différence du précédent, il désigne unilatéralement les prochains dirigeants « démocratiques » de l’Île et fixe un délai pour réaliser le coup d’État : 18 mois. Le plan s’accompagne d’une annexe secrète relative aux moyens paramilitaires ou militaires mis en œuvre.
--------------------------------------------------------------------------------



2 août 2006

Thèmes
Action secrète : renversement de gouvernement, guerre psychologique...



En mai 2004, Washington avait rendu public un énorme rapport de 454 pages, élaboré par la Commission d’assistance à une Cuba libre (Commission for Assistance to a Free Cuba, CAFC), destiné à porter le coup de grâce au gouvernement cubain et à entraîner sa chute. Les sanctions économiques sont alors devenues plus sévères et ont grandement affecté le niveau de vie de la population cubaine [1].

Peu satisfait des résultats obtenus, le 10 juillet 2006, le président Bush a approuvé le nouveau rapport de 93 pages, dirigé par la présidente de la CAFC et actuelle secrétaire d’État, Mlle Condolezza Rice, et le secrétaire au Commerce, M. Carlos Gutierrez. Le but affiché est clair : rompre l’actuel ordre constitutionnel en vigueur à Cuba. Les moyens mis en œuvre sont impressionnants : près de 100 personnes provenant de 17 départements et agences fédéraux ont travaillé pendant des mois à l’élaboration de ce nouveau document [2].

Composé de sept chapitres, ce plan dispose d’un budget total de 80 millions de dollars pour 2007 et 2008 afin d’accroître l’état de siège sur Cuba et de subvertir l’ordre établi. Ces fonds sont répartis de la façon suivante :
31 millions de dollars pour financer davantage l’opposition interne,
10 millions de dollars pour des activités de lobbying au sein des universités,
24 millions de dollars pour étendre la propagande contre l’Île
et 15 millions de dollars pour rallier la communauté internationale au plan d’occupation de Cuba.
De plus, le rapport prévoit un financement d’au moins 20 millions de dollars annuels pour les années suivantes « jusqu’à ce que la dictature cesse d’exister ». [3]

Cette fois-ci, Washington a même fixé un délai pour renverser le gouvernement de La Havane : 18 mois tout au plus. Contrairement à l’Irak où l’administration Bush avait nommé un proconsul, M. Paul Bremmer, après l’invasion du pays, pour Cuba, le poste de proconsul est déjà pourvu par M. Caleb McCarry [4].

Les accusations grossières émises par le département d’État prêteraient à sourire si les objectifs n’étaient pas si alarmants. Par exemple, « les Cubains continuent à être emprisonnés pour des activités que les Américains considèrent comme allant de soi : lire et voir ce qu’ils veulent ; avoir accès à l’information de l’étranger, y compris Internet ; organiser des rencontres chez soi pour parler du futur du pays ; disposer d’une bibliothèque ; ou faire signer des pétitions ». À en croire le gouvernement états-unien, ce genre d’activités est passible de privation de liberté à Cuba [5].

Dans le même registre, le rapport affirme que « le régime castriste ne subvient même pas aux besoins humanitaires les plus basiques du peuple cubain. La malnutrition chronique, l’eau potable polluée, et des maladies chroniques non traitées affectent toujours un pourcentage significatif du peuple cubain ». Et de toute évidence (comment oser en douter ?), « la situation ne s’améliorera pas tant que Fidel Castro restera au pouvoir ». [6]

Cette affirmation illustre une profonde méconnaissance de la réalité cubaine ou une volonté délibérée de désinformation. En effet, toutes les organisations internationales, des Nations unies en passant par la Banque mondiale, sont unanimes pour faire l’éloge du système social cubain et de l’indice de développement humain de l’Île des Caraïbes. Cuba dispose de l’espérance de vie la plus élevée et du taux de mortalité infantile le plus bas du Tiers-monde. Cuba dispose d’un taux de mortalité infantile inférieur à celui des propres États-Unis. L’UNICEF affirme même que Cuba est l’unique nation d’Amérique latine et des Caraïbes à avoir éradiqué la dénutrition infantile [7].

La première mesure adoptée préconise un financement accru des groupes de « dissidents ». Washington envisage d’accélérer le recrutement d’individus dont le rôle sera de participer au renversement de l’actuel gouvernement. Aux 50 millions de dollars prévus dans le premier rapport de 2004 s’ajoute une nouvelle somme de 31 millions de dollars. Le plan de Bush cite même les personnes chargées de fédérer les forces subversives : Mme Martha Beatriz Roque, M. Oswaldo Payá, M. Guillermo Fariñas et les Dames en blanc, entre autres [8].

En mars 2003, les autorités cubaines avaient procédé à l’arrestation de 75 agents stipendiés par le gouvernement états-unien. Ces personnes avaient été lourdement condamnées en raison de leur soumission à une puissance étrangère. M. Ricardo Alarcón, président de l’Assemblée nationale cubaine a averti les membres de la « dissidence » du fait que ceux qui conspireraient avec Washington et accepteraient ses émoluments devront en « payer les conséquences ». [9]

« Tant que cette politique existera, il y aura des personnes qui se trouveront impliquées […]. Elles conspireront avec les Nord-américains [et] accepteront l’argent. Cela est un délit selon les lois cubaines. Je ne connais aucun pays qui ne classe pas une telle activité comme un délit », a souligné M. Alarcón. « Imaginez que quelqu’un aux États-Unis soit soutenu, entraîné, équipé et conseillé par un gouvernement étranger. Cela est un délit en soi. C’est un délit très grave aux États-Unis et cela peut coûter de nombreuses années en prison, beaucoup plus que ce que l’on peut risquer ici à Cuba », a-t-il conclu [10].

L’administration Bush a également alloué 24 millions de dollars additionnels à Radio et TV Martí, afin d’amplifier les transmissions de programmes subversifs vers Cuba, en violation de la législation internationale. Les membres de la « dissidence » cubaine recevront une partie de cette somme pour acquérir et distribuer des équipements radiophoniques et télévisuels permettant de capter les programmes émis depuis les États-Unis. D’autres pays sont invités à transmettre des émissions subversives vers Cuba. Le plan prévoit également « d’entraîner et d’équiper des journalistes indépendants de la presse écrite, radiophonique et télévisuelle à Cuba ». [11]

Washington souhaite rompre la légalité constitutionnelle qui prévoit qu’en cas de disparition du président cubain, M. Fidel Castro, le vice-président, M. Raul Castro, prenne les rennes du pays. Pour cela, elle a élaboré un programme de lobbying auprès de la communauté internationale afin que celle-ci ne reconnaisse pas l’éventuel nouveau gouvernement. Les pays qui rejoindront les États-Unis dans leur politique d’agression bénéficieront d’un soutien financier, tandis que les autres devront payer les conséquences de leur insoumission [12].

De plus, les titres III et IV de la loi Helms-Burton de 1996, qui prévoient de sanctionner les pays qui investiraient à Cuba, s’appliqueront désormais, après avoir été suspendus durant dix années consécutives suite aux protestations de la communauté internationale et en particulier de l’Union européenne. Washington a même désigné sa cible prioritaire : le Venezuela du président Hugo Chávez, premier partenaire commercial de Cuba, et mentionné quinze fois dans le rapport [13].

Le président vénézuelien a réagi à la publication du dernier plan, le qualifiant de « nouvelle menace impérialiste ». « Nous continuerons notre alliance stratégique avec Cuba. C’est maintenant que le Venezuela va soutenir davantage le peuple et la Révolution cubaine », a-t-il certifié, tout en conseillant à l’administration Bush d’élaborer un plan de transition pour eux-mêmes afin de sauver leur propre système [14].

Quant au vice-président de la République bolivarienne, M. Vicente Rangel, il a exprimé son rejet du plan en dénonçant l’intention états-unienne « d’agresser et de subjuguer la République de Cuba ». « Le rapport publié par le département d’Etat confirme l’interventionnisme du gouvernement nord-américain, ouvert et flagrant, au nom de principes qu’il ne respecte pas. Sa volonté irréfrénable d’écraser les peuples et de violer le droit international le confirme », a-t-il déclaré. Il a également stigmatisé « l’obsession que le gouvernement de Bush a avec [son] pays ». [15]

Washington envisage également de constituer une liste de hauts fonctionnaires cubains à mettre hors d’état de nuire dans une Cuba occupée. Les États-Unis ne voilent même pas leurs intentions de recoloniser l’Île. En effet, ils affirment que ces personnes seront « sanctionnées par le gouvernement états-unien comme le prévoit la loi états-unienne », comme si Cuba était un nouvel État de l’Union [16].

Pour porter atteinte à l’économie cubaine, les autorités états-uniennes appliquent désormais des peines plus sévères pour tous leurs ressortissants qui se rendent à Cuba et réduisent encore plus les voyages d’ordre humanitaire. Une nouvelle agence a été créée pour suivre à la trace les exportations de nickel, source de revenus importants pour Cuba, et refuser l’achat de produits vendus par des pays tiers comportant du nickel cubain. Les envois d’argent à Cuba sont désormais encore plus restreints, ainsi que les conditions requises pour les entreprises états-uniennes de vendre des produits alimentaires à Cuba. Même le Conseil des Églises cubaines est touché par les nouvelles mesures et ne peut plus recevoir d’aide humanitaire [17].

Les nouvelles mesures visent également à entraver l’assistance médicale que Cuba accorde aux nations du Tiers-monde. Par exemple, près de 250 000 Latino-américains déshérités, atteints de cataractes et autres maladies oculaires liées à la pauvreté, ont pu retrouver la vue après s’être faits opérés gratuitement à Cuba. De la même manière, près de 60 000 médecins cubains et autre personnel de santé travaillent actuellement de manière bénévole dans les régions rurales du Tiers-monde et portent secours aux plus démunis d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique. Désormais, les États-Unis interdisent toute exportation d’appareils médicaux « destinés à être utilisés dans des programmes à grande échelle [pour] des patients étrangers », alors que la majeure partie de la technologie médicale mondiale est d’origine états-unienne [18].

M. Alarcón n’a pas manqué de condamner cette décision : « Que Bush […] méprise les pauvres et les noirs des États-Unis, que peu lui importe s’ils meurent abandonnés, on le sait déjà. Mais maintenant nous savons également, car il vient de le reconnaître ouvertement, que sa haine atteint également tous les pauvres, tous les indiens, tous les noirs et métis de ce monde [19] ».

Les chapitres de 2 à 7 énumèrent point par point les réformes politiques, économiques et sociales que Cuba doit mettre impérativement en place pour être considérée comme « démocratique ». Tout est minutieusement mentionné, des élections multipartites, l’instauration d’une économie de marché, en passant par la dévolution des propriétés nationalisées dans les années 1960, jusqu’à la privatisation des services d’éducation et de santé. Par exemple, au niveau de l’éducation, Washington insiste sur le fait que les programmes, les livres scolaires et la formation des enseignants doivent être nécessairement changés. En un mot, la réorganisation de la société cubaine sera entièrement contrôlée et dirigée par les États-Unis [20].

L’extrême droite d’origine cubaine de Floride a réagi avec enthousiasme à la publication de cette nouvelle politique d’agression. Ainsi, M. Alfredo Mesa, directeur exécutif de la Fondation nationale cubano-américaine, organisation extrémiste impliquée dans le terrorisme international, a exprimé sa satisfaction « de l’engagement des États-Unis à mettre en place une transition vers la démocratie à Cuba ». [21]

Par contre, plusieurs personnalités états-uniennes ont condamné les nouvelles mesures du président Bush. M. Wayne S. Smith, ancien chef de la Section des intérêts nord-américains à La Havane sous le gouvernement de Reagan de 1979 à 1982, a souligné que le plan était condamné à l’échec. « Il n’y pas beaucoup de Cubains qui sont d’accord avec l’idée selon laquelle ils doivent abandonner la santé et l’éducation universelle et gratuite, ainsi que plusieurs autres services fournis par leur gouvernement », a-t-il analysé [22].

M. Smith relève que le gouvernement états-unien présente une image de Cuba complètement déconnectée de la réalité. « L’idée première contenue dans ce nouveau rapport, que le régime serait au bord de l’effondrement, et énoncé comme tel, est toujours aussi farfelue. Deux années sont passées [depuis la publication du premier rapport en 2004] et l’économie cubaine montre des signes d’une forte croissance. Même la CIA estime la croissance à 8%. Cuba entretient désormais de nouvelles relations économiques vitales avec le Venezuela et la Chine, et il existe des signes de présence de réserves pétrolières au large de l’Île. Plusieurs pays ont proposé leurs services pour entreprendre des forages. Les choses sont en train de s’améliorer et non pas d’empirer », remarque-t-il, avant de certifier que « les accusations du rapport sont fausses » [23].


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Message  Marc-Henry Lun 21 Aoû 2006 - 4:54

iporiko
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Sujet: CUBA SUITE   Mer 2 Aoû - 10:47



Au sujet de « l’ingérence internationale » de Cuba mentionnée par le rapport, M. Smith a tenu a être clair. « Des médecins cubains ont été envoyés dans de nombreux pays, dont le Guatemala et Haïti, en plus du Venezuela et la Bolivie. À chaque fois, on a loué la qualité et le désintéressement de leur intervention. Si c’est cela l’ingérence internationale à laquelle se réfère le rapport, il en faudrait encore plus. Si ce n’est pas le cas, le rapport devrait fournir des exemples d’interventionnisme auquel il fait allusion ». [24]

Au sujet du financement de l’opposition interne, M. Smith a exprimé sa totale désapprobation. « Lorsque les États-Unis déclarent que leur objectif est de renverser le gouvernement cubain, et qu’ensuite ils affirment qu’un des moyens pour y parvenir est de fournir des fonds aux dissidents cubains, ces derniers sont placés de facto dans la position d’agents payés par une puissance étrangère pour renverser leur propre gouvernement », a-t-il noté [25].

M. Lucius Walker, président de l’organisation humanitaire Pasteurs pour la paix (Pastors for Peace) a pointé du doigt le budget de 80 millions de dollars destiné à « annexer Cuba ». Pendant ce temps, le gouvernement « n’octroie pas de ressources pour ouvrir les écoles de la Nouvelle Orléans [ni] de bourses pour que les Afro-américains et les Latino-américains puissent faire des études de médecine aux États-Unis », a-t-il déploré. « Il faut lutter contre cette loi [car] aucun gouvernement n’a le droit de dire à un autre gouvernement ou un autre peuple ce qu’ils doivent faire de leur pays », a-t-il conclu [26].

À la différence du premier rapport de 2004, ce nouveau plan contient une annexe, classifiée secrète « pour des raisons de sécurité nationale », qui est motif de grande inquiétude pour les autorités cubaines, car il sous-entend l’utilisation de la violence et l’interventionnisme militaire. Les rapports classifiés dans les années 1960 et désormais partiellement rendu publics révèlent que les États-Unis ont mené une féroce campagne de terrorisme et de sabotage contre le gouvernement révolutionnaire, organisé une invasion de l’Île par des mercenaires et même planifié une invasion militaire totale par les troupes étasuniennes [27].

En effet, comme le souligne M. Ricardo Alarcón, « aux États-Unis, la sécurité nationale est un concept qui est indissolublement associé à ce qui est militaire ou a des activités secrètes (d’ordre paramilitaire) ». [28]

Et d’ajouter : « Après avoir divulgué tout cela – des dizaines de millions de dollars pour leurs mercenaires, de nouvelles restrictions économiques et des actions illégales contre le commerce international et la souveraineté de Cuba et d’autres nations, des châtiments additionnels pour les Cubains y pour les citoyens d’autres pays – et avoir rendu public il y a plus de deux ans leur Plan qui décrit dans les moindres détails leur intention de recoloniser Cuba, après tout cela, que leur reste-t-il encore à cacher avec un secret maximum ? Que cachent-ils pour des raisons de “sécurité nationale et de réalisation effective” ? Plus d’attaques terroristes ? De nouvelles tentatives d’assassinat contre Fidel ? L’agression militaire ? S’agissant de Bush et de ses acolytes, tout est possible ». [29]

La santé défaillante de Fidel Castro et son hospitalisation, le 31 juillet 2006, affaiblissent Cuba et ouvrent une « fenêtre d’opportunité » pour les ambitions impériales de leur très puissant voisin. Les États-Unis sont plus que jamais tentés par une nouvelle aventure militaire pour reconquérir une île dont ils ont été chassés par une révolution populaire en 1959 et qui persiste depuis lors à leur tenir tête.


Salim Lamrani
Chercheur français à l’université Denis-Diderot (Paris VII), spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis. Dernier ouvrage publié : Cuba face à l’empire : Propagande, guerre économique et terrorisme d’État, éditions Timéli.
Les articles de cet auteur





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[1] Colin L. Powell, Commission for Assistance to a Free Cuba, (Washington : United States Department of State, mai 2004). http://www.state.gov/documents/orga... (site consulté le 7 mai 2004) ; Salim Lamrani, Cuba face à l’Empire, Éditions Timéli, 2006), pp. 139-54 ; « Le plan Powell pour l’après-Castro » par Arthur Lepic, Réseau Voltaire, 16 juin 2004.

[2] Condolezza Rice & Carlos Gutierrez, Commission for Assistance to a Free Cuba, (Washington : United States Department of State, juillet 2006). http://www.cafc.gov/documents/organ... (site consulté le 12 juillet 2006).

[3] Ibid., p. 20.

[4] Nestor Ikeda, « EEUU dice que rehabilitará a Cuba en 18 meses », El Nuevo Herald, 10 juillet 2006.

[5] Ibid., p. 5.

[6] Condolezza Rice & Carlos Gutierrez, op.cit., p. 6.

[7] Salim Lamrani, op.cit., pp. 89-108 ; Cira Rodríguez César, « UNICEF confirma que Cuba es el único país de América Latina y el Caribe que ha eliminado la desnutrición infantil », Prensa Latina/Rebelión, 17 mai 2006.

[8] Condolezza Rice & Carlos Gutierrez, op.cit., p. 19.

[9] BBC, « Cuba Warns Dissidents Over US Aid », 12 juillet 2006.

[10] Ibid.

[11] Condolezza Rice & Carlos Gutierrez, op.cit., p. 22.

[12] Ibid., pp. 24-25.

[13] Ibid. Les mentions du Venezuela se trouvent aux pages 5, 6, 14, 15, 23 (4 fois), 24 (4 fois), 26, 62, 63.

[14] Granma, « Venezuela reforzará alianza con Cuba », 13 juillet 2006.

[15] El Nuevo Herald, « Rechazo venezolano a informe de EEUU sobre Cuba », 11 juillet 2006.

[16] Condolezza Rice & Carlos Gutierrez, op.cit., p. 27.

[17] Ibid., pp. 30-31.

[18] Ibid., p. 31.

[19] Ricardo Alarcón de Quesada, « El Mein Kampf de Bush », Granma, 13 juillet 2006.

[20] Condolezza Rice & Carlos Gutierrez, op.cit., pp. 34-85.

[21] Lisa Ferdinando, « Miami Cubains Praise US Efforts for Democracy in Cuba », Voice of America, 11 juillet 2006.

[22] Wayne S. Smith, « New Cuba Commission Report : Formula for Continued Failure », Center for International Policy, 10 juillet 2006.

[23] Ibid.

[24] Ibid.

[25] Ibid.

[26] Ibid.

[27] Foreign Relations of the United States 1961-1963, volume X-XI (Washington : Department of State, 1997).

[28] El Nuevo Herald, « Alarcón amenaza disidentes para que no acepten fondos de Washington », 12 juillet 2006.

[29] Ricardo Alarcón de Quesada, « El Plan de Bush de ‘asistencia a una Cuba libre’. Crónica de una guerra anunciada », Granma, 5 juillet 2006.




 


frankietalkie
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Sujet: Fidèl si se pat ou koman kiba ta ye? (Deux sujets fusionnés)   Mer 2 Aoû - 15:12



Un petit tour, un petit blogue et je m'en allons!

Fidel Castro aura survécu à (combien) de présidents américains. Les complots de la CIA pour l'assassiner (dont Bush père a été le patron lui-aussi à un moment donné) ont tous échoué. Comme Ti-Bush a réussi à chasser Saddam Hussein comme il s'était promis de venger son père et de punir tous ceux qui lui ont résisté, il aimerait réussir un coup d'éclat majeur en renversant Castro et le système cubain car son pays ne fait qu'essuyer des gifles malgré sa puissance. Le mandat de Bush tire à sa fin, sa popularité s'effrite et s'il jouit d'une certaine faveur du congrès américain, c'est à cause des engagements militaires de ce pays qui le contraignent à appuyer les politiques impérialistes de Ti-Bush. Quel affront ce doit être pour cet imbécile orgueilleux si Castro devait survivre à deux Bush (son père et lui-même)!

Il peut compter sur ses sbires israéliens pour dissuader les chefs arabes ou musulmans mais il semble ignorer que Cuba, en dépit de tout ce qu'on raconte, jouit de soutien et de respect sur le plan international. Je viens de lire que Ti-Bush ne reconnaît pas le Vénézuela comme une menace militaire, tant mieux ... Pense-t-il la même chose de Cuba? La Floride n'est quà quelques kilomètres de l'île...

Les Cubains de Floride m'ont vraiment choqué hier. Ce n'était pas évidemment des gens sérieux qui manifestaient ainsi leur haine à l'endroit du plus respecté de leurs compatriotes? Castro avait bien fait de laisser partir cette "engeance". Qu'on se rappelle l'affaire Elian Gonzalez!

Longue vie à Fidel!
_________________
pas de péril en la demeure




 


Joel
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Sujet: Fidèl si se pat ou koman kiba ta ye? (Deux sujets fusionnés)   Mer 2 Aoû - 17:08



Antwàn pa kyete w,ayisyen an jeneral konnen sou ki bò tranch pen an bere.

Nan yon atik Miami Herald,yo te kontraste reyaksyon Kiben yo,ak reyaksyon lòt gwoup Antiyè yo:Jamayiken ak Ayisyen pa egzanp.

Gen yon ti reyaksyon enkyetid nan mitan Ayisyen yo an Florid ,paske yo rekonèt sa Castro fè pou peyi Dayiti.
San èd Kiben nan domèn sante ak Agrikilti,kote peyi sa a t ap ye jounen jodi an?
Se pou nou raple kote Castro sòti.
Kòm mwen te mansyone l deja sou sit sa a;apre viktwa Lame Mambi an (tout pi gwo jeneral yo se te nwa) Ameriken yo ak alye yo ,Panyòl yo (se desandan yo ki plis nan Florid jounen jodi an) vòlò viktwa a nan men Lame Mambi an.

Sa w tande an,kòmanse an 1899,gen yon represyon grenn kraze ki tonbe sou ansyen konbatan Lame Mambi yo,ak tout moun ki te gen yon ti savwa nan popilasyon nwa a.

Represyon sa a vin kilmine nan sa yo rele "La guerra negra",kote Ameriken yo ak alye gran plantè panyòl masakre plis ke 6000 nèg nwa an 1912.
La Marin Ameriken te bloke tout pò yo,pou pèson moun pa chape ;pou yo pa ta gen lide al refijye yo ann Ayiti pa egzanp ,ki tou pre an.
Depi lè sa popilasyon Panyòl yo,ak alye Ameriken yo retounen nèg nwa na yon sitiyasyon ki pre lesklavay ,ou byen ki te preske menm jan ak sitiyasyon nwa nan Sid Etazini yo.

Se nan sitiyasyon sa a revolisyon Kiben an vin fèt.Se te nan yon sitiyasyon apartheid nèg nwa ta viv nan Kiba.
Gen yon ekriven nwa Kiben ki di se lè twoup revolisyonè Kiben yo ,rive nan vil Santa Clara nan fen 1958,kòmansman 1959 ,ke yo te retire siy,kote blan Kiben,milat Kiben ak nwa kiben ,te ka chita sou plas lan.
Pa bliye desandan moun sa yo ki te etabli sòt de lwa sa yo,se yo menm ki nan Miyami jounen jodi an .
Se sa pou nou sonje!




 


piporiko
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Sujet: cuba   Dim 6 Aoû - 10:09



Haïti-Cuba-Castro
Fidel Castro reçoit des messages de sympathie et d’amitié en provenance d’Haïti
Les coopérants cubains, la secrétaire particulière et soeur du Président Préval et l’historienne Suzy Castor ont notamment envoyé des voeux de prompt rétablissement au "Lider Maximo"
Posté le samedi 5 août 2006
Par Radio Kiskeya



Parmi les multitudes gestes et manifestations d’amitié et de sympathie qui inondent Cuba depuis lundi et l’annonce du retrait provisoire du pouvoir du Président Fidel Castro à cause d’une hémorragie instetinale ayant nécessité une intervention chirurgicale délicate, des échos favorables sont venus d’Haïti, rapporte l’agence cubaine Prensa Latina.

La représentantion diplomatique de La Havane à Port-au-Prince annonce avoir reçu des messages de sympathie provenant de la brigade des médecins cubains déployés dans le pays dans le cadre de la coopération haïtiano-cubaine. D’autres coopérants venus régénérer l’industrie sucrière locale et les membres de l’association des médecins haïtiens diplômés des universités cubaines ont également envoyé des vœux de prompt rétablissement au "Lider Maximo", souligne l’ambassade cubaine.

"Merci à notre commandant en chef pour les programmes mis en œuvre en faveur des personnes économiquement faibles. Ils ont donné à des milliers de gens à travers le monde l’opportunité de recouvrer la vue, de sortir de l’analphabétisme et de devenir médecins", peut-on lire dans l’un des messages envoyés par des cubains vivant en Haïti, mais dont les noms n’ont pas été révélés.

D’autres sont partis du même élan et ont témoigné de leurs sentiments et de leur affection pour le dirigeant cubain avec des mots d’une tonalité différente. "Que Dieu bénisse notre cher Fidel. C’est un bienfaiteur qui lutte et a toujours lutté pour la cause de l’humanité. Il mérite la sympathie des peuples qui luttent pour la paix et un certain bien-être", ont écrit certains admirateurs haïtiens de l’une des grandes figures politiques du XXe siècle.

Officiellement, la Présidence haïtienne ne s’est pas exprimée jusqu’à présent sur la maladie de Castro auquel a momentanément succédé son frère cadet Raùl. Cependant, la sœur et secrétaire particulière du chef de l’Etat, René Préval, Marie-Claude Calvin, a souhaité au dirigeant cubain un complet rétablissement qui lui permettra de retrouver bientôt ses fonctions au Palais de la révolution, indique Prensa Latina.

Le chef de cabinet du ministre de la culture, Olsen Jean Julien, a aussi formulé les mêmes vœux dans un message acheminé à la mission diplomatique cubaine. Le titulaire du ministère, Daniel Elie, avait effectué au cours du mois de juillet une visite à La Havane.

L’agence cubaine signale également un message adressé au Président Castro par l’historienne et femme politique Suzy Castor, épouse de l’ex-leader de l’Organisation du peuple en lutte (OPL) et figure historique de la gauche communiste haïtienne des années soixante, feu le professeur Gérard Pierre-Charles. Ce dernier s’était d’ailleurs éteint, le 10 octobre 2004, dans un hôpital de La Havane après avoir été victime d’une pneumonie.

Deux journalistes, Rotschild François Junior de radio Méttropole et Franck Séguy du quotidien Le Matin, sont dénombrés parmi les personnes ayant voulu exprimer leurs préoccupations devant la mauvaise santé du dirigeant du seul pays socialiste de l’hémisphère occidental.

En 1996, les relations diplomatiques ont été rétablies entre Port-au-Prince et La Havane après environ 40 ans de rupture. Une mission de coopération cubaine pluridisciplinaire, établie de plusieurs années en Haïti, a été récemment renforcée dans certaines régions reculées à la demande du Président Préval. En mai dernier, le dirigeant haïtien s’était fait opérer d’une hernie au cours d’une visite à Cuba qui comportait notamment un tête-à-tête avec son homologue cubain axé sur le renforcement de la coopération bilatérale.

L’état de santé du chef de l’Etat cubain -80 ans le 13 août prochain- et l’évolution de la situation politique intérieure de son pays face aux pressions croissantes des Etats-Unis sont depuis plusieurs jours au cœur de l’actualité mondiale. Ils tiennent aussi une place spéciale dans les médias de Port-au-Prince. De nombreux haïtiens restent fascinés par l’histoire très singulière de Fidel Castro, un personnage devenu mythique, même si ses options idéologiques et ses méthodes politiques ne sont pas toujours partagées ou comprises. spp/RK


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