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Louvri Baryè ansyen patenè lavalas, nouvo patenè Espwa eksprimen desèpsyon l

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Message  Rico Sam 25 Avr 2009 - 18:07

Haïti-Politique

Importante prise de position du "Pati Louvri Baryè" (PLB), membre de la Plate-forme présidentielle LESPWA, dans le cadre de son 17ème anniversaire


Actualisée suite aux élections du 19 avril 2009

vendredi 24 avril 2009,
Radio Kiskeya


Le regroupement des membres fondateurs du Pati Louvri Baryè réaffirme la prise de position du Parti lors de la célébration de son dix-septième anniversaire le 29 mars dernier. Suite aux élections partielles qui viennent d’avoir lieu, il veut y ajouter quelques commentaires relatifs à cette nouvelle conjoncture.

Vingt-neuf mars mille neuf cent quatre-vingt-douze, vingt-neuf mars deux mille neuf, dix-sept ans déjà ! Le PLB est en route vers l’âge adulte. Dès la naissance de ce parti, ses fondateurs et ses membres ont dû apprendre à réfléchir et à agir avec maturité, puisque le parti a l’âge des crises et des conflits de l’époque. Si toute lutte est un apprentissage, les conditions de notre naissance nous ont permis de mûrir encore plus vite. Nous avons appris à grandir dans l’épreuve et la résistance pour protéger nos options éthiques et politiques.

Nos racines, il faut le dire, plongent dans la grande mouvance nationale des années 70 qui a fait 86, 87, 91et 94 et tant d’autres événements issus de cet élan généreux et patriotique de toute une nation. Plusieurs d’entre nous sont morts, sacrifiés les yeux ouverts sur cet avenir prometteur qu’ils désiraient pour tout un peuple. Tous, nous rêvions d’une société changée et renouvelée, vivant dans l’équité, la justice et le droit, la transparence et la participation. Tous, nous voulions travailler pour le développement économique et social, pour l’accès à l’éducation, la formation, la multiplication des moyens de production. Tous, nous nous inspirions d’une volonté de renouveau patriotique, où Haïti, renouant avec une tradition de fierté nationale reprendrait ses droits et sa place dans la société des nations.

Tous, nous rêvions d’une nouvelle gouvernance qui mettrait son dynamisme et sa compétence au service des vrais intérêts de nos concitoyens et concitoyennes ainsi que de nos collectivités territoriales. Une gouvernance qui libérerait notre pays de toute servilité interne ou externe ; une gouvernance ouverte mais non asservie.

Tous, nous avions la conscience rivée sur les ressources propres à notre pays : des hommes et des femmes de tout horizon et de toute compétence, la capacité de production de notre terre, notre potentiel marin et sous-marin, les nombreuses ressources du sous-sol, l’exploitation de nos richesses environnementales et historiques, la diversité de nos ressources culturelles, peinture, sculpture, musique et artisanat, la force de travail d’un peuple besogneux et qui cherche à vivre. En un mot nous voulions construire notre propre économie nationale ajustée à nos besoins et à nos intérêts de nation. Jamais nous n’avions pensé que nous serions devenus l’appendice économique d’une autre nation.

Pour faire de tous ces rêves une réalité, et d’autres encore qui sont ceux de tout un peuple tant de fois humilié et méprisé, nous avons opté pour le chemin des alliances. Car nous pensons fermement qu’aucune personne oeuvrant dans la solitude de sa pensée, aucun parti politique, aucune faction, ne sauraient nous mettre sur le chemin des actions, des méthodes, des organisations, des stratégies capables de nous faire avancer. C’est là notre Crédo et c’est peut-être là aussi notre faiblesse conjoncturelle.

Aujourd’hui encore, nous poursuivons la même vision. Cependant, nous constatons avec beaucoup de douleur et de chagrin qu’une main est en train de gommer tous les acquis des années 70 et 80, tout cet ensemble d’aspirations qui nous faisait penser que nous étions en marche vers la libération. Notre pays vient de cumuler beaucoup de retards dans des domaines qui ne réclament même pas de grands investissements. L’Etat haïtien n’a pas changé. Nous n’avons pas rompu avec les habitudes du passé. Et nous retournons à grands pas vers l’ancien régime.

Nous sommes pratiquement abandonnés sur une mer agitée, sans voile, sans moteur et sans gouvernail. Les paroles d’aujourd’hui ne ressemblent pas à celles d’hier.

Aujourd’hui, un malaise, à la dimension des attentes de toute une nation, s’est installé sur tout le pays. Ceux qui parviennent à tirer leurs marrons du feu, ne peuvent pas le percevoir. Toutefois, il est loisible de constater, au jour le jour, le développement d’une crise générale qui effraie tout le monde. Le doute et le désespoir habitent les consciences. Nous ne croyons plus en nos propres capacités. Voilà pourquoi nous vivons continuellement en état de crise :

1. Crise de gouvernance. les principes de gestion gouvernementale ne sont pas pris en compte, provoquant ainsi un éclatement des institutions.

2. Affaiblissement graduel et généralisé de nos institutions

3. Crise constitutionnelle : C’est une crise créée de toute pièce parce que nous aimerions courber la Constitution à nos manières de gouverner. En général, les lois d’application exigées par la Constitution ne sont pas écrites. Les échéances pour le renouvellement du tiers du Sénat ne sont jamais respectées. Il est difficile de juger une Constitution sans avoir cherché à l’appliquer intégralement.

4. Crise de la vie chère : Le malheur c’est qu’on peut toujours se référer à la crise mondiale ou à notre production défaillante, sans chercher vraiment à créer des instruments ou des mécanismes pour tempérer ou résoudre la crise.

5. Crise provoquée par l’accumulation des richesses aux dépens des plus pauvres : Les programmes, quand il y en a, ne sont jamais orientés vers la création de richesse dans les milieux défavorisés.

6. Crise électorale due à l’absence du parti Fanmi Lavalas et de nombreux autres groupes, politiques des joutes électorales. Ce faisant on a barré la route à une large majorité de la population. Ces élections qui viennent d’avoir lieu le dimanche 19 avril ont révélé le désenchantement général de la population qui les a boudées systématiquement. Nous nous enfonçons à grands pas dans la crise au lieu de chercher à la résoudre.

7. Ignorance totale des vrais besoins du peuple : emplois, santé, éducation, sécurité sociale, justice…

8. Crise environnementale, parfois causée par le déchaînement des forces naturelles, aggravée par notre insouciance et notre manque d’intérêt.

9. Catastrophe de la production nationale qui ne fait l’objet d’aucun schéma guide connu.

10. Enfin, crise provoquée par la perte de notre souveraineté économique, politique, administrative et militaire. Nous sommes bel et bien des occupés d’une nouvelle forme. Depuis le temps que nous nous sommes soumis à cette situation de tutelle, nous ne sommes même pas en mesure de signaler une seule marque de progrès dans l’évolution de notre peuple. Cette nouvelle forme d’occupation trouve sa justification dans notre empressement à l’accepter, dans l’aveu de nos propres incapacités et dans l’absence de tout progrès.

Analysant la situation, il nous revient à l’esprit le mot de Dessalines dans l’Acte de Déclaration d’Indépendance. Constatant avec effroi le grand nombre de sujets qui tapissaient dans l’ombre afin d’attendre le moment opportun pour remettre en place l’ancien régime, il s’écria : “Il faut, par un dernier acte d’autorité nationale, assurer l’empire de la liberté dans le pays qui nous a vu naître. Nous avons osé être libres, osons l’être par nous-mêmes et pour nous-mêmes.”

Ce regroupement invite les uns et les autres à se ressaisir et à mettre de côté les ambitions personnelles pour sauver la nation de cette crise qui menace l’ensemble de la population.

Port-au-Prince, le 20 avril 2009

Pour les membres fondateurs

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Message  Invité Sam 25 Avr 2009 - 20:33

Eske si Preval bay moun sa yo kèk pos minis ak senatè yo pap fenmen dann yo komm dabitub?

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