Mon carnet de voyage en Haiti

　
Au cours de cette semaine, je partagerai avec vous ce qui m'a vraiment marqué durant mon séjour au pays de mes ancêtres , Haïti .
----------------------------------------------

3 mai 2009, jour de mon arrivée en Haïti, au premier coup d'œil la face d'Haïti reste la même. Un aéroport non-accueillant. Des porteurs de bagages agressants et agressifs pour gagner d'argent. Une infrastructure aéroportuaire désuète. Des poubelles odorantes. Des chauffards indisciplinés. Une marrée humaine incroyable occupe les rues et les montagnes de la capitale. En débarquant de l'avion cela saute aux yeux. Impossible de ne pas s'en apercevoir.

Prenant le chemin de Tabarre pour nous rendre à l'hôtel, le chauffeur fait un arrêt devant le château de l'ancien Président . Impossible de voir quelque chose derrière cette grande barrière. C’est une maison de riches comme celles qu’on voit à Pèlerin, Montagne noire ou à Morne calvaire. En clair , Tabarre est une ville de plus en plus internationale. On y trouve le bureau principal de la Minustha et l’ambassade des États-Unis.

On arrive rapidement à Pétion Ville. C’est dimanche , jour de repos et à la prière pour certains haïtiens. D’abord la circulation était fluide sur la route de Tabarre .Je m’adonnais au plaisir simple de faire du ''jouda ''sur les maisons et les immeubles à bureau, voire les tap tap d’Haiti et les fanm gwo tete sur le long de la route menant à Pétion Ville. Juste pour tuer le temps. Mais dès qu’on quitte cette route , on rentre directement à Pétion Ville.

Pétion Ville c’est la ville des riches dit-on ? Évidemment, les choses ont bien changé. Les pauvres s’y sont bien installés . Il suffit juste de regarder les montagnes pour contempler le fameux bidonville du nom Jalouzi qui dévisage de loin ou de près le Centre ville de Pétion Ville.Que vous passez par les routes du Canapé-vert , Bourdon pour vous rendre à Pétion Ville , ce bidonville vous explose en plein visage.

En voyant cette montagne juchée d'ajoupa, on ne peut pas éviter de se poser la question suivante; s'il y a un tremblement de terre, combien de personnes périront instantanément ? Juste d'y penser me donne froid au dos.

Pendant ce temps , la vie suit son cours à Port-au-Prince . Les commerçants font de bonnes affaires. Les marchandes sont partout et dans tout. Les gardes de la Minustha occupent tout l’espace. La police nationale cherche sa place à coté de ses protecteurs onusiens. Bref, on sent que les haïtiens veulent vivre. C’est écrit dans leurs faces mais il semble qu’ils ne se préoccupent pas assez de leur avenir. Ils vivent plutôt au passé et au présent de l'indicatif.

A suivre !

Ici c'est jalouzi , ce fameux bidonville sur les hauteurs de Pétion Ville

Nickie, j'aimerais vous rappeler que je voyage avec un passeport canadien et donc je n'ai pas le droit de voter ni d'être candidat en Haiti. Je peux , cependant , poser ma candidature à la culture de ton jardin...lol

marc

se sa w rele bidonvill an ayiti e byen tout peyi ya se bidonvil ou pat fè yon rive nan site la saline ,nan site lescot ou byen moun ki konn dim ki jan site soley ye.sa w montre la se yon paket chato ;si w al nan morn pou wè kote ayisyen ap domi wa konprann ke kay sa yo se kay boujwa.Podyab marc.li pa konn peyi ya vre.

Tèt koupe ak "favela" Rio de Janeiro.

Tou sa fèt dèyo do m. Kay sayo dwe bati apre 1986.

Hen hen Mak,

Jaden Niki a rezève.

Marc,
dans mon adolescence à Pétionville ,Jalouzi avait toujours existé.C'était ou les bonnes et les gardiens de cour qui n'avaient pas un gite chez les maitres de maison se casaient.
Et puis on l'appelait 'Bwa Jalouzi".Les constructions ,si constructions il y avait,ètaient très clairsemées.

A cette époque Pétionville avait moins de 30 mille habitants.Aux dernières nouvelles ,la population est de 400 mille.

La dernière fois que j'avais été en Haiti c'était en 1996.Je ne reconnaissais plus cette ville.Ce doit ètre pire 13 ans après

Ce qui etonne est la proximité de ces maisons;je me demande comment les employés des compagnies electriques ,telephones et de la camep peuvent travailler dans ce labyrinthe.Y a-t-il un service de genie civil en haiti?N'est-ce pas un pays à la derive.Je devrais dire un monde a la derive parce qu'on remarque ces bidonvilles aussi dans un pays riche comme le Venezuela.

il faudrait qu'un jour on demenage toute cette population sinon il y aura des pleurs et des grincements de dents le jour de la catastrophe;que Dieu nous epargne d'un tremblement de terre.Comment les sapeurs pompiers pourront-ils eteindre le feu dans l'une des maisons de ce labyrinthe?

Anpalan de katastrof, mwen toujou ap reflechi kijan ak tout moun sayo lan Potoprens, pagen:
Plis aksidan,
plis dife,
plis inondasyon,
plis krim,
plis goumen........
????????

Devan bidonvil (favela) Rio ak Sao Paulo yo,Jalouzi paka parèt la .Lan vil tankou Lima ou byen Tegucigalpa ,gen bidonvil ki pa rete ak bidonvil non.

Marco Antonio Solis chante yon chante an panyol ki rele :En las casas de carton."se yon chante ki dekri moun ki ap viv nan kay an katon.ke w jwen nan tout peyi.yè map gade yon fanm ki ap kriye ke swen sante se yon dwa imen ,men eske lojman tou se pa yon dwa imen.si yon moun ap gade se yon mirak vre ki fè nan bidonvil sa yo pa genyen plis krim ak aksidan di fe.

Lè wap gade ki jan kay sa yo yonn sou lot li sifi ke yon pran di fe epi preske tout ap genten boule anvan ke ponpye ka tenyen di fe ya.wap mande eske genyen dlo ki pase an ba tè pou alimante kay sa yo.si wi si yon jou yon tuyo dlo sa yo ta kase ki sa ki ap rive si genyen yon inondatyon.se yon sel kay ki ka tonbe epi pou genyen yon efè domino sou plisyè kay.Sa se iresponsabilite gouvenman an ki fè bagay sa yo eksiste nan peyi sa yo.

J'avais predit une catastrophe dans ce bidonvil en mai 2009.

Marc-Henry a écrit:　
Au cours de cette semaine, je partagerai avec vous ce qui m'a vraiment marqué durant mon séjour au pays de mes ancêtres , Haïti .
----------------------------------------------

3 mai 2009, jour de mon arrivée en Haïti, au premier coup d'œil la face d'Haïti reste la même. Un aéroport non-accueillant. Des porteurs de bagages agressants et agressifs pour gagner d'argent. Une infrastructure aéroportée désuète. Des poubelles odorantes. Des chauffards indisciplinés. Une marrée humaine incroyable occupe les rues et les montagnes de la capitale. En débarquant de l'avion cela saute aux yeux. Impossible de ne pas s'en apercevoir.

Prenant le chemin de Tabarre pour nous rendre à l'hôtel, le chauffeur fait un arrêt devant le château de l'ancien Président . Impossible de voir quelque chose derrière cette grande barrière. C’est une maison de riches comme celles qu’on voit à Pèlerin, Montagne noire ou à Morne calvaire. En clair , Tabarre est une ville de plus en plus internationale. On y trouve le bureau principal de la Minustha et l’ambassade des États-Unis.

On arrive rapidement à Pétion Ville. C’est dimanche , jour de repos et à la prière pour certains haïtiens. D’abord la circulation était fluide sur la route de Tabarre .Je m’adonnais au plaisir simple de faire du ''jouda ''sur les maisons et les immeubles à bureau, voire les tap tap d’Haiti et les fanm gwo tete sur le long de la route menant à Pétion Ville. Juste pour tuer le temps. Mais dès qu’on quitte cette route , on rentre directement à Pétion Ville.

Pétion Ville c’est la ville des riches dit-on ? Évidemment, les choses ont bien changé. Les pauvres s’y sont bien installés . Il suffit juste de regarder les montagnes pour contempler le fameux bidonville du nom Jalouzi qui dévisage de loin ou de près le Centre ville de Pétion Ville.Que vous passez par les routes du Canapé-vert , Bourdon pour vous rendre à Pétion Ville , ce bidonville vous explose en plein visage.

En voyant cette montagne juchée d'ajoupa, on ne peut pas éviter de se poser la question suivante; s'il y a un tremblement de terre, combien de personnes périront instantanément ? Juste d'y penser me donne froid au dos.

Pendant ce temps , la vie suit son cours à Port-au-Prince . Les commerçants font de bonnes affaires. Les marchandes sont partout et dans tout. Les gardes de la Minustha occupent tout l’espace. La police nationale cherche sa place à coté de ses protecteurs onusiens. Bref, on sent que les haïtiens veulent vivre. C’est écrit dans leurs faces mais il semble qu’ils ne se préoccupent pas assez de leur avenir. Ils vivent plutôt au passé et au présent de l'indicatif.

A suivre !

C'était en 2009 avant le tremblement de terre de janvier 2010. QU'est-ce qui a changé depuis ? Les rues sont devenues plus sales . Les déchets sont partout et dans tout . Le gouvernement a changé non pas pour le meilleur mais pour le pire . Ces hommes et femmes en rose et blanc font de la propagande mensongère pour attirer les touristes les plus vulnérables de la communauté haitienne de Montréal . Honte à vous hommes et femmes en rose et blanc.