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RENVERSER MAIS CONSERVER PAR LE PONT

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Message  Edpoete Dim 15 Nov 2009 - 16:47

RENVERSER MAIS CONSERVER PAR LE PONT

En tant qu’observateur inspiré de sagesse pour saisir le patrimoine historique du peuple Haïtien sans me fondre dans l’actualité ni l’ignorer, je découvre dans la donne politique haïtienne un cancer, un problème fatal séculaire et chronique qui menace le destin du pays. Un problème démon qui s’appelle «renverser», devenant à la fois un idéal et un mode de vie proprement haïtien. Car nous avions renversé les colons pour instaurer une Nation et de la naissance de cette nation depuis 1804 jusqu’à nos jours, nous avons deux siècles couronnés de renversements de chefs d’État dictateur par des insurrections, des coups d’État, le renvoi du parlement ou par motion de censure contre le gouvernement. Renverser pour cause de douleurs, de souffrance, de misère, de torture est naturel, légitime, droit de légitime défense. Mais si à chaque décennie de notre histoire on est forcé de revendiquer et d’appliquer le droit de légitime de défense encore plus que tous les autres peuples de la terre, ne faut-il par sagesse nous remettre d’abord en question pour mettre la main sur la plaie et la cause de la maladie?

Non l’haïtien ne veut souffrir d’aucune maladie mais n’entend point protéger sa santé contre les microbes, les virus, les bactéries. Si on veut tuer les vers de notre plaie, il faut s’abstenir aussi d’être l’ami des mouches à l’origine des bactéries et des vers. Si on veut renverser un chef d’état pour s’emparer du pouvoir, il faut apprendre à bien gouverner, à protéger son pouvoir à conserver le pouvoir. L’attitude ou la mentalité haïtienne à renverser sans aucun souci ni sagesse de protéger ni conserver nous donne une allure d’innocents naïfs condamnés à répéter éternellement les mêmes erreurs du passé. Une attitude qui dénote de notre part une irresponsabilité, immaturité qui menace notre crédibilité, notre honneur, notre intégrité, notre droit au respect où l’autre nous agresse, nous envahit en raison de notre attitude naïve et effrontée de ne pas nous respecter nous-mêmes. Si vous ne vous respectez pas en tant que peuple, incapable de se charger de ses propres droits, quel autre peuple qui va vous respecter? Seul un peuple de bon samaritain qui osera respecter vos droits bafoués par vous-même. Mais dans le contexte politique des nations, c’est la force et la sagesse qui priment et non la naïveté et le sentiment du bon samaritain.

Dans l’actualité haïtienne, de grands échos sonores s’élèvent pour sensibiliser, mobiliser contre les occupants qui nous agressent en violant nos droits afin de chasser les forces d’occupation. C’est normal, légitime, naturel. Mais quelle alternative de sécurité éventuelle concrète qu’on envisage pour assurer la stabilité politique après le départ? Aucune! Seulement on veut renverser parce que c’est légitime car nos émotions cruellement atteintes. Que me sert-il aujourd’hui de renverser si je n’ai aucune alternative, aucune mesure de sécurité pour demain.

Politiquement Gouverner c’est prévoir. Mais en Haïti gouverner c’est jouir du pouvoir sans rien protéger et ni conserver. Un peuple qui rêve de jouir sans souffrir, qui ne veut que sentir pour réagir dans le sens du plaisir ou du déplaisir selon les circonstances. On n’entend rien prévoir, rien protéger, rien conserver. Comme un esclave qui s’affranchit de son maître en gagnant sa liberté mais qui refuse de travailler pour maintenir sa liberté, entretenir sa liberté, conserver sa liberté. Il refuse le travail jeté dans la rubrique de l’esclavage pour devenir adorateur de bon samaritain vénéré comme un dieu pour le don de l’aumône. Donc il devient encore plus esclave, puisque le maître sort du rang humain pour s’élever au rand de la divinité. Il s’affranchissait d’un maître pour devenir esclave de son propre ventre et d’un bon samaritain. Doublement esclave.

Quant à moi sans être marxiste je me cultive dans la sagesse de Karl Marx qui affirmait on ne soulève pas un problème si on n’a pas l’alternative d’une solution à proposer. Marx critiquait le capitalisme posé comme problème en offrant le communisme comme solution. Le marxiste combattait pour renverser le pouvoir mais savait exactement par quoi le pouvoir va être remplacé. Il prévoyait tout. Éventuellement la solution politique privilégiée par Marx a failli dans le temps n’étant pas efficace. Mais l’essentiel il ne luttait pas comme un fou pour renverser un pouvoir.

Il existe de nombreux haïtiens compétents capables de gouverner politiquement bien le pays vers un meilleur avenir. Mais Nombreux sages haïtiens s’abstiennent de la politique pour ne pas salir son intégrité, sa probité, sa renommée, son honneur, sa réputation, son talent dans l’éruption permanente du volcan de la corruption, de la gabegie administrative, de la politicaillerie, du clientélisme politique, ce marché fertile de fanatiques de tout acabit prêts à tuer leurs adversaires pris pour ennemis pour honorer leurs amis, une lupanar politique, un bordel politique.

Les politiciens honnêtes qui osent se pointer sur l’échiquier politique n’ont pas la côte politique nécessaire pour prendre le pouvoir. Ils forment un groupe marginal condamné éternellement dans l’opposition. Ces politiciens honnêtes n’ayant pas la langue de bois des fanatiques du clan pour faire des promesses de miel et du lait pour remplir le ventre, ne reçoivent en conséquence pas l’appui des fanatiques émotionnels qui finissent toujours par élire un chef grâce à ses folles promesses vides. Des promesses qui n’arrivent jamais. Car le fanatique croit dans son ventre, mais le chef politique croit dans sa poche. Politique de jouissance dans la magouille pour remplir la poche par la dilapidation de la caisse de l’état ou du trésor public, le politicien obèse et boulimique ne laisse rien pour le ventre de ses fanatiques qui l’avaient hissé au pouvoir.



Je vous dis franchement qu’il existe en Haïti trois grands groupes penseurs politiques ou politiciens. D’abord les dynamiteurs qui sont là juste pour détruire, voler, se corrompre, dilapider les richesses en recourant à la violence, à l’oppression, à la répression, à la torture, à la dictature pour gouverner. Le chef dynamiteur à ses fanatiques dynamiteurs, tous de la foi solide, convaincue et persuadée dans la destruction pour gouverner ou pour vivre.

Deuxièment il existe les politiciens et les hommes qui refusent la destruction en s’affirmant pour la construction. Ce sont des ingénieurs politiques ou sociaux. Mais même si tous les ingénieurs œuvrent dans les constructions, ces constructions se divisent en deux grands groupes.

Il existe des ingénieurs qui construisent des murs pour séparer, pour diviser dans le but de se protéger contre l’autre ou d’assurer sa propre sécurité. Les gens ont la sécurité grâce au mur érigé mais vivent dans une peur continuelle de l’autre car on ne sait pas la réaction de l’autre, on ignore quand il va nous frapper, écraser le mur pour nous agresser. On vit dans un État de forces, de bras, de fer, de mur, où malgré la sécurité on continue de vivre dans l’angoisse et la peur de l’autre qui nous pousse même à construire des murs. Simple question de temps dans le rapport de forces pour qu’une force s’érige en maître, change la donne, impose sa loi. Victime faible d’hier, devient bourreau puissant demain fait la loi à tous selon sa propre volonté, ses propres oukases. Jeu de forces, changement de place, mais toujours le même règne de division, de séparation, de peur qui conduit finalement à la guerre.

Il existe aussi des ingénieurs qui construisent des ponts pour favoriser la communication entre les gens. La communication favorise à son tour le dialogue, l’entente, l’échange, la négociation, la paix et l’harmonie. Au lieu de peur on vit dans la confiance de l’autre dont la présence nous rassure. C’est un État de cœur et d’esprit où les gens croient dans la bonne entente, le vivre ensemble, l’interdépendance mutuelle. Non seulement on vit dans la sécurité mais encore on vit dans la sérénité et la confiance. Le pont qui favorise la bonne entente entre le moi et l’autre est de la même nature que le principe de l’amour étant l’addition de l’ovule et du sperme, communion de deux cœurs dans un engagement d’amour et de fidélité qui inspire la confiance mutuelle. Par contre le mur fonctionne comme la logique du besoin, un prédateur qui vise à combler seulement le vide de ses besoins. Le prédateur s’empare de la matière de l’extérieur comme substance pour remplir son ventre et se satisfaire. Il fait une soustraction des subsistances de la matière pour se remplir, se satisfaire. Une tendance égoïste, de satisfaction de soi, de jouissance personnelle. Quant à la dynamite c’est l’incarnation du diable, de Satan par excellence qui croit uniquement dans le vice de la destruction.



En Haïti il faut cesser de produire des dynamiteurs dont on peut soupçonner les mains dans les renversements, les insurrections, les coups d’État, la violence, la torture ou la dictature, les motions de censure.

Quant aux ingénieurs de mur on peut soupçonner leur mains dans la politicaillerie du populisme, de la formation des clans, de fanatiques, où le chef se comporte comme un grand patron ou père protecteur de ses amis, ses fanatiques mais comme un bourreau pour ses adversaires politiques à l’occasion si les circonstances l’exigent. Le chef vit dans la complaisance avec ses fanatiques et dans l’hostilité avec ses adversaires. Mais le dynamiteur il ne veut ni amis ni ennemis, c’est un tyran dont la seule règle est pour vu que tous me craignent. François Duvalier disait «la révolution mangera ses propres fils». C’est dire qu’il ne compatit pas sur des amis mais sur la force à engendrer la peur chez les sujets.

En Haïti on grandement besoin des ingénieurs de ponts de la vraie vie : communication, échange, dialogue, entente, négociation, paix, harmonie, sagesse, équilibre, balance, modération, pondération, sécurité, sérénité, confiance, assurance, vivre ensemble. Communion de cœurs et d’esprits. État de force sans États de cœurs et d’esprits État d’un vain destin, sans lendemain.

14 novembre 2009





RECTIFICATION CHRONOLOGIQUE RELIGIEUSE

Honnêteté intellectuelle exige la vérité historique dans un ordre chronologique dans l’évolution de la pensée humaine. Les quatre évangélistes’ Marc, Luc, Mathieu et Jean rapportaient textuellement les paroles de Jésus. Ces témoignages écrits favorisaient le regroupement des fidèles adoptant Jésus comme prophète. Mais ces écrits prenaient une forme spécifique avec Saint-Paul qui fixaient les règles de cette nouvelle religion. Mais c’est surtout Saint Thomas D’Aquin qui a systématisé la pensée chrétienne. Imaginez quelle serait l’injustice si on accordait toute la paternité de la pensée chrétienne à Saint-Paul ou Saint Thomas D’Aquin qui effaceraient du même coup la présence de Jésus dans le pays religieux. Un malheur qui arrive d’ailleurs au naturaliste français jean baptiste de Monet de Lamack (1744-1829) au niveau des sciences naturelles. La science donne à l’anglais Charles Darwin 1809-1882) la paternité de la théorie de l’évolution des espèces, ce qui est une grande injustice. Lamack avait déjà conçu une théorie de l’évolution dans Philosophie zoologique dans laquelle il explique l’évolution des espèces. Darwin emprunte ou vole l’idée qu’il élabore, expérimente. Darwin sort l’idée de l’évolution de la philosophie pour la faire à l’expérimentation avec des preuves et des faits plus solides. Le concept vient de Lamack.

ORIGINE DU MONOTHÉISME

Ce genre d’injustice est plus accentué au niveau religieux. On accorde la paternité du monothéisme au peuple juif pourtant le monothéisme ne vient pas des Juifs. Vers l’an -3000 avant jésus christ le polythéisme et l’animisme dominaient la vie religieuse de toute l’humanité. En Égypte le premier pharaon fut adoré comme fils du soleil. Il existait différents autres dieux. Cependant vers l’an -1350 avant jésus christ une grande reforme religieuse a été entreprise. Contrairement à ceux qui le remontent au peuple juif, le monothéisme est né en Égypte. Aknaton avait remplacé le polythéisme par le seul culte d’Aton dans tout l’Égypte. Donc La naissance du monothéisme. Ce n’est qu’en l’an -622 avant jésus christ on fit la découverte à Jéruzalem du livre de la loi qui marquait le début de l’élaboration de la Torah que les chrétiens appellent Pentateuque.

ORIGINE DE L’IDÉE DE LA CRÉATION

Même constatation au niveau de l’idée de la création qui ne vient pas des juifs telle que racontée dans le livre de la genèse. L’idée de la création remonte aux Hindous vers 18 siècles avant Jésus Christ Dans la pensée de l’Hindouisme qui précède le judaïsme, il existe trois grandes divinités : 1) Brahma, le créateur 2) Visnu, le conservateur ou protecteur 3) Le Shiva le destructeur. L’idée de la création a été transportée en Phénicie par un poète phénicien dans un célèbre poème appelé «Poème de la création» en l’an -112 avant jésus christ.

ORIGINE DE LA RÉSURRECTION

Contrairement à la tradition qui remonte l’idée de la résurrection à Jésus, c’est une grande erreur. Cette idée est antérieure à Jésus Christ. Dans la mythologie égyptienne, Osiris, époux d’Isis, on raconte sa mort et sa résurrection comme dieu faisant de lui le type du dieu sauveur. Ce culte a été même transporté dans le monde gréco-romain. On retrouve ensuite le mythe de résurrection chez les phéniciens avant Jésus Christ. Chez les phéniciens on racontait déjà l’histoire d’Adonis, le dieu de la végétation qui était ressuscité. Le mythe de la mort et de la résurrection du dieu Adonis est le symbole du cycle annuel de la végétation.

ORIGINE DE LA TRINITÉ

L’idée de la trinité (le père, le fils, le saint-esprit), trois personnes divines ne vient pas des chrétiens. La trinité est une forme dérivée de l’Hindouisme qui représente la divinité en trois dieux distincts : Brahma comme créateur, Vishnu comme protecteur, Shiva comme destructeur. Même la nature des divinités sont différentes chez les chrétiens, le nombre de trois personnes divines. Même la personnification de Dieu venait déjà des Hindous. Brahma est un dieu connu de sexe masculin dérivé de Brahman, un principe neutre, impersonnel le grand tout. En plus les pharaons qui étaient des rois furent considérés comme dieu.

Quand on se questionne sur l’originalité des religions du judaïsme ou du christianisme, on ne trouve que des emprunts. Rien n’a été inventé par les juifs et les chrétiens. Ils ont seulement emprunté une idée pour asseoir la base centrale de leur foi, des idées qu’ils élaborent, des pensées qu’ils systématisé à leurs propres selon leurs langues, leurs cultures, leur espace temporel.

Loin de vouloir enlever toute la crédibilité de ces religions, juste quelques mises au point que je voulais faire pour ajuster le tir chronologique dans une quête de vérité et d’honnêteté intellectuelle. On ne doit pas répéter quelque chose sans connaître son origine. Pour avoir une connaissance véritablement authentique, il faut connaître l’originalité des idées, devoir et moyen de cultiver la vérité. 15 novembre 2009



Edner Saint Amour

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