LA MINUSTAH AU BRESIL?

Les gangs se déchaînent à Rio de Janeiro, 18 morts








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RIO DE JANEIRO (Reuters) - Des bandes criminelles se sont déchaînées à Rio de Janeiro, lançant contre des autobus et des commissariats de police une dizaine d'attaques qui ont fait au moins 18 morts dans la métropole brésilienne bondée de touristes pour les fêtes de fin d'année.
Sept des victimes ont été brûlées vives à bord d'un autobus incendié, a-t-on précisé de source autorisée.








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Les attaques, semblables à celles qui ont ensanglanté Sao Paulo en mai à l'instigation de chefs de bande emprisonnés, ont également fait une vingtaine de blessés.
La police a renforcé ses patrouilles et ses barrages à travers la ville et s'est déployée dans dix bidonvilles contrôlés par les narcotrafiquants.
Le secrétaire à la sécurité de l'Etat de Rio, Roberto Precioso, a mis en cause les gangs de trafiquants de drogue et leurs leaders emprisonnés.
"Ce sont des actions dirigées contre les changements au sein du système pénitentiaire", a-t-il estimé lors d'une conférence de presse.
Plus de deux millions de personnes sont attendues sur les plages d'Ipanema et de Copacabana pour les célébrations du Nouvel An, avec un grand spectacle télédiffusé dans le monde entier auquel participera notamment le groupe américain de hip-hop Black Eyed Peas.
SEPT ASSAILLANTS TUÉS
"Ces attaques ont eu des conséquences tragiques. C'est seulement grâce à l'intervention de la police que les choses n'ont pas été encore plus graves", a souligné Precioso.
La police a tué sept des assaillants et en a arrêté trois autres, a-t-il précisé.
Les pompiers ont découvert les corps carbonisés de sept personnes à bord d'un autobus incendié sur l'Avenida Brasil, l'une des artères les plus fréquentées de la ville. Trois suspects ont été interpellés.
Un commissariat de police a été mitraillé dans le quartier de Botafogo où un vendeur ambulant a été tué. Un policier a trouvé la mort dans le quartier chic de Barra da Tijuca et un autre dans celui de Rodrigo de Freitas. Trois autobus et un commissariat ont été incendiés à Bangu, dans les faubourgs de la ville.
En mai dernier, plus de 200 personnes avaient été tuées à Sao Paulo, la capitale économique du pays, lorsqu'un puissant gang de détenus, connu sous le nom de Premier Commandement de la capitale (PCC), avait ordonné des attaques contre des édifices publics pour protester contre le transfert de certains de ses leaders dans des prisons de haute sécurité.
Les violences s'étaient prolongées jusqu'en juillet.
Le PCC n'opère pas à Rio, qui a l'un des taux de criminalité les plus élevés au monde, mais certains des parrains du trafic de drogue entretiennent des relations avec lui, selon la police.

jeudi 28 décembre 2006, 17h28



Brésil: série d'attaques sanglantes du crime organisé à Rio de Janeiro



Par Claire DE OLIVEIRA












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RIO DE JANEIRO (AFP) - Dix huit personnes sont mortes dans une série d'attaques sanglantes lancées jeudi à l'aube par le crime organisé contre des cibles civiles et policières, à trois jours du Réveillon qui attire des centaines de milliers de touristes à Rio de Janeiro.Huit commissariats et postes de police ont été mitraillés ainsi qu'un hôpital, tandis que quatre autocars et deux voitures de police ont été incendiés dans divers quartiers. Une grenade a été lancée contre une agence bancaire de banlieue, provoquant des dégâts matériels.








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Dans la pire attaque, sept personnes sont mortes carbonisées dans un autocar de tourisme incendié sur une grande avenue de la zone nord, près d'une favela."Un groupe de trafiquants armés a arrêté le car et ils n'ont pas laissé le temps aux passagers de descendre", a raconté un témoin.








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Le secrétaire à la sécurité de l'Etat de Rio, Roberto Precioso, a déclaré lors d'une conférence de presse que "onze personnes" ont été tuées par les criminels, dont deux policiers, tandis que la police a abattu cinq assaillants lors d'échange de tirs aux abords de favelas.Un peu plus tard, la police annoncé la mort de deux autres criminels, portant à 18 le nombre total de victimes.
Quatorze civils et huit policiers ont été blessés, dont deux femmes grièvement brûlées lors des quatorze offensives qui se sont déroulées en quelques heures.
M. Precioso a ajouté que trois suspects de l'attaque contre l'autocar ont été arrêtés et sont interrogés par la police.
Le secrétaire à la sécurité a tenté de rassurer la population alors que près de trois millions de personnes sont attendues sur les plages de Copacabana et d'Ipanema pour assister au feu d'artifice la nuit du Réveillon et faire leurs offrandes à la déesse de la mer Yémanja, dans le cadre du rituel afro-brésilien du Candomblé.
"Toute la police militarisée est en alerte et la sécurité sera renforcée dans les endroits touristiques. Douze favelas sont déjà occupées par la police", a affirmé M. Precioso. Il a souligné que "les services de renseignements avaient été informés d'attaques planifiées par le crime organisé" ce qui avait permis de "réduire l'ampleur" des offensives.
Le maire de Rio, Cesar Maia a lancé lui aussi un "appel au calme". Il a indiqué qu'il pourrait faire appel à la force nationale de sécurité récemment créée par le gouvernement fédéral et à l'armée.
L'ordre d'attaquer des cibles civiles et policières est parti de la prison de haute sécurité Bangu I, a indiqué M. Precioso.
Il a attribué cette vague de violences à une "réaction des trafiquants contre les autorités de l'Etat de Rio qui répriment le trafic de drogue" qui brasse des millions de dollars par an.
Il s'agit aussi selon lui d'une "tentative d'intimidation du nouveau gouvernement qui prendra ses fonctions le 1er janvier" dans l'Etat de Rio.
"Les criminels redoutent que la répression n'augmente davantage et que leurs conditions de détention soient durcies", a souligné M. Precioso.
Les violences de Rio rappellent les attaques déclenchées par le crime organisé dans l'Etat de Sao Paulo au mois de mai.
Orchestrées depuis les prisons par l'organisation criminelle Premier commandement de la capitale (PCC), ces violences, puis la contre-attaque de la police, avaient fait officiellement plus de 170 morts, dont une quarantaine d'agents des forces de l'ordre. Deux attaques de moindre ampleur ont suivi en juillet et août.









• Rubrique : Monde

Quel politicien donne des consignes aux gangs de Sao paulo et du reste du Brésil?

La réponse saute aux yeux:

C'est Aristide!
Ne vous pressez pas à me démentir 'parce qu'il y autant de preuves qu'il donne des consignes aux gangs haitiens ,qu'il en donne aux gangs brésiliens.

Pendant que nous y sommes,il envoie aussi des consignes aux terribles gangs de l'Amérique centrale ,à ceux de la France dont la spécialisation est l'incendie de voitures (ils ont incendié des milliers)
(lol)!(lol)
Adye!

lame Bresilyen yan anpeshe bagay sayo fet o Brezil ?se pa yon lame de jenero selman non li genyen ekipman tou; pouki sa si lame se solutyon pwoblem ayisyen ,lame bresilyen ki fe zam pa yo avyon pa yo pa rezoud pwoblem gang yo ni o Brezil ni an kolomby?Kote bosu nan tet yo ,map tann repons nou.