Des Haïtiens sans status provenant du Canada arrêtés

Le nombre d'Haïtiens qui tentent d'entrer illégalement aux
États-Unis en provenance du Canada a augmenté en flèche depuis le tremblement de
terre du 12 janvier.

«En moins de trois mois, nous en avons intercepté davantage que pendant les
cinq années précédentes», a indiqué l'officier Mark Henry, porte-parole pour le
poste de Swanton du US Border Patrol.Depuis le 23 janvier, 120 Haïtiens ont été
arrêtés sur le territoire du poste de Swanton, qui couvre essentiellement la
frontière entre le Québec et l'État du Vermont. La police frontalière les a
appréhendés alors qu'ils tentaient d'entrer aux États-Unis par la forêt ou par
les champs, de nuit la plupart du temps.
«Ces Haïtiens avaient déjà vécu illégalement aux États-Unis dans le passé,
mais ils avaient été expulsés, a expliqué Mark Henry. Ils sont donc allés au
Canada pour demander l'asile, qui leur a été refusé.»
Les autorités américaines n'ont pas établi de lien entre cette hausse de
tentatives de retour vers les États-Unis et le séisme. Il pourrait toutefois y
en avoir un, selon Marjorie Villefranche, directrice des programmes à la Maison
d'Haïti.

Séisme
Mme Villefranche a rappelé que, quelques jours après le tremblement de terre,
le gouvernement de Barack Obama a décidé d'accorder l'asile temporaire aux
Haïtiens sans papiers, un statut qui permet de travailler en toute légalité.
Mais pour l'obtenir, les ressortissants haïtiens devaient être présents sur
le territoire américain le jour du séisme.
«Les gens qui ont essayé de traverser la frontière n'étaient peut-être pas au
courant de cette condition, a dit Mme Villefranche. Ils ont peut-être pensé
qu'ils gagneraient mieux leur vie aux États-Unis.» Plusieurs centaines
d'Haïtiens menacés d'expulsion aux États-Unis se sont réfugiés au Canada sous
l'ère du président américain George Bush, a souligné Mme Villefranche.
Les Haïtiens qui ont tenté de retourner aux États-Unis se retrouvent dans une
situation encore plus précaire: ils risquent maintenant l'expulsion vers leur
pays d'origine. La plupart sont détenus au Vermont et font face à des
accusations de nature criminelle ou administrative.

«Ces Haïtiens avaient déjà vécu illégalement aux États-Unis dans le passé,
mais ils avaient été expulsés, a expliqué Mark Henry. Ils sont donc allés au
Canada pour demander l'asile, qui leur a été refusé.»

T-Neg nous pensons que le refus d’asile aux haïtiens est injustifiable puisqu’ils sont venus sur l’invitation du gouvernement Canadien.
C’est bien malheureux qu’ils n’ont pas reçus le support moral et économique de la Diaspora Canadienne.
Apre tout efo ke nou finn fe la pou yo antre Kanada, yo jwen mwayen di ke yo pakab rete.
Pou kisa???

«Les gens qui ont essayé de traverser la frontière n'étaient peut-être pas au
courant de cette condition, a dit Mme Villefranche. Ils ont peut-être pensé
qu'ils gagneraient mieux leur vie aux États-Unis.»

Cela a été une insulte pour Mme Villefranche qui a traité ces haïtiens "d’ingrat ki pa konn gou bouch yo

" qui continuent par tous les moyens de rentrer aux USA au lieu de rester au Canada.

Les Haïtiens qui ont tenté de retourner aux États-Unis se retrouvent dans une situation encore plus précaire: ils risquent maintenant l'expulsion vers leur pays d'origine.

On n’est pas d’accord!
Le gouvernement haïtien n’est pas prêt à recevoir ces gens la.
Le gouvernement américain doit leur accorder l’asile temporaire ou bien les retourner ver leur pays d’accueil qui est le Canada.

Cette affaire de « remise a ces parents » pa fe sans! Moun sa yo pa ophelen, ni kriminel, se travay ke yo vinn chache!
Ce qui est arrivè au petit russe que ses parents adoptifs ont mis tout seul dans un avion et le retourner chez lui n’est pas juste.

Si w invite etranje vinn lakay w, fok w akomode’l e bayo sipo ke yo bezwen.

Fok nou di an pasan ke Diaspora canadienne nan koupab nan bagay sa tou. Nou ta souwete ke avek zafe seisme sa refijiye ayisyen yo ap jwen plas yo nan peyi ki kap ofri yo sipo e ankourajman ke yo ap chache nan moman difisil sa yo.

Revelation l'une des raisons pourquoi de nombreux réfugiés se voient refusés le Statut de résident permannent.. c'est parce qu'ils ne vont pas travailler et reste sur l'aide sociale. J'ai un cousin qui a fait une demande de refugié, lui on ne l'a pas expulser pourquoi? Il est allé travaillé, il a donc fait la preuve à l'état Québécois qu'il ne sera pas un " fardeau " comme de nombreux haitiens à Montréal Nord...