Troisième reunion de la CIRH, aujourd'hui

3ème réunion ce mercredi de la CIRH:
la PAPDA estime que cette institution n’est pas en mesure d’apporter des réponses à la situation catastrophique du peuple haïtien

Port-au-Prince, le 5octobre 2010- (AHP) – Le directeur exécutif de la Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif (PAPDA), Camille Charlmers, a jugé, une nouvelle fois mardi inacceptable que près de 9 mois après le tremblement de terre du 12 janvier, la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH) n’ait organisé que 2 réunions.

La 3ème réunion de la CIRH qui doit se tenir ce mercredi 6 octobre à Port-au-Prince par téléconférence, sera une occasion de faire la lumière sur l’état d’avancement des projets déjà approuvés et censés être en cours d’exécution.

Un communiqué de la CIRH précise que, durant cette réunion, de nouveaux projets doivent être approuvés en vue de satisfaire les besoins du peuple haïtien.

M. Charlmers estime que cette commission n’est pas en mesure d’apporter des réponses à la situation de crise aggravée et d’extrême urgence dans laquelle le pays est plongé depuis le12janvier dernier, en témoigne, a-t-il dit, son absence totale lors de la catastrophe provoquée par la tornade du 24 septembre dernier.

Il a dénoncé ce qu’il appelle le fonctionnement inapproprié de la CIRH, une institution dominée, selon lui, par des institutions internationales de financement dont le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale.

Lors de la 2ème réunion de la CIRH tenue le 17 aout dernier, 29 projets avaient été approuvés touchant les secteurs de l’agriculture, de la santé, du ramassage des déblais, de l’énergie, de l’éducation et des infrastructures entre autres.

A la réunion ce mercredi de la commission, prendront part ses deux co-présidents, le premier ministre haïtien, Jean Max Bellerive, l’ex-président américain Bill Clinton de même que les autres membres haïtiens et étrangers de la dite commission ainsi que son secrétaire exécutif, Gabriel Verret, conseiller économique du président René Préval.

Le directeur exécutif de laPAPDA), Camille Charlmers, a estimé par ailleurs inacceptables les conditions de l’annulation de la dette d’Haïti.


Certaines institutions et pays "amis d’Haïti", font de grosses déclarations qui auraient pu traduire une certaine générosité de leur part, alors que, dans la réalité ce ne sont que des manipulations permanentes de chiffres, a-t-il dénoncé.

A titre d’exemple, il a cité le cas de la France qui annonce une aide de 380 millions de d’euros à Haïti alors que 78 millions de ce montant concerne une annulation de dette.

Ce sont, a-t-il dit, des conditions qui ne sont pas susceptibles de permettre au pays de sortir du piège de la dette externe.

Pour ce qui est de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) qui annonce une annulation de dette à hauteur de 479 millions de dollars, Camille Charlmers a fait remarquer que ce sont les Etats Unis qui ont payé une bonne partie de la dette.

Il rappelle également que le dossier de la dette d’Haïti, vis-à-vis de la BID est scandaleux, rappelant que pendant plusieurs années Haïti était obligé de payer des services de dettes qu’elle n’avait pourtant pas pu obtenir.

Sasaye a écrit:
Il rappelle également que le dossier de la dette d’Haïti, vis-à-vis de la BID est scandaleux, rappelant que pendant plusieurs années Haïti était obligé de payer des services de dettes qu’elle n’avait pourtant pas pu obtenir.

Se kounye an CHALMERS wè sa?
Yo t ap fè AYITI peye sèvis dèt ,san yo pa t vèse lajan an ,se te yon mwayen pou administrasyon BUSH lan te trangle gouvènman ARISTIDE lan.
CHALMERS pa t di anyen lè sa a ,misye te pito rejwenn ekip koudetayis yo.
CHALMERS te sou lis prefere pwogresis ameriken yo;akòz jan misye te aji lan peryòd sa a ,misye sou lis nwa yo.