Alpha Condé élut président de Guinée
Page 1 sur 1
Alpha Condé élut président de Guinée
http://fr.canoe.ca/archives/infos/international/media/2010/12/20101202-202531-g.jpg
CONAKRY - La Cour suprême de Guinée a confirmé, dans la nuit de jeudi à vendredi, la victoire de l'opposant historique Alpha Condé à l'élection présidentielle avec 52,52% des voix, contre 47,48% à Cellou Dalein Diallo, soit exactement le même score que selon les résultats provisoires.
«Le candidat du RPG (Rassemblement du peuple de Guinée), le professeur Alpha Condé, est élu président de la République», a annoncé le magistrat Mamadou Sylla, qui présidait la chambre constitutionnelle de la Cour suprême, devant de très nombreux journalistes.
Ces résultats définitifs sont les mêmes que les résultats provisoires proclamés le 15 novembre par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) présidée par le général malien Siaka Sangaré.
Alpha Condé obtient 52,52 % des voix (1 474 973 voix), contre 47,48% à Cellou Dalein Diallo (1 333 666 voix). Le taux de participation a été confirmé à 67,81%.
La Guinée attendait anxieusement ces résultats, deux semaines après l'annonce de la victoire provisoire de Condé qui avait été suivie de violences politico-ethniques brutalement réprimées dans les fiefs du perdant, Diallo.
Ces troubles avaient fait au moins sept morts et plusieurs centaines de blessés en trois jours. Et l'état d'urgence avait été instauré, le 17 novembre, pour prévenir de nouvelles violences.
Jeudi après-midi, les deux candidats ont lancé, séparément, des appels au calme.
Candidat pour la troisième fois à la présidentielle, Alpha Condé remporte, en fait, la première véritable élection libre de l'histoire du pays, après 52 ans de régimes dictatoriaux ou autoritaires.
A 72 ans, cet ancien professeur de droit à l'université parisienne de La Sorbonne était présenté comme «l'opposant historique», ayant milité contre tous les régimes en place en Guinée depuis l'indépendance du pays en 1958.
En 1970, il avait été condamné à mort par contumace par le «président à vie» Ahmed Sékou Touré (1958-1984). Revenu en Guinée au début des années 90, après plus de 30 ans d'exil, il avait passé plus de deux ans en prison sous la présidence du défunt général Lansana Conté (1984-2008).
CONAKRY - La Cour suprême de Guinée a confirmé, dans la nuit de jeudi à vendredi, la victoire de l'opposant historique Alpha Condé à l'élection présidentielle avec 52,52% des voix, contre 47,48% à Cellou Dalein Diallo, soit exactement le même score que selon les résultats provisoires.
«Le candidat du RPG (Rassemblement du peuple de Guinée), le professeur Alpha Condé, est élu président de la République», a annoncé le magistrat Mamadou Sylla, qui présidait la chambre constitutionnelle de la Cour suprême, devant de très nombreux journalistes.
Ces résultats définitifs sont les mêmes que les résultats provisoires proclamés le 15 novembre par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) présidée par le général malien Siaka Sangaré.
Alpha Condé obtient 52,52 % des voix (1 474 973 voix), contre 47,48% à Cellou Dalein Diallo (1 333 666 voix). Le taux de participation a été confirmé à 67,81%.
La Guinée attendait anxieusement ces résultats, deux semaines après l'annonce de la victoire provisoire de Condé qui avait été suivie de violences politico-ethniques brutalement réprimées dans les fiefs du perdant, Diallo.
Ces troubles avaient fait au moins sept morts et plusieurs centaines de blessés en trois jours. Et l'état d'urgence avait été instauré, le 17 novembre, pour prévenir de nouvelles violences.
Jeudi après-midi, les deux candidats ont lancé, séparément, des appels au calme.
Candidat pour la troisième fois à la présidentielle, Alpha Condé remporte, en fait, la première véritable élection libre de l'histoire du pays, après 52 ans de régimes dictatoriaux ou autoritaires.
A 72 ans, cet ancien professeur de droit à l'université parisienne de La Sorbonne était présenté comme «l'opposant historique», ayant milité contre tous les régimes en place en Guinée depuis l'indépendance du pays en 1958.
En 1970, il avait été condamné à mort par contumace par le «président à vie» Ahmed Sékou Touré (1958-1984). Revenu en Guinée au début des années 90, après plus de 30 ans d'exil, il avait passé plus de deux ans en prison sous la présidence du défunt général Lansana Conté (1984-2008).
Invité- Invité
grandzo di- Super Star
-
Nombre de messages : 2244
Localisation : VIhja
Opinion politique : centre
Loisirs : full contact
Date d'inscription : 22/10/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le crapaud sans pattes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum