Vue d'ensemble

Nous allons au-devant d'une guerre civile si la minustah décide vraiment –par la voix de son porte-parole Mulet- de tenir parole en faisant le choix de se cantonner dans ses casernes, de rester en dehors des conflits, des réclamations et des contestations qui ne manqueront pas d'agiter l'électorat lors de la publication officielle des résultats. Le profond désaccord qui est maintenant public aura une influence incalculable sur l’avenir de cette société de tutelle que l’International avait voulu nous imposer après avoir organisé le départ precipite de Jean-Claude Duvalier.

Il y a une impasse qui nous confronte avec tous ses dangers .Elle est le produit de la nature même des moyens de nos politiques suicidaires de restavek .Elle nous barre le chemin des solutions- magouilles traditionnelles dont l’utilité circonstancielle est arrivée à la fin de son parcours :

Il y a, sous nos pieds, le précipice de nos divisions profondes que nous ne pouvons pas franchir sans prendre d’assaut le statu quo et nous en servir comme un pont-levis. Le proconsul des légions de l’occupation, Mulet, ne veut plus cette fois embarquer les preux de l’analphabète pa bette – maintenant on l’accuse d’interférence- dans les véhicules de la minustah pour qu’ils aillent prendre un bain dans la piscine de l’hôtel Montana. Il ne donnera non plus l'ordre de désarmer les agents de la sécurité de l'Hôtel Montana pour permettre le viol de son propriétaire.

Je crois qu’à la lumière de nos circonstances présentes et de nos expériences des vingt dernières années que tout sera pour le mieux .Le pays a besoin de rompre ses liens avec la corruption endémique qui s’est emparée de notre société .La nation enchainée a besoin de respirer, de se redéfinir et de se débarrasser de la permanence d'une certaine forme de pourriture de la gauche batarde et de la droite homosexuelle et lesbienne de tous les courants politiques : Il y a la tête qui pue la charogne, il y a l’odeur nauséabonde qui se dégage du milieu d'où grouille la vermine de l'opportunisme et nous rencontrons à chaque coin de rue les relents étouffants de la merde qui circulent dans nos quartiers assiégés par l’arrogance de la prostitution étrangère.

Il nous faut passer par là .L’abcès n’est plus bénigne .Il s’est élargi et menace d’envahir tout le corps social. Les vaines métamorphoses lavalasse, Transition, Lespwa et Inite s’inscrivent de plus en plus dans notre histoire comme des moments de trahison du destin d'une nation à qui on veut ôter sa souveraineté. Le complot n’arrive plus à se cacher derrière le masque du droit ou des notions avilies d’une démocratie en mini-jupe beaucoup trop courte pour se prévaloir des fausses vertus qu’elle charrie sur le trottoir de la fraternité hypocrite et de l’indécence.

LE CUL-DE-SAC est réel tant à la gestation de la forme qu’au démembrement du fond de la conspiration. Les joue de l’international sont encore toutes rouges du soufflet que le dauphin Preval lui a flanque afin de garder le pouvoir contre toute entente des sous-entendus. Cette farce nous demontre encore une fois qu’il n’existe pas de vraies notions d'éthique en politique. Pourtant, l’éminence des ambassades qui représente la cupidité étrangère et la soif de domination de l’Etranger, refuse de s'avouer vaincue .Il veut faire semblant malgré le gifle sonore d’une trahison parmi les comploteurs au seuil du divorce politique .Admettre la défaite prouverait que le duvaliérisme, dans toute sa laideur, sa vulgarité et son nom mérité d'assassin était un bien meilleur remède aux maux du pays…Ils nous auraient traine dans la boue pour rien.

Qu’étaient-ils venus faire chez nous, à Haïti ? Quel est le bilan de leur accomplissement ?

Qui osera dire à l’Etranger qui se croit tout-puissant sur la terre de nos ancêtres que nous avions trahie avec l’âpreté de nos ambitions et nos différences exagérées ou superficielles( Le prétexte de l’Etranger débarquer chez nous en force pour nous botter le cul ) « Monsieur, le Président a dit que vous êtes persona non grata .Bat bouda ou tounyn lakay aou. » Personne ne peut m’empêcher de savourer ce moment historique du collectif national durant ces moments infâmes d’un « Naje je pou soti », rivière de l’ignorance apatride dans laquelle un incompétent sans honte et sans pudeur a plongé le pays.

Maintenant, la présence de la minustah et son appui du Médiocre Preval représentent une tumeur métastasée incurable sur le corps social et dans la matrice même de la société haïtienne : Le cancre Preval est une honte nationale .Il est ce cancer qui ronge toutes les aspirations, les espoirs les rêves, l'esprit et l'avenir de cette jeune nation à travers ses manipulations machiavéliques et ses "macaqueries "sans bornes. Trouver des excuses invraisemblables, à lui et à sa clique, au nom de la partisannerie est partir à la recherche de raisons superfétatoires et lamentables pour accepter la notion de destruction de la patrie haïtienne.